Daily Archives: 27 juin 2011

La Matrice n’attend pas

Dr. Michael LaitmanIl est temps de se mettre en conformité avec le réseau où la nature nous a placé dedans. Nous devons commencer à réaliser progressivement quelles sont les conditions et les forces que nous devons relever, en face de quelle matrice nous nous tenons.
Sans un fondement éducatif approprié, ancré dans le groupe ou dans le système éducatif global, cette matrice me paraît un modèle affreux. Vraiment, nous sommes tous égaux et recevons sur une base égale?
Oui, cela signifie que tout le monde reçoit une mesure correspondant aux besoins de son niveau animé. Quelqu’un a besoin de manger deux fois par jour et l’autre, cinq. Quelqu’un a besoin de vêtements chauds, l’autre de vêtements d’été. Alors, quoi? C’est l’égalité.
Dans Les écrits de la dernière génération, le Baal HaSoulam écrit qu’il est nécessaire de vérifier les besoins de chacun. Dans nos besoins fondamentaux, nous sommes comme des animaux, et un animal ne prend jamais trop. Après la capture d’un cerf, un lion dévore une partie et s’éloigne, laissant sa proie. On aurait pu penser cela? N’aura-t-il pas besoin de nourriture demain? Il n’a pas de « demain », il n’y a pas d’excédent au-dessus des nécessités. En conséquence, il fournit de la nourriture pour les autres.
Dans notre monde, dans l’éducation intégrale, nous avons également besoin d’explorer le thème suivant: Qu’est-ce que cela signifie d’être un « animal » corrigé, normal. Et tout ce qui est au-delà et appartient à la spiritualité.
Pour construire une telle approche, nous avons besoin de l’opinion publique et d’éducation cohérente appuyée par des exemples de vie. Il faut des années, mais telle est la correction. Afin d’atteindre sa fin dans les 6000 ans, le processus doit être initié à l’avance. Un ou deux réincarnations supplémentaires peuvent s’écouler, et alors? Une personne effectuant ce travail voit déjà où elle va; une perspective s’ouvre devant elle, et elle se sent heureux en la regardant.
Après tout, elle ressent déjà l’éternité et la perfection qui sont intégrés ici, elle est déjà au courant que le Créateur est présent ici, elle voit la puissance de la vérité, perçant les voiles. Cela lui donne une immense force.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 22/06/2011, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

La matière tissée par la Lumière à partir du désir

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, L’étude des dix Sefirot, partie 1, « Histaklout Pnimit (réflexion intérieure) », Point 36: Le désir de recevoir est la substance de l’essence. … Nous nommons la première forme de l’essence par le nom de «la première substance dans l’essence » puisque nous n’avons pas de niveau ou de perception de quoique ce soit de toute substance.
Il existe cinq types de sensations: vue, ouïe, odorat, goût et toucher. Pour ressentir un objet comme un matériau on doit le toucher. Ce n’est que par le toucher que je peux être sûr qu’il existe et qu’il est matériel.
La réalité la plus fiable est celle qui peut être touchée et prise en mains. Je nomme quelque chose en tant que substance si elle se révèle à moi par le toucher, mais en réalité, ce n’est pas la substance. C’est simplement que j’ai cinq organes de perception, et l’influence de la Lumière sur mon sens du toucher crée l’illusion de la substance en moi. Si je n’avais pas de corps avec des récepteurs nerveux sur ma peau et si je ne pouvais pas percevoir la réalité où je suis grâce à eux, je ne pourrais pas sentir le monde matériel que je ressens aujourd’hui.
Qu’est-ce que l’odeur? L’influence de la Lumière sur mes récepteurs olfactifs me donne la perception de l’odeur, et l’influence sur les récepteurs de goût me donne la perception du goût. La même chose est vraie pour la vue et l’ouïe. Toutes mes sensations viennent à travers les terminaisons nerveuses qui sont situés soit derrière le tympan ou à l’intérieur de l’œil.
Donc, tout ce que nous avons ce sont les cinq organes de perception. Au final, ils puisent pour nous toute la réalité: notre corps et le monde entier en face de nous. Je perçois la substance à travers mon sens du toucher, tandis que le reste de mes sens, l’odorat, le goût, l’ouïe et la vue,tirent les qualités supplémentaires de la prétendue «réalité» dont je fais partie avec le monde environnant.

