Daily Archives: 4 décembre 2011

Les faiseurs de mythes

Dr. Michael LaitmanQuestion: Peut-on se débarrasser des croyances si nous avons besoin de croire en quelque chose que nous n’avons pas encore atteint?

Réponse: Abraham a atteint son niveau après avoir brisé toutes les idoles. Dans le second degré, il entra dans la «fournaise». A ces stades une personne se détache de toutes les connexions imaginaires entre la réalité « bestiale » qu’il découvre dans ses cinq sens et la réalité spirituelle.

Cela est très difficile. Vous ne pouvez pas vous débarrasser des mythes, des habitudes et des préjugés complètement jusqu’à ce que vous entriez dans le monde spirituel. N’ayant pas le choix, une personne imagine toujours en parallèle la spiritualité à la matérialité, ce qui domine ses désirs, ses attributs et ses sentiments.

Seule la révélation de la Lumière peut aider une personne à se débarrasser de toutes les imaginations et les images mystiques à laquelle elle est habituée. Jusque-là les «anges» et les «diables», les «fantômes», le Créateur et la créature, les «palais» et les «cieux» seront toujours dépeints comme quelque chose d’extérieur. Même s’elle comprend que ce sont tous des forces, elle pense encore qu’elles fonctionnent à l’extérieur et non à l’intérieur d’elle. Elle ne les a tout simplement pas encore découverts à l’intérieur d’elle.

Donc je dois les porter en moi, les identifier comme les forces de mon âme. Il n’ya rien d’autre à part elles, y compris ce que je ressens maintenant, y compris le groupe, la réalité, le Créateur. Je sens tout cela dans mes désirs. Je n’ai aucune perception en dehors d’eux. Mais nous pouvons vivre dans cette image interne que si nous atteignons la révélation. C’est alors seulement que notre attitude envers la philosophie, les croyances et les mythes et les fausses perceptions dont nous avions l’habitude de changer, mais pas avant.

Pendant ce temps, une personne peut attacher un fil rouge autour de son poignet, méditer et imaginer des choses différentes et même se sentir bien en le faisant, mais seulement dans le court terme, sur le plan corporel. Elle se calme psychologiquement et acquiert un sens imaginaire de sécurité ….

Mais nous parlons de la perception réelle, un changement qualitatif interne, quand nous nous corrigeons et nous nous élevons grâce au traitement correct de nos problèmes. Après tout, ils arrivent de telle sorte que je vais les identifier et changer immédiatement mon attitude de la réception au don sans réserve.

Mais à la place, j’achète de l’eau bénite et donne la charité, etc. En d’autres termes, je ne corrige pas la raison pour le mal que je ressens dans un de mes désirs, mais plutôt je m’achète une compensation psychologique, si j’ai l’argent pour cela, bien sûr. Ceci est absolument contraire à la sagesse de la Kabbale, qui souligne le grand tort que de telles méthodes causent uniquement en éloignant une personne loin de la forme de la correction.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 27/11/11

Les plaintes contre le Créateur

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « De l »essence de la religion et son but »: Il a créé les créatures uniquement pour  leur donner sans réserve. Ainsi, nous apprenons qu’Il a un seul désir de donner sans réserve la bonté, et il est absolument impossible que toute malignité puisse être dans son domaine, et qui puisse être émise de Lui. Nous devons donc Le défini comme «Le Bien Absolu. »

Il est difficile d’accepter cela. Après tout, nous vivons dans notre désir égoïste qui a des plaintes sérieuses au sujet de la source, du Créateur, de la nature, ou d’autres choses. Le monde dans lequel je me sens, provoque de nombreuses revendications. A l’intérieur je ne peux pas accepter le fait que tout le monde ne m’obéit pas. Je ne peux pas accepter le fait que le plaisir infini ne cesse de me combler. Je rencontre des problèmes tout le temps, alors comment puis-je accepter le fait que Celui qui fait marcher le monde est bon et bienveillant?

Si je pouvais créer le monde par moi-même, je le ferais d’une manière totalement différente: Tout ce qui est dans ce monde ne serait que pour me servir. Mais le monde est à l’opposé, tout le monde voit juste son droit de se plaindre de la création. Alors pour quelles raisons peut-on parler du Créateur comme du Bien Absolu? A la base Il est le premier et le primordial.

