Daily Archives: 4 novembre 2011

La « foule » commune de l’humanité

Dr. Michael LaitmanNous sommes tous très différents et avons différents niveaux de désirs, mais chacun a son individualité propre, un rôle unique, même si cela peut sembler limité. Il n’y a aucune obligation à «atteindre les étoiles » ou tendre vers quelque chose de noble. Personne n’est meilleur ou pire que les autres.

Lorsque nous atteindrons une connexion intégrale entre nous, chacun de nous va recevoir la connaissance complète et la prise de conscience absolue de l’univers. Chacun de nous va devenir «un oiseau libre » connecté avec les autres. Pourtant, personne ne nous dominera à  l’exception de la volonté générale, le but, et le plan.

En d’autres termes, nous nous connectons aux autres et en même temps, restons absolument libres. Nous ressentons une pensée commune comme un oiseau dans une bande. Un oiseau ne ressent ni lui-même ni autrui. Il ne ressent que la pensée commune: vers où se tourner, comment voler, et ce qu’il faut faire ensuite. Cette communauté devient son atout personnel.

En faisant partie d’un système général, nous prenons des décisions ensemble avec d’autres, puis nous mettons en œuvre nos décisions et obtenons  des résultats. La prochaine décision arrive simultanément dans le monde, avec sa mise en œuvre et son résultat.

En d’autres termes, nous devenons un seul corps commun. Chaque personne gère simultanément les autres et lui-même. En d’autres termes, nous atteignons le niveau de la force supérieure qui régit l’humanité, et nous sommes à l’intérieur de cette humanité.

Dans une émission de télévision «Le monde intégral » du  16/10/2011

Travaillez et la terre portera ses fruits

Dr. Michael LaitmanNous recevons tous un certain sens initial de l’importance du fruit amer du don sans réserve, mais nous ne pouvons supporter son goût terriblement amer. Cependant, si nous disons constamment à l’autre combien c’est important, alors tout le monde sera imprégné de cette importance. D’autre part, une personne ressentira plus clairement combien cela la répugne, contre sa nature tout entière. Elle aura le sens que cette chose est extrêmement précieuse, mais est au-delà d’elle-même.

Si une personne est dans l’environnement qui lui dit qu’elle n’a pas le choix car ce fruit est vital pour elle, et c’est toute sa vie, alors elle accepte de changer sa nature. Elle  commence à découvrir qu’il y a un remède pour cela, et exige la force qui va la changer: la Lumière qui ramène vers le bien.

Ainsi, progressivement, elle découvre un nouveau goût. Elle commence à trouver la douceur de cette amertume en ajoutant encore plus d’amertume!

Le Talmud donne un exemple en  interdisant de saupoudrer un citron ou un pamplemousse avec du sel, car il adoucit l’amertume naturelle et la transforme en douceur. Comme il est dit: «Le sel adoucit la viande ».

Aux fruits amers, nous ajoutons un composant encore plus amère, – l’écran  anti-égoïste et alors il devient doux! Ainsi, une personne obtient un remède appelé la force du don sans réserve.

Et puis l’amertume, qu’elle ressentait avant dans ses désirs égoïstes, devient douce à cause de l’écran. Autrement dit, elle obtient une connexion avec le don sans réserve, car le don sans réserve la change en plaisir pour elle. Et le donneur, qui est le Créateur, devient proche d’elle à un point tel qu’une personne ressent le désir de donner au Créateur.

Elle développe ensuite ce goût pour le don sans réserve, comme dans notre vie, nous développons un goût pour une nouvelle nourriture, et elle devient un plaisir pour nous. Un enfant ne boira  pas du vin parce qu’il est aigre ou amer, il  préférera plutôt un jus de fruit. Il refuse de manger des aliments très épicés et aigres que nous mangeons. Nos goûts normaux se développent également pendant notre vie, et nous pouvons développer une nouvelle attitude envers des choses qu’auparavant, nous ne pouvions pas tolérer.

La même chose arrive dans notre travail intérieur. Le don sans réserve est un fruit très amer. Il n’y a rien de séduisant en lui, c’est l’inverse tout ce qu’il y a en lui nous repousse. Toutefois, si une personne se soucie de l’importance du don sans réserve, cette importance se transforme en ligne droite pour elle, et l’amertume en ligne de gauche. Et puis elle construit une nouvelle ligne médiane, un moyen de goûter la douceur de l’amertume.

Il est tout à fait comme le Megillat Esther (Livre d’Esther), ce qui signifie la divulgation (Megillaha ) de la dissimulation (Esther). La douceur est ressentie dans l’amertume, et « l’obscurité va briller comme la lumière. » Et donc tout ce que nous nous sentions tellement amer devient doux à cause d’une nouvelle attitude.

Mais «la terre ne portera pas ses fruits jusqu’à ce que l’homme soit créé ». Les fruits existent déjà, et la terre est prête à les porter, c’est juste qu’une personne doit naître pour sentir qu’il y a un sol fertile, portant des fruits, et qu’ils sont  doux sinon, ce ne sont pas des fruits. Autrement dit, ce sont les fruits qui sont révélés à la suite du travail de l’homme, et sans cela, il ne récoltera  pas les fruits.