La Lumière attire pour moi cette image entière. En réalité, il n’y a rien, sauf le simple désir, qui est influencée par la Lumière, donnant naissance à toutes ces formes. C’est pourquoi il me semble que nous existons tous en tant que corps physiques.
C’est pourquoi Baal HaSoulam dit que «le désir de recevoir est la première forme de l’essence», et que nous définissons la première forme en tant que «substance», car nous ne pouvons pas atteindre l’essence. Ainsi, il existe la matière, la forme revêtue par la matière, la forme abstraite, et l’essence. La matière est la volonté de profiter perçue par nous à travers les organes du toucher, qui sont aidés par les autres organes de perception.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale du 07/06/2011, Talmud Esser Sefirot

L’endroit où nous sommes ensemble

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que signifie faire un travail intérieur?
Réponse: Une personne est censée faire un travail intérieur 24 heures par jour. C’est peut-être celui qui est tellement absorbé en venant en cours, qu’il ne voit pas un mot écrit dans le livre, mais ce n’est pas grave. La clé est ce qui se passe en soi.
Vous ne devriez pas vous blâmer. Votre travail intérieur, c’est quand vous continuez à essayer de vous tenir dans l’adhésion avec l’essence interne du groupe. En conséquence, lorsque vous ouvrez le livre, ce que vous voyez là n’est pas une connaissance extérieure, mais plutôt l’information décrivant les types d’union avec les amis dans le groupe et, plus encore, dans l’âme intégrale.
Vous commencez à réaliser que l’étude des dix Sefirot, le Livre du Zohar, et d’autres écrits des kabbalistes ne décrivent que les différents types de connexion entre vous et les autres. Si vous désirez honnêtement avoir clarifié ce propos, vous étudiez vraiment la Torah (le mot «Torah» en hébreu est dérivé des mots « Ohr », Lumière, et «Oraa », l’instruction).
Question: Donc, mon travail consiste à trouver ce réseau interne entre nous, n’est-ce pas ? Cependant, comment puis-je utiliser le monde matériel pour cela?
Réponse: Notre monde entier n’est rien d’autre que le même type de réseau entre les personnes, mais il en est la manifestation la plus externe. C’est pourquoi nous en faisons l’expérience comme corrompu.
Quant à notre réseau interne de connexion, nous faisons l’expérience de 125 degrés consécutifs de liaison, de plus grande unification intégrale entre nous.

 

Pourtant, notre état existant dans le monde externe est obligatoire: c’est là que nous commençons à exister afin que nous puissions approfondir cette connexion de plus en plus profondément.
Nous avons besoin d’une fondation qui ne se rapporte pas à un déplacement vers l’intérieur, et c’est ce qu’est le réseau externe de connexion entre nous, où nous existons dans le monde matériel. C’est seulement maintenant que se révèle combien cette connexion est corrompue, alors qu’auparavant nous n’y avions tout simplement pas pensé. C’est ce qui nous oblige à effectuer des corrections.

Du cours quotidien de Kabbale du 25/03/2011, Écrits du Rabash

La nécessité d’apprendre les termes kabbalistiques

Dr. Michael LaitmanQuestion: S’il est si important de connaître la signification exacte des termes kabbalistiques (au point où nous sommes censés les écrire sur des fiches et les apprendre par cœur), pourquoi avez-vous l’habitude de dire que nous étudions TES (Talmud des dix Sefirot) non pas pour le comprendre intellectuellement, mais plutôt pour attirer la lumière environnante qui fonctionne comme un «miracle», une force cachée?

