Monthly Archives: juin 2011

Allumer l’étincelle de lumière

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Matan Torah (le Don de la Torah) : Voici une loi claire, que dans les 612 Mitsvot (commandements) et dans tout ce dont parle la Torah il n’y a rien de plus important que la Mitzva, « d’aimez son prochain comme soi-même ».C’est parce qu’ils ont aspiré à ce que nous observions correctement cette Mitsva d’amour du prochain comme nous-mêmes que les 612 autres commandements de la Torah sont contenu dans le premier et ne relèvent donc que de l’étude.

« La Torah » est la Lumière qui corrige nos désirs. Nous devons corriger nos 613 désirs et les transformer en don. Cela peut être donner pour donner (« Ne fais pas à autrui ce que tu n’aimerais pas que l’on te fasse »), dans l’état de Hafetz Hessed quand nous ne nuisons pas à un autre. De plus, nous pouvons aimer les autres comme nous-mêmes, cela signifie : recevoir pour donner. C’est sur ce chemin que nous devons progresser.

Il n’y a que l’homme dans ce monde et s’il veut corriger sa relation avec les autres, alors il révèle en lui 613 points dans cette relation, qui représentent 613 désirs corrompus. Alors, il commence à les corriger grâce à la Lumière en étudiant le système correct. La Torah parle uniquement des états corrigés, de l’accomplissement « des commandements », nous guidant ainsi dans le processus de notre développement.

« L’Introduction au Livre de Zohar » explique que la Torah est divisée en 613 conseils, 613 dépôts. Et seule la Lumière qui ramène vers le bien peut changer notre égoïsme en altruisme.

Nous parlons ni de nous-mêmes, ni de ce monde, mais de notre relation avec l’autre. Pour me rapprocher de cet « autre », je dois révéler ces 613 désirs égoïstes : c’est la connaissance du mal. Seulement après, je veux les changer ainsi j’attire la Lumière qui viendra en réponse, en correspondance changer mon désir mauvais en désir correct. Comment cela se passe exactement, je n’en sais rien et ce n’est pas mon problème La seule préoccupation que je devrai avoir c’est de changer un mal en un bien. Par cette action et avec l’Intention d’attirer la Lumière qui corrige mes désirs deviennent altruistes.

En réalité, qu’est ce qui peut remplir un désir correct? Il peut être rempli seulement grâce la chose suivante : donner à l’autre. C’est l’accomplissement que nous appelons NRNHY. Le Créateur qui a créé le désir de recevoir, ne nous a laissé qu’une petite Lumière, une étincelle en souvenir, celle de Nefesh, la fine Lumière agissant en réalité.

Seule cette étincelle, le point dans le cœur et le manque ont été créés. Tout le reste, sans exception, vient uniquement de la relation entre le Créateur et la créature, qui veut allumer la flamme d’amour entre eux. Selon la loi d’amour, il donne à celui qui le bénie et ils sont ainsi attachés pour l’éternité.

Nous devrions nous rendre compte qu’en identifiant nos 613désirs qui sont révélés par rapport à notre comportement envers autrui et leurs changements de réception en don, nous obtenons un grand récipient établit par le manque, le vide qu’il ressent à cause de son désir de recevoir pour lui-même, Nous avons ce point en bas (confère schéma) et au-dessus de lui, nous construisons un récipient énorme qui est toute l’attitude, le Don et l’amour.

Ce point est très important, en grossissant et en s’imprégnant de sensations, le désir reste le même. Il se demande seulement Qui le remplit. En d’autres termes, c’est sa recherche du Créateur.

Dans les quatre phases de la Lumière Directe, il y a uniquement le désir et la Lumière de la première phase. Tout le reste vient de la réaction qu’a le récipient de préférer donner au Créateur plutôt que de recevoir et se remplir. Une fois que la première phase (le réveil du désir grâce à l’étincelle de la Lumière de Nefesh), le récipient commence à ressentir et à se développer par rapport à son Donneur.

Ainsi, nous devons comprendre que le récipient, le Kli Olami entier, est établit sur la corrélation entre la créature et le Créateur. En annulant cette relation entre Lui et moi, par ma propre faute ou pas, nous resterons enfermés dans notre petit désir et sombre, à l’image de notre réalité.

