Daily Archives: 20 septembre 2011

Parlez-nous de la spiritualité!

Dr. Michael LaitmanQuestion: A quoi ressemble le don sans réserve ?

Réponse: Nous ne pouvons pas poser des questions sur les sensations, parce que si je sens quelque chose, je le sens. Et tout ce que je ne sens pas -je ne suis pas encore capable de le sentir. Et c’est pourquoi il n’y a pas de réponse à la question: «Qu’est-ce que ça fait de ressentir quelque chose que je ne sens pas ? »

Dans notre monde, nous pouvons poser cette question dans l’espoir de recevoir un indice de quelque chose de semblable, qui nous est déjà familier. Mais il est inutile de poser des questions sur une sensation que je n’ai jamais eue dans toute forme que ce soit et pour laquelle je n’ai rien de comparable.  A quoi  puis-je la comparer, que dois-je viser ? Rien.

J’ai posé cette question au Rabash, mon professeur. Il a dit ce qui suit: «Le premier degré spirituel est la Lumière au lieu d’une petite étincelle qui a créé ce monde, tout ce qui existe en elle, tout le plaisir qui remplit toute la matière de la nature minérale, végétale et animée sur l’ensemble du temps d’existence de la réalité, au cours de toutes les générations. »

On peut le dire plus simplement. Il y a sept milliards de personnes dans le monde. Tous leur plaisir mis ensemble est une petite étincelle en comparaison avec la Lumière que vous atteignez au premier degré spirituel.

Mais cette qualité est sage, la quantité n’est pas sage. Vous voyez l’éternité et la perfection dans cette réalisation, et alors seulement vous êtes en mesure de les valoriser. Et tout cela se passe selon les désirs que vous avez préparés.

Question: «  Comment pouvez-vous recevoir toute cette lumière, sans « exploser » ?

Réponse: Vous n’ «explosez » pas,  parce que vous préparez le désir à l’avance. Le désir doit précéder la Lumière. C’est une bonne question. Si j’avais essayé aujourd’hui de consommer l’ensemble de cette Lumière immense, vous auriez vraiment besoin de « chercher mes morceaux sur le mur», comme s’il y avait eu une explosion atomique. Mais c’est lorsque nous recevons à l’intérieur de nos désirs égoïstes qui absorbent tout  en eux-mêmes.

Mais quand je sors de mon ego dans les désirs  de donner sans réserve, j’acquière un récipient  illimité, et la Lumière me traverse simplement pour aller vers les autres. Elle ne s’arrête pas dans moi. Je reçois du plaisir qui  passe à travers moi vers les autres. Je remplis les désirs des autres, dans la mesure où je les relie à moi, et la Lumière me traverse sans s’arrêter. C’est pourquoi j’apprécie, et que je n’ai pas de problème avec elle. Après tout, je ne détiens pas la Lumière, elle passe par moi et se déplace. La Lumière ne peut même pas s’arrêter un moment ; à la seconde où elle s’arrête elle disparaît.

C’est pourquoi la méthode de réception de la lumière est appelé «la sagesse de la Kabbale », une science de la réception. C’est parce que vous ne pouvez recevoir la Lumière qu’à la condition de la transférer à d’autres. Alors vous n’êtes pas limité et restez éternel et parfait.

Par conséquent, il est impossible de recevoir la Lumière égoïstement. Lorsque vous l’approchez égoïstement, vous ressentez une encore plus grande obscurité.  

Du cours de préparation, Convention de Kabbale à Toronto, le 16/09/2011

La crise européenne pourrait tuer les banques affaiblies

Dr. Michael LaitmanAvis: (Josef Ackermann ,  Directeur Général de la Banque d’Allemagne): « La crise de la dette souveraine de l’Europe va retarder les profits bancaires pendant des années et pourrait tuer les plus faibles, a déclaré Josef Ackermann, directeur général, aux patrons de l’industrie, au milieu d’un examen minutieux du secteur financier.

«Les perspectives du secteur financier dans son ensemble … sont plutôt limitées, a déclaré lundi le PDG de la banque supérieure Allemande. « Les perspectives pour la croissance future du chiffre d’affaires sont limitées à la fois par la situation actuelle et structurellement.

