Daily Archives: 7 juin 2011

Découvrir le lien entre tout

Dr. Michael LaitmanLa Kabbale est essentiellement la méthode de correction de l’homme, de la nature humaine. Et ainsi, dans le cadre de nos études, nous sommes impliqués en diffusant largement cette information.
Nous avons environ deux millions d’étudiants à travers le monde; nous enseignons en 26 langues dans de nombreux pays. Nous voyons que tous les différents types de personnes et de représentants de nombreux pays expriment leur besoin de cette sagesse, et ils commencent à comprendre que le monde n’a pas d’avenir sans elle.
En plus de cela, nous enseignons aux enfants et voyons comment ils deviennent beaucoup plus développés, combien ils s’ouvrent. Nous publions des livres, diffusons à la télévision, et travaillons activement sur Internet. Nous faisons la promotion du développement.
Nous étudions la sagesse de la Kabbale dans les groupes. Il ne s’agit pas de croissance en dehors des autres, mais plutôt une personne se développe individuellement quand elle est dans le groupe, dans l’environnement, et se change constamment elle -même par la dynamique du groupe. Essentiellement, une personne s’adapte à l’environnement qui doit lui montrer, à chaque fois, la nécessité de s’élever au-dessus de l’égoïsme et la sortie de soi-même vers l’amour des autres. Une personne met en pratique ceci dans le groupe.
En établissant des contacts avec l’environnement, une personne ressent la nécessité de s’unir avec lui. Puis, un réseau de connexion est révélé entre tous ; c’est au-dessus de l’égoïsme personnel, et quelqu’un ressent des liens communs, une force commune qui réside entre les personnes. Par conséquent, c’est comme si tout le monde sortait de soi-même et commençait à se connecter à cette force collective.
Grâce à cela, nous constatons qu’au-dessus de la réalité que nous connaissons, il y a une réalité supérieure. Nous percevons notre réalité actuelle à l’intérieur, dans notre récipient, et donc nous sommes limités. Nous voulons recevoir du plaisir, et quand le plaisir entre dans le désir, ils s’annulent l’un l’autre en raison de leur opposition mutuelle.
Il s’avère que chaque fois que nous obtenons quelque chose, nous en profitons un instant -et le plaisir disparaît immédiatement. On court après le prochain plaisir, on le touche, et il disparaît ainsi. Dès que le plaisir entre dans le désir, il neutralise d’un seul coup le dernier : un court-circuit entre le pôle positif et le pôle négatif conduit à l’anéantissement.
D’autre part, quand une personne sort elle-même et commence, au- dessus de son égoïsme, à se joindre au groupe, avec d’autres personnes, elle crée un récipient au-dessus d’elle, un désir externe. Maintenant elle ressent en dehors d’elle à la fois le désir et le plaisir, et ils ne disparaissent pas. Au contraire, la réalité se transforme en flot de vie infinie au- dessus du temps.
Le plaisir qui entre et disparaît encore et encore crée pour nous la sensation du temps. Mais si le plaisir n’est pas éteint, si nous le sentons comme coulant sans cesse, nous nous élevons au-dessus d’une sensation du temps et commençons à percevoir la force générale de la nature, ce qui nous entoure et nous organise ensemble.
Nous commençons à distinguer les connexions entre toutes les parties de la réalité, ressemblant à des fils entrelacés au dos d’un canevas. A l’extérieur, nous voyons un «schéma» de notre monde, mais si nous regardons derrière sa surface, nous allons voir les fils qui lient les parties de cette image. C’est ce que nous découvrons avec l’aide de la science de la Kabbale: la connexion et l’influence mutuelle entre nous.
Cela produit un grand impact sur les gens, et ils changent. Après avoir vu cette réalité, ils comprennent que nous ne pouvons pas gérer sans connexion et sans compréhension mutuelle car ils peuvent voir le mal qu’ils peuvent causer à autrui.
Ainsi, nous n’avons pas besoin de la foi, mais de la réalisation. De cette façon, une personne devient libre et commence à voir le monde clairement. Ensuite, en fonction de son degré, elle détermine les actions correctes pour se corriger elle-même.

