Daily Archives: 1 septembre 2011

L’importance de nos réunions

Dr. Michael LaitmanQuestion: Au début de Septembre, nous aurons une convention dans le nord d’Israël. Aujourd’hui, avec tous nos efforts dirigés vers la diffusion externe, quelle est l’importance de tels rassemblements «internes» ?

Réponse : L’un n’exclut pas l’autre. En tant que groupe, nous étudions la science de la Kabbale : les racines de la création, la correction de cette dernière et les actions spirituelles d’une personne qui se cachent derrière ses actes corporels. Dans son interaction avec les autres, volontairement ou involontairement, une personne active un mécanisme gigantesque, qui ne lui est pas familier. Nous étudions ce mécanisme et apprenons à comprendre et à utiliser nos actions internes au moyen d’actes extérieurs. C’est essentiellement le but de notre étude.

Nous étudions le système et trouvons les points où nous sommes connectés avec lui, où le système spirituel se termine, laissant la place au système corporel : les corps et les forces de notre monde. La connexion de ces deux systèmes réside dans mon désire : si j’annule mon désir devant le désir d’un autre, je le verrais dans la spiritualité. Si je baisse la tête devant l’autre, celui-ci devient alors mon Kli spirituel (récipient). Voilà comment je m’élève à la spiritualité.

Un être humain est au dessus de mon «moi» actuel, au-delà du Makhsom (la barrière qui nous sépare de la spiritualité). Si je le traiter comme je me traite, je m’élève alors à son niveau et nous devenons un tout. C’est ainsi que je traverse la Makhsom.

Je transfère les nouvelles parties de mon mauvais penchant, que j’ai ici-bas dans ce monde, à l’autre. Tout d’abord, je sature mon attitude envers l’autre avec le don pour l’amour du don, en corrigeant les soi-disantes «erreurs». Puis, je passe à la correction des «transgressions». De cette façon, je déplace mon point dans le cœur vers le haut, révélant le mauvais penchant en moi. En conséquence, grâce à une bonne connexion avec l’autre, je m’élève à un degré supérieur.

L’ «autre» est l’humanité. La règle d’aimer votre prochain comme vous-mêmes s’applique à la population normale. C’est comme si on m’avait donné un exercice : changer mon attitude envers les autres. Sans leur connaissance, je transfère mon « moi » dans le monde spirituel, en réalisant l’étape de transition. La science de la Kabbale explique cela en termes spéciaux, mais pour faire simple: De cette façon, nous acquérons une bonne vie et sans danger pour nous et nos enfants.

Pour en revenir à la question, le bénéfice de nos conventions se trouve dans l’étude et, surtout, dans la connexion interne et dans l’union. Ce n’est que lorsque nous nous connectons, que nous devenons de plus en plus proche, et que nous nous annulons l’un devant l’autre, que nous aurons quelque chose pour nous adresser au monde.

Tout d’abord, nous apportons l’esprit d’unité. C’est pourquoi nous avons besoin d’événements d’union, quand les amis se rassemblent pour quelques jours. Nous prévoyons d’organiser un tel grand rassemblement international en Décembre. Sans cela, nous ne pourrons pas transmettre le pouvoir de l’union.

J’espère que notre convention de Décembre aura lieu à un nouveau degré. Alors, tous les amis, y venant du monde entier, auront tant de force qu’ils seront capables de mener la diffusion de la Kabbale dans le monde entier, vu que tous les événements se déroulant en Israël aujourd’hui finiront par arriver aussi dans leur pays aussi. Il y aura un besoin de la méthode : Même si inconsciemment, le désespoir qui va submerger les gens va ouvrir leurs cœurs vers l’union.

De la 4e partie de la Leçon quotidienne de la Kabbale du 18.08.2011, « La Nation »

De quoi ne parle pas le ministère de l’Éducation ?

Dr. Michael LaitmanQuestion :  Les enseignants et les élèves sont en difficulté aujourd’hui. Les enseignants sont impuissants : Ils n’ont pas les outils pour répondre aux défis du monde moderne. Pendant ce temps, les étudiants sentent un nouveau niveau d’hostilité, qualitativement supérieur, envers le processus d’éducation. Ils n’ont absolument aucune envie d’aller à l’école ….

Réponse : Je pense que les deux parties sont proches pour discuter de ces questions ensemble. Après tout, l’impasse, que chacun voit clairement, n’est bénéfique ni pour les étudiants, ni pour les enseignants, ni pour le système d’éducation.

