Daily Archives: 26 juin 2011

Quand le mal disparaîtra du monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il est dit: «Faites le bien ». Mais comment pouvons-nous faire le bien si seul le mal a été créé, et que nous ne sachions toujours rien sur le bien?
Réponse: Le mal est délibérément créé dans nos sensations, afin que nous le transformions en bien. En réalité, il n’y a pas de mal. Notre perception est tournée vers l’intérieur, et de ce fait tout le bien que nous recevons nous apparaît comme le mal. Tout ce qui est perçu à l’intérieur de nous est ressenti comme mauvais parce que nous nous comparons avec ce qui existe en dehors de nous. C’est pourquoi, le mal est la division entre moi et les autres.
Le mal n’existe pas en soi .A savoir, ce paradigme, cette méthode d’épanouissement égoïste, cette direction intérieure, est le mal. Dès que nous le changeons, il disparaît immédiatement et notre sensation le fait ainsi avec tout le mal dans le monde.

Du cours virtuel sur les aspects fondamentaux de la Kabbale du 19/06/2011

Qu’est-ce que la Lumière de Hokhma?

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, L’étude des dix Sefirot, partie 1, «Table des questions et des réponses pour le sens des mots»: question 18. Qu’est-ce que Hokhma? Cette Lumière est la base de la vie de l’être émané.
Du point de vue de l’être émané, la Lumière supérieure qui a créé le désir de profiter est divisé en deux formes, car deux types d’attitudes se posent dans l’être émané: 1) l’attitude envers la réalisation et 2) l’attitude envers le Donneur de cette atteinte. Par conséquent, quand on parle de la Lumière qui a créé le désir de profiter, comble le désir, et en prend soin, cette Lumière est appelée Hokhma (la Sagesse). Et quand nous parlons de la Lumière de la correction qui remplit l’être émané avec la qualité du don sans réserve, c’est appelé la Lumière de Hassadim (miséricorde).
En vérité, la Lumière à l’extérieur de l’être émané est uniforme. La Lumière supérieure reste toujours au repos absolu. Et toutes les qualités et les phénomènes en elle, comme la «Lumière ronde» et une «ligne» ou les Lumières «intérieure» et «environnante », ne sont que des impressions de la créature venant de l’influence de cette même Lumière.
Lorsqu’on se réfère à la vie de l’être émané, cette Lumière est appelée la Lumière de Hokhma, et quand on parle de notre don sans réserve au Créateur, c’est appelé la Lumière de Hassadim. Ce sont les deux principaux types de Lumière, qui se divisent ensuite en plusieurs sous-types.
En conclusion, la Lumière qui agit à travers le désir de la créature de profiter s’appelle la lumière de Hokhma.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale du 21/06/11, Talmud Esser Sefirot

Pourquoi Abraham?

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Matan Torah (Le Don de la Torah) » Point 5: Nous devons d’abord comprendre pourquoi la Torah a été donnée spécifiquement à la nation israélienne et non pas aussi à tous les peuples du monde. Le nationalisme est-il en cause ici, Dieu ne plaise ?
Comme nous le savons, la Torah elle-même donne une réponse négative à cette question. Elle explique qu’Abraham, l’ancêtre du peuple d’Israël, était un prêtre dans l’ancienne Babylone parmi des gens qui étaient loin de connaître la réalité du Créateur. Il a révélé la méthodologie kabbalistique comme par hasard, bien évidemment il était déjà très développé intérieurement.
Il y a eu dix générations à partir d’Adam, le premier homme qui a révélé le monde spirituel, jusqu’à Noé et puis encore dix autres générations avant Abraham. En fait, nous parlons du développement intérieur de points dans le cœur, dont le premier fut Adam. Il est possible d’imaginer ce processus comme des cercles concentriques, rayonnant à partir du centre vers l’extérieur. Le vingtième cercle du développement du désir est représenté par Abraham.

Ainsi, Abraham avait déjà un bagage, la base interne de préparation qui a été créé initialement à partir du degré d’Adam. Le niveau d’Abraham a été très élevé. Bien qu’Adam ait révélé le Créateur avec un petit désir de recevoir, Abraham L’a révélé au-dessus du grand désir égoïste qui a surgi à Babylone. D’une part, il avait la base nécessaire, et d’autre part, l’accablement du cœur. Comme d’habitude, l’un est compatible avec l’autre.
En conséquence, Abraham a été en mesure de comprendre et d’élaborer la méthodologie kabbalistique, tandis qu’Adam, avec un petit récipient et une petite Lumière qui n’avait pas encore grandi, ne pouvait pas se développer, communiquer, expliquer, et l’apporter aux gens.