 De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale, du 21/6/11 MatanTorah

Qu’est-ce qu’un récipient spirituel (désir)?

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, L’étude des dix Sefirot, partie 1, «Tableau des questions et réponses pour le sens des mots»: la question 25. [Qu’est-ce qu’un récipient spirituel] Kli. Le désir de recevoir dans l’être émané est le Kli.
Cependant, la volonté seule de recevoir ne suffit pas: nous savons qu’elle nécessite l’intention de donner. En d’autres termes, cette volonté doit être corrigée, complétée.
Le récipient spirituel est initialement créé comme le désir: le lieu de réception des satisfactions. Mais plus tard, il change et construit un nouveau récipient au-dessus de lui-même, qui est considéré comme « l’écran » et la « Lumière Réfléchie ».
Avant la première restriction (Tsimtsoum Aleph), le désir de recevoir de l’être émané a servi de récipient pour la Lumière. Mais ensuite, par la décision des inférieurs et avec l’approbation du Supérieur, le récipient de la Lumière ne peut être que l’écran et la Lumière Réfléchie créé par l’être émané, au lieu de son désir primordial de recevoir du plaisir qui a été rejeté comme défectueux pour recevoir la Lumière.
Le désir est une matière première qui nous est remise d’En haut par les gènes informationnels (Reshimot), l’influence de la Lumière supérieure. Cela ne dépend pas de la créature. Mais ce dernier dit: «Je rejette ce récipient qui m’a été donné pour recevoir des friandises, et je refuse de travailler de cette façon! Je ne souhaite pas que ce désir égoïste me contrôle comme un instinct aveugle! ».Je ne veux pas oublier qui je suis et ne faire que ce qui me plaît sans réfléchir. Je veux faire chaque mouvement avec une compréhension, consciemment, par mon propre examen et en fonction de ma décision ».

«C’est la façon dont je veux être maintenant, à partir de maintenant et pour toujours! S’il vous plaît aidez-moi à le devenir, je vous en supplie! Je ne veux pas rester une bête, je veux devenir un être humain! Etre humain signifie savoir qui vous êtes et prendre vos propres décisions. S’il vous plaît donnez-moi cette chance! A partir de maintenant, nous convenons que le récipient (le désir) que Tu as créé en moi est impropre. Donne-moi une chance de choisir moi-même comment l’utiliser en premier lieu. Et puis, l’écran et la Lumière Réfléchie deviennent le récipient.

Je Te supplie afin que Tu construises pour moi ce récipient, que je ne possède pas naturellement. Je déteste ma nature égoïste qui me fait agir inconsciemment. Je ne le veux pas. Je veux être au courant de ce qui se passe avec moi depuis le début jusqu’à la fin et choisir par moi-même ».
Dans ce cas, je reçois une occasion de faire des choix clairs, précis, et prétendument finaux au regard de tout ce qui concerne ma nature: au sujet de la réception et de notre relation avec Lui, qui seront considérés comme mon récipient spirituel. C’est un dispositif que j’ai créé pour être en mesure de recevoir les friandises de l’hôte.
Le désir primordial reste puisque sans lui, il est impossible de faire quoique ce soit. Mais là où je suis concerné, je ne souhaite pas l’utiliser pour agir. Le nouveau désir exige de moi que je sache comment l’Hôte se sent à mon sujet et comment je peux devenir semblable à Lui, et je dévoile mon désir primordial uniquement en conformité avec celui-ci.
Cela signifie que nous ne rejetons pas le désir naturel tel qu’il est, mais seulement son utilisation « traditionnelle».

