Le réseau capitaliste qui mène le monde

Dans les Nouvelles (extrait de NewScientist): « Alors que, cette semaine, les protestations contre le pouvoir financier s’étendent dans le monde, la science peut confirmer les pires craintes des manifestants. Une analyse des relations entre 43.000 sociétés internationales a identifié un groupe relativement restreint d’entreprises, principalement des banques, avec un pouvoir disproportionné sur l’économie mondiale.

« Extrait de Orbis 2007, une base de données répertoriant 37 millions d’entreprises et d’investisseurs dans le monde entier, ils ont relevé surtout les 43 060 sociétés internationales et les actions les reliant. Puis ils ont construit un modèle sur lequel des sociétés contrôlaient d’autres sociétés à travers les réseaux d’actionnariat, couplé avec les recettes d’exploitation de chaque entreprise, pour cartographier la structure du pouvoir économique.

«Le travail … révéla un noyau de 1318 entreprises avec des actions mixtes…. Chacune des 1318 avaient des liens avec deux ou plusieurs autres entreprises, et en moyenne étaient connectées à 20 entreprises. De plus, bien qu’elles représentaient 20 pour cent des recettes d’exploitation totales, les 1318 entreprises semblaient détenir ensemble, à travers leurs actions, la majorité des valeurs mondiales de premiers ordres et la majorité des entreprises manufacturières – l’économie «réelle» – représentant plus de 60 pour cent des revenus mondiaux .

«Quand l’équipe démêla d’avantage le réseau d’actions, elle trouva qu’une grande partie de celles-ci conduisait à une « super-entité » de 147 entreprises encore plus étroitement  imbriquées – toutes leurs action étaient tenues par d’autres membres appartenant à la super-entité – l’équipe découvrit qu’elles contrôlaient 40 pour cent de la richesse totale dans le réseau. » En effet, moins de 1 pour cent des entreprises étaient capables de contrôler 40 pour cent de l’ensemble du réseau», explique Glattfelder.

« John Driffill de l’Université de Londres, un expert en macroéconomie, affirme que la valeur de l’analyse n’est pas seulement de voir qu’un petit nombre de personnes contrôle l’économie mondiale, mais plutôt de voir leur influence sur la stabilité économique. »

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