Le Baal HaSoulam explique l’ordre du développement global, qui est divisé en trois phases de deux mille ans chacune: HBD (Hokhma, Bina, Daat), HGT (Hessed, Guevoura, Tifferet), et NHY (Netsah, Hod, Yessod). Bien que les récipients propres des premiers kabbalistes soient proches de la Lumière, il est impossible de révéler la méthode sans un grand désir féroce qui demande plus de Lumières pour leur révélation riche en détails.
Essentiellement, il est clair pour nous que pour révéler la méthode à une certaine profondeur, on a besoin de grands désirs, d’un grand égoïsme, à l’opposé des quels une grande Lumière est révélée. C’est alors seulement que nous avons l’occasion de présenter de nouvelles choses afin qu’elles soient comprises.
C’est pourquoi Abraham devint le fondateur de la méthode de la correction. Cela ne pouvait pas être décrit correctement avant lui parce qu’il n’y avait rien à corriger encore. Les conditions dans Babylone devinrent la base. Le point dans le cœur s’est éveillé en Abraham et en des milliers de ses étudiants, et ils se sont dirigés vers la terre de Canaan, vers le désir dirigé vers la correction, de sorte qu’elle pourrait devenir la terre d’Israël dans le futur.
Babylone est un désir corrompu qui révèle la partie qui peut être corrigée. Le travail sur cette partie devient le pays de Canaan. Au fil du temps, le désir égoïste apparaît en elle, et il se transforme en Egypte, puis dans le désert, et enfin, dans la terre d’Israël.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 21.06.11, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Trouver le courant dans l’océan de lumière

Dr. Michael LaitmanTous les articles du livre de Shamati sont destinés à harmoniser une personne vers l’attitude juste envers elle-même (ses capacités internes, ses aptitudes, ses forces et ses qualités) et vers tout ce qui est en dehors d’elle (les gens, la société, le groupe, l’enseignant, le Créateur , et la nature), de sorte qu’elle comprenne comment elle doit changer, grâce à quoi, et comment elle doit agir afin d’atteindre elle-même l’état parfait. Notre problème est le fait d’une part, qu’il n’y a rien que nous puissioons faire par nous-mêmes car nous sommes simplement le désir de recevoir, la volonté d’en tirer du plaisir.

D’autre part, si nous ne pouvons rien faire nous-mêmes et que nous ne représentons qu’un désir créé par opposition au Créateur, à la Lumière, alors comment pouvons-nous demander par nous-mêmes le changement, et exiger une action de notre propre chef ou par le biais d’autres systèmes?

En d’autres termes, nous sommes dans une double position. D’une part, je ne peux rien faire moi-même. D’autre part, je dois me résoudre au point où ma demande, mon désir, provoquera une telle influence sur moi qu’elle me fera changer. Ce point particulier est très difficile pour nous. Ici, une personne ne comprend pas son interaction avec la force supérieure qui l’a créée.

C’est, que je dois atteindre un état où je ressens mon incapacité totale à me corriger, où je réalise et je comprends que ma correction ne peut être faite que sous l’influence de la force extérieure. Inversement, cette force extérieure qui existe en dehors de moi est constante, et je ne peux l’atteindre d’aucune façon. Elle est absolue. Plutôt, je peux atteindre par moi-même en me soumettant à son influence c’est à dire par ma demande.

Ma demande est mon action lorsque je change mon comportement envers cette force supérieure et modifie ainsi son influence sur moi, et elle me corrige. Ainsi, pour l’essentiel, le travail se passe à l’intérieur d’une personne et il dépend de ses désirs, de son intention, de sa force et de sa direction. Une personne existe dans un domaine absolu, parfait, immuable. Mais le travail est fait précisément par ce domaine agissant sur une personne. Et elle se soumet à l’influence de ce domaine.

Du point de vue du désir d’être corrigé, une personne est un élément actif. Et du point de vue de la correction d’une personne elle-même, elle est passive: elle est corrigée par la Lumière qui existe en dehors d’elle, qui l’entoure, et qui est invariable. Il est possible de parler de cet état d’un grand échange, mais il doit être progressivement formé en nous comme un état défini, précis, interne et la Lumière, le Créateur.

