Daily Archives: 27 septembre 2011

Des personnes âgées dans un nouveau monde

Dr. Michael LaitmanTout le problème est dans l’approche. Si je suis en train de corriger cette crise avec mes anciens moyens, en recherchant des solutions et en essayant  de réparer les systèmes économiques que j’ai construit, c’est ce qu’on appelle Amalek (la plus grande, la plus féroce volonté de recevoir en nous), notre principal ennemi.

Mais je dois réaliser que cette révélation me vient de la nature. Il n’y a rien qui puisse être fait en utilisant les anciennes méthodes car ce changement se passe dans la nature humaine. Ce changement n’est pas en chacun de nous individuellement, mais dans nos relations, dans les connexions entre les gens. Je ne voulais pas que cela se produise, mais cela s’est produit.

Nous devons commencer à voir cela et comprendre que chacun de nous est un égoïste et restera un égoïste. Dans le même temps, le lien entre nous s’est renforcé et est différent d’avant. Je ne serai pas en mesure d’établir cette connexion selon les exigences de mon ego.

Pour le moment, nous sommes tous comme des billes à l’intérieur d’un système, et chaque bille est un égoïste. Cependant, les connexions entre nous ne sont plus égoïstes. Elles ne sont pas à la façon dont nous les avons construites dans l’ancien système économique, qui a été une empreinte directe de notre ego ancien, une démonstration précise de la relation égoïste.

Mais  de nos jours, un autre type de connexion  se révèle de lui-même, et c’est pourquoi nous sommes incapables de contrôler le réseau que nous avons construit. C’est ce qu’on appelle la révélation du Créateur, et nous ne la traitons pas de manière appropriée. Nous ne comprenons pas que nous devons nous inclure dans la nouvelle nature.

Nous sommes égoïstes, mais les liens entre nous ne sont pas égoïstes, ils sont en évolution. Nous devons être plus sensibles à ces changements et toujours nous adapter à eux, être d’accord avec cette nouvelle connexion. En faisant cela, nous allons «oblitérer la mémoire d’Amalek » notre pire ennemi.

De cette façon, nous effaçons notre indifférence, le mépris et l’insouciance. Nous surmontons notre attitude négligente envers les changements et commençons  à examiner ce qui se passe ici. Ensuite, nous aurons besoin de la sagesse de la Kabbale, car autrement, nous pouvons jeter tous les pouvoirs que nous avons, tous les scientifiques, et tous les moyens dans le monde pour l’analyser et sans en tirer pourtant une seule conclusion correcte.

C’est parce que nous resterions comme des billes impénétrables, tout le monde à l’intérieur de son vieil égoïsme. Maintenant, nous avons à recevoir l’instruction (le mot «Torah» vient du mot « Oraa » ou manuel d’instruction) qui va nous apprendre comment agir correctement pour effectuer de telles actions  ici-bas, et cela va donner lieu à des changements en haut.

Le Créateur révèle le nouveau réseau, la nouvelle liaison entre nous tous. Pour nous, cependant, cela signifie une crise parce que nous avons construit un certain système et Il en imprime un autre par dessus.

Il n’y a rien que nous puissions faire avec ce nouveau système. Tout ce que nous pouvons faire est de nous changer en fonction de ce nouveau système révélé, d’ajuster nos billes à cette nouvelle connexion entre nous. Cela signifie que je dois élever une prière, c’est-à-dire que je dois demander un changement en moi, pour demander quelque chose qui me manque, qui m’empêche de me connecter avec ce nouveau réseau correctement.

Ce nouveau réseau va continuer à se révéler de plus en plus; ce nuage continuera à venir de plus en plus bas. Notre travail est d’essayer de reconnaître ce réseau et de désirer nous y adapter par nos actions concrètes. Ainsi, nous invoquerons l’influence d’En-Haut  qui va réaliser ceci en nous.

Le changement ne sera pas dans le système, mais en nous. Nous allons changer en accord avec lui. 

Du cours quotidien de Kabbale du 02/09/2011, article du Rabash

La solidité de la chaîne spirituelle dépend de sa résistance

Dr. Michael LaitmanIl n’y a pas de division entre l’individu et le groupe ou le travail collectif, tout cela est une œuvre où je peux voir des parties de mon âme comme étrangères à moi et odieuses. Et je dois surmonter toute cette brume et ce brouillard qui me trompent, me les imaginant comme mes ennemis haineux ou tout au moins, mes esclaves.

