Daily Archives: 7 juillet 2011

Une attaque à l’intérieur du cœur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dernièrement,  on a ressenti que le Kli  mondial était en train de  travailler  dans un seul désir. A un moment le Rabash vous a conseillé de faire une attaque à partir de cet état. Qu’attaquons –nous exactement ?

Réponse: Nous-mêmes, notre cœur, notre paresse, notre orgueil, nos habitudes passées. Je dois monter au-dessus de tous ces calculs.

La chose la plus importante est de se dissoudre parmi les amis, pour se  pousser volontairement dans le groupe. Je veux être là tout le temps. Je veux perdre mon esprit et mon sentiment personnels et acquérir l’esprit et le sentiment de tous les amis. C’est comme si je me perdais en eux par mon propre désir.

Cela signifie acquérir le récipient de la garantie mutuelle.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale  du  06/07/11, Matan Torah

Les kabbalistes sur la nature de l’homme et celle du Créateur, partie 17

Chers amis, s’il vous plaît posez des questions sur ces passages des grands  Kabbalistes. Les commentaires entre parenthèses sont les miens.

L’éloignement du Créateur est la raison de toutes les souffrances.

La raison de notre éloignement du Créateur et de notre capacité à transgresser Sa volonté n’est autre que le « manque de compréhension de Sa providence sur Ses créations ». Nous ne comprenons pas le Créateur ! C’est  la source de tous les tourments que nous souffrons et des erreurs dans lesquelles nous tombons. De toute évidence, en supprimant cette raison, nous serons instantanément débarrassés de toute la tristesse et de la douleur et serons récompensés par l’adhésion avec Lui.
– Baal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot », Point 42.

La base de tous les maux est l’amour de soi  appelé  « égoïsme ». Il est l’opposé dans la forme  au  Créateur qui n’a aucune volonté de recevoir pour lui-même, mais seulement de donner sans réserve.
– Baal HaSoulam, « l’essence de la religion et son but »

Finir le travail d’Abraham

Dr. Michael LaitmanAujourd’hui, nous terminons ce qu’Abraham avait commencé quand il a enseigné aux fils de ses concubines différentes pratiques spirituelles qui précèdent le véritable travail spirituel pour le bien du don sans réserve. Il leur a instillé les fondements des systèmes de croyance et les a envoyés vers des terres de l’Est. Plus tard, le même travail d’Abraham s’est matérialisé à travers le peuple d’Israël qui, après la destruction du Temple, est tombé du niveau spirituel et ce fait a donné lieu à des religions.

Ainsi, les croyances, qui  sont nées aux temps d’Abraham, et les religions, qui sont apparues au moment de la destruction du Temple, représentent essentiellement les étapes de l’intégration de la méthode d’Israël dans les nations du monde. Le judaïsme, le christianisme et l’islam entre autres, ont fait progresser l’humanité vers la compréhension de la piété. Les gens seraient restés de complets barbares sans eux.

À notre époque, après des milliers d’années d’évolution, il est difficile pour nous d’imaginer une personne qui n’a pas médité du tout à ce sujet et sur les mondes à venir, le Créateur, ou le bien et le mal. S’il n’y avait pas de religions, nous n’aurions pas la culture, l’éducation, et une société humaine dans sa compréhension moderne.

Nous ne sommes tout simplement pas conscients du rôle que les religions ont joué dans la promotion de l’humanité. Les universités sont apparues grâce aux religions. Dans le désir de répandre les religions, les gens ont découvert de nouveaux continents, se sont installés sur de nouvelles terres, et ils aspiraient à quelque chose dans le futur.

De cette façon, le message spirituel est devenu une partie de l’égoïsme de notre monde et il a atteint des gens qui n’avaient aucun lien avec le Créateur et aucun désir pour lui  par absence de point dans le cœur. Cependant, maintenant ils ont une certaine impulsion, une appartenance et une peur devant le monde futur, une punition possible, et quelque chose au-dessus de cette vie.

