Daily Archives: 16 juin 2011

Faites entrer tout le monde dans votre cœur

Dr. Michael LaitmanLa seule chose que nous devons faire est de constamment faire de la la place à l’intérieur de nos cœurs pour tous. Mon cœur est un morceau de viande. Et je dois trouver un point à l’intérieur du cœur dans lequel je peux arriver à créer un espace à partir du vide. C’est le point à partir duquel notre univers semble s’être développé.

En réalité, notre univers n’existe pas et il n’y a pas de monde. Tout cela n’existe que dans notre sensation.

Ainsi, si ce vide commence à se développer, à l’intérieur de notre cœur, c’est ce qui sera l’émergence d’un nouveau monde, semblable à la façon dont notre Univers a été créé dans le désir. C’est ce que nous avons à faire.

Que chacun ressente ce point en lui, à l’intérieur de son cœur, et essaye de créer le vide autour de lui  afin que tout le monde puisse y entrer.
De la cérémonie de clôture du 12/06/11 de la convention de Moscou

La formule de la vie

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est ce que le don sans réserve?

Réponse: Le don sans réserve est appelé l’état lorsque j’accepte que vos désirs soient les miens et que je commence à les remplir. En d’autres termes, mon désir existe uniquement pour générer l’accomplissement de votre désir. Cela signifie que par rapport à vous, je réalise l’action de don sans réserve, parce que je vous aime.

Dans la Sagesse de la Kabbale, nous étudions que dans toute la réalité il y a seulement deux éléments: le désir et l’accomplissement. Ainsi, là encore, la nature végétale, et animale sont créées. Nos cellules, molécules, atomes, pensées et champs de force agissent à partir du désir (le besoin d’accomplissement) pour son accomplissement.

Cela se manifeste à différents niveaux: biologique, physique, dans les pensées et les désirs. Il n’y a rien dans la nature en dehors du manque et de l’atteinte Donc, si je me transforme en un dispositif de vos accomplissements, cela signifie que je vous donne sans réserve.

Ainsi, nous nous unissons: je me connecte avec vous, et vous pouvez faire la même chose avec à moi. Nous construisons l’endroit entre nous dans lequel nous pouvons révéler la Lumière supérieure, l’accomplissement ultime: vous de moi et moi de vous. C’est ce qu’on appelle la sensation de la vie spirituelle.
De la leçon 1, la convention en Espagne, 03.06.2011

Quel désir parle en moi?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je clarifier de quel désir je dois me servir?

Réponse: Si vous n’internalisez pas le désir du groupe volontairement et consciemment, vous vivez sans doute selon les ordres de désirs étrangers. Vous suivez les ordres de la mode, les directives établies par les médias, et tout ce qui vous atteint des quatre coins du monde: «Allez là, pensez de cette façon, achetez ça, » et ainsi de suite.

Un seul désir est le vôtre: C’est lorsque vous faites appel au groupe et que vous voulez recevoir le désir de vos amis. Dans ce cas, vous êtes la personne qui choisit leur désir, et cela vous conduit à la révélation de votre âme.

En dehors de cela, vous n’aurez jamais votre propre désir. Seul le Créateur a un désir authentique qui a son origine à l’intérieur de lui même et n’a jamais été dans d’autre personne. Nos désirs viennent toujours de l’extérieur.

Par conséquent, mon choix est de décider à quel désir je donne la juste expression: une tendance vaine ou un désir particulier d’un groupe particulier, qui vise à une direction particulière. J’ai fait des efforts afin d’être imprégné de ce désir et de travailler selon lui. C’est mon seul choix. Le désir lui-même n’est jamais le mien à l’origine: il est soit apporté par les vents du monde ou acquis auprès du groupe, de l’environnement correct.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 06/06/2011, Écrits du Rabash

Nouvelles en direct: Treize minutes pour la chose la plus importante

Dr. Michael LaitmanLa crise qui a embrasé le monde était très évidente lors des récentes conventions, que nous avons organisées, y compris celle qui s’est tenue en Italie il y a trois semaines et surtout il y a une semaine à Madrid, en Espagne. Là, la crise est très visible. Les masses sont en plein désarroi, et le taux de chômage des jeunes est de 40%. Les choses ne font qu’empirer chaque jour. Il y a des manifestations et des protestations dans la rue, et plus encore.
 