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale du 22/06/2011, Talmud Esser Sefirot

Un « pays mondial » global

Opinion : Martin Wolf (commentateur économique en chef au Financial Times, membre honoraire de l’Institut d’Oxford pour la politique économique): Considérons le plus grand obstacle à une répartition plus égale de la prospérité mondiale et à la fourniture de biens publics mondiaux essentiels: ce n’est pas la non intégration économique mondiale ou les sociétés transnationales, comme les critiques le prétendent, mais la multiplicité des souverains indépendants. Ce n’est pas seulement l’échec des Etats, mais leur existence, qui crée les problèmes auxquels nous nous confrontons aujourd’hui.
L’inégalité entre les individus a explosé sur une grande partie des deux derniers siècles, et non pas en raison de l’accroissement des inégalités au sein des pays, mais en raison de la croissance divergente de différentes sociétés. … Si c’est le cas, non seulement les écarts de niveau de vie moyen entre les pays les plus riches et les pays les plus pauvres de façon absolue, mais même proportionnelle, vont continuer à croître dans le monde.
Qu’y -a-t-il donc derrière de telles divergences massives dans la performance? Une grande partie de la réponse, comme nous l’avons vu, ce sont les forces cumulatives historiques qui provoquent la divergence. Alors que les pays s’enrichissent, ils sont mieux à même de payer des standards élevés pour les services d’éducation, les services de santé et publics … En attendant, à l’extrémité opposée du spectre allant de la réussite à l’échec, les sociétés semblent coincées dans un cercle vicieux de puissance égale. Des standards de vie très bas signifient en conséquence une capacité limitée à fournir une partie des biens publics nécessaires qui sous-tendent la croissance économique.
Considérons alors un monde dans lequel les Etats-Unis ne seraient pas un des pays du monde, mais une fédération mondiale avec des droits de vote égaux pour tous. Des ressources beaucoup plus importantes afflueraient alors vers les régions les plus pauvres de ce «pays mondial» imaginaire, pour financer les infrastructures, l’éducation, la santé et la machinerie de la loi et de l’ordre. … Alors que tout le monde devrait être mieux si les pays se combinaient pour fournir les biens publics mondiaux, il est normalement dans l’intérêt de chaque pays individuel de laisser les autres assumer le coût.

Les kabbalistes sur la nature de l’homme et la nature du Créateur, partie 9

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît poser des questions sur ces passages des grands kabbalistes. Les commentaires entre crochets sont les miens.
La supériorité de l’homme sur l’animal
Après toute une recherche, nous ne trouvons aucun avantage de la forme de l’homme sur l’animal, sauf pour l’éveil vers la divine Dvékout (adhésion). Il s’ensuit que toute la signification de l’existence de l’humanité est évaluée par la force d’aspiration de l’homme au Créateur, et en cela, il est supérieur à l’animal.
C’est pourquoi il est écrit: « le petit de l’âne sauvage est né homme » Et comme les désirs bestiaux nécessaires à sa subsistance surviennent chez l’homme, ainsi les désirs humains nécessaires ont besoin de s’éveiller en lui pour l’accomplissement de son dessein. Et le type de désirs nous aide à discerner qui se tient devant nous: encore une bête ou déjà un homme, ce qui signifie celui qui a soif de similitude avec le Créateur.

– Baal HaSoulam, « Ceci est pour Juda»

La Matrice n’attend pas

Dr. Michael LaitmanIl est temps de se mettre en conformité avec le réseau où la nature nous a placé dedans. Nous devons commencer à réaliser progressivement quelles sont les conditions et les forces que nous devons relever, en face de quelle matrice nous nous tenons.
Sans un fondement éducatif approprié, ancré dans le groupe ou dans le système éducatif global, cette matrice me paraît un modèle affreux. Vraiment, nous sommes tous égaux et recevons sur une base égale?
Oui, cela signifie que tout le monde reçoit une mesure correspondant aux besoins de son niveau animé. Quelqu’un a besoin de manger deux fois par jour et l’autre, cinq. Quelqu’un a besoin de vêtements chauds, l’autre de vêtements d’été. Alors, quoi? C’est l’égalité.
Dans Les écrits de la dernière génération, le Baal HaSoulam écrit qu’il est nécessaire de vérifier les besoins de chacun. Dans nos besoins fondamentaux, nous sommes comme des animaux, et un animal ne prend jamais trop. Après la capture d’un cerf, un lion dévore une partie et s’éloigne, laissant sa proie. On aurait pu penser cela? N’aura-t-il pas besoin de nourriture demain? Il n’a pas de « demain », il n’y a pas d’excédent au-dessus des nécessités. En conséquence, il fournit de la nourriture pour les autres.
Dans notre monde, dans l’éducation intégrale, nous avons également besoin d’explorer le thème suivant: Qu’est-ce que cela signifie d’être un « animal » corrigé, normal. Et tout ce qui est au-delà et appartient à la spiritualité.
Pour construire une telle approche, nous avons besoin de l’opinion publique et d’éducation cohérente appuyée par des exemples de vie. Il faut des années, mais telle est la correction. Afin d’atteindre sa fin dans les 6000 ans, le processus doit être initié à l’avance. Un ou deux réincarnations supplémentaires peuvent s’écouler, et alors? Une personne effectuant ce travail voit déjà où elle va; une perspective s’ouvre devant elle, et elle se sent heureux en la regardant.
Après tout, elle ressent déjà l’éternité et la perfection qui sont intégrés ici, elle est déjà au courant que le Créateur est présent ici, elle voit la puissance de la vérité, perçant les voiles. Cela lui donne une immense force.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 22/06/2011, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

