Etre traîné ou tiré ?

Dr. Michael LaitmanQuestion : Pendant le congrès règne une merveilleuse atmosphère d’unité, qui nous enveloppe avec chaleur. Si nous nous abandonnons à ce sentiment, n’allons-nous pas nous endormir ? Ne perdrons-nous pas notre ardeur ?

Réponse : Nous ne faisons que hâter notre développement et rien de plus. On ne peut rien faire d’autre dans ce monde.

Jusqu’à maintenant, je me suis développé sous la pression de la souffrance qui m’a poussé par derrière et m’a forcé à m’élever au-dessus d’elle. C’était un développement égoïste : j’ai développé différents moyens pour soulager ma douleur. Cela dura jusqu’en 1995.

Puis on m’a donné un choix, et maintenant je peux évoquer sur moi la force qui apporte un autre développement, la force de la Lumière qui vient du groupe, des études, etc. Je sentirai toujours la pression et la souffrance, mais c’est la souffrance de l’amour qui me tire vers l’avant.

Contrairement aux autres problèmes, les souffrances de l’amour sont douces, et tout le monde les aime. C’est comme la « souffrance » que nous ressentons avant un rendez-vous avec un être cher ou avant d’avoir l’occasion de faire quelque chose que nous aimons. Ainsi, au lieu de souffrir à travers un long chemin, je dois évoquer sur moi le désir de quelque chose de bien supérieur à moi.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 06/11/2011, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

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