Réponse: Nous étudions les termes kabbalistiques, non pas pour les saisir intellectuellement, mais pour se rapprocher de la signification authentique du texte.

Lorsque je lis sur ce qui est «supérieur» ou «inférieur» dans le monde spirituel et que je le compare avec ce qui est considéré comme « supérieur et inférieur » dans le sens corporels, cela me procure une impression de savoir combien je suis encore loin de la vérité. Cela me conduit à la reconnaissance de mon mal, de mon erreur. Et ce sentiment corrige mes qualités, réveil mon désir de changer et d’attirer la force supérieure qui va me corriger.

Après tout, si avec ma compréhension externe je comprends que mes définitions de ce qui est décrit dans le livre sont erronées (par exemple, «la Lumière», «le Créateur», «le soleil», «un cercle»), la peine causée par l’écart entre moi et la vérité grandit. Et cette douleur devient une prière. Ce genre d’étude n’est pas destinée à l’intellect.

Nous ne mesurons pas par l’esprit, mais par nos propriétés. L’étude correcte des définitions conduit à la volonté d’être présent en elles, au lieu de les comprendre en termes abstraits!

Cela signifie que je désire être transformé de la façon dont ces termes me décrivent, afin qu’ils deviennent mon modèle et ma langue. Je veux entendre « plus-bas» et comprendre que cela est plus ou moins élevé en terme d’importance en accord avec le don sans réserve, alors que la «droite et gauche » se réfère à la lumière de Hochma (la Sagesse) ou la Lumière de Hassadim (la Miséricorde).
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 20/06/2011, Talmud Esser Sefirot

Apprendre à partir de nos difficultés

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous disons que la consommation excessive est la consommation au détriment des autres. Toutefois, afin de voir le mal qu’elle contient, devons-nous avoir un regard furtif à propos de la fin du film?

Réponse: Non. Le Créateur n’a pas de pénurie de minéraux, de vitamines, de pétrole, de gaz, d’eau, ou de toute autre chose. Il arrange les difficultés pour vous dans ce monde donc vous devriez commencer à prendre conscience de votre perte. Vous êtes perdants.

Le Créateur ne vous montre que la réalité celle où vous délaissez le monde spirituel parce qu’alors vous perdriez la liberté de choix. Au lieu de cela, Il vous expose aux coups de ce monde, à partir desquels vous commencez à réaliser le mal de votre nature. Vous n’avez pas révéler le Créateur comme étant la cause de vos ennuis, mais votre propre égoïsme.

Puis, incapable de le corriger, vous commencez à regretter de l’avoir. Voilà comment vous en venez progressivement à la réalisation du mal. Alors, que devez-vous faire avec? Comment pouvez-vous sortir du piège? Lentement mais sûrement, vous vous rapprochez de la solution.

Le manque de ressources, les catastrophes naturelles, et les gens qui se volent les uns les autres sont toutes des choses artificielles à la fin de la journée. C’est un «petit changement» visant à nous aider, éventuellement révéler le fait que nous volons le monde spirituel de l’autre.

En réalité, pourquoi devrais-je partager ce que j’ai avec vous et me contenter du strict nécessaire? C’est seulement dans le but d’apprendre cela et d’acquérir les désirs qui aspirent à la spiritualité. C’est le but, et tout est structuré exactement de cette façon depuis le début. Autrement, chaque personne aurait eu sa propre planète.
De la 4e partie le 22.06.11 du cours quotidien de Kabbale, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Lui seul est la joie de mon coeur

Dr. Michael LaitmanBina grandit et gagne en force grâce à son désir du don sans réserve, pour ressembler au Créateur, Keter, alors Malkhout grandit, grâce à son désir de recevoir encore plus de lumière de Hochma que se développe en elle à partir du Créateur. Après tout, elle désire Lui donner sans réserve, ce qui signifie qu’elle est censée recevoir davantage de Lui! C’est ce qui détermine combien elle donne sans réserve.

