Daily Archives: 15 juin 2011

Avancer par crainte de la mort

Dr. Michael LaitmanQuestion: Les personnes, qui ne ressentent aucun désir pour la spiritualité, peuvent-elles s’associer à notre message d’unité?

 

Réponse: Oui, c’est possible. Il y a beaucoup de sérieux écrits parlant de la nécessité de s’unir. les individus pensants comprennent que l’égoïsme détruit la race humaine, alors que l’humanité détruit la planète par leur égoïsme, c’est pourquoi nous devons passer de l’égoïsme à l’union et nous élever à l’altruisme. C’est alors seulement que nous apprendrons à nous entendre les uns avec les autres et que nous sauverons notre planète, la seule maison que nous avons. Après tout, nous ne pouvons pas changer « d’appartement. » De nombreux auteurs dans le monde décrivent cette image avec clarté et précision.

La question est de savoir comment faire cette transition ? Il est évident que l’humanité, poussée par un ego insatiable, est au bord de la guerre et fait face à un sombre avenir. La solution est pourtant évidente : être «de bons enfants», «se lier d’amitié l’un avec l’autre, » restreindre la consommation, et apprendre à distribuer les ressources correctement. Mais comment pouvons-nous aller du point A au point B, si la nature humaine est un désir de profiter ? Comment peut-on changer cela ? Comment pouvons-nous transformer ce désir en désir de donner ?

C’est une chose, que de parler d’instincts basiques, tels que l’amour maternel. Mais les gens ne le ressentent généralement pas ainsi ; l’amour n’apparaît que lorsqu’il arrive un problème, par nécessité. Par conséquent, nous devons essayer de leur ouvrir les yeux, pour qu’ils puissent voir à quel point la situation est grave et pour leur montrer cette seule condition spécifique : Le monde n’échappera à sa disparition qu’au moyen de l’union et de la participation mutuelle. Puis, n’ayant plus aucun choix, les gens l’accepteront.

Toutefois, la réalisation de cette transition exige que chaque instant, dans chaque détail, chaque minuscule particule, chaque miette de pain et gouttelette d’eau, la personne ressente clairement ceci : Si je ne partage pas avec les autres, je mourrai. Ceci devrait imprégner chaque sentiment, chaque action, et choix. Cela devrait être ainsi.

La raison de cela est unique : Dans son désir égoïste qui constamment recherche la satisfaction, une personne sentait qu’elle tomberait raide morte si elle succombait à son égoïsme. Si la situation était un peu différente et que la mort n’était pas instantanée, elle volerait. Telle est la nature de l’homme. Nous ne pouvons pas exiger de l’homme, ce qui est au-delà de son pouvoir, au-dessus de sa nature.

Ainsi, tout le monde devrait-il craindre cela ? C’est impossible. Dans son «Introduction au TES » Baal HaSoulam écrit que dans les temps anciens, les kabbalistes recourraient à l’adage, comme il est écrit : « vivez de pain et d’eau, dormez sur le sol, et travaillez dans la Torah. Si vous procédez ainsi, vous serez un homme heureux. « Il s’ensuit que, même sur le chemin des souffrances, vous devez disposer du pouvoir de la Torah. Sinon, vous vous sentirez constamment menacés par des malheurs : s’unir ou périr.

C’est pourquoi les kabbalistes expliquent que tout en subissant ces états douloureux, une personne doit «travail dans la Torah. » Après tout, vous devez encore attirer la lumière qui  ramène vers le bien. Si vous ne le faites pas, il n’y a pas de vie, et il n’y a pas de choix. Tout héros dans ce monde peut facilement être trompé. Nous vivons par des sensations égoïstes, et n’importe qui peut y répondre de la manière dont vous le souhaitez. Après tout, l’homme est un désir de recevoir, non un héros.

Par conséquent, nous devons leur fournir la solution. Les gens penseront qu’ils l’ont trouvé eux-mêmes, alors qu’en réalité, elle viendra de nous. Et plus vite on avancera, plus il sera facile pour nous de les empêcher d’être dupe.

Nous devons nous appuyer sur la logique et expliquer que nous utilisons la force intérieure de la nature, la puissance de l’unité, la force de vie, qui souffle la vie dans tout ce qui existe. Toutes nos définitions doivent être traduites de manière à être plus accessibles aux gens, pour qu’ils ne commencent pas à croire que nous parlons d’une force surnaturelle opérant au-delà de la nature des choses. Non, elle sous-tend la nature elle-même et existe pour nous aider.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 26/05/2011, «Préface de la Sagesse de la Kabbale »

La clef du succès

Dr. Michael LaitmanQuestion : Pouvez-vous décrire plus en détail la bonne direction mentionnée dans le verset : «Si le désir est dirigé correctement, c’est la clé du succès »?