J’ai délibérément marché dans les rues et parlé aux gens. Ils ne savent pas quoi faire et organisent des manifestations devant les bâtiments du gouvernement. Mais le gouvernement ne sait pas non plus que faire. Tout le monde est confus et personne n’est coupable. Et tout ça, parce que nous nous faisons face au défi de la nature.

Les places de travail ne peuvent pas être créées à partir d’un espace vide. Et pour quoi faire ? En faisant ainsi, nous épuiserions les ressources naturelles restantes encore plus rapidement, nous ruinerions le sol et polluerions l’environnement encore d’avantage. Nos ressources en eau et en air diminueraient encore plus vite. Alors, pourquoi devrions-nous stimuler une économie qui détériore ? Juste pour donner du travail aux gens ? Avec de telles conséquences, il est préférable de ne pas leur en donner !

En Espagne, je me suis présenté à la chaîne de télévision la plus populaire en « prime time ». Au lieu de parler pendant plusieurs minutes, tel que le programme le prévoyait, l’interview a duré treize minutes. Pouvez-vous imaginer – treize minutes durant les nouvelles du matin, sur les événements actuels les plus importants ! Ils ne pouvaient tout simplement pas mettre fin à l’entrevue.

Ma suggestion étais simple et se réduisait à un seul conseil pratique : Nous devons mettre les personnes à l’étude. Elles devraient recevoir des allocations de chômage (ce qui serait également la stratégie la plus efficace pour économiser de l’argent) et elles devraient apprendre dans quel genre de monde nous vivons, ce qui existe en face de nous, et quel genre de défi la nature nous lance.

Ce n’est pas le caprice de quelqu’un ou les intérêts d’un parti ou les chefs de gouvernement. Ce n’est autre que la nature, qui nous met au défi. Et le défi est pour nous de changer. Nous ne devons rien changer d’autre que nous-mêmes.

Nous devons devenir intégral et global, conformément à la crise actuelle. Après tout, la crise est la sensation de son manque de conformité avec la nature environnante. Par conséquent, si nous nous corrigions de cette façon, tout deviendrait équilibré et atteindrait l’harmonie. C’est ce que l’on devrait enseigner aux gens.

L’entrevue a reçu une réponse positive dans toute l’Espagne, ainsi qu’en Amérique latine et en Amérique du Nord, et c’est parce que c’est vraiment la seule façon raisonnable de sortir de la situation qui s’est formée. Et l’Espagne n’est pas seule. La Grèce, l’Islande, l’Italie et d’autres sont dans une situation similaire, et il y a beaucoup d’autres pays entrant peu à peu dans cette crise. Et en d’autres endroits, la crise arrive de façons différentes.

C’est ainsi que la nature nous place devant une tâche claire : Nous devons changer. Nous devons être solidaires avec la nature, comme l’est tout ce qu’elle contient – le niveau inanimé, végétal, et animal. L’homme ne doit pas penser qu’il est supérieur à la nature et qu’il peut faire ce qu’il souhaite. Sa tâche la plus importante est de devenir consciemment une partie intégrante du tout.

En devenant partie intégrante de la nature, il commence à comprendre ce qu’elle est, et découvre tout à coup de nouvelles profondeurs en elle : les mondes d’Assiya, de Bryia, de Yetsira, d’Atsilout, d’Adam Kadmon, et le monde de l’Infini. Il ne fait plus obstacle à la nature par son égoïsme, mais commence à sentir la nature comme transparente. Il comprend enfin et prend conscience des forces qui contrôlent tout, y compris lui-même.