« Ackermann a déclaré que l’industrie des services financiers nécessitait d’aller au-delà  de freiner les excès du passé pour réévaluer le rôle joué par les banques dans l’économie mondiale, annonçant que le prêteur ne relancera pas certaines activités à risques … »

Mon commentaire: Sûrement, ceux qui traitent avec les relations économiques, plus que quiconque, ressentent combien il est impossible de les gérer.

Le problème peut être résolu seulement en changeant la façon dont nous percevons l’état réel de la société: nous nous trouvons dans un monde interconnecté, et donc, nous sommes obligés de changer la stratégie de nos relations. Le profit unilatéral égoïste devrait être remplacé par le bénéfice multilatéral mutuel afin de maximiser notre interconnexion plutôt que le profit individuel -pour le bien-être de la société. Les économistes en particulier, doivent réfléchir sur la crise par leur propre perception (!) et sa réparation

Le Créateur n’est pas une personne

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment une personne forme-t-elle en elle  la qualité du don sans réserve ?

Réponse: Il n’y a pas de Créateur, sans la créature. Et le Créateur est cette qualité même du don sans réserve que nous formons. Si nous ne le formons pas, le Créateur n’existe pas.

Qu’existe-t-il alors? Il y a Son essence inaccessible, Atzmouto, la racine d’origine de tout, ce qui est totalement sans rapport avec nous. Nous formons et construisons le Créateur, en exerçant des efforts et en produisant la qualité du don sans réserve. Nous générons cette qualité par le travail commun entre nous. Si nous la réalisons et l’engendrons, c’est ce qui sera appelé « le Créateur ».

Le  Partsouf spirituel que nous construisons dans les relations entre nous, c’est notre désir de recevoir ce que nous avons restreint et rempli avec la Lumière Réfléchie, le désir de donner sans réserve, et avec elle, révélé au sein de la qualité du don sans réserve appelé «le Créateur».

En d’autres termes, « le Créateur » est la Lumière de NRNHY que nous révélons dans nos récipients spirituels corrigés pour donner sans réserve. En réalité, «le Créateur» est la Lumière commune de NRNHY que nous atteignons finalement. Le Baal HaSoulam a écrit que la Lumière générale de NRNHY qui remplit Malkhout du monde de l’Infini est appelée «le Créateur». Et que les portions plus petites aux étapes intermédiaires sont les degrés de son accomplissement.

Le Créateur n’est pas une personne ; Il n’a pas de caractéristiques individuelles ni d’image. C’est pourquoi vous ne pouvez pas vous tourner vers Lui car vous êtes la personne qui L’a construit. Le Créateur n’a pas de forme, vous êtes celui qui Lui donne forme. Au-dessus de votre désir de recevoir vous placez le désir correspondant de donner sans réserve, et cela signifie que vous avez construit le Créateur. Il n’y a aucune autre façon.

Si vous pensez que le Créateur a une forme avant de l’avoir construit, cela signifie que vous adorez une certaine image, une idole. C’est le sens de «travail étranger» ou idolâtrie.

Ce sont les principes de la bonne attitude envers la nature. C’est pourquoi vous ne pouvez pas dépeindre d’images différentes ou de ressemblances à vous. Ce fut la première découverte d’Abraham, quand il  «a brisé les idoles», ce qui signifie qu’il a réalisé qu’il était celui qui formait la qualité du don sans réserve. Et jusque-là il existe seulement une certaine racine originale  que nous ne pouvons pas imaginer en aucune façon. 

De Leçon de préparation, Convention de Kabbale à Toronto, 16/09/2011

Sept milliards de membres d’une famille

Dr. Michael LaitmanL’approche de la Kabbale est très scientifique. Cependant, nous ne l’impose pas; nous voulons juste souligner les évidences du monde interconnecté qui sont impossibles à ignorer.