La matière tissée par la Lumière à partir du désir

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, L’étude des dix Sefirot, partie 1, « Histaklout Pnimit (réflexion intérieure) », Point 36: Le désir de recevoir est la substance de l’essence. … Nous nommons la première forme de l’essence par le nom de «la première substance dans l’essence » puisque nous n’avons pas de niveau ou de perception de quoique ce soit de toute substance.
Il existe cinq types de sensations: vue, ouïe, odorat, goût et toucher. Pour ressentir un objet comme un matériau on doit le toucher. Ce n’est que par le toucher que je peux être sûr qu’il existe et qu’il est matériel.
La réalité la plus fiable est celle qui peut être touchée et prise en mains. Je nomme quelque chose en tant que substance si elle se révèle à moi par le toucher, mais en réalité, ce n’est pas la substance. C’est simplement que j’ai cinq organes de perception, et l’influence de la Lumière sur mon sens du toucher crée l’illusion de la substance en moi. Si je n’avais pas de corps avec des récepteurs nerveux sur ma peau et si je ne pouvais pas percevoir la réalité où je suis grâce à eux, je ne pourrais pas sentir le monde matériel que je ressens aujourd’hui.
Qu’est-ce que l’odeur? L’influence de la Lumière sur mes récepteurs olfactifs me donne la perception de l’odeur, et l’influence sur les récepteurs de goût me donne la perception du goût. La même chose est vraie pour la vue et l’ouïe. Toutes mes sensations viennent à travers les terminaisons nerveuses qui sont situés soit derrière le tympan ou à l’intérieur de l’œil.
Donc, tout ce que nous avons ce sont les cinq organes de perception. Au final, ils puisent pour nous toute la réalité: notre corps et le monde entier en face de nous. Je perçois la substance à travers mon sens du toucher, tandis que le reste de mes sens, l’odorat, le goût, l’ouïe et la vue,tirent les qualités supplémentaires de la prétendue «réalité» dont je fais partie avec le monde environnant.

La Lumière attire pour moi cette image entière. En réalité, il n’y a rien, sauf le simple désir, qui est influencée par la Lumière, donnant naissance à toutes ces formes. C’est pourquoi il me semble que nous existons tous en tant que corps physiques.
C’est pourquoi Baal HaSoulam dit que «le désir de recevoir est la première forme de l’essence», et que nous définissons la première forme en tant que «substance», car nous ne pouvons pas atteindre l’essence. Ainsi, il existe la matière, la forme revêtue par la matière, la forme abstraite, et l’essence. La matière est la volonté de profiter perçue par nous à travers les organes du toucher, qui sont aidés par les autres organes de perception.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale du 07/06/2011, Talmud Esser Sefirot

