Daily Archives: 24 juin 2011

Le goût de la spiritualité est dans le sentiment de gratitude

Dr. Michael LaitmanDu travail correct que nous avons effectué dans le «palais du roi » et dans la mesure où nous avons corrigé nos récipients (désirs) sera déterminée la « fête » où nous arriverons et le goût que nous y trouverons : doux ou amer. Nous nous réjouirons de notre ressemblance avec le Créateur et goûterons ce plaisir, alors que dans nos désirs non corrigés nous faisons l’expérience de l’amertume.
Cependant, ce n’est pas les traitements qui sont amers, c’est notre intention, la révélation de notre mal, la sensation de l’absence d’intention à donner sans réserve ce qui fait que nous sommes incapables d’atteindre le Roi. En d’autres termes, venir à la reconnaissance du mal est tout un processus.
Dans mon travail, alors que j’anticipe le festin royal, j’ai besoin d’atteindre un état où le travail lui-même va devenir la fête pour moi, la récompense qui me rend si heureux que je n’ai besoin de rien d’autre. Si je fais plaisir au roi, je suis disposé à rester dans l’état considéré « ce monde ». Je ne Lui demande rien sauf une chose : une occasion d’être reconnaissant envers Lui. Je n’ai même pas besoin de sentir que je suis en train de le ravir puisque cette sensation apporte le plus grand plaisir de tous. Par conséquent, je ne souhaite même pas ressentir ça.
J’ai envie de rester au même endroit où je suis pour l’instant, sans y ajouter quelque compréhension, réalisation, connexion, ou goût que ce soit. Si je n’ai besoin de rien du tout, c’est pour remercier le Créateur et rien de plus. C’est ce qui constitue mon travail et ma récompense toute entière.
C’est très bien si je ne sais pas à qui et si je donne sans réserve et ce qui va arriver après – rien. Je me suis coupé de toute compréhension, réalisation, ou sensation égoïste. Ainsi, après que toutes les corrections ont été apportées, je commence à ressentir le vrai goût de la Torah.
J’élève la Shekhina (divinité) de la poussière, mais ce n’est que dans mes yeux que c’est ainsi tandis que la Shechina elle-même ne change pas. Il est écrit: «Et vous mangerez des anciennes récoltes longtemps gardées ». Je me trompe quand il me paraît vivre dans ce monde. Rien ne change sauf pour la valeur que je lui donne. Si j’accepte avec reconnaissance du Créateur mon état actuel, le pire état possible, il n’y a pas meilleur état.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 20/06/2011, Écrits du Baal HaSoulam

Une niche confortable est un piège sur le chemin

Dr. Michael LaitmanLa difficulté réside dans le fait que nous avons à passer par la reconnaissance du mal, la confusion, suivie par les déceptions et les corrections. Une personne sera toujours tentée de se justifier et de se sentir en position de décider, comme si elle comprenait ce qu’il faut faire.
Elle trouvera un millier de citations et construira toute une théorie pour se soutenir. Elle va pleurnicher et agir. C’est pourquoi il est nous est si difficile de trouver la vérité.
Ce n’est que si une personne a une aspiration à la vérité, rejette l’hypocrisie, et cherche la vérité qu’elle va réaliser avec une clarté croissante qu’elle a été elle -même trompée dans chaque Etat. Par conséquent, elle le regrettera et se corrigera elle-même.
En fait, il est très difficile d’apprécier le travail en raison de son goût amer et de son inutilité du point de vue de l’esprit. Surtout, nous ne pouvons pas trouver aucun soutien égoïste pour cela et nous le considérons toujours comme quelque chose de stupide, comme des clowneries. Nous sommes prêts à prendre n’importe quoi, mais faisons la fine bouche avec le Créateur, la propriété pure du don sans réserve qui est au-delà de toute préoccupation pour soi-même.
La Torah est divisée en deux parties: « le travail des créatures » et « les travaux du Créateur ». Ceci est un autre obstacle sur notre chemin car nous devenons confus quant à ce qui est primaire et ce qui est secondaire en lui. Habituellement, une personne fait une erreur et devient l’esclave de ces créatures, ce qui signifie qu’elle ne les sert pas afin d’en arriver de ce fait au travail du Créateur, mais tout simplement tire d’elles une satisfaction égoïste.
Ce sont des questions très simples, mais elles sont impossibles à expliquer. Une personne doit ressentir elle -même combien de nombreux pièges nous attendent sur le chemin. Nous pouvons trouver une certaine niche pour nous-mêmes, un havre de paix, et nous figer en son sein pour le reste de cette vie.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 20/06/2011, Écrits du Baal HaSoulam