L’accomplissement, le Créateur donne d’abord à Malchout, qui reste en lui dans le monde de l’Infini avant qu’elle ne commence à travailler, c’est un niveau très basic, le niveau «minéral», Nefesh de Nefesh. C’était Malkhout de l’Infini, avant les restrictions avant la créature était incapable de se développer davantage. Mais ensuite, la créature commence à réfléchir à la façon de se limiter, la façon de se couvrir d’un écran anti-égoïste, et comment venir à l’Hôte avec elle et dire: «Donnez-moi plus de Lumière car je veux Vous donner plus!  »

En fait, l’Hôte souhaite seulement pour la créature recevoir d’elle, car il Lui apporte le contentement. Et la créature fait naître un désir encore plus fort. « Il m’a créé insecte minuscule, mais je tiens à Lui offrir des désirs d’une grandeur Infinie et de Le laisser les remplir parce que je souhaite Le réjouir. »

Par conséquent, je Lui apporte un désir nouveau. En Malkhout de l’Infini, avant la restriction, je n’avais qu’un seul gramme de désir, inanimé, à peine miroitant dans la Lumière de Nefesh de Nefesh. En comparaison à elle, à la fin de la correction je peux apporter un désir qui est 620 (Tarakh) fois plus grand et qui a la Lumière de NRNHY (Nefesh, Rouakh, Neshama, Haya, Yekhida). Nous n’avons aucun moyen de mesurer au combien cette Lumière est plus puissante.

Mais pourquoi je fais tout cela? Je souhaite apporter des Kli énormes (désirs) à l’Hôte, afin qu’il puisse les remplir et se réjouir. Je me réjouis quand Il est heureux, afin qu’Il les remplisse et qu’Il soit réjoui également. Nous nous remplissons l’un l’autre. Et je n’ai plus besoin d’être gêné, maintenant que j’ai des désirs gigantesques, que je Lui demande de remplir. Je suis certain que je le fais uniquement pour Le réjouir, et «Il est la joie de mon cœur. »
De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 30/05/2011, Talmud Esser Sefirot

Le programme de développement codé « HaVaYaH »

Dr. Michael LaitmanHaVaYaH (Youd-Hey-Vav-Hey) est le seul modèle du Créateur imprimé sur le désir créé par Lui « de l’absence. » La création tout entière est comprise dans ces quatre phases qui se déroulent continuellement et se développent dans les mondes.

Pourtant, nous ne quittons jamais Malkhout du monde de l’Infini qui commence à se développer en son sein, et c’est ce que nous considérons comme les mondes d’Adam Kadmon et d’Atsilout, la rupture, les mondes de Beria, Yetsira, Assiya, ce monde, et nous en ce monde. Tout cela reste à l’intérieur c’est exactement la même chose que Malkhout de l’Infini.

Tous ces mondes apparaissent par rapport à ceux qui ont atteint les propriétés de Malkhout et le lieu où ils résident. Ainsi, Malkhout se révèle à eux. Et c’est pourquoi nous disons que nous sommes dans «ce monde». Mais quel est «ce monde»? C’est le même, Malkhout de l’Infini qui est, cependant, si sombre, si autolimité que nous le ressentons comme «ce monde» à la place du monde de la Lumière infinie.

Lorsque nous commençons à travailler et à tracer la Lumière , en nous alignant avec la Lumière, nous commençons à ressentir, au lieu de ressentir ce monde, les mondes d’Assiya, Yetsira, Beria, et ainsi de suite dans un plus grand degré, jusqu’à ce que  Malkhout tout entière se révèle à nous en totalité.

Après qu’elle fut créée, Malkhout qui était dans son état primordial (1); nous sommes maintenant en elle dans le processus de correction (2), et à la fin, nous arriverons à l’état de la correction finale (3). Pourtant, c’est toujours la même création, Malkhout du monde de l’Infini.