Je pense que dans ces circonstances nous devons devenir une voie de jonction : Nous devrions présenter notre point de vue sur le problème à la société et suggérer des changements massifs dans le système éducatif. Il devrait y avoir un livre décrivant notre méthode en détail, pour qu’il puisse être appliqué dans la pratique.

En effet, dans ces nouvelles conditions, le ministère de l’Éducation perd le contrôle sur les écoles. Le ressentiment et l’inefficacité va atteindre un tel niveau, que les élèves ne viendront plus aux classes. Les enseignants, d’autre part, ne seront pas disposés à suivre les ordres irréalistes et irréalisables venant d’en haut.

C’est pourquoi nous devons offrir un livre qui présenterait nos recommandations sur la façon de changer cette situation, dans les conditions actuelles et futures. Il ne doit pas être uniquement une liste de mesures, mais un manuel d’éducation. Les enseignants doivent apprendre à élever des enfants, la façon de construire la réciprocité dans une salle de classe, etc. Cela doit être une méthode à part entière, pas seulement des éléments d’informations isolés.

Par ailleurs, ce livre sera destiné à la fois à l’enseignant et à l’étudiant. Il n’est pas nécessaire de cacher quelque chose. Nous parlons d’un manuel qui les prépare à l’interaction et la compréhension mutuelle.

Nous devons réaliser qu’auparavant, les connexions furent construites, dans notre monde égoïste, de haut en bas. Les dirigeants du monde ont imposé leur pouvoir au peuple, et il en fut ainsi pour tous les autres systèmes, y compris le système d’éducation. Toutefois, la situation évolue : Les lois et les parlements ne peuvent plus gouverner le pays, les gens ne peuvent plus recevoir de soutien de leur part, et une connexion est en train de disparaître.

C’est aussi ce qui se passe dans les salles de classe. Avant, tout le monde s’asseyait en face d’un enseignant et recevait une portion hebdomadaire de connaissance et des instructions. Chacun devait étudier pour passer les examens. La situation est en train de changer : Les deux côtés ne sont plus capables de soutenir une telle relation, car une connexion intégrale s’est révélée, selon laquelle chacun doit être égal, tout comme Bina et Malkhout deviennent égaux l’un de l’autre. Seul de cette manière, un nouveau système sera révélé : La méthodologie sera transmise de génération en génération à travers des relations égalitaires.

Avec le temps, en développant des technologies plus raffinées, le monde se rendra compte que ces nouvelles réalisations nous relient, et que, grâce à cela, nous recevons une nouvelle «énergie»: la Lumière qui Réformes. En vertu de cette lumière, nous serons soudainement capables d’agir véritablement dans la société humaine, parmi nous, dans notre interconnexion à un point tel, que cela deviendra une nouvelle étape dans le processus.

Au prochain niveau de développement dans le monde, nous devrons utiliser la force de notre connexion pour créer littéralement de nouvelles choses. Je ne veux pas ressembler à un rêveur, mais je vais néanmoins donner un exemple : Disons que nous allons créer une imprimante utilisant l’énergie positive, qui coule parmi nous, pour produire des impressions. Ce sont les hauteurs que l’industrie high-tech peut atteindre : En nourrissant ses créations avec la force de l’unité entre nous, nous donnerons à la matière des formes nouvelles et différentes. Peu importe ce qu’elle deviendra : maisons, voitures, etc …. Nous ne comprenons toujours pas à quel point notre monde est en train de changer.

Pour en revenir au système d’éducation, il doit se joindre au processus de changements avant tous les autres. C’est, en effet, un problème mondial aujourd’hui.

De la 4e partie de la Leçon quotidienne de Kabbale du 18.08.2011, « La Nation »

L’égoïsme en bout de course

Dr. Michael LaitmanQuestion : Que dit la science de la Kabbale sur l’époque actuelle/? Comment peut-elle nous aider dans cette période de transition importante ?

Réponse : Nous vivons à une époque particulière. Notre monde est au seuil de l’ascension d’un nouveau, interne et spirituel stade de développement de l’humain en nous.

Jusqu’à présent, comme la science de la Kabbale l’explique, on se développait naturellement, obéissant aux impulsions de notre égoïsme. Celui-ci nous a forcés à transformer la société, à changer la vie de famille, à développer des technologies, à remodeler les pays et les formations, et à introduire des changements dans l’éducation et la culture. Nous avons toujours été dirigés dans la direction, vers laquelle le désir naturel interne nous pousse.