Ils ont un sentiment de quelque chose de plus grand et prévoient certaines choses. Et même si les images corporelles apparaissent dans leur imagination, même si c’est encore de l’idolâtrie, quelque chose proche de l’être humain commence à se développer hors de l’ «animal supérieur ». Ils ont déjà pensé à des choses dont  les animaux ne se soucient pas.
Auparavant, les gens n’avaient pas pensé au-delà d’un cycle fermé de revenu,  nourriture, reproduction et  mort. Nous ne sommes tout simplement pas conscients de la contribution de la religion dans la culture humaine et de l’art.
Cependant, aujourd’hui, notre développement est à sa fin, et la crise mondiale, en saisissant l’humanité tout entière, en est le signe. La religion n’est pas le problème: nous ne pouvons tout simplement plus suivre le maintien d’une société égoïste qui vit selon les lois de l’amour de soi.

Notre égoïsme nous a amené à sa composante spirituelle. L’argent est devenu une « valeur spirituelle »  pour les personnes et les a forcés à faire des bulles impensables dans l’économie en vendant de l’air à un autre, sous la forme d’entreprises virtuelles.

Cela nous a amené à la nécessité d’un changement. Nous sommes confrontés à un véritable travail spirituel pour le bien du don sans réserve.

Du cours quotidien de Kabbale du 13/05/2011, Ramchal : « L’article de la Sagesse »

La force de l’extérieur

Dr. Michael LaitmanNotre développement peut être divisé en deux parties:
1. Toutes les phases inévitables quand les gens sont capables de se calmer avec la vie et les actions dans les limites de notre monde.
2. La phase où  une personne comprend qu’aucun des moyens à sa disposition n’est plus  efficace et qu’elle doit atteindre la racine.
Puis tout ce qui est externe est relégué au second plan, comme il est écrit: «Le Créateur ne se soucie pas de la façon dont vous égorgez une animal – sous la gorge ou la nuque ». En d’autres termes, il n’existe aucune action dans notre monde à travers laquelle on peut vraiment atteindre le Créateur. Par conséquent, nous devons trouver un nouveau moyen complètement différent – la  Lumière qui ramène au Bien. Grâce  à cette force, nous commençons à nous développer.
Il y a une délimitation très claire ici:
– Soit nous sommes dans notre monde et nous utilisons ses attributs, car notre désir est seulement ici, et nous désirons recevoir ce que ce monde a à offrir, et en supplément , nous  espérons quelque chose de plus après la mort;
– Ou nous voulons révéler un nouveau moyen dans cette vie qui n’est pas présent dans notre monde -la Lumière qui ramène vers le Bien , une nouvelle force spéciale qui nous ouvre et commence à mettre en lumière des désirs et des accomplissements complètement nouveaux en nous, qui sont complètement différents de tout ce que nous savions à ce jour.

Je vis comme une personne dans notre monde- avec une famille, un emploi et des relations sociales, avec toutes mes connaissances et mes sentiments, mais cette personne n’est en aucune façon liée avecce qui se forme à l’intérieur de moi sous l’influence de la Lumière qui ramène vers le Bien. Cela développe l’âme à l’intérieur de moi, la part venant d’en haut, du Créateur,  l’image Divine que j’atteins et  que je construis à  l’intérieur de moi, en  participant au processus avec la Lumière. Dans ce cas, ce qui a précédé, est appelé  «le niveau animé», alors que la nouvelle partie est appelée «humain» (Adam) car elle est similaire (Domeh) au Créateur.