 
De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 30/05/2011, Talmud Esser Sefirot

Une science sur le monde

Dr. Michael LaitmanLa sagesse de la Kabbale explique l’ensemble du système de l’univers, elle nous décrit le monde de l’Infini et les quatre phases de développement de la Lumière Directe, ce qui signifie la formation des désirs « de l’absence. »

La Kabbale clarifie ce que signifie « de l’absence», qui existe dans une dimension spirituelle en dehors de notre monde, et elle explique la descente vers elle et l’ascension à partir d’elle, qui signifie « exister au-delà du temps, de l’espace et du mouvement», qui sont des états qui sont réalisés: selon Einstein ou d’une autre façon plus élevée?

La Kabbale traite également de la descente du désir. Elle parle du désir et de l’influence d’un paramètre unique, la Lumière, sur elle. Il n’y a rien d’autre dans l’univers excepté la Lumière et le désir. Ils engendrent tout ce que nous voyons en nous et entre nous. Toutes ces choses sont différentes manifestations du désir, qui ont été formées par la Lumière d’une façon ou d’une autre.

La Kabbale nous raconte la descente progressive de Haut en bas et la création de l’état spirituel: Partsoufim, Sefirot, et les mondes (dissimulations). Il s’agit d’un processus fondamental, stricte et précis, que nous étudions en utilisant une approche scientifique.

Il y a une énorme quantité de matériaux purement scientifiques et compliquée sur ce sujet: les graphiques, les équations, les conditions qui décrivent précisément le développement de cause à effet du désir sous l’influence de la Lumière, des écrans, d’enregistrements d’information (Reshimot), les stades du développement, et ainsi de suite. Tout cela est pure science qui n’a rien à voir ni avec la religion ni avec la poésie; ce n’est rien, mais de la physique pure.

Par ailleurs, la Kabbale parle de notre monde, de sa création. Dès 3700 années les kabbalistes décrivirent comment une étincelle de lumière créa le volume de notre monde, car auparavant, cet espace n’existait pas encore. Puis le Big Bang s’est produit dans cet espace, et cette petite étincelle a donné naissance à toute la matière de notre monde.

Tout est né de l’absence dans le monde de l’Infini. Puisque nous ne comprenons pas cela, nous nous demandons: « Que signifie tout de rien? » Toutefois, les physiciens disent que la même chose s’est produit aussi dans notre monde: Il y avait une certaine étincelle, un point, qui a soudainement explosé et a produit l’ Univers tout entier. En d’autres termes, la science moderne suit les mêmes principes et nous dit exactement ce que nous dit la Kabbale, dont les quatre étapes consécutives de développement: minéral, végétal, animal et humain.

La Kabbale nous parle également de la création de l’Univers au cours des milliards d’années, puis de la création de notre planète à partir d’un nuage de gaz. Cette procédure est décrite dans les livres de la Kabbale qui ont des centaines et des milliers d’années. Aujourd’hui la physique, la géologie, l’astronomie disent la même chose.

Les kabbalistes décrivirent les périodes de réchauffement et de refroidissement de la Terre, qui se sont produites pendant des dizaines de millions d’années, jusqu’à ce qu’une croûte solide apparaisse avec la possibilité pour la matière protéique d’exister grâce à la distribution appropriée entre tous les composants. Pourquoi la matière protéique spécifiquement? Pourquoi spécifiquement ce type de fondation au lieu de silicone ou de méthane, ou quelque autre matière? La Kabbale explique tout cela.

Et enfin, la Kabbale nous parle de la création d’un être humain qui a été le résultat du développement progressif de la nature minérale, végétale, et animale. La Kabbale décrit les étapes intermédiaires: les coraux qui sont encore entre le minéral et le végétal; une espèce particulière qui représente l’état intermédiaire entre la végétation et les niveaux animés et d’un primate qui est la forme intermédiaire entre l’état le plus élevé des animaux et l’homme.