Ce n’est pas un travail simple car je travaille sur mon récipient spirituel jusqu’à ce que je rassemble tout cela et le joigne à moi-même. Ceci n’est possible que par la puissance de l’amour, en m’élevant au-dessus de toute la haine et de la résistance que je ressens envers eux.

Toute cette opposition reste comme la résistance générée par opposition à un courant électrique. Ensemble, le courant électrique et la résistance font le travail pour faire tourner le moteur. En conséquence à partir de cette action, la Lumière, le monde spirituel, est révélé.

Cependant, maintenant, nous sommes complètement séparés les uns des autres comme une chaîne brisée. Ce n’est même pas une connexion de genre opposé. Je n’aime pas ou même haïs les autres- simplement  je ne me soucie pas d’eux. Cependant, lorsque nous commençons à travailler afin de nous rapprocher les uns des autres, nous ressentirons ensuite combien la haine, l’opposition sont révélées.

Seulement après le dur travail de l’esclavage égyptien de notre propre égoïsme, nous venons du niveau de Jacob (à partir de l’état de petite taille) vers le mont Sinaï (la montagne de la haine). De cette montagne de haine, il est possible de recevoir la Lumière qui corrige, qui est appelée la Torah. Maintenant, nous avons déjà quelque chose sur quoi travailler.

Cependant, celui qui n’a pas commencé à s’unir, qui est toujours sous le contrôle des sentiments de ce monde et essaie d’utiliser ses amis d’une façon mesquine comme dans tout autre lieu, cette personne n’a pas encore commencé son travail. Peut-être qu’elle n’essaie pas de les utiliser car elle peut avoir un  gentil caractère  et veut être amie avec tout le monde, mais cela ne fait rien pour son développement.

Comme il est écrit: «Elle amène son pain [la foi] de loin», à savoir à partir de la distance et du rejet. Il n’y a pas de travaux personnels ou de groupe ici. Vous devez joindre à l’intérieur de vous toutes les pièces en apparence étrangères de la réalité, jusqu’à ce que vous révéliez dans la connexion  de ces pièces que l’univers entier est à l’intérieur de vous. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 29/08/2011, Shamati # 121

Un chemin facile avec la lumière, partie 1

Dr. Michael LaitmanLes kabbalistes nous ont préparé un moyen facile et simple d’attirer la Lumière qui corrige, contrairement à ce qui était avant.

Cependant, nous trouvons et voyons dans les mots des sages du Talmud qu’ils ont rendu la voie de la Torah plus facile pour nous que les sages de la Mishna. C’est parce qu’ils ont dit « On pratiquera toujours la Torah et les Commandements, même Lo Lishma, et de Lo Lishma on en viendra à Lishma car la Lumière en elle ramène vers le bien.»
Ainsi ils ont inventé pour nous un nouveau moyen qui remplace la pénitence présentée dans la Mishna (Traité des Pères), qui est la «Lumière dans la Torah.» Elle a suffisamment de puissance pour transformer quelqu’un et le mener à pratiquer la Torah et les Commandements Lishma.
Ils n’ont pas mentionné de pénitence ici. Uniquement que seul un engagement dans la Torah et les Commandements peut fournir à l’individu la Lumière qui le transforme pour qu’il s’engage dans la Torah et les Commandements de façon à apporter contentement à son Créateur et aucunement pour son propre plaisir. Ceci est appelé Lishma.

– Baal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot », Point 11

Physique et lyrisme

Dr. Michael LaitmanLorsque nous définissons correctement les termes kabbalistiques, nous voyons que la Kabbale n’est pas une science hors-de-ce-monde, mais qu’elle traite de choses réalistes: notre interrelation et la correction de la nature humaine. Elle nous permet de transformer la haine en interconnexion et de rechercher des moyens de s’élever au-dessus de notre nature. Elle nous permet également de comprendre que «Dieu» est une qualité du don sans réserve complet, et cette qualité doit régner entre nous. Au lieu de ressentir seulement nos corps, qui sont essentiellement des sacs pleins d’électrolytes, nous ressentirons des choses qui existent en dehors de nous.