C’est la tâche, à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui. Par conséquent, si nous le voulons et si nous utilisons la force de l’aspiration vers l’avant qui existe chez de nombreuses personnes dans le monde, alors nous allons réellement aspirer à l’auto-correction, à la révélation du monde, à sortir de l’état de rêve, de l’inconscience. Puis, nous atteindrons l’égalité totale avec la nature, le niveau du Créateur.

De la 1ère leçon à la Convention de Moscou 10/6/11

Un enfant intelligent jouant à donner

Dr. Michael LaitmanLa seule création est le désir, né « de l’absence » en vertu de la Lumière, et qui atteint peu à peu sa condition. Au début, il veut simplement profiter de tout, mais plus tard il commence à comprendre qu’il est totalement sous la domination de ce désir.

C’est ainsi que le désir grandit petit à petit jusqu’à ce qu’il réalise pleinement son opposition à la Lumière. La première fois, cela survient au cours de la 4ème phase de l’expansion de la lumière directe, dans l’état appelé Malkhout du monde de l’Infini.

La créature ne peut pas supporter cet état et se restreint. Cela la force à établir une nouvelle relation avec le Créateur. Elle se sent obligée de devenir comme lui et s’efforce de le faire, jusqu’à ce que toutes ses tentatives la conduisent à ce qu’ils pénètrent réciproquement l’un dans l’autre, ce qui est appelé « la brisure des désirs. »

Il nous semble que la rupture est quelque chose de négatif. Mais en réalité, c’est l’inverse. Grâce à cette brisure, la créature comprend son incapacité totale à être comme le Créateur.

Pour devenir un donneur et être semblable au Créateur dans l’état de rupture, il ne lui manque que des efforts. Plus tard, elle sera capable d’atteindre l’attribut du don et de s’élever d’un état bien pire. Cependant, elle doit d’bord faire l’expérience de la réalisation du mal, de la prière, du travail, des bonnes actions, et tant qu’elle n’acquière pas toutes ces choses, elle ne sera pas capable de devenir égale au Créateur et d’être comme lui.

Tant que la créature n’a pas obtenu le récipient spirituel, c’est-à-dire, tant qu’elle n’a pas obtenu la compréhension et ressenti son propre effort et la réalisation du désir, il est impossible de dire que la créature est semblable au Créateur. Un petit ne peut pas être un donneur. Il peut faire quelque chose de petit, jouer avec ses jouets. Mais s’il veut vraiment devenir comme un adulte, il doit développer une variété de sensations en lui-même.

Ainsi, après tout le développement spirituel et historique qui nous est donnée comme une préparation d’En Haut, on découvre que deux désirs sont coexistants au sein de nous-mêmes s: notre propre désir et un désir supplémentaire. Un être humain à l’intérieur de nous commence par ça. Le désir propre d’une personne, son désir naturel amène une personne vers les plaisirs qu’elle voit devant elle. Le désir supplémentaires l’attire vers des plaisirs spéciaux, des sortes de plaisir spirituel, mais elle ne peut pas ressentir que le plaisir et rien d’autre.

Nous percevons une personne de notre monde dans un corps matériel, un corps physique. Il ne s’agit pas de cela, mais il s’agit du désir la tirant dans deux directions. L’une de ces directions va vers ce que révèle les cinq sens d’une personne. L’autre est appelée « le point dans le cœur», et la personne ne sait toujours pas clairement où ce désir la conduit et même s’il vaut la peine de l’utiliser.

Dès que ces deux désirs se manifestent chez une personne, elle est alors appelée un homme. Grâce à ces deux états, elle peut devenir semblable au Créateur (Edome), c’est-à-dire qu’elle peut alors être appelée un homme (Adam du mot hébreu « Domeh » ou similaire). Il suffit à une personne de se renseigner sur les moyens, pour apprendre à utiliser ces deux désirs éveillés en elle.