Nous allons passer à partir de ces faits aux changements dans la nature humaine, parce que maintenant, en obtenant une éducation intégrale, les gens commencent à penser en termes de système intégré. Auparavant, ils l’ont vu et ils l’ont perçu à travers le prisme de leur égoïsme, « moi et les autres», alors que maintenant, une personne commence progressivement à sentir le monde à travers un prisme qui absorbe toute la lumière visible. Elle ne se concentre pas sur un gain personnel, mais sur le bien de toute l’humanité. Son point de vue est de plus en général, et son esprit acquière une autre manière de penser. Sa perception passe par tout le monde.

Un exemple pourrait être la maîtresse de maison, une mère qui prend soin de ses enfants, son mari, et de sa maison, arrangeant tout. Elle regarde la vie et demain n’est pas en relation avec elle personnellement, mais en rapport avec sa famille. Elle voit la réalité d’aujourd’hui et de demain non pas hors d’elle, mais hors d’eux.

Si une personne commence progressivement à regarder le monde de cette manière, elle s’élève vers un nouveau degré. Un nouveau système de perception de la réalité se développe en elle. Elle ne se sent pas une réalité en elle-même personnellement, égoïstement, et individuellement, mais elle voit la façon dont tout le monde la ressent.

En substance, c’est la règle, «aimer son prochain comme soi-même. » Une personne s’approche graduellement de cet état où elle n’est pas seulement en confrontation avec l’humanité et proche de certaines personnes individuelles, mais elle commence se sentir elle-même à l’intérieur de cette «marmite», au sein de l’humanité, au sein du système général.

Puis sa perception, sa vision, et sa façon de penser et de sentir change, sa réalité toute entière change. Elle sort d’elle-même et révèle une nouvelle réalité qui ne se sentait pas avant, une nouvelle dimension à sa nouvelle perception.

Si l’humanité avance vers cette intention, elle atteindra ce que nous appelons le monde supérieur spirituel. Ce n’est pas seulement un nom, mais il a tout à voir avec la perception et le don sans réserve de l’auto-réception.

Par ailleurs, le mot «don sans réserve» n’est pas utilisé dans le sens classique. C’est quand je sens le caractère commun à nous tous, et si je ne se me soucie pas de tout le monde, je ne comprends rien  moi-même. Aujourd’hui, nous commençons à comprendre cela, mais lentement.

Il nous a coûté beaucoup de douleur et d’effort, mais si nous introduisons l’éducation globale, les gens vont commencer à prêter attention à divers exemples de films, de pièces de théâtre, de romans, de programmes de télévision, et d’histoires qui montrent que le bien et le mal ne sont considérés que par rapport à la société. Nous sommes dans un système global où nous vivons un processus global qui est accompagné par des changements que nous ne pouvons nous-mêmes mettre en œuvre qu’à la condition que nous commencions à développer un nouveau type d’éducation.

J’ai abordé ce sujet lors du Forum mondial de l’Esprit d’Arosa en 2005. Cependant, nous voyons encore que les gens ne sont pas prêts pour cela, même si on ne peut pas y échapper, et même s’ils sont déjà au bord de la catastrophe.

Par exemple, il ya quelques mois la dette nationale américaine dépassait les ressources totales du pays. En d’autres termes, même s’ils vendaient tout ce qu’ils ont, ils ne seraient toujours pas en mesure de faire face à leurs obligations. S’ils reconnaissent l’effondrement et déclarent faillite, le monde tombera après eux. Par conséquent, le monde est exigeant « continuer à jouer. Continuer à imprimer de l’argent comme si vous avez quelque chose pour le couvrir. »

Ce sont les jeux auxquels nous jouons. Ce n’est pas l’économie selon le sens classique du terme. Nous continuons à aller plus loin avec les yeux fermés, en s’appuyant sur le hasard, plutôt que d’entreprendre  la correction. Nous n’avons pas d’autre alternative qu’une éducation intégrale, et nous sommes déjà au courant de cela.

L’économie est le langage de notre égoïsme. Nos relations sont fondées sur le principe de «vous me donnez, et je vous donne», sur le système de gain maximal au détriment des autres. C’est précisément dans le langage de l’économie que nous communiquons dans nos interactions égoïstes parce que l’économie est l’essence même de notre unité égoïste.

