Vous mourrez aujourd’hui pour que je puisse mourir demain

Dr. Michael LaitmanOpinion (M. Hazin, un économiste, de km.ru): « Le masque de la« civilité » tombe du haut du capitalisme sous nos yeux. Les 30 dernières années, la somme d’argent dans l’économie a progressé plus vite que l’économie elle-même, et une «bulle» d’économie financière fut gonflée sur le secteur réel de l’économie.

« La crise  a fait éclater » certaines  » bulles  » financière. Cependant, l’énorme émission de la Réserve Fédérale (FRS) sauva la situation. Pourtant, la base de la « bulle » financière, l’économie réelle commença à ralentir. Et puisque le profit réel de l’économie est basée uniquement sur les ménages et sur la demande de l’état, une question se pose : Que faire ensuite ?
 

« Les ménages réduisent leur demande, et les états l’augmentent temporellement. Mais ils ne peuvent pas continuer à le faire plus longtemps. L’alternative est une forte baisse du PIB.

«Il y a une énorme quantité d’argent dans le monde, et il est toujours investi quelque part par ses propriétaires, ce qui crée une illusion de croissance locale. Mais le flux objectif du processus économique ne peut pas être arrêté.

« Une chute de grande envergure sur les marchés spéculatifs est tout simplement inconcevable pour les pays occidentaux. L’alternative est la suivante: Si il n’y a pas de sources de liquidités mutuelles, il faut les prendre à quelqu’un.

Conclusion : «Par conséquent, cet automne 2011, les Etats-Unis vont fort probablement stimuler une crise financière en Europe, dans l’objectif de transférer la liquidité vers leurs marchés, selon le principe « Vous mourrez aujourd’hui pour que je puisse mourir demain ». A savoir, le capitalisme est en train de suivre ce principe de camp de prisonniers, et son masque de «civilité» est en train de tomber sous nos yeux.  »

Mon commentaire : Dans notre dos, ils sont les instigateurs des révolutions, de l’anarchie et des guerres. Et tout cela n’est fait que pour échapper à la faillite. Conformément à la globalité du monde et à l’interconnexion universelle, tout cela se retournera sur eux en un violent coup de massue. Dans le monde interconnecté, seule la réciprocité avec les autres garantit l’avenir de l’état. Est-ce que souffrir est vraiment la seule façon pour ce monde d’apprendre de nouvelles relations intégrales de garantie mutuelle ?

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