La Kabbale décrit toutes ces étapes et montre pourquoi l’évolution s’est produite comme elle l’a fait. La seule différence avec la théorie de Darwin est que la Kabbale parle de données informationnelles qui existent depuis le début, les gènes d’information qui existent dans la matière, qui se développent selon un programme prédéfini, au lieu d’une évolution accidentelle ou d’une évolution qui dépend de circonstances.

Toutes les espèces sont réalisées en fonction de leurs paramètres internes qui existaient depuis le début dans le monde de l’Infini et sont simplement descendu et se sont réalisés ici dans l’ordre une fois de plus ayant pour objectif l’ascension. Cette chaîne est déterminée à l’avance; elle est calculée à l’avance du début à la fin.

 
De la l1ère eçon du 10/06/11 à la convention de Moscou

Le livre qui guide vers la bonté

Dr. Michael LaitmanNous sommes dans une réalité inconnue, et à ce jour, tout en existant dans ce monde dans lequel nous sommes et que nous ne comprenons toujours pas exactement, par quel programme, nous nous développons, et vers quel but nous nous dirigeons. Nous ne comprenons rien dans notre vie, et nous sommes abrités par la dissimulation, nous nous considérons comme malin et intelligent, comme si nous avions la connaissance, notre propre opinion et notre liberté de choix

 

Mais quand les coups et la souffrance nous rattrapent, nous comprenons que nous sommes capables de rien, que nous ne comprenons rien, et nous n’avons aucune chance de nous comporter intelligemment. Surtout maintenant, pendant cette période de crise, nous voyons que nous n’avons aucune chance de nous relier correctement à la réalité, que nous sommes confrontés à des problèmes et que nous n’avons pas la moindre capacité à les comprendre. Même si parfois nous comprenons quelque chose, une avancée d’un millimètre dans le temps cela ne nous permet pas de changer notre état ou de se comporter différemment. Même si nous décidons que nous avons vraiment besoin de changer et de commencer à se comporter différemment, nous n’avons pas les forces pour changer nos comportements. Alors, qu’allons-nous faire de ces décisions, si nous ne pouvons pas nous changer, changer l’influence de l’autre, et le monde entier?

Même quand nous voyons que nous  infligeons des dommages et des malheurs sur nous-mêmes, que nous sommes, en fait, en train de nous conduire vers la mort, et que nous sommes toujours incapables de nous arrêter. Quelle insignifiance, quelle ignominie! Nous souhaitons simplement finir notre vie à l’intérieur de notre volonté d’obtenir du plaisir, ce qui nous tuerait complètement si nous n’avions pas reçu la Torah, les moyens de corriger le désir égoïste de sorte qu’à partir du point le plus bas possible, un instant avant la mort, nous pouvons commencer à nous élever  vers le haut, au niveau du Créateur, le plus élevé, la qualité contraire – le don sans réserve.

Ces moyens appelés « Torah » sont plus importants que tout. Sans elle, il n’y a aucune chance de réaliser quoique ce soit. Nous ne pouvons pas développer à travers la souffrance. L’influence de la souffrance ne produit que le développement de la volonté de profiter. Les coups provoquent  la  recherche de tous les moyens pour se débarrasser des ennuis, et à la fin cela conduit à la mort, au lieu d’éviter la souffrance. Quand le désir ressent des souffrances insupportables à cause de son opposition absolue à la lumière, il est prêt à se neutraliser complètement, tout sauf souffrir.

