L’économie de l’âme

Dr. Michael LaitmanLe système économique est une sorte d’empreinte du calcul égoïste que nous faisons dans le « corps » de l’âme quand nous nous préparons à l’action spirituelle.  Dans l’économie, nous visons un profit maximum avec un minimum d’investissements et de risques.  Ces pratiques sont des calculs égoïstes où tout est clair pour nous.

Si l’égoïsme est réprimé formellement, c’est parce que nous ne pouvons pas le caractériser qualitativement.  Il appartient aux sentiments, aux liens familiaux, aux intérêts d’un pays, de la nation, et ainsi de suite.  En réalité, tout peut être énuméré et si nous étions capables d’établir la liste, nous verrions un système précis, analogue à un système interconnecté, le système du monde spirituel.

Sauf que là, les calculs sont effectués dans le « corps » d’un Partsouf, dans l’aspiration au don sans réserve.  Lorsque vous êtes sur le chemin menant au don sans réserve, vous faites un calcul précis, comme dans une économie idéale: combien dois-je extraire de tous mes désirs, de chaque situation, de chaque facteur dans cette action et ces manœuvres afin de recevoir les avantages maximums?  Évidemment, cet avantage est altruiste. 

Ici, nous comptons sur la réception, le calcul reste, alors qu’il y a que le don sans réserve.  La seule question est de savoir comment passer d’un mode à l’autre.  Expliquer l’état final n’est pas simple, mais il se caractérise par une précision mathématique.  Les catastrophes économiques actuelles sont essentiellement là pour révéler les traits de notre égoïsme qui nous manquait afin de faire des calculs plus précis. 

« J’aime cette personne.  Je déteste celle-ci.  L’autre est répugnante.  Elle est loin de moi et l’autre est proche de moi.  Celle-ci est plus importante dans le système général.  L’autre l’est moins…. »  Comment prendre tous ces paramètres en considération? Et comment chaque personne peut agir individuellement, par un renouvellement de ses calculs à chaque seconde? Ce sera l’économie réelle que nous aurons à défendre.  En d’autres termes, nous devrons apprendre à connaître le bon, le sain système dans lequel l’égoïsme fonctionne correctement, en utilisant deux forces.

Aujourd’hui, le monde économique est basé sur une seule composante égoïste.  Sans connaître l’autre partie, nous ne pouvons pas le gérer.  Toutefois, lorsque les forces du don sans réserve vont rejoindre les forces de réception, nous allons commencer à interagir avec les gens autour de nous différemment, en équilibrant le don et la réception en conformité avec notre propre niveau et le niveau de la société. Ce sera le vrai calcul.

Nous aurons à mesurer et considérer nos interconnexions.  Toutefois, nous en sommes toujours incapables.  Nous aurons à considérer tous les liens entre nous avec les pensées, les sentiments, les niveaux de notre proximité et le «coefficient de don sans réserve» puis apporter tout cela dans un calcul économique purement mathématique.

Si l’on ajoute les variables qualitatives à ces paramètres, qui reflètent les sentiments et les états de l’humanité comme un tout, nous allons recevoir un résultat fiable et incontestable.  Le même calcul est fait à la tête du Partsouf: je considère la Lumière intérieure et de l’environnement, les ReshimotTANTOT, mes désirs intérieurs et extérieurs puis les méthodes pour travailler avec eux.  Ceci est l’économie. 

Seuls les calculs spirituels faits dans le désir donnent des nombres précis et authentiques.  Dans le désir, je peux classer ces facteurs et leur donner des valeurs, soit extraire TANTOT  de celui-ci.  Essentiellement, les livres des kabbalistes parlent du monde économique de l’univers.  Les lumières sont « l’argent », qui signifie vie, tandis que les récipients, les désirs, et les écrans nous permettent de nous accomplir, d’acquérir un profit.  Le profit intérieur est la Lumière intérieure, et les bénéfices futurs sont la lumière environnante.  Dès lors, nous nous prêtons mutuellement.  Par exemple, celui du haut prête à celui du bas dans le premier type de Gadlout, dans le second type, celui du bas reçoit la lumière de celui du haut afin de le transmettre….

Ce n’est pas par hasard que le principal coup porté par la crise l’est sur l’économie parce que c’est la chose la plus importante pour nous.  Ce n’était pas la destruction de la cellule familiale, un effondrement de l’éducation, ou l’écologie, mais les problèmes économiques qui justement nous ont forcés à sérieusement parler de la crise.  Cela correspond aux processus spirituels.

Avec le temps, nous commencerons à fonctionner avec une économie saine.  Le monde commencera alors à pressentir le système spirituel accompagné d’un sentiment de perte pour la transition.  Cette transition sera possible qu’à la condition que nous apportions la composante de garantie mutuelle dans le calcul, seulement si nous la mesurons, la pesons et la désignons numériquement.  Nous allons la considérer lorsque des calculs pour le marché des actions seront faits en fonction d’elle.  Sinon il sera impossible d’y arriver.  Le succès de demain dépend de combien, la composante de la garantie mutuelle se développe dans notre formule économique.  

De la 1re partie de la leçon quotidienne de Kabbale 06/10/11 , Shamati

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