Lorsque les malades ne sont pas prêts à être soignés

Dr. Michael LaitmanIl y a trois étapes devant nous. Tout d’abord, nous devons réaliser le mal de notre égoïsme (1). Le réaliser à un tel degré, afin que nous voulions dépasser l’égoïsme, pour atteindre la qualité de Bina (2). Et puis nous atteignons Keter (3), ce qui signifie que nous utilisons notre égoïsme en vue du don sans réserve.

La première étape est la période de préparation. Puis, nous nous élevons au degré de Bina, nous percevons déjà le monde spirituel et devenons inclus dans le monde d’Atsilout. Ensuite, nous commençons à sensibiliser l’ensemble de notre mal dans le monde d’Atsilout, le transformant en bien, en don sans réserve.

Nous sommes seulement en mesure de réaliser toutes ces étapes avec la puissance de la Lumière. Il est écrit: «J’ai créé le mauvais penchant (notre égoïsme), et j’ai créé la Torah, comme un épice car la Lumière en elle ramène vers le bien » Le problème est que l’humanité n’est pas consciente de la force destinée à corriger notre égoïsme, et c’est pourquoi les gens sont très confus et ne savent pas comment continuer.

Un moment critique qui sera suivie par une vague de problèmes aussi graves que les émeutes de masse, des révolutions et des guerres entre les nations et les pays est arrivé. La Kabbale avertit que la situation ne peut arriver au point d’une troisième et même d’’une quatrième guerre mondiale. La souffrance va continuer à augmenter jusqu’à ce que l’humanité trouve la méthode de correction, le remède qui ne peut venir que de la Lumière.

C’est pourquoi la méthode de la Kabbale a été révélée à des personnes à l’aube des temps, il y a 5771 ans, quand l’égoïsme avait juste commencé à apparaître chez l’homme. Il a continué à se développer progressivement jusqu’à notre époque, le stade où nous commençons à percevoir notre égoïsme comme le mal. Et maintenant, les quelques personnes qui ont développé cette méthode de correction pour nous peut être enfin présentée comme un remède.

Il faut expliquer à l’humanité comme un médecin qui explique la maladie à son patient, en lui disant quelle maladie il a, ce que le traitement sera, et comment retrouver la santé car il s’agit d’un traitement. Et si on se dépêche et présente au monde le remède, les gens n’auront pas besoin de le chercher sous la pression des problèmes et de la misère qui va les obliger à trouver cette solution de toute façon.

Après qu’une seule personne ait tué plus de soixante-dix personnes en Norvège, la télévision norvégienne a interdit la cruauté et la violence. Pourquoi sommes-nous seulement capables d’apprendre quand les choses comme cela arrivent? Pourquoi ne pouvons-nous pas faire la bonne chose à l’avance? Sommes-nous vraiment si désemparés? Pourquoi avons-nous créé un environnement si terrible pour nos enfants et les avons forcés à apprendre l’hostilité et la concurrence? Pourquoi les jeux des enfants ne leur apprennent qu’à tuer ou profiter, autant que possible? Pourquoi ne pas leur donner le message d’unité? Après tout, en réalité nous nous tuons nous mêmes; nous scions la branche, sur laquelle nous sommes assis.

Faut-il un scénario norvégien ou une situation similaire dans une proportion massive qui menace d’une guerre mondiale pour nous réveiller? Est-ce la seule façon pour nous de comprendre que c’est assez, que nous ne pouvons plus faire cela? Nous ne voyons toujours pas l’avancement réel. Les gens ne sont pas de plus en plus intelligents. Quels autres malheurs attendons-nous? Nous ne pouvons pas les attendre!

Nous avons besoin d’aller vers les gens maintenant, être patient et bon avec eux, comme si nous nous adressions à un patient qui ne comprend pas pourquoi il se sent malade encore. La douleur ne couvre que les yeux et les oreilles un peu plus. Nous avons besoin d’être doux et compréhensifs avec lui. Même s’il est contre, même si il nous maudit et ne veut rien entendre, nous avons encore besoin de continuer à essayer, à chercher des moyens de s’approcher de lui d’une manière aimante mais décisive et de lui expliquer qu’il n’y a pas d’autre solution.

Nous ne rejetons aucune des méthodes, nous ne rejetons rien. A la fin de la journée, nous ne nous opposons pas directement à l’égoïsme, et c’est pourquoi nous ne prévoyons pas l’écrasement de mouvement, d’approche, ou de parti. Il est impossible, et nous n’avons pas besoin de détruire ces structures égoïstes, de la même façon nous n’avons pas besoin de détruire l’ego en nous.

Nous avons seulement besoin de lutter pour l’unité au-dessus tous les désaccords. Et puis toutes les différentes formes égoïstes en nous et dans le monde extérieur, culturels et tous les autres différences se transforment en don sans réserve, en amour et en unité. Chacun apportera sa contribution à cette unité, non pas par la contrainte, mais doucement, d’une manière positive.

De la leçon 3, de la convention de l’Allemagne 06/08/2011

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