La lecture est la révélation

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, Chapitre  » VaYakhel (Et Moïse  assembla), «Item 226:  Il est interdit de lire dans le livre de la Torah, mais uniquement seul, et tout le monde écoute et se tait pour qu’ils entendent ses mots comme s’ils venaient juste de la recevoir au Mont Sinaï. Et quelqu’un doit se tenir au-dessus de celui qui lit dans la Torah, montant à la Torah, et se tait, pour entendre que celui qui parle et non deux. La langue sainte doit avoir un lecteur, et c’est une et non deux paroles.

Il ne faut pas oublier que nous parlons d’une personne. Celui qui lit la Torah et celui qui l’écoute, la nation, le  Créateur et la créature, la montagne et le pilier par lequel les gens prient, toutes ces propriétés existent dans une seule personne. Ils sont tous ses états intérieurs. Nous avons à les reconnaître en nous-mêmes et à trouver comment chaque mot et chaque propriété se rapportent à eux.

Nous sommes face à la révélation de la nature supérieure à la créature en fonction de la similitude des propriétés dans le degré de la correction qu’il subit. Lire  signifie révéler.

Si une personne est incapable d’imaginer le véritable état, il vaut mieux ne pas imaginer quelque chose. Sinon, on va commencer à imaginer une image corporelle: comment ils prennent le livre de la Torah à partir d’un placard, l’amènent à la plate-forme surélevée d’où la Torah est lue, et commencent à le lire. C’est tout. Cependant, ce n’est pas ce dont parle le Zohar.

Certes, ce sont tous des symboles reflétés dans la matérialité. Toutefois, de là une personne doit s’élever à la forme originale. Au lieu de l’imaginaire qui est révélé à nous maintenant, on a besoin de révéler le véritable monde: le désir de recevoir du plaisir corrigé dans toutes ses parties qui se manifestent dans une certaine forme, ainsi que le livre de la Torah, la révélation de la Lumière dans le désir.

Notre désir est en constante évolution. Il est semblable aux lettres qui voltigent en permanence  et se révèlent, tandis que les voyelles (TaaminNekoudot et Taguin) remplissent  les lettres. De cette façon, une personne dévoile la Lumière dans le récipient ou le désir. C’est ce qu’on appelle la lecture du livre de la Torah, au sujet de laquelle il est dit qu’une personne doit écrire le livre de la Torah sur son cœur. Le cœur est tous ses désirs.

Alors, tous mes désirs, toutes mes propriétés, et de tout ce qui existe en moi va se transformer en lettres de la Torah. Quand je veux les organiser correctement, je remplis ces lettres avec « les goûts » (Taamin), « les  points » (Nekoudot), et les « couronnes » (Taguin). Puis j’ai le texte du livre de la Torah, que j’habite et  ressens sur moi-même. C’est ma vie spirituelle. La personne devient elle-même le flux du texte de la Torah. Nul n’est séparé de la Torah ou séparé à partir des lettres de la Torah. Tout cela est la personne elle-même.

 De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 31/08/2011, Le Zohar

 

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