Dans la mesure où il a construit la ligne médiane, une nouvelle attitude face à ce qu’il ressentait comme amer, il va révéler qu’il s’agit d’un fruit sucré. 

 De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 01/11/2011, Ecrits du Rabash

Le manque de leadership du monde

Avis: ( Mikhaïl Gorbatchev, ancien premier secrétaire du Parti communiste de l’Union soviétique, tiré de ledevoir.com ): « La crise de 2008 «n’est pas seulement une crise financière, c’est la crise d’un certain modèle de développement fondé sur le fondamentalisme du marché, la recherche excessive du profit, la surconsommation ainsi que l’irresponsabilité sociale et environnementale», a affirmé Mikhaïl Gorbatchev, qui voit dans l’occupation des parcs publics des villes occidentales «des protestations légitimes en conformité avec les règles démocratiques». 

Selon Mikhaïl Gorbatchev, « le monde n’est pas beaucoup plus sûr aujourd’hui qu’avant la fin de la guerre froide, et ce, parce que la diplomatie ne fonctionne pas. L’ancien chef soviétique a déploré la multiplication «des conflits et des crises, non seulement dans les pays du tiers monde, mais aussi dans cette Europe ».

«Au lieu d’un nouvel ordre mondial, on a assisté à une expansion des troubles et à la confusion dans le monde à cause d’un déficit de leadership au niveau international, a déploré M. Gorbatchev. Le G8 n’est pas assez représentatif et le G20 n’est pas encore devenu un outil efficace pour résoudre les problèmes.»

Le voleur qui n’a pas volé une pièce de monnaie

Dr. Michael LaitmanLe fait que nos désirs soient brisés et distanciés des autres est une grande aide. Grâce à cela, nous sommes dans une situation similaire à celle décrite dans la parabole où le roi voulait transférer son trésor entier d’un endroit à un autre, mais avait peur de mettre tout ça dans les mains d’une seule personne puisque toutes étaient des voleurs.

Alors il divisa son trésor et a donné à tous une pièce de monnaie afin que chacun puisse résister à la tentation de la voler, afin de l’apporter à l’entrepôt. De cette façon, le roi a transféré son trésor entier vers le nouvel emplacement.

C’est exactement ce qui nous arrive. Nos Kli (désirs) sont brisés, de sorte que chaque personne a son propre désir de petite taille à porter. Cependant, si elle se connecte à d’autres, elle ne prend pas le mauvais désir brisé en eux, mais prend de la force pour surmonter son propre désir.

Cela nous donne des avantages. D’abord, tout ce que j’ai besoin de restreindre est mon désir de petite taille. Deuxièmement, autour de moi il y a une grande société avec des forces immenses, et donc peut m’influencer avec ses valeurs.

Après tout, bien que nos désirs soient brisés, ils sont connectés à un seul système. Autrement dit, nous ne sommes pas connectés les uns aux autres par notre propre désir, mais contre notre volonté, et non pas de notre côté, mais du côté de la nature. Si je suis sous l’influence des ces désirs qui sont si loin de moi, je peux alors les utiliser comme un instrument étranger, au lieu du Créateur.

Il s’avère que, grâce à la brisure, je reçois « l’aide à son encontre » : je peux utiliser une partie de mon désir qui a été séparée de moi par mon égoïsme. Il me semble que ces désirs sont en face de moi, loin de moi, et rejetés et détestés par moi. Ainsi je peux les utiliser comme des forces de soutien.

Cela signifie que la brisure nous est d’une grande utilité. D’une part, je ne suis pas obligé de corriger tout à la fois, tout le désir et résister ainsi aux trésors du roi. Il suffit de surmonter la tentation d’une pièce de monnaie placée en face de moi.

D’autre part, je reçois de tout le monde les forces qui me permettent de ne pas voler. Tout le monde me convainc de la grandeur du roi. Si je peux en quelque sorte me connecter à mon désir brisé, lui céder un peu, même de façon égoïste dans mon propre intérêt, ce qui est appelé « Lo Lishma , alors c’est bien. Et à travers eux je reçois la Lumière qui corrige mes désirs.

Après tout, la lumière intérieure ne peut pas briller en moi, mais la lumière environnante, si!  

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 31/10/2011, TES

Le désir n’est pas brisé, l’écran l’est

Dr. Michael LaitmanQuestion : Vous dites que les désirs sont brisés, mais je les perçois comme un tout. Alors, qu’est-ce qu’un désir « brisé » ?

Réponse : Le désir de recevoir pour soi-même est appelée « brisé ». Et le désir orienté vers le don sans réserve est appelé « corrigé » ou sain. Ce désir ne se brise pas, l’écran oui.

Le désir est toujours sain. Si mon désir a un écran, et quand la lumière vient, je suis capable de la transmettre aux autres et ne garder que ce dont j’ai besoin pour mon existence, cela signifie que toute la lumière supérieure passe de moi aux autres. Elle ne s’attarde jamais en moi, elle circule constamment du monde de l’Infini à tout le monde sans exception. Puis je me sens absolument rempli, et la force de vie circule toujours en moi.