Réponse : Une personne dans notre monde est toujours en mouvement. A chaque instant nous désirons quelque chose, nous nous dirigeons quelque part, et faisons quelque chose.

Si à chaque instant de mon existence, ma direction correspond au mouvement de la nature, si je ne m’en écarte pas, et me déplace exactement dans la même direction,  sans aucune transgression angulaire, alors mon mouvement est optimal et j’atteindrai  entièrement l’objectif et de la meilleure façon possible.

Par conséquent, je dois constamment me contrôler moi-même, en vérifiant : si je me déplace correctement dans mes pensées, désirs et actions, dans la direction que la force supérieure, la nature veut que j’avance ? Telle est la clé du succès.

De la 2ème leçon à la Convention de Moscou, 10/6/11

L’unité du monde réside dans l’harmonie entre hommes et femmes

Dr. Michael LaitmanNous ne devrions jamais percevoir la relation entre les hommes et les femmes comme antagonistes. Au contraire, nous devons nous voir les uns les autres comme des aides. Si nous parlons de l’unité du monde, alors nous parlons tout d’abord du soutien mutuel de ses deux parties- masculine et féminine.

Ces parties proviennent de la racine commune de création : le Créateur ou la Lumière, et le désir ou le récipient rempli de Lumière. En outre, ce récipient passe par toutes sortes de formes de changement. Et à l’intérieur de ce récipient, chacun de nous – la partie mâle et femelle – doivent travailler ensemble solidairement, comme dans une famille idéale.

L’image collective commune de l’homme doit collaborer avec l’image collective commune de la femme. Ils doivent travailler ensemble, conjointement, mutuellement, et clairement, chacun comprenant la nature de chacun de nous. Un homme se comprend lui-même et la nature des femmes, tandis qu’une femme se comprend elle-même et la nature des hommes, et ensemble nous agissons judicieusement et à bon escient, comme des adultes instruits et sérieux aspirant à un but commun.

L’objectif est atteint grâce à la connexion entre nous. Il est écrit : «L’homme et la femme, et la Shekhina [présence Divine] entre eux. » C’est-à-dire, la révélation du Créateur a lieu précisément dans la bonne connexion entre eux, sur l’écran qui apparaît entre la Lumière et le désir. C’est ainsi que nous devons nous compléter les uns les autres, mutuellement et en permanence. Il n’y a aucun élément, aucun petit détail, pas un phénomène dans la nature, dans nos relations, dans notre monde et dans les mondes spirituels, qui n’ait pas de connexion mutuelle, d’union, et d’adhésion des parties mâle et femelle.

Dans notre monde, ce n’est pas du tout évident. Nous n’imaginons même pas cette connexion mutuelle, cette union, et cette adhésion. Mais dans le monde spirituel, il s’agit d’une condition nécessaire. Et selon le niveau auquel nous nous trouvons, ces niveaux sont précisément déterminés par la connexion mutuelle et l’union, jusqu’à ce que nous nous unissions.

Par conséquent, la bonne compréhension de notre travail commun est la condition la plus importante de notre succès. Je dirais qu’aucun problème ne peut être résolu séparément par les hommes ou par les femmes. Les problèmes sont toujours résolus l’un par l’autre, ce qui signifie que les problèmes des femmes sont résolus par les hommes, et les problèmes des hommes sont résolus par les femmes. Ce manque de compréhension, la conviction qu’il est possible d’exister séparément, «Pourquoi devrais-je m’occuper d’elles ! » (Généralement, c’est la façon dont les hommes perçoivent les femmes), et « Nous résoudrons tout par nous-mêmes et ferons tout nous-mêmes ! « Cette attitude que les hommes ont tendance à avoir est complètement erronée. Et, naturellement, de la part des femmes, il est également faux de croire que «les hommes feront quelque chose, ils vont tout régler, et tout sera en ordre, et nous recevrons quelque chose en étant à côté d’eux. »

Initialement, depuis la toute première étape, le contact doit être clairement interne. Il ne doit pas être extérieur, physique, visuel, ou même verbal, mais précisément un contact intérieur, qui se produit par la force supérieure, par le niveau suivant, au lieu d’être directement entre nous. Alors ce degré supérieur sera exprimé à l’intérieur de cette unité. C’est comme un moins et un plus, et une sorte de résistance ou de dispositif entre les deux, qui commence à travailler précisément de cette manière, en vertu des pôles qui sont connectés à lui.

De la 2ème leçon à la Convention de Moscou 10/06/11