Nous voyons ce que nous ressentons

Dr. Michael LaitmanLa réparation finale, que décrivent les kabbalistes dans leurs écrits, doit être réalisée dans notre monde,  dans la matière, dans l’ensemble de nos relations les plus viles et les plus «matérialiste». Ceci est la correction, où «l’obscurité brille comme la lumière» (Psaumes 139: 12) et «Ses pieds se poseront sur ​​le mont des Oliviers» (Zacharie 14:4).

Ma partie animée reste la même. Mon corps ne commence pas à travailler pour le bien du don sans réserve. En outre, il fonctionnait de cette façon au départ. L’ensemble de la nature, à part l’homme, travaille en vue du don sans réserve.  Nous ne voyons pas cela, puisque nous évaluons tout selon nos normes.

Nous pensons que seuls les animaux se dévorent les uns les autres, mais en réalité, ce n’est pas vrai. Nous ne pouvons simplement pas leur attribuer l’intention de donner sans réserve parce que nous ne les sentons pas ni ne les comprenons. Mais en fait, la nature les règles en les orientant vers le don sans réserve, et ils obéissent à ses ordres. Cependant, on ne peut pas dire la même chose de l’homme. Il exécute les ordres de son égoïsme, qui est destiné à la réception, et de plus, il voit la nature en la jugeant selon ses propres fautes.

Quand l’homme se corrige, il  accepte la forme globale et voit la situation mondiale. Simultanément, nous disons que les niveaux minéral, végétal, et animé de la nature deviennent ainsi corrigés, mais ce que cela signifie, c’est qu’ils deviennent corrigés dans notre nouvelle perception. Les animaux ne doivent effectivement pas être corrigés. C’est vous qui verrez que le loup et les moutons vivent en paix, tout comme aujourd’hui sous vos yeux l’un mange l’autre.

Dans l’article «La dissimulation du Créateur et Sa révélation », le Baal HaSoulam écrit que vous voyez les guerres et les conflits dans le monde parce que vous êtes comme cela vous-même. 

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 18/08/2011, « La nation »

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