Daily Archives: 18 juin 2011

Faire un Shish-Kebab de désirs

Dr. Michael LaitmanQuestion : J’ai une question à propos de la déconnexion de cette vie. Ce qui se passe est que le désir pour le Créateur éloigne une personne de la matérialité. Il semble que je me force à aimer mon enfant, mon mari, ma famille et à aller au travail, parce que je suis censé le faire. J’ai l’impression de jouer un jeu. Pour une femme, c’est un tourment sans fin, signifiant qu’intérieurement, vous êtes dans un état ​​de désir, mais vivez dans ce monde comme si vous jouiez un jeu.
Réponse: Effectivement il en est ainsi. Une personne ne peut se déchirer entre deux, trois ou cinq désirs, car le désir ne peut être qu’un. Quelle est donc la solution ?

J’ai entendu la même question aussi bien des hommes, que des femmes : «Comment puis-je continuer sans perdre le désir pour ce monde, pour mon travail, pour ma famille et pour d’autres choses importantes ? Comment puis-je faire face à tout cela, si un plus grand désir consume, exerce des pressions ou annule le plus petit ?  »

Cela se produit, si vous ne reliez pas tous ces désirs à la même source et ne les acceptez pas comme venant de la même source. Vous devez les rassembler, les relier et en faire un tel « mélange », qui effacera complètement toute différence. Le désir pour l’enfant, pour le mari, pour le Créateur, pour le groupe, pour les parents, et pour le but même de la création doit être unifié. Il doit ficeler tous ces désirs comme si c’était un shish-kebab.

Si ce n’est pas le cas, alors votre travail n’est pas complet, et vous n’êtes pas complet dans votre désir.  On nous a donné sur terre une telle diversité de désirs pour que nous puissions les rassembler et les voir comme un seul.

De la leçon 7 du 10/06/11 à la Convention de Moscou

La vieillesse est un vêtement pour la sagesse

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que signifie devenir un sage, dans la Kabbale?

Réponse: Un «sage» est une personne qui a acquis la sagesse (Hokhma). Cependant, la lumière de Hokhma reste au repos absolu, et afin de l’obtenir, nous devons posséder la lumière de Hassadim (miséricorde), les « vêtements ». Cela signifie qu’un «sage» est à l’honneur non pas pour sa « sagesse », mais parce qu’il s’est fait un vêtement de la Lumière de Hassadim, avec lequel la « sagesse », la lumière de Hokhma, a pu se revêtir.

Nous considérons le Créateur comme le sage. Un homme sage est considéré comme « Talmid Hakham », «un disciple du sage», car il apprend à obtenir la sagesse (Hokhma) pour laisser le Créateur se revêtir en lui. Nous honorons les kabbalistes pour les écrans anti-égoïstes et la foi qu’ils ont acquis, grâce au fait que la sagesse du Créateur se soit revêtue en eux. Ils ne sont pas tout simplement devenus plus intelligents naturellement. C’est pourquoi ils sont appelés les «disciples du sage», le Créateur.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 28/04/2011, Écrits du Rabash

Pas une crise, mais une percée

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment pouvons-nous expliquer au public que l’ère de la consommation effrénée est terminée ?

 

Réponse: Une personne n’a pas besoin d’explication pour se sentir affamée, cependant, lorsque la crise frappe, seul le gouvernement peut lui fournir de la nourriture.

Question : Alors nous construisons un état de bien-être commun, n’est-ce pas?

Réponse : Certainement, car le travail d’un Etat est de fournir à tout le monde de la nourriture, un abri, des vêtements, la santé, etc. La nécessité vitale n’est pas une miche de pain et un verre d’eau par jour. Non, nous parlons d’une existence normale, mais pas plus que ça. Quant au reste, nous apprenons aux personnes à recevoir une satisfaction idéale, tirée d’une source différente, plutôt que de courir après les «bienfaits de la civilisation. »

De toute façon, cela arrive à son terme, et il n’y a rien que nous puissions faire à ce sujet. Le monde s’enfonce dans une crise, censée nous démontrer que nous ne pouvons pas consommer plus que nous n’en avons besoin. Vous pouvez souhaiter ne pas l’accepter, mais la nature va vous y forcer, que vous le vouliez ou non. Par ailleurs, nous ne pouvons pas expliquer au public, ce qu’il se passe et lui dire comment il doit agir, c’est-à-dire, comment construire un nouveau gouvernement, un nouveau monde intégral, à moins de les envoyer à l’école.

Comme nous l’enseignons aux petits enfants, nous apprendrons donc aux adultes les lois du fonctionnement du monde, dans lequel ils se trouvent maintenant. Après tout, si une personne ne comprend pas les mécanismes d’un monde entièrement intégral, elle ne pourra pas y survivre. Il n’y a pas de solution plus efficace et abordable pour transformer les gens que l’éducation planétaire.

Souhaitez-vous continuez à obtenir, ce dont vous avez besoin ? Alors, n’oubliez pas simplement pas que vous êtes censés venir en cours. Vous voulez des émeutes ? Elles ne résoudront pas vos problèmes.

Récemment, M. Amr Moussa, le candidat égyptien à la présidentielle, a admis qu’au lieu d’un nouveau commencement, la révolution a abouti à une crise plus profonde, qui ne semble pas être à sa fin. Il y avait dans ses paroles une douleur sincère, il ne s’attendait pas à une telle tournure des événements. Ce n’est pas de sa faute ou celle de Moubarak : Ils n’ont tout simplement pas considéré le processus dans son ensemble. Les gens pensaient que le nouveau gouvernement trouverait des fonds, mais l’argent seul est inutile.

Par conséquent, il n’y a pas d’autre moyen que de savoir combien faut-il de tailleurs, d’agriculteurs et d’autres travailleurs, pour garder un petit pour cent de la population dans les zones de production nécessaires, tandis que le reste de la population sera envoyé à école. Il n’y a pas d’alternative, c’est ainsi que cela doit fonctionner. C’est la seule solution, qui donnera aux gens les nécessités de base, pour qu’ils ne fassent pas d’émeutes et pour qu’ils comprennent qu’il n’y a aucun endroit où aller : c’est le nouveau monde et le système intégral dans lequel nous vivons

La vérité est que nous sommes entrés dans un nouveau territoire plutôt que dans une crise, nous devons opérer dans un format nouveau régi par des lois différentes. Et nous devons passer à travers ce goulot d’étranglement en vue d’atteindre la perfection.

De la 4e partiedu cours quotidien de Kabbale 25/05/2011, «Préface à la sagesse de la Kabbale »