A nouveau sur la crise …

Dr. Michael LaitmanQuestion : Vous avez écrit que le mot «crise» a un sens opposé, mais qu’a-t-elle à voir avec la Kabbale ? Après tout, nous ne voyons pas que la crise se corrige, et nous avons besoin pour cela, comme vous écrivez, de révéler la sagesse de la Kabbale ?

Réponse : Regardez ce que Baal HaSoulam écrit à ce sujet dans l’article « La paix” : « Cela signifie que les comportements corrompus dans les états de l’humanité sont ceux-là mêmes qui génèrent les bons états. Et chaque bon état n’est rien d’autre que le fruit du travail dans le mauvais état qui l’a précédé.  »

En effet, le bien et le mal ne doivent pas être évalués en fonction de l’évaluation de l’état, tel qu’il est, mais cela doit se faire en fonction de l’objectif général de la création, où chaque état, rapprochant l’humanité de l’objectif, est considéré comme bon, et les états, distançant l’humanité de l’objectif, sont considérés comme mauvais. La «Loi du développement» est basée uniquement sur cela. Selon cette loi, l’absence de correction et le péché, contenus dans l’état, cause et construire un bon état.
La durée d’existence de chaque état est strictement prédéterminée ; c’est le temps nécessaire à la croissance de la quantité de mal contenue dans l’état, jusqu’à ce qu’elle devienne suffisamment grosse pour que les gens ne soient plus en mesure d’y demeurer. Alors, la société aura besoin de s’unir, de briser cet état, et de se déplacer vers un meilleur état du point de vue de la correction de la génération donnée.

La période d’existence du nouvel état dure aussi jusqu’à ce que les étincelles du mal s’élèvent en lui et mûrissent si bien qu’il ne sera plus possible de les tolérer. Et alors, une fois de plus, l’humanité devra briser cet état et construire un état plus confortable à la place. C’est ainsi que les états se s’alternent et sont évalués l’un après l’autre, un degré à la fois, jusqu’à atteindre un état, qui soit corrigé de manière à ce qu’il n’y ait même plus en lui une étincelle de mal.

Il s’ensuit donc que l’essence de toutes les graines, qui poussent et sont à l’origine des bons états, n’est rien d’autre que les états actuels non corrigés. Cela signifie que toutes les mauvaises actions, révélées et réalisées par les pécheurs de la génération, sont rassemblées et pesées, jusqu’à ce qu’elles deviennent si lourdes que la société ne puisse plus les tolérer. Alors les gens s’élèveront, briseront cet état, et en créeront un plus désirable. Ainsi, tous les maux séparés deviennent la condition de l’apparition de la force du rejet, qui permet le développement d’un état juste.

Maintenant, comparez cela texte d’origine sur la crise.

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