L’un des désirs est vieux et est appelée un « vieux roi insensé », l’autre est nouveau et se développe comme un « enfant intelligent. » Si l’on veut les utiliser correctement, ce n’est possible qu’avec l’aide de la force supérieure. Ainsi, on ne peut pas avancer tout seul et on a besoin d’un mentor.

Tout est donné d’En-Haut: les individus sont amenés à la bonne place pour étudier; toutes les conditions nécessaires sont créées pour qu’ils puissent accepter cette guidance et l’utiliser. Tout est donné d’En-Haut, sauf l’effort que nous devons, nous, ajouter! Ces efforts construisent un être humain.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 07/06/2011, Shamati # 161

De la séparation à l’unité

Dr. Michael LaitmanLa société humaine est divisée en deux parties. Les personnes, dont le point dans le cœur s’est éveillé, et qui comprend une petite partie de l’humanité, c’est nous. Le reste de la population, qui n’a pas le point dans le cœur, mais un puissant désir égoïste se concentrant notamment en elle.

Deux forces, positives et négatives, agissent en nous. Nous avançons en créant un lien entre notre ego et le désir d’atteindre le monde spirituel, que nous développons à travers l’étude et les forces reçues de l’environnement. La connexion construite en combinant ces deux forces est appelée la ligne médiane.

Le reste de la population, comme la science de la Kabbale l’explique, se joindra progressivement à nous, sentant qu’il n’y a pas d’autre alternative : leur égoïsme, exigeant sans cesse satisfaction, va en souffrir. Au cours du développement humain, l’égoïsme de l’homme s’est constamment renforcé et travaillait dur pour se satsifaire autant que possible. Aujourd’hui, alors que l’ego de l’homme a perdu l’espoir d’obtenir satisfaction, il est confronté à une crise.

Cela encourage les gens à se rapprocher de nous, mais ils ne savent pas vers qui et comment ? Pour faciliter leur chemin, nous devons faire circuler la sagesse de la Kabbale et expliquer qu’il existe une méthode pour corriger la crise. Quand ils se joindront à nous, ensemble, nous commencerons alors à travailler sur la ligne médiane, et ainsi nous atteindrons le monde de l’Infini.

Quel résultat obtiendrons-nous ? Nous atteindrons l’éternité et la perfection. Nous nous éléverons au-dessus de notre réalité, au-dessus du point de la création de notre univers et de tout notre monde – vers la réalité supérieure.

Aujourd’hui, le point dans le cœur s’éveille chez beaucoup de personnes : elles sont déjà des millions. Et les personnes, dont le point dans le cœur n’a pas encore été révélé, ressentent la crise, en plus de l’égoïsme. Ils sentent qu’il leur manque la force positive, sans laquelle ils ne peuvent vivre. Ils savent qu’ils doivent corriger la crise, ils estiment que la solution se cache dans l’unité, mais ne comprennent pas comment la réaliser.

Dans un monde global et intégré, tout doit être unifiée ; ainsi que nous le montre la nature. Aujourd’hui, elle nous montre que nous devons atteindre le monde de l’infini, que nous sommes un tout. C’est précisément ce vers quoi la crise pointe secrètement et ce vers quoi elle nous oriente.

From Separation to Unity

Dans les personnes devant conduire l’humanité vers cet objectif, la crise révèle le point dans le cœur, une force positive, qu’elles peuvent obtenir dans un groupe et par l’étude. Avec son aide, elles peuvent se déplacer vers le monde de l’infini de façon indépendante. Et ceux, à qui la crise ne donne pas la force de s’unir, mais qui sentent qu’il leur manque cette force, vont progressivement obtenir des explications de ceux, qui ont le point dans le cœur éveillé, et ils se joindront à eux, pour ensemble viser le même objectif.

De la leçon 2, Convention en Espagne, 04/06/2011