Le désir de recevoir a été créé et est incité par la bienveillance, par le don sans réserve. La bienveillance, le don sans réserve, n’a besoin d’aucun facteur préliminaire. Par conséquent le terme «premier» peut être caractérisé par un seul monde: la plénitude. En d’autres termes, le «premier» ne peut pas avoir aucune lacune, peu importe quoi. La complétude génère un seul manque: augmenter la plénitude. Ici, est aussi un gros problème: d’où le Créateur obtient-il un tel désir? Manque-t-Il vraiment de quelque chose? Oui, Il manque du don sans réserve, donner.

Peut-on le voir comme une carence? Malheureusement nous ne pouvons pas saisir ces concepts aujourd’hui. Ils sont perçus comme un manque de preuves, car il nous manque le sentiment, la compréhension et l’acceptation. Il n’ya rien que nous puissions faire ici, puisque jusqu’à ce que nous entrions dans le monde spirituel, nous ne savons pas comment vérifier et comment les mesurer, comment  mentionner la façon de les sentir. Cela sera toujours une explication « boiteuse », afin que nous puissions l’accepter dans une certaine mesure, mais pas complètement. Nous ne pouvons pas comprendre que le Créateur est le Bien Absolu, et nous ne pouvons l’atteindre sans l’influence de l’environnement qui peut nous fournir tout ce dont nous avons besoin, y compris cela.

Donc, si nous finalement percevons notre source comme le Bien Absolu, nous devons  voir que tous les problèmes et les défauts sont en nous. Nous devons encore arriver à cette conclusion, et ensuite une autre question viendra, sommes nous tous corrompus? Ou est ce que ce sont tous les défauts en moi tandis que les autres sont dans un état de plénitude, comme le Créateur?

Mon examen devient plus précis. Lorsque je reconnais que c’est seulement moi qui suis imparfait, je commence à éclaircir: Où exactement je ne suis pas tout, dans quels désirs, dans quelles relations? Et est-ce que c’est par rapport au monde? Ou est-ce par rapport à moi aussi, avec le groupe, avec le Créateur? Et donc j’avance et je vais plus loin et plus profondément et mon examen révèle toujours l’imperfection par rapport à l’ensemble.

La plus grande division est que le Créateur est le tout et nous ne le sommes pas. Dans la deuxième étape, je tire la ligne entre moi et la réalité parfaite. Alors j’effectue le prochain examen, conformément à la révélation des récipients.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 27/11/11, « de l’essence de la religion et son but»

Pourquoi sommes-nous si différents?

Dr. Michael LaitmanNous devrions tous penser qu’à nous annuler nous même et seulement se soucier des autres, car c’est de cette manière que nous atteignions le Créateur. Contrairement à l’hypothèse d’un grand nombre, nous ne devrions pas être concernés par les soins du corps physique. Il existe de nombreuses méthodes et de pratiques spirituelles dédiées à cela dans notre monde. Toutefois, la Kabbale parle du type d’amour pour ses semblables, qui permet à une personne de s’élever au-dessus de son égoïsme et d’obtenir une connexion qui est au-dessus.

Cela ne devrait pas être confondu avec des sociétés «altruistes» qui aident les pauvres et les malades. Elles pensent qu’en faisant cela elles vont corriger le monde que le Créateur a « détruit. » Nous voyons que cette action ne fait qu’empirer les choses. Ceci est en contradiction avec le raisonnement humain. Mais là encore, nous devons progressivement commencer voir que notre esprit n’est pas d’accord.

Nous ne devrions pas être concernés par la satisfaction des désirs égoïstes de chacun, mais ne penser qu’à l’amour envers notre prochain. C’est seulement de cette façon que nous serons capable de sentir la nécessité d’obtenir une qualité nouvelle d’amour et de don sans réserve à travers laquelle nous obtenons l’amour pour le Créateur.

Il devient clair maintenant pourquoi nous avons besoin de tant de gens différents autour de nous qui n’ont rien en commun les uns avec les autres, chacun existant dans son propre désir égoïste et l’amour pour soi-même. Tout cela nous est donné de sorte que nous puissions appliquer nos propres efforts, en révélant le Créateur.

Il n’y a aucune distance entre le Créateur et moi. Cette distance apparaît seulement comme un résultat de la distance entre moi et une autre personne. En effaçant la distance entre moi et les autres, j’efface la distance entre moi et le Créateur. Mon premier contact avec un ami est mon premier contact avec le Créateur. Plus je commence à me connecter aux autres (non pas par le corps physique, mais seulement à travers les points dans le cœur qui sont au-dessus mon désir égoïste), plus je commence à révéler le Créateur et à m’unir avec lui.