L’humanité en danger d’extinction

Dr. Michael LaitmanOpinion: Nick Bostrom (Professeur, Faculté de Philosophie, Université d’Oxford), dans les risques existentiels: en raison de l’accélération des progrès technologiques, l’humanité va peut être approcher rapidement d’une phase critique dans sa carrière.
Aujourd’hui, nous faisons quelque chose que nous n’avons jamais fait sur la Terre avant. Si les facteurs naturels n’ont pas été en mesure de détruire la race humaine sur des centaines de milliers d’années, ils vont nous éteindre dans le prochain siècle.

 

Le paradoxe réside dans le fait que sans la technologie nos chances d’éviter les risques globaux seront égales à zéro, alors qu’en ayant des technologies cela nous donne une plus chance d’échapper à une extinction, et bien que ce soient les technologies elles-mêmes qui provoquent généralement ces risques. Le principal facteur directeur des raisons pour lesquelles les risques augmentent, c’est l’écart entre la maturité de l’homme en termes d’éthique et de morale, et la croissance de la puissance des technologies qu’il a créées.
Afin de minimiser les risques de catastrophe technologique, nous devons faire ce qui suit:
• Soulever la question des risques existentiels,
• Créer une structure pour des actes internationaux coopératifs,
• Réglementer le rythme des progrès technologiques,
• Concevoir des programmes visant à minimiser les risques spécifiques existentiels.
Mon commentaire: Les technologies que nous produisons sont le résultat direct de notre attitude égoïste envers la société environnante et la nature. Seul notre équilibre avec la nature pourrait nous amener à l’utilisation rationnelle des technologies. Mais pour y parvenir, il est nécessaire de tout d’abord transformer la nature de l’homme. Et qui peut être fait uniquement par la force qui nous a créés: «J’ai créé le mauvais penchant et la méthode pour sa correction »

Quand le Livre du Zohar se révèle

Dr. Michael LaitmanL’objectif de la création est d’acquérir la qualité du don sans réserve, et à travers lui d’atteindre l’union avec le Créateur. Nous existons dans la qualité opposée, dans l’intention de recevoir pour notre propre bien.
Afin de corriger notre intention de la réception au don sans réserve, nous devons attirer sur nous la Lumière qui corrige, qui nous ramène à la source, le Créateur. Cette Lumière est d’​​un niveau plus élevé que là où nous nous trouvons, et elle nous corrige sans cesse, nous élevant à des niveaux plus élevés de don sans réserve et d’amour.
La lumière vient à nous lorsque nous nous unissons ensemble dans nos cœurs, dans nos désirs, les intentions deviennent correctes, et lorsque nous étudions le même système corrigé c’est ce que les kabbalistes nous racontent. En étudiant ce système et en souhaitant qu’il nous arrive ce que les textes décrivent pour nous révéler entre nous, de cette façon nous attirons la même Lumière qui est à l’intérieur de ce système aux niveaux de la connexion correcte entre les créatures. Ensuite, nous corrigeons notre connexion et nous entrons dans  les mêmes états que ce que le Livre révèle. Et cela signifie que le Livre se dévoile.
Le Livre avec le plus fort rayonnement sur le lecteur, avec la plus grande capacité pour l’amener à l’état corrigé, vers le don sans réserve et l’amour, est le Livre du Zohar. Par conséquent, tout en lisant ce Livre, laissons agir le désir de nous ressentir tous ensemble pour qu’à l’intérieur de la bonne connexion entre nous, nous puissions révéler la qualité générale du don sans réserve, Celui qui est bon et fait le bien, le Créateur qui se révèle aux créatures .