Mais aujourd’hui nous avons atteint une certaine satiété. Comme si le monde cessait de nous fournir des plaisirs. Il ne nous satisfait plus économiquement : Nous ressentons que certains obstacles nous empêchent de passer. La théorie américaine de la société de consommation avec une croissance infinie des exportations et des importations, avec une capacité technologique et productive illimitées s’est épuisée. Par ailleurs, la tendance est passée à la baisse, au déclin, période qui, selon les économistes, sera longue, et personne ne sait quand elle prendra fin.

Selon la science de la Kabbale, la manière dont nous l’entendons aujourd’hui, la crise ne finira jamais. A ce stade du développement, nous avons réalisé notre égoïsme, ainsi que le potentiel de la nature environnante, causant une détresse terrible pour elle. En conséquence, nous sommes sur le point de nous effondrer dans les domaines du développement humain et social, de l’éducation et de l’écologie.

Dans cette situation, nous devons considérer ce qui nous est arrivé. Allons-nous continuer de cette manière ? Nous nous sommes littéralement ruinés, ayant évidemment fait une erreur dans nos objectifs et nos buts. Voulons-nous augmenter la consommation détruisant l’environnement ? Voulons-nous rester enfermés dans notre course « mécanique »?

Ayant à peine utilisé les produits manufacturés, on les jette pour en acheter de nouveaux. C’est notre vie. Voulons-nous remplir notre être avec des jeux similaires dans les domaines de la richesse, de l’honneur et du pouvoir ? Le sens de la vie humaine se trouve-t-il dans les remplacements mensuels d’appareils mobiles et d’autres symboles de consommation ?

Aujourd’hui, le processus, que nous traversons, nous oblige à ralentir et nous invite à réfléchir sur lui. De toute évidence, il existe un programme différent construit dans la nature, et nous devons nous pencher sur lui.

La sagesse universelle, l’équilibre général, l’homéostasie, que nous découvrons dans la nature, reste en dehors de l’homme. Pour la nature, un être humain est un élément étranger, une tumeur cancéreuse, dévorant son environnement et lui-même.

Nous détruisons la société humaine, gâtant nos enfants et nous-mêmes, faussant tout, et ne nous laissant aucune possibilité d’existence correcte. Si nous regardons le monde « de côté », les gens semblent être aveugles, se déplaçant le long d’une voie suicidaire. Ils continuent à jouer à des jeux de puissance, à se détruire eux-mêmes, les enfants, la société et l’avenir, et ne sont pas conscients de cela.

C’est pourquoi nous sommes dans la crise. En fait, ce n’est pas une crise. C’est le salut. Aujourd’hui, quand tous les systèmes, que nous avons créés, s’effondrent, nous recevons un signe clair qui nous mène au point de vérité. Enfin, nous pouvons voir que nous n’avons pas d’autre choix, qu’un changement radical d’attitude envers la vie.

Au lieu de continuer à courir à l’autodestruction, après ce qui est toujours recherché par les politiciens, les économistes, et, en effet, par la plus grande partie de l’humanité, toutes les personnes, les communautés et les organisations, qui ont déjà vu ce qui se passe, doivent ensemble trouver une nouvelle approche envers le monde et la nature, afin de passer à un mode différent.

Amener le monde à l’unité

Dr. Michael LaitmanLors de la lecture du Zohar, nous devrions essayer de garder à l’esprit que la totalité des corrections équivaut à l’unité entre nous. Nous devrions voir toute chose en prenant place dans le monde d’aujourd’hui comme la révélation de la déconnexion. A la fin de la journée, la haine, les troubles, et tous les problèmes qui se posent sont révélées afin que nous, puis le monde entier, ayons le sentiment que nous devons établir les connections entre nous.

Dans la mesure où nous travaillons sur la diffusion et parlons du lien entre tous au-dessus de la séparation et de l’opposition entre toutes les parties de la nation et le monde, c’est dans cette mesure que nous préparons et demande l’unité pendant l’étude.

Par conséquent, plus nous exerçons une influence et nous diffusons cette connaissance, plus nous parlons de l’unification, en essayant d’amener la nation à l’unité, plus nous le demandons pendant l’étude, puis nous mériterons de mener cette lumière de nous, et de à partir de nous à la nation et au monde.

De la 2ème partie de la leçon quotidienne de Kabbale 10/08/11, Le Zohar

Les kabbalistes sur le travail spirituel dans le groupe, Partie 5

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît poser des questions sur ces passages des grands kabbalistes. Les commentaires entre parenthèses sont les miens.