De la leçon 2, Convetion Arvout dans le désert d’Arava 18/11/2011

Notre spécificité

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « de l’essence de la religion et son but »: Il s’avère que notre objectif final est d’être qualifié pour l’adhésion avec Lui -pour qu’Il réside en nous. Cet objectif est une certitude et il n’y a aucun moyen d’y déroger, car Sa guidance nous supervise dans  deux chemins à la fois, qui sont le chemin de la souffrance et le chemin de la Torah. 

Il ya une force supérieure qui a créé le désir de recevoir et l’a élevé. Il a donné au désir tout ce dont il a besoin pour grandir, mais quand il a grandi, il a soudainement découvert qu’il se sentait mal, et qu’il ne faisait pas ce qu’il désirait. Dans sa jeunesse, alors qu’il grandissait  tout allait bien: il  avait tout ce qu’il  désirait. Alors il  a souhaité plus et il l’a reçu .Mais maintenant, qu’il est devenu adulte, tout est différent, il n’obtient pas le remplissage automatique. Au contraire, plus il veut, moins il reçoit. Alors le désir  se  dit : « Qui ou quelle est la cause de ce mauvais sentiment? »

L’humanité est divisée en plusieurs catégories quand il s’agit de cette question. Il y a ces 99% qui tout simplement continuent, attirés du  mauvais au bon, profitent de la vie autant qu’ils le peuvent. Il y a ceux qui sortent à la recherche de la vérité, ce qui signifie à  la recherche de la raison de ce qui se passe.

L’humanité est  en train d’essayer d’expliquer ce contraste dans la direction qui change  de façon spectaculaire quand une personne grandit. D’abord  tout le monde la traite gentiment jusqu’à ce que le véritable changement vienne et maintenant tout le monde exige quelque chose d’elle et la maltraite. Ce contraste et ce conflit sont très confus, et donc il y a ceux qui commencent à chercher une solution. La force supérieure qui a créé le désir de recevoir et qui l’a porté à un grand égoïsme peut  finalement  l’amener à l’état correct.

Il ya deux forces qui opèrent dans la réalité et nous aident à atteindre cet état: c’est la force d’attraction et la force de rejet. Le désir égoïste aime les plaisirs et déteste la souffrance. En d’autres termes, il aime la satisfaction et déteste le vide. Ainsi, il peut être géré par ces deux états. Quand il est vidé, il s’enfuit à la recherche d’un remplissage. Quand il est rempli, il est attiré vers lui. En utilisant ces deux rênes, nous pouvons faire ce que nous voulons avec lui.

Mais à quoi cela sert-il, si le désir obéit entièrement aux  rênes du Créateur? Après tout, les niveaux minéral, végétal, et animé se développent de cette façon, alors quel est le besoin de la création? Après tout, de cette manière il n’y a pas de spécificité  et l’homme est également mené  dans sa vie par les plaisirs et  les  souffrances. L’originalité et l’unicité de la création, de l’univers, ne peuvent  être révélées parmi les êtres créés qu’aux créatures uniques qui peuvent opérer entre ces deux « rênes ».

Cela signifie même que si le désir obéit totalement à la guidance supérieure, il  n’a nulle part où courir, puisque les forces l’entourent totalement, même si elles sont cachées. La chose principale est que ces créatures veulent atteindre les actions: Qu’elles sont-elles? Dans quel but ? Quels désirs affectent-ils? Elles veulent atteindre leur propre système par elles-mêmes et selon  celui-ci, elles commencent à comprendre qui gère leurs désirs. Ainsi, selon le principe de  «Nous Te connaitrons par Tes actions», elles atteignent l’esprit qui opère, la force qui opère dans la création.

Ainsi, lorsque nous grandissons et que nous découvrons les deux forces qui agissent sur nous, la force positive et la négative, quand on voit les « rênes » qui contrôlent notre course, c’est un bon signe. Cela signifie que nous sommes passés des 99% au 1% unique, pour lequel  la création a été signifiée.

Quand nous découvrons le don sans réserve du Créateur sous la forme de souffrance et de plaisir, le bien et le mal, le froid et la chaleur, la faim et la satiété, nous devons comprendre que  tout  cela est afin de nous faire prendre conscience que le Créateur est le Bien Absolu. La sagesse de la Kabbale est la sagesse pour révéler le Créateur, pour révéler Ses actes. Par conséquent, nous nous étudions constamment : «Qui suis-je et que suis-je ? Toute  la réalité, dont le groupe, est à l’intérieur de moi. » Finalement, je découvre qu’au fond de moi, c’est le Créateur, le Bien Absolu qui opère en moi. 