L’article du Baal HaSoulam « Lishma est un éveil d’en Haut, et pourquoi avons-nous besoin d’un réveil d’en bas» est un de ces articles qui parle de l’alignement correct d’une personne avec le Créateur, avec la Lumière supérieure. Une personne signifie notre désir: comment peut-il être changé s’il se place correctement sous l’influence de la Lumière.

La propriété du don sans réserve que nous pouvons atteindre et auquel nous nous rapprochons progressivement sous l’influence de la Lumière est appelé «Lishma » ou « En Son nom. » Et sa propriété inverse est appelée «Lo Lishma» ou «Pas en Son nom», signifiant pour soi-même.

Les désirs apparaissent en nous indépendamment de nous, nous ne pouvons pas les régler, mais nous pouvons régler notre intention: Ce que nous voulons à chaque instant, ce que à quoi nous aspirons.
De la leçon quotidienne Kabbale de Moscou 15/06/11, Shamati # 5

L’intensificateur de lumière

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que cela signifie être transparent pour la lumière et la laisser passer à travers moi?

Réponse: Cela signifie être semblable à la Lumière. Puis elle passe à travers vous sans aucune interférence. C’est ainsi, vous en devenez le chef d’orchestre. Vous n’êtes pas seulement quelque chose de transparent de sorte qu’elle puisse passer à travers vous, sans obstacles, mais vous participez à son passage à travers vous.

Nous restons dans notre égoïsme devenu tellement plus léger qu’il laisse passer la lumière à travers nous. Cette Lumière passe et sort de vous encore plus fort en étant transmis aux autres. Supposons qu’à l’entrée, la puissance de la Lumière soit de «P1», et la puissance de votre égoïsme de « E. » Alors, « P1 » est multiplié par « E » c’est la puissance de la Lumière « P2 » que vous quitte.

The Light Intensifier

De cette façon vous êtes un intensificateur de la Lumière

L’amour est une rue à double sens

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous expliquer aux gens pourquoi l’amour est nécessaire?

Réponse: Vous pouvez aimer manger du poisson pour le déjeuner, vous pouvez aimer votre petit-fils, ou vous pouvez aimer votre prochain ou le Créateur. Les mêmes mots désignent des notions complètement différentes.

Est-il digne d’intérêt de faire l’éloge pour son prochain d’une personne qui aime le poisson? Comment pouvez-vous lui décrire le plaisir du don sans réserve? Que va-il comprendre? Qu’il doit donner son poisson à quelqu’un d’autre? Est-ce l’amour?

Que signifie aimer son prochain? Cela a un sens complètement différent. Aimer son prochain signifie inclure son désir au vôtre et travailler avec votre désir afin de satisfaire son désir. Puis tous deux nous fusionnons en un seul ensemble, dans lequel je le comble et il s’accomplit. En quoi il se réalise? Dans son désir. Son désir par rapport au mien est comme Malkhout par rapport à Zeir Anpin. Je suis comme le Créateur, et Il est la création. C’est ce qu’est mon travail.

Ainsi, «l’amour» est la relation entre le Créateur et la création. Seul cet amour- l’attitude de la création envers le Créateur. Si je peux construire ce genre d’attitude envers les autres, ou en d’autres termes, si je acquière la qualité du Créateur, la qualité du don sans réserve, et par ce moyen, je lie la volonté de mon prochain, tout comme le Créateur fait, il s’avère que le Créateur est à l’intérieur de moi, et je fais les actes nécessaires en relation avec mon prochain. Cela signifie que j’aime mon prochain.

Nous n’avons pas le droit d’utiliser le mot «amour» dans un autre sens, dans un autre contexte, ou dans un autre cas. Sinon, nous confondrons « l’amour » avec notre « amour du poisson. »

Nous parlons de la mesure dans laquelle le Créateur, la qualité du don sans réserve, me revêtit à l’intérieur. Tout d’abord nous devons appliquer le principe: «Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse. » Voilà comment je deviens neutre. Après cela, je dois acquérir son désir plutôt que le mien. Le désir d’une autre personne devient plus important pour moi et donc il devient plus élevé que moi. Je suis prêt à tout faire pour elle, tout comme je le ferais pour mon enfant malade dans notre monde. Je suis complètement «court-circuité » sur son désir, c’est ce qui me fait agir.