Obtenir la grandeur du Créateur à travers l’environnement

 Plus le nombre du collectif est grand, plus la force du collectif est efficace. En d’autres mots, ils produisent une atmosphère plus forte de la grandeur et de l’importance du Saint béni soit-Il. A ce moment-là, le corps de chaque personne sent qu’il considère tout ce qu’il souhaite faire pour la sainteté – c’est-à-dire donner sans réserve au Seigneur– comme un grand trésor, qu’il est privilégié d’être parmi des gens qui ont été récompensés de servir le roi. A ce moment, chaque petite chose qu’il fait le remplit de joie et de plaisir maintenant qu’il a quelque chose avec quoi servir le roi.

 Et si le groupe maintient constamment en lui la grandeur du Créateur, il évoque le même sentiment en chacun, et chacun peut toujours être rempli de joie et de plaisir du travail du Créateur.

  – Le Rabash, Rabash-les Écrits sociaux, «L’agenda de l’Assemblée »

Réparer est une affaire délicate

Dr. Michael LaitmanQuestion: De quelle quantité de lumière ai-je besoin à aspirer afin que je retourne enfin à la source?

Réponse: Cela deviendra clair à partir de la révélation du mal. Par exemple, quand ma voiture tombe en panne, je l’amène au garage. Un spécialiste  me dit: « Vous ne pouvez pas tourner le volant, mais ce n’est pas la cause du problème, ce sont  les barres de direction qui en sont la cause. » Tout d’abord qu’il trouve la rupture, et seulement alors il décide comment résoudre le problème.

Ce n’est que lorsque vous comprenez la cause de la panne que vous  pouvez voir ce qui doit être fait avec votre mauvais penchant. Vous devez voir le problème. En faisant cela, vous atteindrez le but de la création et  comprendrez qui est le Créateur, selon le principe du «nous Te connaitrons à partir de Tes actions. »

Il vous a donné une voiture cassée, vous avez compris la nature du problème, et à partir de cela  vous réalisez comment la corriger. En conséquence, vous avez compris ce que cela signifie d’être corrigé. C’est ce qui fait de vous un être humain semblable à son Créateur. Sans la réalisation du mal, vous ne comprendrez pas de quelle Lumière vous avez besoin et n’irez pas à l’appel véritable de la correction, appelée MAN (prière).

Après tout, MAN est l’union entre Malkhout et Bina. Je dois savoir ce qui en moi n’est pas corrigé du côté de Malkhout et ce doit être ma forme corrigée du côté de Bina. Lorsque les deux d’entre eux sont déjà connectés à l’intérieur de moi, il est appelé MAN . Maintenant je sais ce que je dois devenir, tandis que la nature de la Lumière qui va effectuer la correction est encore inconnue pour moi. Cependant, il est clair pour moi qu’une force extérieure va effectuer cette tâche nécessaire ici.

De la 5ème partie de la leçon quotidienne de  Kabbale 06/07/2011, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

L’influence d’une minorité engagée

Dans les Nouvelles (de scienceblog.com): «Quand seulement 10 pour cent de la population détient une conviction inébranlable, leur croyance sera toujours adoptée par la majorité de la société ….

«Quand le nombre de détenteurs d’opinion engagés est inférieure à 10 pour cent, il n’y a pas de progrès visibles dans la propagation des idées …», a déclaré SCNARC le  Directeur Boleslaw Szymanski, le Claire et Roland Schmitt professeur émérite à Rensselaer. «Une fois que ce nombre augmente au-dessus de 10 pour cent, l’idée se répand comme une flamme» ….

«Un aspect important de la constatation est que le pourcentage des détenteurs d’opinion engagés requis pour passer l’opinion majoritaire ne change pas de manière significative quel que soit le type de réseau dans lequel les détenteurs d’opinion travaillent. En d’autres termes, le pourcentage de détenteurs d’opinion engagés requis pour influencer une société demeure à environ 10 pour cent, peu importe comment et d’où l’opinion commence et se répand dans la société ….

«La recherche a de larges implications pour la compréhension de la façon dont l’opinion se répand. «Il y a clairement des situations dans lesquelles il est utile de savoir comment propager efficacement des opinions ou comment supprimer une opinion en développement», a déclaré le professeur agrégé de physique et co-auteur des écrits de Korniss Gyorgy . » Quelques exemples pourraient être nécessaire pour convaincre rapidement une ville à déménager avant un ouragan ou la propagation de nouvelles informations sur la prévention de la maladie dans un village rural. …

« Les chercheurs sont maintenant en quête de partenaires au sein des sciences sociales et autres domaines afin de comparer leurs modèles informatiques à des exemples historiques. Ils cherchent également à étudier la façon dont le pourcentage pourrait changer lorsque l’entrée dans un modèle où la société est polarisée. «