C’est pourquoi des actions extérieures n’ont pas d’importance. Une seule chose peut m’aider –  attirer la Lumière qui ramène vers le Bien. Il n’y a aucune autre force qui peut me faire élever du niveau animé au degré humain. La seule chose nécessaire est ici une force de l’extérieur, et la méthode Kabbalistique entière vise uniquement à cela.
De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du  06/07/11, Matan Torah

La division spirituelle du travail

Dr. Michael LaitmanIl y a des récipients du don,  Galgalta ve Eynaim (GE), appelé «Israël», qui signifie «droit au Créateur ». Seuls ces récipients  peuvent attirer la Lumière, car ils sont plus près d’elle et ne contiennent que la force du don sans réserve.
Il y a aussi les récipients de réception, AHP, «les nations du monde ».En réalité, il est  à savoir qu’ils sont importants, et que  tout est fait pour eux. Cependant, ils se sont pas en mesure de recevoir la Lumière directement si les récipients d’Israël ne conduisent pas la Lumière à eux.
Il s’agit de la répartition des rôles: Galgalta ve Eynaim  doit tirer la Lumière vers AHP,  et AHP doit combler son désir vers Galgalta ve Eynaim  pour qu’ils portent la Lumière à AHP.  Cette seule coopération mutuelle nous permettra d’atteindre la correction finale.
Tous les gens dans le monde qui ont «le point dans le cœur», ce qui signifie l’inclination pour attirer la Lumière, sont appelés « Isra-El » ou « Yashar El »  en hébreu – «  droit à Dieu ». Et tous ceux qui n’ont pas cette inclination ne peuvent pas attirer la Lumière directe et sont appelés «les nations du monde», AHP. Ensemble, ils utilisent leur nature pour attirer la Lumière et recevoir la révélation du Créateur dans le récipient collectif.
 

Ainsi, afin d’établir une connexion entre eux, Israël passe par la rupture. Il s’élève à la fin de la correction, au niveau du Temple, puis le Temple est détruit, c’est-à-dire qu’Israël tombe de la hauteur spirituelle dans les forces de la crasse, dans les nations du monde, et s’entremêle avec eux afin que AHP soit inclus dans Galgalta ve  Eynaim et Galgalta ve  Eynaim  est inclus dans AHP. En conséquence, tous les deux sont dans l’intention égoïste.
Toutefois, lorsque le mélange ou l’«exil»  se termine, ils peuvent attirer la Lumière et réaliser la correction. Tout d’abord,  Galgalta  ve Eynaim est corrigé, qui sont les récipients les plus purs qui conservent les Reshimot, les enregistrements de l’état corrigé.
Ils ont la capacité d’attirer la Lumière, et grâce à l’inclusion mutuelle avec AHP, ils ont quelqu’un pour qui attirer cette Lumière. Puis, AHP reçoit illumination de Galgalta ve Eynaim, ce qui est suffisant pour prolonger la ligne de la connexion vers le haut. En conséquence, tous complètent les dix Sefirot et attirent la grande Lumière. Ainsi, en interaction mutuelle, nous arrivons à la fin de la correction.
Aujourd’hui, nous sommes au début de la correction de Galgalta ve Eynaim , Israël. S’ils se corrigent à ce degré ils seront en mesure d’apporter la correction  à AHP, les nations du monde.

Du cours quotidien de Kabbale du 13/05/2011, Ramchal : « l’article de la Sagesse »

Quand le soleil ne quitte pas le Zénith

Dr. Michael LaitmanQuestion: Les enquêtes montrent que 80 pour cent de l’humanité croit  en une  puissance supérieure qui contrôle tout. Pourquoi ne pas expliquer aux gens de quel genre de pouvoir il s’agit et ce qu’il  veut? C’est beaucoup plus intéressant que les appels à l’amour.
 

Réponse: Nous n’avons rien à expliquer. La force supérieure est la nature, la loi, une force aussi rigide  que la force de  la gravité. Celui  qui est Bon et fait le Bien, est absolu et immuable.

Si cette force est invariable, elle est comme inexistante. L’absence de changement semble l’annuler. C’est comme vivre sous le soleil, toujours coincé au zénith. Il est inutile d’en tenir compte s’il  est et sera toujours là. Il est seulement, et c’est tout.