C’est exactement pourquoi je suis semblable au Créateur, comme Zeir Anpin qui reçoit une demande de Malkhout. Le plus grand désir d’une autre personne est capable de m’activer vers le don sans réserve, plus élévé je suis à lui. C’est l’amour. Voyez-vous comment cela est différent de nos conceptions actuelles?

Plus je peux donner sans réserve à une autre personne, plus je lui fournis la Lumière qui corrige. Après tout, il ya la garantie mutuelle entre nous. Je ne remplis pas son désir égoïste, mais je dévoile à l’intérieur de lui le désir d’être dans un seul système avec moi afin que la Shechina règne entre nous. Alors, que dois-je lui fournir? Je lui donne mon soutien de la garantie mutuelle, qu’il me fournit aussi  en la révélant dans son désir. C’est l’amour.

Personne ne cède à  l’égoïsme de l’autre. Je ne révèle pas le désir égoïste de l’autre personne, mais le désir de se soutenir mutuellement, afin de révéler le Créateur dans la relation entre nous. Le Créateur ne peut être révélé à une personne ou seulement dans mon attitude vis-à-vis d’une autre personne, sauf si c’est fortifié par la même attitude de sa part. L’amour ne fonctionne pas dans une seule  direction. C’est une voie à double sens. L’amour nécessite un réseau permanent à travers lequel les impulsions du don sans réserve se répandent, un réseau imprégné par des sentiments d’amour, de relations de garantie mutuelle et de réciprocité par lequel nous nous renforçons les uns les autres.

Pendant ce temps, l’égoïsme reste en dessous, sans faire de calculs pour être accompli. Après tout, nous nous élevons au-dessus de l’égoïsme, reliés par notre intention mutuelle dans l’intention du don sans réserve. Et quand il atteint un niveau spécifique d’unité, en créant un réseau au-dessus de nous, alors nous révélons le Créateur, la qualité mutuelle du don sans réserve et de l’amour entre nous.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale, «Matan Torah (Le Don de la Torah) » le 20/06/11

Ne vous laissez pas corrompre dans votre recherche de la vérité.

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment peut-on ne pas reculer face à demande de la vérité alors que nous révélons que nous nous mentons?

Réponse: Si une personne est capable de détenir la vérité, alors elle est très chanceuse. Nous voyons dans le monde qu’il y a beaucoup de gens qui n’ont pas besoin de la vérité et qui ne demandent pas ce pourquoi ils vivent.

Pour d’autres, cette question se pose déjà, mais du point de vue de «Pourquoi je souffre? », ce n’est pas une question sur le sens de la vie, mais sur la façon de retrouver le goût de la vie maintenant que vous ressentez un goût amer au lieu d’un goût agréable.

Et il ya d’autres personnes qui ne demandent pas une vie agréable, mais de trouver la vérité dans la vie. Et il ya des gens qui ne demandent pas la vérité de la vie, mais qui nous a donné cette vie, au sujet du Créateur. Et cette question n’est plus à propos de moi, parce que je ne me soucie plus de qui je suis et de ce qui va m’arriver dans la vie, d’une façon ou d’une autre. Je veux parvenir à Le connaître, pour atteindre le Créateur, et exister en Lui dans la source, la racine.

Il y a plusieurs niveaux dans ce comportement en fonction de la demande d’une personne, de son ressenti et de sa réalisation. Ici, tout dépend de la racine de l’âme et du cycle de vie existant, ce qui signifie, à quel stade de développement, elle se trouve.

Mais même si dans notre état actuel nous n’avons pas encore admis la chance de se poser des questions sur la vérité, alors nous pouvons développer ces désirs à l’intérieur de nous par le biais de l’environnement, le « professeur, le groupe, et les livres », et avancer de cette façon. Cependant, ce n’est pas facile et cela vous oblige à révéler ce qui se trouve au plus profond de vous-même, à l’intérieur de vos gènes informatifs, Reshimot.
De la 1ère partie de la leçon quotidienne Kabbale 20/06/11, Écrits du Rabash

Le désir des femmes comme moteur de la création

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que signifie renforcer le désir collectif des femmes? Comment puis-je ajouter mon propre désir au désir collectif des femmes?

