L’unité du monde : virtuelle ou réelle ?

Dr. Michael LaitmanLes concepts mêmes de mondialisation, d’intégration, d’unité du monde et l’ère de la mondialisation sont métaphysiques, spirituels et virtuels, quelque chose qu’on ne peut pas voir ou « toucher ». Ces qualités sont au-delà de ce que nous considérons communément comme le monde matériel.

Où et qui peut me montrer l’action de ces qualités, les forces et les processus dans notre monde ? Même si nous parlons du monde global, de sa réalité et des processus globaux en lui, c’est le ressentir encore plus comme un monde virtuel. Après tout, ce n’est pas clairement incarné dans aucune réalité. Dans notre imagination, nous construisons son image virtuelle, en l’idéalisant peut être, en reliant l’utopie avec la réalité et la supposition. Mais comment cette approche se justifie-t-elle ?

Le fait est que nous n’avons jamais construit quoi que ce soit sans avoir une image de l’avenir. Nous devons imaginer l’avenir, mais en même temps être guidé par des places réelles liées à l’image imaginaire. Nous devons prendre des exemples tirés de la nature, de  sa globalité et de son  intégralité et construire notre future société selon eux.

L’ensemble du complexe de problèmes qui a augmenté avant l’humanité, indique la nécessité de résoudre ces problèmes conjointement. Aujourd’hui pas un seul problème n’est local. La nature nous pousse à prendre conscience de notre interdépendance totale. La mondialisation qui se révèle nous oblige à supprimer nos intérêts nationaux et régionaux et à préférer d’abord la solution des problèmes mondiaux et communs.

Le besoin d’intégration pour le bien de toute l’humanité exige un dialogue constant entre les représentants de chaque pays sur la base de l’égalité. En un seul organisme, toutes les parties sont égales. Chaque partie présente les problèmes qu’elle juge nécessaire de résoudre et l’importance de chaque problème est pesé conjointement, comme dans une famille qui discute quel problème devrait être résolu en premier dans quel ordre les autres devraient être résolus. C’est seulement en acceptant le fait de l’interconnexion globale comme condition primaire que nous développerons la bonne approche pour résoudre les problèmes.

Sinon, nous glisserons involontairement jusqu’à la guerre, qui constitue un refus d’avoir un dialogue. Ce ne sont pas nécessairement des guerres « chaudes » ou même « froides », mais une influence imperceptible, centralisée, informative sur la conscience du peuple dans un pays spécifique dans le but de déformer leur image du monde, leurs concepts traditionnels et leurs valeurs. La sensation de l’effet de cette arme d’information peut affecter le  malaises émotionnel et l’insécurité, jusqu’à une perturbation de l’infrastructure de base.

Bien entendu, dans tous les cas, que nous développions tout au long un bon ou un mauvais scénario, nous allons encore atteindre une société entièrement interconnectée  parce que c’est l’objectif du développement de la nature. L’aspiration de l’humanité vers l’unité est une expression naturelle d’un système vivant. Mais ce processus naturel ne peut pas être accéléré artificiellement. Il doit se faire sciemment et volontairement parce que sinon il va se transformer en un projet qui est exécuté en force par les autorités.

La priorité est donc l’éducation populaire, leur permettant de comprendre le monde dans lequel nous nous trouvons aujourd’hui. Le pouvoir réel doit être construit comme un système universel, planétaire, informatif, éducatif, une sorte de médias de masse. Précisément parce que la formation complète de la nouvelle société, en fait — de l’humanité, aura lieu par le biais de canaux virtuels, il est nécessaire  de résoudre d’abord la question de leur bonne utilisation.

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