Comment cela se produira? Autrement dit, si je dirige toute mon attention, avec soins, des pensées et des désirs vers l’extérieur dans le système général, alors progressivement, j’acquiers la capacité d’autres sens. J’approvisionne mon « animal » avec toutes les nécessités, et le reste de moi est complètement immergé dans notre interconnexion.C’est comme une mère qui s’occupe de son nouveau-né: Toutes ses pensées et ses sentiments sont dirigés vers lui.

Après avoir atteint cet état, nous serons prêts à ressentir le monde spirituel. Et nous commencerons vraiment à le sentir. C’est ainsi,  nous commençons à sentir les choses en dehors de nous. Avant nous ne percevions que les choses à l’intérieur de nos cinq sens, la détection du monde à partir de l’intérieur. Après tout, «ce monde» est dessiné derrière mon cerveau comme un reflet de mes cinq sens. En substance, je me vois parce que je vois la projection de mes qualités intérieures. Mais quand les relations entre nous deviennent plus importantes que mes sensations intérieures, je traverse une perception extracorporelle.

Ceci constitue la révélation du Créateur ou la révélation de la qualité du don sans réserve à une personne. L’un révèle ce qu’il a créé et construit. En sortant d’elle-même, une personne devient semblable au Créateur ou la force du don sans réserve. Une personne atteint la qualité du don sans réserve  dans la mesure où elle l’a construit, ce qui signifie que le Créateur se révèle selon le niveau que la personne a atteint. Après tout, le «Créateur» (Boré) signifie « viens et vois. » Venez et vous verrez, la sensation et la mesure de ce que vous avez atteint.

En percevant la perception et le Créateur de cette façon, nous annulons les nombreux stéréotypes et les préjugés. Nous commençons à vraiment nous engager dans notre science intérieure dans laquelle nous sommes tous deux les chercheurs et les sujets d’examen. Nous sentons les résultats et devenons comme eux. Nous atteignons la qualité du Créateur, qui devient notre qualité de notre adhésion à la qualité du don sans réserve.

Merci à cette perception de la réalité et aux changements que nous devons subir, nous avons complètement changé notre attitude envers la douleur, la souffrance et les plaintes que nous présentons aux autres, au Créateur et à nous-mêmes. Nous comprenons que nous existons dans la nature et qu’il n’y a pas personne à blâmer. Il n’y a personne pour rechercher un espoir ou pour la miséricorde de quelqu’un et la protection.

Il y a seulement la place pour une approche scientifique: Nous vivons dans un système de forces qui est soumise à des lois précises. La Kabbale définit comme suit: « . La loi a été donnée et ne peut pas être violée  » « Moi le Seigneur ne change pas », «la Lumière supérieure est au repos absolu», «un juge n’a que ce que ses yeux peuvent voir »
Nous utilisons le langage de l’émotion et la prière, mais si nous ne voulons pas être déconcertés par tout cela, nous devons «tester l’harmonie avec l’algèbre» et réaliser une mesure précise des forces, des directions et des vecteurs, des équations, des graphiques et des formules. Seulement alors nous serons capables de mesurer nos sensations et nos efforts, notre haine et notre amour à la fois quantitativement et qualitativement par des contrastes différents. C’est la seule façon dont nous pouvons éviter la confusion.

Nous sommes des créatures sensuelles, notre matière, c’est le désir de recevoir du plaisir. Cependant, nous effectuons le travail sur nous-mêmes, comme de vrais chercheurs. Nous nous élevons pour travailler au-dessus de nos désirs par des moyens de restriction et de l’écran, et c’est ce qu’on appelle de travail dans la foi au-dessus de la raison.

Alors soyons à l’aise avec les langues du lyrisme et de la physique. En substance, ils parlent tous les deux des mêmes choses, nous devons seulement éviter d’être déconcertés par eux. Puis nous allons comprendre clairement la création tout entière.

La science de la Kabbale enseigne comment mener une recherche et créer un langage objectif précis qui décrit les sensations. En faisant cela, nous allons comprendre toute la réalité et le Créateur, la force du don sans réserve qui règne sur toute la réalité. Nous allons apprendre à le connaître complètement, puis à atteindre l’objectif.
 