Nous l’avons construit selon certaines règles et à cause de cela, nous pouvons exister. Nous vivons la crise dans ce système d’abord parce que les connexions égoïstes entre nous ont atteint l’état ultime, et il n’est plus possible de vivre de cette façon.

Par conséquent, dans les circonstances, je fais appel aux gens pas en tant que kabbaliste, mais comme une personne ordinaire qui s’inquiète de l’avenir de l’humanité. Moi-même je n’ai besoin de rien. Je viens de pousser les gens à regarder ce qui est en face de chacun d’entre nous dans une mesure égale.

Je ne donne pas à l’origine de conseils. Je ne suggère pas des théories auto-fabriquées, je ne propose aucune nouvelle science spéciale. Tout d’abord, je dis: Laissez-nous être guidés par la science, car elle est également reconnue par tous.

D’une conversation au sujet d’un nouveau livre sur 11/07/11

Construire un pont au-dessus de la haine

Dr. Michael LaitmanQuestion: Y-a-t-il une différence entre le travail personnel interne et le travaille dans le groupe?

Réponse: Dans la spiritualité, il n’y a pas de séparation entre le travail personnel et de groupe- il n’y a qu’un seul travail. Si je n’existe que sous une seule autorité, sous la seule loi de mon égoïsme, alors rien ne peut être fait. Une telle réalité est appelée «ce monde», et dans un tel état, je n’ai aucune chance de changer mon ego.

Changer mon état signifie changer de «place». C’est-à-dire que je dois construire un nouveau lieu, de nouveaux sens spirituels et un nouvel esprit. Et cela n’est possible que par la connexion

Mon travail personnel est de faire des efforts pour me connecter aux autres. Et pour cette raison, je choisis des gens qui peuvent m’aider, ils sont appelés « le groupe. » Ainsi, il y a à la fois un travail personnel et un travail dans le groupe, mais essentiellement, il s’agit d’un travail général. C’est parce que je ne peux pas exister sans eux, et ils ne peuvent pas exister sans moi : Ceci est la façon dont nous sommes faits depuis le début.

Il n’y a pas d’autre travail que nous connecter et de sentir de nouveaux phénomènes spirituels à l’intérieur de cette connexion. Dans la mesure où je veux attacher à moi leur désir intérieur, je corrige mon désir. En fait, mon récipient spirituel existe au-delà de mon «moi», dans tous les autres.

Je dois réunir ce qui semble être séparé et loin de moi selon ma perception, obscurcie par le mur de mon égoïsme, de mon envie, de ma haine et de mon ambition, c’est-à-dire par mon désir de dominer les autres, de mépriser tout le monde, de faire de ce désir une loi et de de l’utiliser.

Ainsi mon ego me montre délibérément les différentes formes de mon éloignement et de négligences envers un autre être humain, de sorte que je construise un pont d’amour vers lui. Et plus j’avance, plus je sentirai que je méprise les autres, que je les repousse, et que je veux les utiliser dans mon propre bien.

Je le fais avec plaisir ou je vois que cela est tout simplement nécessaire, et je souffrirai, si je n’utilise pas autrui. Nous sommes mis dans ces états et placés devant la nécessité d’utiliser l’autre et de le négliger, pour nous sauver de nos problèmes. En attendant, je dois réaliser que tout cela est juste un exercice ou une blague, au-dessus duquel ou de laquelle je dois m’élever, afin de le ou la surmonter et afin de me connecter aux autres, à savoir au-dessus de lui ou d’elle.

La force égoïste m’amène à un état de désespoir total : «Regarde, si tu ne causes pas de dommages à d’autres, tu ne seras pas capable d’exister ! » Tout notre travail est de nous élever au-dessus de notre égoïsme. C’est pourquoi ce principe est exprimé dans les termes généraux suivants : «Aime ton prochain comme toi-même » au-dessus de la jalousie et de la haine, au-dessus du désir d’utiliser d’autres.

De la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale 29/08/2011, n°121 Shamati

Il nous est facile de revenir

Dr. Michael LaitmanConsidérant l’état actuel du monde, notre avancement sera rapide. Vous pouvez voir à travers les journaux à quelle vitesse les choses s’accélèrent. Nous allons traverser cette période rapidement, car le monde a également besoin que nous avancions. C’est pourquoi nous devons déployer tous nos efforts pour rester sur notre chemin et ne pas en dévier.