Réponse: Dans la science de la Kabbale, nous étudions que l’univers entier est composé de deux parties: la Lumière et le Kli, le désir. Le désir est considéré comme la partie féminine, et sa satisfaction est considérée comme la partie masculine. C’est pourquoi le plus important est de renforcer le désir des femmes. Pratiquement tout se développe à travers ce désir, à la fois le désir supérieur et le désir inférieur.

Même dans notre monde, nous savons que si ce n’était pas pour les femmes et leurs désirs, le monde aurait cessé d’exister il y a longtemps. Une femme pousse un homme, l’oblige à travailler, à obtenir, à construire une maison. Elle dirige le ménage: Elle soutient, donne naissance, et nourrit.

Ainsi, selon la nature, l’homme est le principal fournisseur d’énergie, de force, et la femme est la force qui crée tout, élève les enfants, éduque, et prend soin d’eux. Donc, peu importe ce qu’un homme fait, par définition, et même sans s’en rendre compte, il le fait parce que les femmes ont réveillé ces désirs en lui. Le moins, la partie femelle, provoque toujours l’action du plus, la partie mâle.

Tout dans la nature est organisé de cette manière: animaux, plantes, et, naturellement, nous. Peut-être que nous sommes incapables de le ressentir à cause de nos propriétés égoïstes, nous le fuyons, nous l’occultons. Cependant, en réalité, la partie feminine est toujours la fondation, le principal déterminant de notre mouvement vers l’avant. L’homme inconsciemment, sans le savoir, se demande s’il va obtenir l’approbation de la femme suite à ses actions. C’est vraiment comme cela, c’est la nature.

Ainsi, les femmes devraient prendre sur elles-mêmes la responsabilité de diriger, d’encourager, en réajustant les hommes correctement, comme une mère avec ses jeunes enfants. Dans la mesure où les femmes assument cette responsabilité et soutiennent les hommes, c’est dans cette mesure que les hommes se comportent différemment, étudient, communiquent les uns avec les autres, et s’investissent.

Nous devons radicalement, catégoriquement rompre avec ce qui se passe dans notre monde parce qu’il est tout le contraire. Nous avons besoin de faire de la partie féminine un élément décisif, ce qui signifie de ressentir le besoin des femmes pour atteindre le but, pendant que la partie masculine doit remplir ce besoin, ce désir d’accomplissement.

 

De la 2ème leçon à la Convention de Moscou 10/06/11

Le lien de connexion

Dr. Michael LaitmanLa Torah, la méthode de correction, a été révélée dans l’ancienne Babylone, où les désirs ont émergé, à la fois liés et non liés à la correction. Depuis lors, cette méthode de correction a existé dans l’humanité.
Pourquoi seulement une petite partie de l’humanité l’apprennent ? A Babylone, elle a été absorbée par ceux qui étaient attirés par elle à l’origine, ceux qui, par la loi de l’équivalence de forme ont estimé qu’elle était pour eux. D’autres ont pris « un détour ».
La question ici n’est pas au sujet d’une nation donnée, mais au regard du monde entier. Pourquoi tout le monde ne trouve-t-il pas cette méthode? Pourquoi les désirs, les intentions dirigés vers la correction ne se manifeste-t-ils pas dans tous les peuples?
Pour trouver la réponse, nous devons nous tourner vers la brisure des récipients et voir pourquoi tout s’est passé de cette façon. Ccertains récipients ont trait aux désirs de réception et d’autres contiennent plus de désirs de donner sans réserve. Ils se sont mélangés les uns avec les autres, et comme résultat, disons, à 99 pour cent de tous les récipients sont incapables d’aspirer à la correction eux-mêmes. Ils exigent le point dirigé directement vers le Créateur pour les tirer vers l’avant, pour devenir le lien entre eux et la Lumière qui ramène vers le Bien.
De même, les gens avec le point dans le cœur aussi besoin du lien de la connexion: les livres à travers lesquels la Lumière est tirée. Un « livre » signifie la révélation dans la Kabbale. Le livre permet d’attirer la Lumière vers le groupe, c’est-à-dire le désir d’être uni. Ainsi, sur le chemin spirituel, le rôle d’un « adaptateur » est joué par l’enseignant, le groupe, et les livres. Cependant, les personnes sans la base préparatoire ne font que souffrir et ont besoin d’être connectées avec les gens qui sont maintenant prêts pour le développement.
Cet ordre est le résultat de la brisure des récipients. Le fait est que les récipients de réception ne peuvent pas se corriger eux-mêmes avant que les récipients du don, la Lumière de Bina, se connecte avec eux, ce qui signifie avec Malkhout. Seule cette combinaison entre Bina et Malkhout leur permet de s’élever.