De Leçon de préparation, Convention de Kabbale à Toronto,

Le ressort continue de se détendre

Dr. Michael LaitmanToutes les lois de notre existence, tout ce qui arrive dans des milliers de situations différentes se produit uniquement dans le but d’atteindre la similitude avec la nature, qui suit un processus graduel conduisant une personne au but par une chaîne de causes à effets. Il n’y a rien de plus que cela, car dès le début, tout cela vint de la décision supérieure, que le désir de recevoir du plaisir doit atteindre la forme du don « en partant de l’absence. »
Ainsi, lorsque vous arrivez à correspondre à cette loi, cela signifie que vous finirez dans le meilleur état possible. Et dans la mesure où vous ne lui correspondez pas, vous souffrirez, selon le niveau de votre développement. Une personne peu développée ne souffre pas beaucoup. Mais si elle se développe sans observer la loi d’équivalence de forme avec les qualités de son niveau, sa souffrance augmentera. La nature nous punit en fonction de cela, comme un juge qui voit tout.

La nature est le Créateur même, la même loi d’équivalence, qui se tient devant nous. Il n’y a pas d’autre Créateur, un désir plus élevé, ou d’autre plan. Tout cela existait déjà dans le point même de la création, où la décision fut prise, et qui depuis ne fait que de se révéler. C’est comme si ces deux principales forces opposées, le don et la réception, ont fini par se retrouver, et commencent à se détendre, en se rapprochant l’une de l’autre.

Le changement se produit parce que l’homme lui-même change et commence à voir le monde différemment. Après tout, en réalité, nous vivons dans le monde de l’Infini. Mais il y a une loi de la nature qui veut que, dans la mesure où je corresponds à cette loi, je perçois tout comme plus parfait, parce que  moi-même je suis devenu plus parfait. Toute la nature se révèle en moi et nulle part ailleurs. Il n’est pas possible d’avancer vers l’équilibre, la connexion, et la similitude des attributs et de se sentir mal intérieurement. Cela n’arrive pas !

Mais si je ne fais pas ce pas en avant, alors que le mécanisme continue de fonctionner, le ressort continuera de se détendre, et le compteur se déplacera d’un cran supplémentaire. C’est-à-dire que mon retard continuera à augmenter, et que naturellement je me sentirai encore plus mal. Il n’y a pas d’échappatoires ici, c’est une loi absolue. Quand vous êtes plus proche de l’observer, vous gagnez plus, et quand vous vous en éloignez, vous perdez plus.

Pourquoi est-ce que je prends les bonnes mesures et me sens mal ? Je me sentirai intérieurement mal seulement à la pensée que je ne donne pas assez, que je n’ai pas encore atteint une plus grande connexion. C’est ce qu’on appelle la souffrance de l’amour. En ce sens, nous continuerons vraiment à souffrir davantage : plus nous avançons, plus nous sentirons la perfection, et plus nous sentirons le manque de perfection. Comme un scientifique qui cherche une micro particule perdue et est incapable de se détendre jusqu’à ce qu’il résolve une divergence qu’il considère comme un problème mondial, alors que dans le même temps, une autre personne vit paisiblement, sans se soucier du tout de l’existence de cette particule. Chaque personne perçoit selon son degré.

C’est pourquoi l’avancement nous fera sentir les bons changements à la fois dans le monde corporel et dans tous les autres aspects. Nous n’aurons pas besoin de nous sentir mal, parce que la nature n’aura pas besoin de nous pousser par le biais de la souffrance. Nous ne ressentirons que : « Pourquoi n’ai-je pas encore atteint une plus grande connexion », la souffrance de l’amour, qui nous fait avancer. C’est est la souffrance intérieure, qui vient avec la sensation de notre bonne progression-la Lumière.

Du cours quotidien de la Kabbale 02/09/2011, l’article du Rabash

Passer à l’économie du futur

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quel concept économique offre l’idée de la garantie mutuelle ?

Réponse : Il est difficile de parler de la période de transition actuelle. Nous devons travailler de concert avec des spécialistes. Il y a l’économie qui fonctionna jusqu’à maintenant, et il y a l’économie de la phase suivante, construite sur une répartition équitable et sur la satisfaction des besoins fondamentaux. Une personne travaillera pour se procurer les biens nécessaires pour vivre selon le sens communément admis, tout en investissant le reste de ses efforts dans son développement intérieur, parce que là, elle ressent de la satisfaction, qui deviendra éventuellement infinie.

Ensemble, nous décidons comment nous procurer nos besoins vitaux, et tout en avançant, nous verrons comment les réduire à des besoins basiques.