L’endroit où nous sommes ensemble

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que signifie faire un travail intérieur?
Réponse: Une personne est censée faire un travail intérieur 24 heures par jour. C’est peut-être celui qui est tellement absorbé en venant en cours, qu’il ne voit pas un mot écrit dans le livre, mais ce n’est pas grave. La clé est ce qui se passe en soi.
Vous ne devriez pas vous blâmer. Votre travail intérieur, c’est quand vous continuez à essayer de vous tenir dans l’adhésion avec l’essence interne du groupe. En conséquence, lorsque vous ouvrez le livre, ce que vous voyez là n’est pas une connaissance extérieure, mais plutôt l’information décrivant les types d’union avec les amis dans le groupe et, plus encore, dans l’âme intégrale.
Vous commencez à réaliser que l’étude des dix Sefirot, le Livre du Zohar, et d’autres écrits des kabbalistes ne décrivent que les différents types de connexion entre vous et les autres. Si vous désirez honnêtement avoir clarifié ce propos, vous étudiez vraiment la Torah (le mot «Torah» en hébreu est dérivé des mots « Ohr », Lumière, et «Oraa », l’instruction).
Question: Donc, mon travail consiste à trouver ce réseau interne entre nous, n’est-ce pas ? Cependant, comment puis-je utiliser le monde matériel pour cela?
Réponse: Notre monde entier n’est rien d’autre que le même type de réseau entre les personnes, mais il en est la manifestation la plus externe. C’est pourquoi nous en faisons l’expérience comme corrompu.
Quant à notre réseau interne de connexion, nous faisons l’expérience de 125 degrés consécutifs de liaison, de plus grande unification intégrale entre nous.

 

Pourtant, notre état existant dans le monde externe est obligatoire: c’est là que nous commençons à exister afin que nous puissions approfondir cette connexion de plus en plus profondément.
Nous avons besoin d’une fondation qui ne se rapporte pas à un déplacement vers l’intérieur, et c’est ce qu’est le réseau externe de connexion entre nous, où nous existons dans le monde matériel. C’est seulement maintenant que se révèle combien cette connexion est corrompue, alors qu’auparavant nous n’y avions tout simplement pas pensé. C’est ce qui nous oblige à effectuer des corrections.

Du cours quotidien de Kabbale du 25/03/2011, Écrits du Rabash

La nécessité d’apprendre les termes kabbalistiques

Dr. Michael LaitmanQuestion: S’il est si important de connaître la signification exacte des termes kabbalistiques (au point où nous sommes censés les écrire sur des fiches et les apprendre par cœur), pourquoi avez-vous l’habitude de dire que nous étudions TES (Talmud des dix Sefirot) non pas pour le comprendre intellectuellement, mais plutôt pour attirer la lumière environnante qui fonctionne comme un «miracle», une force cachée?

Réponse: Nous étudions les termes kabbalistiques, non pas pour les saisir intellectuellement, mais pour se rapprocher de la signification authentique du texte.

Lorsque je lis sur ce qui est «supérieur» ou «inférieur» dans le monde spirituel et que je le compare avec ce qui est considéré comme « supérieur et inférieur » dans le sens corporels, cela me procure une impression de savoir combien je suis encore loin de la vérité. Cela me conduit à la reconnaissance de mon mal, de mon erreur. Et ce sentiment corrige mes qualités, réveil mon désir de changer et d’attirer la force supérieure qui va me corriger.

Après tout, si avec ma compréhension externe je comprends que mes définitions de ce qui est décrit dans le livre sont erronées (par exemple, «la Lumière», «le Créateur», «le soleil», «un cercle»), la peine causée par l’écart entre moi et la vérité grandit. Et cette douleur devient une prière. Ce genre d’étude n’est pas destinée à l’intellect.

Nous ne mesurons pas par l’esprit, mais par nos propriétés. L’étude correcte des définitions conduit à la volonté d’être présent en elles, au lieu de les comprendre en termes abstraits!

Cela signifie que je désire être transformé de la façon dont ces termes me décrivent, afin qu’ils deviennent mon modèle et ma langue. Je veux entendre « plus-bas» et comprendre que cela est plus ou moins élevé en terme d’importance en accord avec le don sans réserve, alors que la «droite et gauche » se réfère à la lumière de Hochma (la Sagesse) ou la Lumière de Hassadim (la Miséricorde).
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 20/06/2011, Talmud Esser Sefirot

Apprendre à partir de nos difficultés

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous disons que la consommation excessive est la consommation au détriment des autres. Toutefois, afin de voir le mal qu’elle contient, devons-nous avoir un regard furtif à propos de la fin du film?