De la conférence de Rome du 20/05/2011

Amener le monde à l’harmonie

Dr. Michael LaitmanQuestion: Le problème est que les gens pensent qu’ils possèdent la terre et dans leur désir d’en extraire autant que possible, ils détruisent la terre. Les gens ne comprennent pas que la terre leur a été donnée seulement pour son utilisation, pas comme leur propriété personnelle. Cela conduit l’humanité aux guerres, aux luttes pour conquérir plus de territoire et des ressources.
Comment l’étude de la sagesse de la Kabbale peut-elle harmoniser les différents points de vue qu’ont les gens et leur faire comprendre qu’en utilisant la terre égoïstement, d’abord et avant tout, ils se font du mal?
Réponse: Cela ne peut se faire que si l’on voit le revers du décor! Si nous n’apprenons pas à voir ce monde comme transparent et à détecter les forces de travail dans la réalité qui l’entoure, nous ne changerons pas. Notre ego peut se briser que s’il voit clairement la manière dont ses actions lui apportent de la douleur: « Cela me fera mal ».
Nous devons arriver à un état où nous révélons que la nature est intégrale. Ensuite, je ne serai simplement pas en mesure de commettre le mal puisque je vais voir comment, ce faisant, je me fais du mal. C’est le seul moyen! Il n’y a pas d’autre possibilité. Les gens n’apprennent d’aucune autre façon.
Mais nous pouvons révéler ce type de connexion mutuelle entre nous, en travaillant dans un environnement, en tentant de nous connecter et de nous unir, et d’essayer de nous élever au-dessus de nos egos. Puis nous arrivons à sentir combien c’est difficile et commençons à nous examiner nous-mêmes, notre nature, et toutes nos propriétés égoïstes; nous discernons comment nous sommes ou ne sommes pas en mesure de nous unir avec les autres contre notre volonté et de les élever à nos yeux.
C’est un énorme travail psychologique intérieur, et il continue jusqu’à ce que nous commencions à découvrir les forces internes. Fondamentalement, cela se produit lorsque nous mettons en évidence la force générale, la puissance de l’unité, qui transforme chacun de nous.
Pourtant, nous n’avons pas le choix. Aujourd’hui, l’humanité se trouve dans un état très périlleux. Nous pouvons clairement voir que dans 10-15 ans, nous aurons épuisé toutes les ressources mondiales d’énergie. La production de toutes les principales sources d’énergie, telles que le pétrole, le gaz, le charbon et l’eau, est en forte baisse. Nous devons parvenir à l’équilibre avec la nature.

De la conférence de Rome du 20/05/2011

Au-dessus de la matière de l’égoïsme

Dr. Michael LaitmanComme nous nous élevons au-dessus de l’égoïsme, en plus de tout le reste, nous faisons une découverte merveilleuse: nous commençons à discerner que l’essentiel, le monde entier est en nous, et non pas en dehors de nous. Et ceci est logique parce que je ne sais vraiment pas ce qui existe à l’extérieur.
Une personne ne perçoit que ce qui entre dans ses sens et qui atteint son cerveau par le système nerveux, qui traite l’«image» finale. Il s’agit de la façon dont nous percevons le monde. Il suffit de couper un nerf pour faire disparaître de nos sens une partie de notre réalité.
Ainsi, lorsqu’une personne s’élève au-dessus d’elle-même, elle voit que sa perception n’est pas du tout à l’extérieur, mais dépend entièrement de ses sens, de son désir, de sa pensée, des sensations, et de l’esprit. Et quand on sait comment modifier ces paramètres, nous pouvons élargir notre perception et nous élever au-dessus de la limite des cinq sens.
C’est de là que vient le nom de «la sagesse de la Kabbale», qui signifie littéralement la sagesse de la « réception ». Une personne l’utilise pour progressivement sortir des sens physiques de son corps animal et développer les sensations vers le point de l’infini. Bien que vivant dans notre monde, elle avance au niveau où elle cesse de s’associer avec un corps physique car elle voit une réalité beaucoup plus au-dessus.
Désormais, elle ne conditionne plus sa vie à la perception des cinq sens. Et même après la mort du corps, la personne reste dans la réalité qu’elle a acquis au-dessus. Elle ne ressent pas la mort car une nouvelle dimension est entrée dans sa perception avant la mort du corps.
De cette façon, une personne demeure sur deux niveaux: le niveau corporel, comme nous tous, et le degré «incorporel» qui s’élève au-dessus de l’égoïsme.

