L’anniversaire de l’homme

Dr. Michael LaitmanLe début de l’année, « Rosh Hashana », est une journée spéciale, car c’est le moment de notre naissance comme « être humain ».  Un être humain est appelé  » Ben Adam « , qui signifie le » fils « du niveau appelé Adam (semblable au Créateur).  Ce niveau commence avec la restriction, avec la « dévotion de l’âme » ( Messirout Nefesh ).

Nefesh (âme) est la première et plus faible lumière que nous atteignons.  Pour y arriver, nous devons nous placer au-dessus de notre vie matérielle, ce qui signifie abandonner tous les types possibles de réception pour des raisons d’adhésion spirituelle, la connexion avec l’autre, l’éveil mutuel et la garantie.  «Je suis prêt à renoncer à toutes les choses matérielles pour atteindre le don sans réserve », c’est là que l’homme commence.

A partir de ce moment, il commence à monter les niveaux, à travailler sur le perfectionnement de sa qualité intérieur du don sans réserve, et essaie constamment d’adhérer à cette qualité.  Pour ce faire, une personne construit l’environnement approprié pour elle-même, qui l’influence.  Ce travail est appelé travail du Créateur.  Elle travaille sur la similarité avec le Créateur et son adhésion à lui.

Cet environnement comprend: un groupe de kabbalistes, un enseignant ou un instructeur, le livre, et l’étude, soit toutes les limites dans lesquelles la personne se situe.  En conséquence, on doit toujours s’auto-vérifier: agissez-vous correctement et en faites-vous assez pour organiser votre vie dans le droit chemin, et comment devriez-vous partager votre temps, les forces de votre pensée et votre intention, afin de discerner de manière efficace vos désirs?  Voilà comment nous nous jugeons avant le début de la nouvelle année pendant la période appelée la « repentance ».

Il faut s’attacher au groupe afin de recevoir de lui la force d’une réelle fidélité.  Il est écrit, « la dévotion d’une âme» ( Messirat Nefesh ), comme le souffle dans la corne ou le sacrifice d’Isaac.  Il est nécessaire d’atteindre cet état ​​à chaque niveau.

Pour l’instant nous ne sommes pas tenus de faire un si grand sacrifice, celui d’Abraham qui a sacrifié son enfant chéri.  Il suffit pour nous de souffler dans la corne ( Shofar ). C’est ainsi que nos niveaux sont différenciés: les ancêtres appartiennent au niveau de la HBD, et nous à NHY

Mais au fond, c’est la même offrande que chaque personne doit faire à chaque nouveau niveau où son désir de plaisir se révèle à l’intérieur d’elle

Après ceci, nous augmentons continuellement l’importance (la beauté, Shoufra ) de la qualité du don en vertu de notre volonté d’atteindre une dévotion totale de l’âme.  Tout commence avec la première restriction (Tsimtsoum Aleph) et après, l’ascension de notre désir de plaisir.  C’est là où l’homme commence, et c’est le sens de la nouvelle année, le jour où on commence à grandir.

Même si la nouvelle année semble offrir des récits de dévotion, nous devons tenter de pénétrer l’intérieur de ceux-ci et là, voir le plan de la création pour le plaisir des créatures et notre désir d’être remplie. Son travail recommence alors avec le point initial. Ce fil fondamental où il se tient lui permettant de comprendre le sens profond du texte. Après tout, il y existe différentes langues de narration et les kabbalistes écrivent de telle manière que chaque personne comprenne ce qui est écrit dans la mesure de son propre degré. Mais même quand une personne perçoit ces histoires comme un conte pour enfants, elle fait néanmoins des progrès et se développe, ce qui signifie qu’elle doit passer par ces niveaux.

Bien qu’ils semblent être des contes de fées, au fond ils cachent à l’intérieur d’eux l’infinie, aussi haut que tous les niveaux spirituels.  Nous devons alors essayer d’atteindre ces abysses, le niveau le plus profond et de là prendre des exemples pour notre propre correction, afin de devenir un humain et de commencer de cette manière le Nouvel An. 

De la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale 27/09/11, Écrits du Rabash

Commentaires | Share Feedback | Ask a question