Mais pour le moment, le monde doit vivre normalement. Une personne a besoin d’une maison, d’une machine à laver, d’un réfrigérateur, d’un aspirateur, d’un lit, de meubles, d’une école pour ses enfants, d’une retraite, de vacances, de l’assurance maladie, etc. Cependant, tout cela est nécessaire uniquement dans la mesure nécessaire à l’existence, considérant que l’ensemble de nos intentions aspire à la garantie mutuelle. C’est la meilleure garantie en soi : Quand je suis sûr que tout le monde prend soin de moi, je me débarrasse de mes soucis égoïstes. Nous devons aider chaque personne, de sorte qu’elle puisse ne plus penser à elle-même.

Pour cela nous avons besoin d’une économie, de banques, de commerce et de calculs mutuels – tout ce qui est nécessaire pour approvisioner sept milliards de personnes, pour résoudre les problèmes et pour compenser les (accidents) imprévus et les erreurs. En bref, nous avons besoin de systèmes à grande échelle, mais qui fonctionnent sur le principe de complémentarité, plutôt que sur celui de la concurrence.

En conséquence, nous abandonnerons les excès. Disons que nous ne pourrons pas échanger nos voitures contre des nouvelles aussi souvent, si les anciennes sont encore utilisables. Ou nous annulerons d’onéreux projets scientifiques inutiles.

Le problème est la transition, qui n’est possible qu’à la condition que nous travaillions ensemble, montrant aux économistes, aux sociologues et aux politologues le prochain état du monde. Alors ils comprendront qu’il n’y a pas d’autre choix que de passer de l’opposition à l’union, et pas d’autre choix que de discuter des façons de sortir de la crise, pour se sauver de la menace d’annihilation planant sur le monde. Ils doivent prendre conscience de ce problème, et ils pourront alors monter un programme thérapeutique mutuel.

De notre côté, nous devons influencer le monde autant que possible, pour que la phase de transition ne soit pas si douloureuse. Cela dépend principalement de nous. Après tout, tous les autres agissent de façon automatique, selon les ordres de l’égoïsme, qui ne peut être changé que par les problèmes et dans une certaine mesure, par notre influence. Et nous ne nous adressons pas à l’esprit des gens, mais apportons notre union à la société humaine, qui deviendra un terrain favorable.

Alors, les personnes sentiront soudainement, «Il y a quelque chose ici, qu’il vaille la peine d’écouter. » Même si elles ne savaient rien auparavant, elles admettront dans leur for intérieur, que nous avons raison.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 25.09.11, « La Nation »

L’unité comme méthode pour résoudre la crise, partie 4

Dr. Michael LaitmanOpinion: (Dr Rodrigue Tremblay, professeur émérite d’économie, à l’Université de Montréal, au Canada, l’auteur du Code pour une éthique globale): «La crise mondiale est une question morale. … L’humanité a besoin d’une nouvelle renaissance morale libérée de l’ancienne formule qui encouragea les conflits et les guerres. Le Code pour une éthique globale du Dr. Tremblay propose un code universel de droits et obligations décrivant des principes humanistes rationnelles s’appliquant à un monde global, rétrécissant et interdépendant.

« [Il déclare] que la Fondation de l’humanisme est l’idéalisme, la compassion et la tolérance mutuelle, est une vision universelle de l’humanité. Un code moral, écrit Tremblay, doit être jugé sur sa façon de traiter les autres et d’améliorer les vies.  »

 

Mon commentaire: Mais qui peut développer ce code et le faire accepté par la communauté mondiale? Seuls les kabbalistes sont capables d’élaborer ce code, parce qu’ils sont familiers avec l’état futur du monde, tandis que seules des personnes connues pourront présenter ce code au monde.

Le choix des masses

Dr. Michael LaitmanQuestion : Est-ce que les masses possèdent la liberté de choix à joindre le don sans réserve?

 Réponse : Ni AHP, ni Galgalta ve Eynaim ne possèdent la liberté de choix.  Ils ont découvert trois choix au tiers médian de Tifferet seulement en s’unissant. 

 Bien sûr, le choix de AHP n’est pas le même que Galgalta ve Eynaim.  Le choix des masses s’exprime en réalisant qu’elles doivent effectuer le travail d’uniion le plus vite possible – non pas par le chemin de la souffrance, mais par le biais de la conscience et une connexion volontaire aux dirigeants spirituels. 