 De la 4e partie  du cours quotidien de Kabbale du 28/11/2011.

Deux tentatives

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que doit-on faire si un ami n’est plus imprégné d’une aspiration à la spiritualité? Faut-il faire pression sur lui ou doit-on attendre?

Réponse: Le congrès est une chose spéciale où nous devons réveiller l’ami vers le haut. Dans d’autres cas il pourrait être possible d’attendre, mais maintenant nous avons une occasion très spéciale et rare. Par conséquent, si nous voyons qu’un ami n’a pas l’intention de venir au congrès, nous devons faire de notre mieux pour le convaincre.

Bien sûr, nous n’utilisons pas la force, mais la persuasion, car si nous ne le faisons pas, il va manquer cette grande occasion qui se produit une  fois dans une vie. Nous devrions le laisser seul que si finalement il dit  : «Laissez-moi tranquille, je n’y vais pas. »

Il devrait y avoir deux tentatives. Imaginez que votre ami mène son âne le long de la route (cet exemple est rapporté dans le Talmud babylonien qui a été écrit en exil, à l’époque entre le premier et le second Temple). Et même s’il n’est pas votre ami, mais votre ennemi avec lequel vos relations sont mauvaises, si son âne tombe sous sa charge, vous devez l’aider.

Vous prenez la charge de l’âne, le remettez sur ses pieds, lui donnez de la nourriture et de l’eau, puis remettez la charge. Si l’âne tombe à nouveau, vous répétez tout le processus: vous retirez la charge de son dos et renforcez l’âne avec de la nourriture et de l’eau, ce qui signifie avec la Lumière de Hokhma (Sagesse) et la Lumière de Hassadim (miséricorde). Après tout, l’« âne » («  Hamor » en hébreu) ​​est la matière humaine (Homer),  l’égoïsme. Et puis vous remettez la charge sur le dos. S’il tombe à nouveau, vous êtes autorisé à ne plus l’aider. 

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 28/11/2011, «de l’essence de la religion et son but»

Venez vide

Dr. Michael LaitmanQuestion: Peut-on seulement avancer dans la spiritualité par la souffrance?

Réponse: Non. Avancez par la bonté, cela dépend de vous. Les souffrances viennent d’En Haut selon le plan, et vous, de votre côté, vous pouvez avancer avec l’aide de la Lumière. Elevez MAN  (une demande de correction), ensuite la Lumière viendra et vous tirera en avant dans le bien. Si vous ne le demandez pas, vous devrez avancer par la souffrance.

Il y a la force du mal et la force du bien La question est la suivante : est-ce que  je demande  à recevoir la force du bien qui va me faire avancer plus fortement que la force du mal qui va me pousser par derrière? La force négative fonctionne selon le plan  (en son temps), et la force positive agit selon les désirs et les connexions dans la garantie mutuelle. Mon rôle est de faire de mon mieux pour que la force du mal ne me rejoigne pas  et que je place le bien en avant sur le mauvais.

Question: Comment pouvons-nous faire si nous souffrons tous?

Réponse: Tous les amis sont heureux à chaque instant de leur vie, sauf vous. Nous sentons que nous sommes à l’intérieur du Créateur qui nous remplit et nous enveloppe. Nous ressentons l’éternité et la perfection; on nage dans l’abondance croissante. Alors rejoignez-nous et ainsi vous allez placer le bien en avant sur le mauvais.

Question: Comment?

Réponse: Faites ce que nous voulons.

Question: Que voulez-vous?

Réponse: Nous voulons que vous plongiez à l’intérieur de vous et que  vous vous détachiez de votre égoïsme. Un « ami » est quelqu’un qui s’oublie. Pourquoi devriez-vous vous soucier de vous-même si à l’intérieur de vous, vous vous sentez mal? Laissez les désirs et les pensées qui vous font sentir mal et devenir vide. Ici, vous obtiendrez de nous de nouvelles pensées et nouveaux  désirs. Le choix est entre vos mains. 

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 28/11/2011, « De l’essence de la religion et son but»

Comprendre les grands kabbalistes

Dr. Michael LaitmanLe Créateur est la force du don sans réserve qui domine toute la réalité. La force du don sans réserve peut briller à distance. Peu importe qui nous sommes et de quelle matière nous sommes faits, Son don sans réserve sur nous peut nous faire ressembler à Lui : Il nous transforme en ceux qui  donnent sans réserve.