Si oui, alors la Torah est le seul moyen qui nous conduit à la vie, à la correction, et à l’existence. C’est pourquoi il n’y a pas de chemin de souffrance, pas de chemin sans Torah. La Torah doit se révéler à l’humanité afin que les gens soient capables de l’utiliser. Et ils doivent la révéler de façon correcte-comme la Lumière qui ramène vers le bien. Mais s’ils n’utilisent pas correctement la Torah, ce qui signifie qu’ils ne la réalisent pas, ce qui signifie qu’ils suivent le chemin de la souffrance. S’ils l’utilisent correctement, alors ils suivent le chemin de la Torah, le chemin de la Lumière. Et s’ils se trouvent au milieu, entre l’un et l’autre, ils avancent par « la voie terrestre. »

Par conséquent, l’article du Baal HaSoulam, « La Révélation de la Divinité (Matan Torah) » est très importante car elle nous raconte comment nous pouvons recevoir la Torah. La Torah nous est donnée par le supérieur, et il y a une réception de la Torah par le bas. Toutes les souffrances viennent à nous parce que nous n’utilisons pas la Torah correctement, la Lumière qui ramène vers le bien, qui nous ramène à la source de la bonté. Tout dépend de nos efforts pour devenir bon. Par conséquent, nous ne manquons de rien d’autre que de ces moyens. Nous allons découvrir comment recevoir la Torah et atteindre la bonté!
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 19.06.11 « Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Le moment est venu de réfléchir

Dr. Michael LaitmanAujourd’hui, le monde entier est en crise et nous nous approchons lentement de problèmes encore plus grands, visibles partout et dans tous les domaines. Tout ce que nous faisons dans ce monde n’est dicté que par notre égo.

A présent, le mal se révèle progressivement, pas à pas, goutte-à-goutte par le manque ou la sensation de « trop ». Sans la recherche de l’équivalence de forme nous chercherons toujours en vain. Mais si la douleur devient trop forte, nous ne pourrons pas penser à autre chose, seulement à la façon de nous débarrasser de toute cette souffrance. Nous ne songerons qu’à la fuir.

Cependant, si nous ressentons tous ces évènements tels les tsunamis ou autres : les crises mondiales, monétaires, ethniques, religieuses…., nous devons rechercher la cause à l’intérieur de nous. Comme dans un film : il y a un metteur-en scène, des acteurs, des figurants), mais c’est seulement après tout cela que nous voyons la concrétisation du projet. Et que nous pouvons visualiser un film globalement.

Admettre tout ceci n’est pas chose aisée : ce sont les causes et les conséquences, la honte que nous ressentons lorsque nous nous retrouvons face à lui (PBP). Et nous devrions accepter de Le refuser afin de mieux nous L’approprier. C’est un jeu qu’II joue avec nous et qu’Il a plaisir à nous voir jouer. Tout est inversé afin de pouvoir contenter chacun et ne léser personne.

Tout d’abord, nous devons étudier la cause de toute cette crise et sentir que plus Il s’approche, moins nous le sentons et admettre cela.

C’est à présent, ici et maintenant que nous devons tous agir, délicatement, progressivement afin que tous murissent en douceur. Jusqu’à la prochaine crise.

Ainsi, le Créateur nous enseigne et nous donne des occasions de chercher des raisons pour que nous Le révélions et que nous admettions que tous ce qui nous arrive est Sa volonté. Alors, nous comprendrons pourquoi nous nous sentons mal. En fin de compte, c’est parce que nous nous sentons si diamétralement opposé à Lui que nous avons honte

Que pouvons-nous faire pour nous sentir bien ? Le Créateur est parfait, bon et bienfaisant et nous laisse le choix de venir à Lui soit par les coups soit par l’Etude.

Cependant, nous devons révéler la méthode aux nations afin qu’ils apprennent d’où et pourquoi ces coups viennent. Par cela, nous faciliterons le développement de l’humanité entière. C’est appelé « Apporter La Lumière aux nations », « éclairer les nations »

Pour se développer avec conscience chaque personne doit découvrir la cause ainsi que la nécessité  de tout ces « coups ». Ceux qui possèdent la méthode de correction (et qui comprennent les écrits) ont le devoir d’amener l’Humanité toute entière à eux.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabble, Shamati 241, du 25/6/11