Dans notre vie, nous faisons des calculs basés sur ce qui doit changer, sur les progrès dont nous dépendons. C’est une autre affaire, si nous parlons de quelque chose de permanent et indestructible dont nous dépendons en permanence à un point tel que cela ne peut pas être appelé dépendance.
C’est ce que le «Créateur» est. Et c’est pourquoi il est si difficile d’expliquer cela aux gens. En réalité, nous ne prions pas pour Lui mais pour nous. Nous cherchons comment changer, et Il est toujours immuable. Bien sûr, je vais changer si je le désire, et pour ce faire, je n’ai pas besoin de le prendre en compte. Il est Bon et fait le Bien, et à côté de Lui, je suis comme un enfant gâté à qui  les parents  donnent l’amour absolu, tandis qu’il fait tout ce qui lui plaît et devient hors de contrôle, sachant que rien de mauvais ne  va lui arriver.

Ainsi, notre problème est de savoir comment expliquer aux gens que le Créateur est comme un mur solide et existe tout simplement. Vous pouvez sauter en face de lui, agiter vos bras, ce sont vos affaires, et le mur  vous domine toujours.

Une personne peut à peine imaginer que: «Alors, à  qui  ai-je  affaire? Cela signifie qu’il n’y a personne à  qui demander. » Comment pouvons-nous expliquer à ceux qui croient en la puissance supérieure qu’il n’y a  aucun sens  à  prier le Créateur « changeant » qui ferait mieux aujourd’hui qu’hier. Cela veut-il  dire que, hier, il m’a fait du mal?

En réalité, nous avons affaire à  Celui qui est Bon et fait du Bien aux méchants et aux justes. Mais pour une personne, cela signifie que peu importe s’il est bon ou mauvais, le résultat sera le même.

Une personne ordinaire est  sans cesse sujette à changements. Tout le temps, elle  se compare avec le monde, en  essayant  de calculer les résultats des changements internes et externes. Elle  ne comprend pas ce qu’est la Force universelle, générale, grande,  immuable. Cela échappe à nos organes sensoriels, car ils sont «accordés» aux changements plutôt qu’à un état statique. Je ne vois rien de ce qui ne change pas, ne disparaît pas de ma vue.
C’est pourquoi nous ne pouvons pas expliquer aux gens ce qu’est le «Créateur». Parfois, je dis que le «Créateur» est la nature, qu’Il est immuable, et il n’y a personne vers qui  prier, que la prière est un auto-jugement. En réponse, ils sont prêts à me mettre en pièces. C’est le problème: nous nous jugeons, alors que d’autres demandent  au Créateur de changer: «. J’ai jeté un peu dans  Votre tirelire, maintenant, sauvez moi des ennuis ».
En parlant du Créateur  comme  de la loi inflexible de la nature, nous refusons  à une personne la possibilité de se tourner vers Lui. Une personne ne voit  pas qu’elle doit changer. Une nouvelle forte « dose » de développement est nécessaire afin que la personne commence à se comporter différemment.
Quoi que nous  disions, y compris sur  la crise, nous avons essentiellement à expliquer aux gens le chemin de la souffrance: «Sinon, ce seront des ennuis, et  ce  n’est pas la peine. Nous allons changer ». Ce n’est pas un mensonge, mais pas la vérité non plus.
Nous devrions dire quelque chose d’autre à une personne qui vient à la sagesse de la Kabbale désireuse d’atteindre le but de la création: «Il faut être au dessus. Peu importe si c’est  bon ou mauvais, vous devez vous élever par la foi au-dessus de la raison. Vous ne devriez pas faire vos actions en fonction de la souffrance ou du  plaisir. Ce n’est pas le don sans réserve. La foi au-dessus de la raison signifie que vous  vous élevez au-dessus de la récompense. Ou bien voulez-vous travailler pour échapper au mal et réaliser  le bien dans le futur? Vous attendez-vous à  une indemnisation? Voulez-vous atteindre le but de la création pour vous-même au lieu de donner du plaisir au Créateur? »

D’autre part, à qui  sommes-nous censés plaire si le Créateur est la loi? C’est un moment délicat dans nos explications.

Du cours quotidien de  Kabbale  du 17/06/2011, « le Shofar du Messie »