De la conférence de Rome du 20/05/2011

Les kabbalistes sur l’amour du prochain et l’amour du Créateur, Partie 5

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît posez des questions sur ces passages des grands kabbalistes.Les commentaires entre crochets sont de moi.

 

L’amour des autres est le moyen d’atteindre l’amour du Créateur.
En ce qui concerne une personne qui est toujours dans l’égoïsme, il n’y a pas de différence entre l’amour du Créateur et l’amour de son compagnon. C’est parce que tout ce qui est au-delà des intérêts égoïstes est irréel pour lui. … Ainsi, l’objectif d’aimer un ami est plus proche et se révèle plus rapide car il est garanti sans erreur et gérable.
– Baal HaSoulam, Matan Torah (le Don de la Torah), point 15
L’homme sent qu’il existe indépendamment. Mais, en vérité, c’est une illusion parce que tout ce qui existe n’est que Lui. Ainsi, quand on est couché ou attristé d’un ami, on est couché ou triste du Créateur puisqu’à côté de so il n’y a que le Créateur. Pour cette raison, si l’on est habitué à dire la vérité, on sera aidé à l’égard du Créateur.
– Baal HaSoulam, Shamati (« J’ai entendu ») article n ° 67, «Ecartez vous du Mal »

Célébrer le Don de la Lumière

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que célébrons-nous au cours de Chavouot?

Réponse: Au cours de Chavouot, nous célébrons le don de la Torah. C’est le jour où tous ceux qui sont considérés comme « Israël » (« Isra-El », qui signifie « droit au Créateur ») ont reçu la Torah, la méthode de réalisation de soi par le libre arbitre, plutôt que d’en venir à un état préprogrammé d’accomplissement sous l’effet de la Lumière qui les y pousse.

Au contraire, ils sont capables de se voir, la réalité tout entière, et même le Créateur. Au lieu qu’Il le fasse, ils peuvent décider qu’ils veulent vraiment atteindre cet objectif, comme s’Il n’était pas Celui qui l’a fourni.

Nous célébrons que nous sommes en mesure de comprendre, de sentir, et d’atteindre la force supérieure qui agit en nous et de nous identifier à ses actes. De toute évidence, cette force supérieure, le Créateur, œuvre de toute façon. Cependant, nous atteignons la façon dont Il travaille; nous désirons qu’Il travaille sur nous, et même avant qu’Il ne prenne une mesure, nous sommes déjà tendus vers Lui. C’est ainsi que l’amour est mesuré.

Question: Donc, c’est seulement avec le don de la Torah que nous obtenons le libre arbitre, la liberté d’accepter la méthode et de la réaliser volontairement, alors qu’auparavant nous n’avions pas un tel libre arbitre, n’est-ce pas ?

Réponse: C’est exact. Par conséquent, c’est considéré comme la liberté de l’ange de la mort, «être une nation libre dans notre propre pays (notre volonté) », être libre. Qu’implique cette liberté ? Maintenant, je suis capable d’exprimer mon point de vue sur l’objectif de la création et sur notre chemin.

Pouvez-vous passer à un autre but ? Vous ne pouvez pas. Pouvez-vous choisir un chemin différent? Non. Qu’y a-t-il de si unique à ce sujet alors? Je prends ma part en lui ; je prends une décision, je choisis ce désir, je suis présent dans ce processus. Sinon, je ne suis pas. Le Créateur nous a donné une chance de participer. Cela signifie que je m’assume ainsi que mon indépendance, ce qui se passe dans le degré où je m’identifie avec le Créateur, en devenant semblable à Lui. Je suis soit un animal soit un homme.