Aujourd’hui, le travail que nous faisons au niveau local et la diffusion de masse sont extrêmement importants. Si vous établissez une connexion avec quelqu’un, afin de lui donner, toutes les phases nécessaires passeront rapidement à travers vous. Je m’adresse à tous nos groupes en Israël et recommande fortement à tous qu’ils s’engagent dans un travail de diffusion. C’est le sujet sur lequel le Baal HaSoulam et tous les kabbalistes écrivent. Même sans eux, nous voyons qu’il n’y a pas d’autre moyen. C’est le seul moyen que nous ayons de pouvoir révéler la réalité supérieure.

La correction des 613 désirs, de la réception au don, est notre travail. Tout le reste est une couverture, des habitudes nécessaires en période d’exil. Cependant, la méthode actuelle, appliquée initialement, est la correction intérieure. Nous l’appliquions jusqu’à ce que nous tombions du degré de l’amour fraternel à une haine gratuite, du temps de Rabbi Akiva. Depuis cette époque, nous avons gardé en nous les Reshimot, les gènes spirituels, et il nous est ainsi facile de revenir.

C’est pourquoi on a pour nous des exigences ; c’est pourquoi le monde entier exerce sur nous des pressions. Sans savoir ce que c’est, ils estiment que le problème réside précisément en nous. Par conséquent, nous devons agir aussi vite que possible, car c’est le seul moyen d’éviter tous les ennuis. Nos voisins viendront nous aider, au lieu de nous bombarder avec des roquettes. C’est exactement ainsi que les choses vont se passer, et les kabbalistes l’ont écrit. Essentiellement en nous mettant la pression, nos ennemis servent à nous faire réfléchir à la vie.

Nous devons nous rappeler que tout vient d’une Force unique, qu’il n’y a rien en dehors du Créateur. Et nous devons réagir à ce qui se passe en accord avec Lui. A quoi sert de crier et de se chamailler ? Où en est la correction ? Notre seule correction est de nous unir et de devenir «la lumière des nations», afin d’éclairer le chemin pour le monde entier vers la correction.

Aujourd’hui tout le monde est impuissant, et les esprits les plus brillants ne savent pas quoi faire. A savoir, aujourd’hui, notre heure est venue. Après avoir terminé notre travail, nous mériterons le respect universel et la gratitude. Par conséquent, nous devons diffuser d’avantage, expliquer plus, et montrer l’exemple. Nous entrons dans une période de Kabbale pratique, dont toute l’essence est la correction de l’humanité.

De la 5ème partie de la Leçon quotidienne de Kabbale du 09.09.2011  , « La Nation »

Amour et haine

Dr. Michael LaitmanQuestion: Où est la frontière entre suivre vos conseils et vous adorer aveuglement?
Réponse: La ligne est l’analyse critique. Une personne qui fonctionne correctement n’est pas d’accord avec l’enseignant et sent une haine, un antagonisme, et un mépris total pour lui, mais en même temps, elle surmonte cela, elle s’élève au-dessus d’elle-même, et accepte les instructions de l’enseignant du fond de son cœur, en s’annulant complètement devant l’enseignant.

Un adorateur n’a qu’un côté de la médaille : Il s’abaisse sans aucune critique. Il fuit, comme le feu, toute pensée négative. Mais, ce n’est pas le cas pour nous. Cela ne signifie pourtant pas non plus que l’on doive essayer de provoquer artificiellement une protestation et une répulsion interne.

Commencez simplement à vous rapprocher de votre prochain, et vous verrez combien vous le haïssez. La haine doit s’exprimer en même temps que le besoin d’amour. Sinon la haine ne sera pas créative. Nous ne l’inventons pas, elle arrive d’elle-même.

C’est là que réside la vérification : l’amour et la haine agissent ensemble, parallèlement, tandis qu’une personne travaille dans la ligne médiane, au-dessus de ces deux sentiments.

De la leçon du 09/09/11, Les Écrits de Rabash