Desire Is Not Broken - The Screen Is2

Mais si je n’ai pas cette qualité, ce qui signifie que je ne possède pas l’écran, la lumière supérieure ne m’atteint pas. Elle retourne immédiatement à sa source, la réalisation de la condition de la première restriction (Tsimtsoum Aleph ou TA ) : la lumière ne pénètre pas dans le désir de recevoir sans l’écran. C’est pourquoi je pense que j’existe « en moi » et non pas dans la Lumière.

« La chose en moi », de laquelle je suis, est appelée « ce monde », soit ce que nous percevons pour l’instant. « Ce monde » est ce que je perçois en moi.

Le monde d’en haut est ce que je ressens en dehors de moi, lorsque je me connecte au reste. Puis je perçois la vie dans son ensemble, et toute la Lumière du Créateur passe à travers moi vers tout le reste.

Desire Is Not Broken - The Screen Is1

C’est pourquoi avoir un écran est quand je suis connecté à tout le monde où passe la lumière aux autres, ce qui est appelé « corrigé ». Et l’état où je n’ai pas un écran est appelé « brisé ». Le désir n’est pas brisé, l’écran l’est, même si nous utilisons fréquemment le terme : « désirs brisés »

De la leçon virtuelle du dimanche 23/10/2011

L’amour conscient pour un fruit amer

Dr. Michael LaitmanImaginez votre état qui est le même lorsque vous souhaitez donner à votre enfant quelque chose d’horrible, mais qui a bon goût pour eux. Ils ne le comprennent pas du tout et ne sont pas disposés à l’accepter. De même, nous devons consommer un fruit extrêmement amer et en tirer du plaisir en même temps. Mais comment puis-je aimer une telle amertume?  Comme un citron dans ma bouche, je crispe juste en le regardant.

Il y a la nourriture que nous mangeons juste pour accentuer sa douceur : l’aigre, le salé ou l’amer. Nous ajoutons des ingrédients afin de diluer un peu le goût, puis le sentons à travers le contraste des goûts opposés, comme « l’avantage de la lumière sur les ténèbres ». La Lumière est la douceur de notre désir de recevoir du plaisir.

Mais ici nous parlons de la transition vers l’amour désintéressé, le fruit amer. Je le rejette, par nature, et je suis incapable de sentir en lui son ultime grandeur. J’ai besoin de développer un désir pour lui alors j’augmente constamment et développe mon aspiration vers ce fruit amer, douloureux et désagréable, avec un désir de douceur qui ne fera que croître. Est-ce vraiment possible ?

Toutefois, cette mesure est nécessaire pour nous sortir du degré animal, où nous nous développons sous l’influence de notre ego, à la poursuite du plaisir. En réalité, les animaux ne recherchent pas vraiment du plaisir; ils opérèrent simplement selon leurs instincts.

Mais l’homme commence à s’élever au-dessus du degré animal et acquiert les désirs humains, alors il invente des plaisirs supplémentaires. Son désir de recevoir du plaisir croit beaucoup plus que le désir d’un animal régulier qui passe sa vie sans se développer, comme il est écrit : « Un veau d’un jour ancien est déjà considéré comme un taureau ».

Mais alors que nous nous développons dans ce monde, nous cherchons de plus grands plaisirs. Notre égo est toujours croissant et continue de créer de nouvelles sources de plaisir pour soi. De cette façon, nous poussons l’animal et le transformons en bête énorme.

Dès lors nous passons à un tout autre degré humain. Et la première chose qui se passe ici est notre perte d’entraînement pour l’accomplissement de l’égo. Nous commençons à sentir que cette vie ne nous est plus satisfaisante : elle devient fade et sans saveur. Une personne devient déprimée et commence à penser à la signification de sa vie.

Beaucoup de gens l’ont déjà senti aujourd’hui. Le degré de développement égoïste touche à sa fin, et nous ne voulons plus imaginer son fruit de plus en plus savoureux et séduisant. Nous nous interrogeons sur le but! Et cela est le degré suivant.

Et ici, nous pensons que le but est amer. Nous découvrons que si nous voulons voir le but et vraiment le révéler, nous pouvons le faire que sur le degré suivant, qui est opposé à celui où je suis maintenant. J’ai besoin de développer le désir pour un fruit très amer.

Après toutes les douceurs que j’ai eues, la crème glacée, les bonbons et les pâtisseries, je dois désirer quelque chose qui provoque des douleurs, une faiblesse, l’amertume et la douleur dans ma bouche. Ce fruit est si répugnant que ma nature ne me permet même pas de l’approcher de ma bouche.

La seule chose qui puisse être faite ici est de se sensibiliser à son importance. Tout le monde a besoin de me dire ses avantages, même si je suis repoussé par elle. Cette importance peut être développée par l’environnement, qui va me convaincre de la valeur de ce fruit amer; il me dégoûte tellement que je ne peux même pas la regarder. 

De la 1re partie du cours quotidien de Kabbale, Écrits du Rabash