 Nous ne devons pas mépriser AHP pour le fait qu’il se retrouve dirigé par un berger.  Galgalta ve Eynaim suit aussi le Créateur, la force du don sans réserve, le programme de la création, comme un troupeau. Ce n’est pas ce qui nous rend spéciaux.  Nous sommes spéciaux parce que nous accélérons le temps en regardant les opportunités à s’incliner de nous-mêmes.  Ceci est notre liberté de choix.

 Cependant,  AHP n’est pas moins important que Galgalta ve Eynaim.  Au contraire, il est plus important. 

Du cours quotidien de Kabbale du 25/9/11 La Nation

L’institut ARI à la conférence du ICSSPE sur le sport

ICSSPE ConferenceL’institut ARI a participé à la conférence internationale sur le sport pour le développement et la paix de l’ICSSPE, qui prenait place à l’institut Wingate en Israël avec 32 pays participants, comprenant 30 délégués de Jordanie.  La thématique était « le sport comme médiateur entre les cultures ».

 Des membres du conseil exécutif de l’institut ARI, Dr Gilad Shadmon et le directeur des projets spéciaux et de la recherche éducationnelle Dr Eli Vinokur parlèrent avec le ministre israélien de la Culture et des Sports Limor Livnat, l’UNESCO ainsi qu’aux représentants des Nations Unies puis des gouvernements Européens. 

La présentation de l’institut du ARI fut très bien reçue : le lien des enfants dans les jeux sportifs. ( présentation )

  1. Les enfants apprennent par les jeux plus que tous les autres moyens
  2. Les jeux doivent connecter les enfants et non les diviser
  3. La compétition doit être contre le temps ou d’autres réalisations, mais pas contre les autres.
  4. Gagner se fait uniquement ensemble et non-pour-soi. L’unité ainsi réalisée est la vraie récompense!
  5. Changer les règlements des jeux conventionnels pour en faire fonder sur l’unité et les liens.  Par exemple, nos enfants peuvent changer les règles du football :
  6. (suite…)

Priez pour la force intérieure du don sans réserve

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que signifie demander au Créateur ? Dois-je acquérir Ses attributs pour cela?

Réponse: Demander c’est rechercher, exiger, et même demander ma propre transformation. Après tout, je dois exprimer mon propre désir pour cela. Je me condamne (c’est le sens de «prier» ou « Lehitpalel » en hébreu), je recherche quels sont les attributs qui me manquent et comment je peux atteindre la force du don sans réserve.

Cette force existe à l’intérieur de la société. Par conséquent, si j’entre dans la société, et développe un désir de m’«habiller» dans mes amis de tout mon cœur et de toute âme, et de communiquer avec eux en interne, afin de me dissoudre totalement dans ce contexte, alors je vais y trouver la force du don sans réserve. C’est exactement pour quoi je prie.

Je prie pour atteindre un tel état ​​dans lequel je verrai que tout le monde est parfait et connecté. Cette situation est appelée Shekhina (Divinité), la réunion générale des âmes (la Knesset d’Israël). Je veux être là, et je prie pour la connexion qui rassemble toutes les aspirations des âmes pour que «Yashar-El » (droit à Dieu) soit réalisé en moi.

Je ne me tourne pas vers une puissance extérieure ou vers un désir qui existe indépendamment, ou à une figure imaginaire. Toutes les prières sont destinées à Malkhout (du monde d’Atsilout ou le monde de l’Infini), à la connexion entre nous, dans laquelle nous découvrons le don sans réserve mutuel. Je veux que cet état ​ me soit révélé, et c’est ce qui est demandé.

C’est un point très délicat, et nous devons faire attention à ne pas commencer à imaginer une statue ou une figure, mais seulement l’état dans lequel nous sommes connectés et incorporés dans l’autre, liés ensemble dans le don sans réserve complet. Plus exactement, cela devrait être appelé un attribut et non une force parce qu’une force peut sembler comme une chose lointaine, tandis que l’attribut est ce que j’ai l’intention de me procurer. Ce sont de très légères différences, mais elles déterminent la pureté de mon attitude, et c’est pourquoi ils sont si cruciaux.

Il est dit: «Il n’y a rien hormis Lui», cependant, nous avons à imaginer ceci comme notre état ​​dans un système parfait. Ensuite, nous pouvons être sûrs que nous ne serons pas trompés.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 22/09/2011, Shamati  # 240