Daily Archives: 10 décembre 2011

Un moment et toute une vie

Dr. Michael LaitmanRabbi Moshé Haïm Ephraïm, Déguel Makhaneh Efraim: Il est préférable d’être toujours unis … quand ils s’unissent ci-dessous, ils forcent leurs racines au-dessus à s’unir aussi.

Qu’est-ce que cela signifie qu’en s’unissant au-dessous, nous forçons nos racines au-dessus à s’unir aussi ? Du moment que nous nous unissons, nous obligeons nos racines supérieures à s’unir. Nous le savons par la structure du système supérieur : Au-dessus de nous se trouve un Partsouf qui se soucie de nous, appelé Aba ve Ima  (père et mère), Hokhma et Bina, et au-dessus, il y a Keter, le Créateur. Hokhma et Bina sont deux parties, deux désirs, deux attributs, Hassadim et Hokhma.

Grâce à notre désir de connexion, nous faisons naître une connexion entre eux. Sans cela, ils se «détournent» l’un de l’autre, ce qui signifie qu’ils ne sont pas reliés les uns aux autres, et la lumière n’est alors pas révélée dans la créature.

Le moment où nous voulons nous unir, nous éveillons leur connexion. Ainsi, la lumière passe à travers eux, vers nous et nous comble. Lorsque donc, nous nous connectons au-dessous,nous appelons la partie supérieure à se connecter, et cela transfert la lumière de Keter à travers Aba ve Ima (Hokhma et Bina) jusque vers nous, ZON (Zeir Anpin et Noukva). Et voilà comment on arrive à la correction.

Donc, tout cela se réalise par notre connexion, et non dans la connexion elle-même, mais dans notre propre désir de nous connecter. Nous devons désirer, de toutes nos forces, nous connecter les uns aux autres, nous devons tenter de nous unir. La connexion vient d’En-haut. La lumière se révèle et relie les désirs.

Chaque fois que nous ressentons le désir de nous connecter ou le manque de connexion, nous devrions réaliser notre désir brûlantd’être un. Quand nous ressentons différentes perturbations, même les plus faibles et les plus légères, il est important de faire attention à elles et de construire le lien au-dessus d’elles.

Ensuite, nous élèverons au-dessus de la grande masse des petites perturbations, qui nous séparent et nous finirons par atteindre la première connexion entre la partie supérieure Aba ve Ima, afin qu’ils nous transmettent la lumière de Hokhma vêtue dans la lumière de Hassadim. Avec l’aide de la Lumière de Hassadim, nous acquerrons l’intention de donner, la Lumière de Hokhma remplira l’intention, et ainsi nous sentirons la réalité supérieure.

Cela devrait vraiment se produire et se faire sentir en nous. Tout dépend de nos efforts. Nous y arriverons ! Donc, quoi que nous fassions, consacrerons tout notre temps lors de la convention à être continuellement au-dessus de notre corps, surtout au-dessus des pensées personnelles. Je veux me «perdre» dans les autres, je veux me sentir «nous», et non pas «moi», «vous», ou «lui». Je veux nous sentir connectés en un seul tout : Un seul désir et une seule pensée, et tenter de m’y accrocher aussi fort que possible.

C’est comme un haltérophile, qui doit soulever un poids au-dessus de sa tête et le maintenir pendant quelques instants. Cela suffit – il a atteint le résultat souhaité. C’est la même chose avec nous. Tous ensemble, nous devons élever nos désirs et nos pensées au-dessus de nous, les maintenir ensemble pendant un moment, et cela se produira !

De la leçon 1, Convention Arvout dans le désert d’Arava 18/11/2011

Le monde matériel comme une garantie de sécurité

Dr. Michael LaitmanQuestion : Pourquoi avons-nous besoin des désirs du niveau animal, si nous ne les corrigeons pas ? A quoi servent-ils?

Réponse : Nous avons besoin de ces désirs pour exister hors du monde spirituel. Ils nous donnent l’opportunité de nous élever sans être dépendant du monde spirituel, sans être soudoyé par lui.

Cela nous permet de vivre sans « faveurs spirituelles. » Nous décidons continuellement, si oui ou non, nous devons nous unir avec notre prochain, le groupe. Parfois, nous voulons tout laisser tomber et partir,et nous avons vraiment cette opportunité.

D’autre part, si nous n’avions que des désirs liés au groupe, nous serions semblables à, disons des fourmis.Sans autre chose, nous vivrions la vie de la société involontairement, et serions à nouveau au niveau animal, au niveau corporel.

Cependant, je vis dans mon corps et peux aspirer à la spiritualité ou non. Cela me permet d’être une personne spirituelle, parce que j’atteins, de mon propre chef, la forme du don, en dépit de mon désir naturel initial. Le Créateur a créé le mauvais penchant en moi, pour qu’en le surmontant, je devienne une personne libre. Je décide ainsi, si je veux ou non cela par mon propre libre-choix.

Sinon je vivrais dans le monde spirituel, mais au niveau animal. Je serais un «ange», un «animal spirituel» qui aime instinctivement tout le monde.

De la 4e partie de la leçon quotidienne de Kabbale 23/11/11, « Garantie Mutuelle »