La taille du cerveau en corrélation avec la sociabilité

Dr. Michael LaitmanDans les Nouvelles (extrait de la psychologie évolutionniste) : «Selon la théorie du cerveau social, les primates ont un cerveau plus volumineux, auquel on pouvait s’attendre de leur taille corporelle, dû à l’adaptation à une vie sociale plus complexe. En ce qui concerne les humains, il y eut quelques études sur la relation entre la théorie de l’esprit et les lobes du cerveau frontal et temporal. Nous avons supposé que ces lobes cérébraux, ainsi que l’ensemble du néocortex et du cerveau sont en relation avec la dimension de la personnalité sociable, qui est associée à la vie sociale des individus. Nos découvertes confirment l’hypothèse selon laquelle la sociabilité avait une corrélation positive avec les structures cérébrales examinées, lorsqu’on examine les effets des différences de taille du corps et de l’âge. Ces résultats suggèrent que la théorie du cerveau social peut être étendue aux différences interindividuelles de l’homme et ont aussi des implications sur la psychologie de la personnalité.

« Selon cette hypothèse, la taille du cerveau inhabituelle est due à l’adaptation à une vie sociale plus complexe. Toutefois, les compétences sociales exactes, qui ont engendré ce fait, n’ont pas encore été clarifiées.

La complexité sociale nécessite de grandes capacités cognitives. Pour vivre dans un groupe social stable et soutenir la cohésion du groupe, les membres doivent coordonner leur comportement avec les autres, ainsi que gérer des informations relationnelles complexes. Les individus doivent maintenir plus de relations et être capable de répondre adéquatement aux interactions sociales. Les individus ont des objectifs et des désirs différents qui ne devraient pas entrer en conflit avec ceux des autres.

« Les auteurs [Barrett, Henzi, et Dunbar, 2003] suggèrent que « la capacité de raisonner causalement, la capacité de raisonner de façon analogique, la capacité d’exercer le contrôle cognitif pour générer et évaluer des options alternatives, et la capacité de formuler ces options alternatives dans des séquences d’actions futures et de choisir entre elles » sont des données essentielles pour développer des capacités sociocognitives de haut niveau. »

Mon commentaire : ce que l’on appelle la connexion, l’altruisme, plutôt que l’égoïsme individuel conduit à un plus grand développement, au niveau de « l’Homo Sapiens ». Un individualiste égoïste peut atteindre de bons résultats dans une société compétitive, mais lors de la transition vers une société mondiale solidaire, son exclusivisme devient un obstacle qui doit être surmonté dans le cadre d’une nouvelle société.
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