Afin de se connecter à cette force, ceux qui  l’ont atteinte décrivent les différentes révélations de la force du don sans réserve, le Créateur. Ils nous parlent du mécanisme de Son système  de don sans réserve sur nous, et c’est pourquoi on peut se connecter à Lui. En effet, on ne peut jamais rien dire sur une personne elle-même. Nous ne pouvons parler que de la manière dont ses actions nous sont révélées. Le Baal HaSoulam a écrit que nous ne pouvons jamais connaître l’ «essence», mais seulement les actions de l’essence.

C’est la même chose avec le Créateur. Il est écrit: «  Par Tes actions, nous allons Te connaître ». Par Ses actions, nous allons progressivement percevoir Son image correcte. C’est parce que ses actions sont imprimées en nous, dans des formes différentes. A partir d’elles nous commençons à comprendre, à  réfléchir, clarifier et organiser les actions du Créateur, et puis on peut créer Son image. Tout provient de nos impressions, et c’est ainsi que nous atteignons la reconnaissance.

La révélation, la reconnaissance et la compréhension que nous atteignons sont  appelés  «cognition imaginative ». C’est imaginatif, car d’une part, notre matière reste la même: le désir de profiter. Il n’y a aucune autre matière. D’autre part, la forme qui se revêt dans cette  matière est le désir de donner sans réserve, l’attribut de Celui qui donne sans réserve, Son image, par laquelle je suis impressionné.

Afin d’être impressionné par cette image, par le Créateur, je suis impressionné par le groupe. Ainsi, je me rapproche de Sa perception. La lecture du Livre du Zohar est spéciale car pendant que nous le lisons, nous voulons être impressionnés par les différentes formes du don sans réserve du Créateur qui ont été révélées à ceux qui ont été en mesure d’atteindre Ses formes. Ces formes viennent à nous, mais elles  sont cachées, et nous ne les sentons pas, nous ne pouvons pas décrire comment nous les sentons. Nous n’avons pas un sentiment clair des  formes, de leurs différents types, manifestations ou attributs, par lesquels je pourrais ressentir tout changement intérieur.

Les kabbalistes décrivent toutes ces formes et nous donnent  une vue d’ensemble quant à la façon dont cette compréhension est formée à l’intérieur d’une personne, comment elle change et se développe en elle à partir d’une forme très petite: le point dans le cœur. A partir de ce point minuscule, chaque étape se développe d’abord dans un sens négatif qui est opposé au Créateur, et ensuite dans une direction positive qui Lui ressemble. Là encore, le développement est dans un sens négatif, dans un autre attribut qui est opposée au Créateur, et ensuite dans une direction positive qui est comme Lui. Ainsi, cela se  poursuit: gauche, droite, gauche, droite. Voilà comment notre compréhension se développe, du plus petit au plus grand.

Les états où nous sommes  opposés au  Créateur sont appelés les «mauvais penchant», et les états où nous recevons des attributs comme  les Siens sont appelés les «bon penchant ». En d’autres termes, l’«inclination», le désir, demeurent, mais nous l’appelons «mauvais» s’il est opposée en forme au  Créateur, et nous l’appelons «bon» si nous recevons des attributs qui Lui ressemblent.

Nous sommes réellement en train de parler de nous par rapport à l’attribut de l’amour. C’est l’attitude du Créateur envers les êtres créés. Ainsi, au fur et à mesure, nous avançons de la haine à l’amour, puis de nouveau de la haine à l’amour. Quand on ressent la haine, en quelque sorte, nous ressentons la notion de « Mont Sinaï », une montagne de haine. Puis, quand nous ressentons l’amour, nous sentons la Lumière qui ramène vers le bien, la révélation de la Torah.

Quand nous lisons le Livre du Zohar qui nous  raconte tous les états, bons et mauvais, les forces négatives et celles positives qui opèrent mutuellement et de manière égale en vue d’atteindre le but, nous devons essayer de nous connecter aux grands kabbalistes qui  ont ressenti tous ces états et y ont adhéré. Maintenant, je veux faire partie du groupe de Rabbi Shimon qui comprend le  Baal HaSoulam, le Rabash, et ​​tous les grands kabbalistes.

Tout ceci est un  seul mécanisme, un système, la partie corrigée de la totalité du récipient de l’âme qui a été corrigée. Là, dans ces désirs, sont les grandes âmes qui ont ressenti et atteint le Créateur, qui ont les mêmes attributs qu’Il possède. Ils nous parlent de ce mécanisme tout comme les parents parlent à leurs enfants. Bien que l’enfant ne comprenne pas tout ce qui lui  est dit, il  doit cependant essayer.

 De la 2ème partie du cours quotidien de kabbale du 29/11/2011, Le Zohar