De la 1ère partie du cours quotidien de la Kabbale du 29/05/2011, Shamati # 40

La Kabbale, sans trace de mysticisme

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment les premiers maîtres de la sagesse de la Kabbale ont-ils reçu ces connaissances? Où est leur origine? Les gens pensent que la Kabbale est quelque chose de proche de la magie, et de nombreux mythes l’entourent.

Réponse: Adam a été le premier kabbaliste qui vécut il y a 5772 années. Il fut le premier de toute l’humanité qui a découvert qu’il existe un système intégral de la nature et qu’il est possible de le révéler.

Des gens avaient vécu avant lui, mais il a été le premier homme dans l’histoire qui a eu ces questions: « pour quoi vivre? Quel est le secret de la vie? Où est sa source » Il a écrit un livre à ce sujet; Il a atteint notre époque et est appelé l’Ange Secret (Raziel HaMalakh). Un ange est une force. «L’ange secret» signifie «force cachée ». C’est un petit livre, d’une dizaine de pages seulement.

Le livre suivant a été écrit par Abraham il y a près de 3700 ans et est appelé Le Livre de la Création (Sefer Yetsira). Ce livre explique pour la première fois sous une forme systématique, les «Sefirot », les 32 forces qui descendent vers nous et sont reliés entre elles.

Dans le même temps, plusieurs kabbalistes ont écrit ensemble un livre kabbalistique supplémentaire, Le grand Midrash (Midrash HaGadol), ce qui signifie explication ou commentaire. Beaucoup de livres ont été écrits plus tard, jusqu’à l’apparition du plus grand livre de la Kabbale, le Livre du Zohar, qui a été écrit il y a environ 2000 ans.

Après cela, beaucoup de livres ont été écrits, jusqu’à l’époque du Ari qui a vécu au 16ème siècle. Le livre principal du Ari était L’Arbre de Vie (Etz Chaim), qui parle des Sefirot et des mondes et il est rempli de dessins et schémas.

De l’immense quantité de livres qui sont apparus après lui, les plus importants pour nous sont les livres du Baal HaSoulam, écrits au 20ème siècle.

Tous ces livres n’étaient pas connus du grand public. Ils ont été mentionnés qu’occasionnellement, comme des «fuites». Il s’est formé une aura mystérieuse autour de la Kabbale comme si elle impliquait le mysticisme, les forces secrètes, des miracles, et la prédiction de l’avenir par les cartes du Tarot. En réalité, cela n’est pas du tout lié à la Kabbale !

Bien sûr, la Kabbale utilise des symboles, des diagrammes, des graphiques, des dessins, et la Guématria (la valeur numérique des lettres). La Kabbale étudie l’âme et ses stades de croissance. Mais il n’y a rien de mystique en elle. Je dirais que c’est tout simplement la physique de la dimension supérieure.

La Kabbale n’est pas associée à la religion ni à aucune pratique mystique. C’est une science pour les gens qui veulent savoir. Naturellement, ils doivent travailler et se corriger eux-mêmes. Je comparerais cela avec le réglage de la radio qui est entourée de nombreuses ondes radio de diverses fréquences. Si je règle la radio et que je crée l’onde qui correspond à l’onde existant à l’extérieur, je reçois cette onde extérieure et peut entendre le signal.

La science de la Kabbale nous aide à créer ces ondes à l’intérieur de nous-mêmes, et on commence à sentir la force existant hors de nous, à la percevoir, et à l’étudier. Nous développons le sens intérieur de l’ouïe et le sens intérieur de la vue. Le sens profond de l’ouïe est appelé le degré de Bina (Sefira Bina), et le sens intérieur de la vue est appelé le degré de Hokhma (Sefira Hokhma).

De la conférence de Rome du 20/05/2011