Réponse: Non. Le Créateur n’a pas de pénurie de minéraux, de vitamines, de pétrole, de gaz, d’eau, ou de toute autre chose. Il arrange les difficultés pour vous dans ce monde donc vous devriez commencer à prendre conscience de votre perte. Vous êtes perdants.

Le Créateur ne vous montre que la réalité celle où vous délaissez le monde spirituel parce qu’alors vous perdriez la liberté de choix. Au lieu de cela, Il vous expose aux coups de ce monde, à partir desquels vous commencez à réaliser le mal de votre nature. Vous n’avez pas révéler le Créateur comme étant la cause de vos ennuis, mais votre propre égoïsme.

Puis, incapable de le corriger, vous commencez à regretter de l’avoir. Voilà comment vous en venez progressivement à la réalisation du mal. Alors, que devez-vous faire avec? Comment pouvez-vous sortir du piège? Lentement mais sûrement, vous vous rapprochez de la solution.

Le manque de ressources, les catastrophes naturelles, et les gens qui se volent les uns les autres sont toutes des choses artificielles à la fin de la journée. C’est un «petit changement» visant à nous aider, éventuellement révéler le fait que nous volons le monde spirituel de l’autre.

En réalité, pourquoi devrais-je partager ce que j’ai avec vous et me contenter du strict nécessaire? C’est seulement dans le but d’apprendre cela et d’acquérir les désirs qui aspirent à la spiritualité. C’est le but, et tout est structuré exactement de cette façon depuis le début. Autrement, chaque personne aurait eu sa propre planète.
De la 4e partie le 22.06.11 du cours quotidien de Kabbale, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Lui seul est la joie de mon coeur

Dr. Michael LaitmanBina grandit et gagne en force grâce à son désir du don sans réserve, pour ressembler au Créateur, Keter, alors Malkhout grandit, grâce à son désir de recevoir encore plus de lumière de Hochma que se développe en elle à partir du Créateur. Après tout, elle désire Lui donner sans réserve, ce qui signifie qu’elle est censée recevoir davantage de Lui! C’est ce qui détermine combien elle donne sans réserve.

L’accomplissement, le Créateur donne d’abord à Malchout, qui reste en lui dans le monde de l’Infini avant qu’elle ne commence à travailler, c’est un niveau très basic, le niveau «minéral», Nefesh de Nefesh. C’était Malkhout de l’Infini, avant les restrictions avant la créature était incapable de se développer davantage. Mais ensuite, la créature commence à réfléchir à la façon de se limiter, la façon de se couvrir d’un écran anti-égoïste, et comment venir à l’Hôte avec elle et dire: «Donnez-moi plus de Lumière car je veux Vous donner plus!  »

En fait, l’Hôte souhaite seulement pour la créature recevoir d’elle, car il Lui apporte le contentement. Et la créature fait naître un désir encore plus fort. « Il m’a créé insecte minuscule, mais je tiens à Lui offrir des désirs d’une grandeur Infinie et de Le laisser les remplir parce que je souhaite Le réjouir. »

Par conséquent, je Lui apporte un désir nouveau. En Malkhout de l’Infini, avant la restriction, je n’avais qu’un seul gramme de désir, inanimé, à peine miroitant dans la Lumière de Nefesh de Nefesh. En comparaison à elle, à la fin de la correction je peux apporter un désir qui est 620 (Tarakh) fois plus grand et qui a la Lumière de NRNHY (Nefesh, Rouakh, Neshama, Haya, Yekhida). Nous n’avons aucun moyen de mesurer au combien cette Lumière est plus puissante.

Mais pourquoi je fais tout cela? Je souhaite apporter des Kli énormes (désirs) à l’Hôte, afin qu’il puisse les remplir et se réjouir. Je me réjouis quand Il est heureux, afin qu’Il les remplisse et qu’Il soit réjoui également. Nous nous remplissons l’un l’autre. Et je n’ai plus besoin d’être gêné, maintenant que j’ai des désirs gigantesques, que je Lui demande de remplir. Je suis certain que je le fais uniquement pour Le réjouir, et «Il est la joie de mon cœur. »
De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 30/05/2011, Talmud Esser Sefirot