Certains des récipients du don sont liés au monde d’Atsilout, de Galgalta ve Eynaim (GE). Toutefois, les récipients des mondes de Bryia, Yetsira, et Assiya sont liés à AHP (Ozen-Hotem-Peh). En raison de la brisure, GE est tombé dans AHP. En faisant des corrections, nous élevons à nouveau GE et AHP monte s’ils adhèrent à GE. D’abord, seuls les récipients de Galgalta ve Eynaim s’élèvent parce qu’Israël se corrigent. Puis, cela corrige AHP aussi bien.

C’est l’ordre de la correction. Initialement, elle est destinée à AHP et le but est de le corriger.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 21.06.11 «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

 

Qui es-tu Abraham?

Dr. Michael LaitmanQuestion: D’une part, vous dites que la Torah n’est pas un récit historique, mais de l’autre, vous vous reportez à notre ancêtre Abraham comme une personne réelle qui a commencé à diffuser la Kabbale à un certain moment de sa vie. Donc, Abraham est-il une personne réelle de l’histoire ou une force particulière?
Réponse: La Torah nous décrit le chemin du développement spirituel de l’âme, toute âme. Par ailleurs, tout ce qui y est décrit s’est également une fois manifesté au niveau de notre monde, selon le principe: «. La racine spirituelle doit se manifester en une conséquence corporelle » Pour cette raison, tous ces degrés spirituels se sont également manifestés dans notre monde chez des personnes et des événements spécifiques.
C’est pourquoi notre approche à l’étude de la Torah doit être fondée sur deux aspects: D’une part, nous étudions notre histoire. Toutes ces personnes, comme Adam HaRishon, Noé, Abraham, Isaac, Jacob, et ainsi de suite, ont vraiment vécu à des époques différentes. Mais d’autre part, le fait que tous ces événements historiques ont vraiment eu lieu n’a pas d’importance pour nous. Plus important encore est le fait que cela se réfère aux propriétés intérieures de nos âmes. Quand nous avons commencé à nous corriger, nous avons révélé ces propriétés, les forces et les états appelés «Abraham», «Égypte», «Isaac», et ainsi de suite en nous.
Question (suite) : S’agit-il de forces présentes en chaque personne?
Réponse: Absolument en chacun de nous.
Question (suite) : Alors qui est «Abraham? »
Réponse: Il est la propriété du don sans réserve, Hessed, la ligne droite. La propriété de « Hessed» dans l’homme est appelé «Abraham», tandis que la propriété de « Guevoura » « Isaac » « Tifferet » est « Jacob »; « Yessod » est « Joseph » est dans l’état de Katnout (le petit Etat) ou « Israël » dans l’état de Gadlout (adulte), et ainsi de suite.
Question (suite) : Est-ce à dire que je vais soudain commencer à ressentir en moi Abraham pendant le processus de mon développement spirituel?
Réponse: Vous ressentez la propriété appelée «Abraham» en vous. Vous arrêtez de connecter le texte de la Torah avec des gens et des événements réels. Au lieu de cela, vous commencez à ressentir ces actions qui se passent en vous, vous révélez vos propriétés intérieures et des changements derrière tous les personnages historiques. C’est ainsi que vous lisez le Zohar, la Torah, et tous les autres livres saints.
En regardant les mots: «Au commencement Dieu créa le ciel et la terre», vous comprenez que cela se réfère à Bina et Malkhout, et Dieu ou Elohim est la force générale. Vous ressentez toutes ces propriétés!
Question (suite) : Qu’est-ce que ce sentiment me donne ?
Réponse: Vous expérimentez intérieurement toute la Torah. Vous vous corrigez de telle manière que vous commencez à percevoir l’histoire que vous lisez comme si elle se passait en vous. Et cela continue jusqu’à ce que vous «terminiez toute la Torah», c’est-à dire à atteindre votre correction individuelle finale par la correction complète de votre âme.

A partir d’un programme TV « Demandez au kabbaliste » n°186, du 07/07/2010