Les lettres sombres qui apportent la Lumière

Dr. Michael LaitmanLa réalisation est intérieure, et il n’y a rien en dehors de nous. Tout ce qui semble nous entourer est tout simplement une illusion temporaire, y compris ce monde imaginaire, et même le monde spirituel. Mais dans le monde spirituel, nous sommes moins conscients que quelque chose semble seulement être à l’extérieur de nous, car il est repoussé par notre égo.

Nous incorporons les désirs des autres en nous dans la mesure de notre capacité à mettre dans l’ombre notre égoïsme, le cacher, lui donner l’intention pour le bien du don sans réserve, et le faire selon le principe de «Aime ton prochain comme toi-même »,  la loi de la Lumière. 

Le symbole de toutes ces corrections est une construction spéciale appelée Soucca qui nous montre comment construire l’ombre. Notre homme intérieur se repose à l’intérieur de la Soucca et prend les quatre symboles de Souccot avec lui: trois qui appartiennent à Zeir Anpin ( Loulav [une fronde fermée d’un palmier-datier],Hadassim [trois branches avec des feuilles de l’arbre de myrte], et Aravot [deux branches avec des feuilles de l’arbre de saule]), et le quatrième (Etrog [un fruit du cédrat, semblable à un citron ou à un pamplemousse]) qui appartient à Malkhout . Il va les connecter entre eux et commencer à les balancer: droite, gauche, devant, derrière, en haut et en bas, dans les six directions qui correspondent aux six Sefirot de Zeir Anpin (VAK). Et dans le même temps, il est à l’intérieur de la Soucca, où ses trois murs correspondent aux trois Sefirot de Hessed – Guevoura –Tifeféret (HGT). La Sefira Netsah est le toit de la Soucca, et la Sefira Hod est le sol.

Il s’avère que l’homme s’unit avec Zeir Anpin complètement,  ce qui représente pour lui les qualités supérieures du don sans réserve. Et quand il se connecte avec toutes ces qualités dans toutes les directions, ce qui signifie dans toutes les qualités de VAK de Zeir Anpin, tandis que lui-même représente Malkhout, ce faisant, il corrige et relie toutes ces qualités ensemble.

Et tout cela se fait grâce à l’ombre, qui peut cacher ou révéler. Une ombre qui dissimule c’est quand on travaille contre notre mauvais penchant, le désir égoïste. Et l’ombre révélatrice c’est quand nous-mêmes écrivons  les lettres de notre travail comme si nous utilisions de l’encre noire sur un fond blanc. Voilà comment nous créons différentes formes de dissimulation, qui sont similaires à la Lumière. Progressivement, l’ensemble de l’obscurité devient comme la Lumière due à la création de différentes nuances (par exemple, sous la forme d’ailes).

L’homme ne se connecte pas à la Lumière, mais plutôt à ses formes, et à l’inverse, en se cachant de la Lumière avec l’aide des ombres, il construit des formes similaires à la Lumière, du don sans réserve. C’est notre travail. Nous travaillons jusqu’à ce que nous obtenions l’équivalence de forme et d’adhésion  (Zivoug) avec la Lumière avec l’aide de toutes les nuances, toutes les formes de l’obscurité, les «lettres», et les collisions avec la Lumière. Et à la fin toute l’obscurité va briller comme la Lumière.

Notre travail est de créer les formes de l’obscurité, des formes de lettres, telles que les lignes et les courbes noires  et à les rendre semblables à la Lumière. C’est pourquoi le symbole de toutes ces corrections est la couverture de la Soucca. Et tout notre travail consiste à trouver comment construire cette couverture sur nous et de nous asseoir dans  son ombre, ce qui nous permettra d’atteindre la Lumière. Toute la lumière Environnante  qui nous parvient et reste au-dessus du toit de la Soucca agit en nous, dans la Soucca, de manière à ce que les formes des ténèbres brillent pour nous  comme la Lumière. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 12/10/2011, Ecrits du Rabash

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