Daily Archives: 11 décembre 2011

Naître plus rapidement

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous avez dit que nous sommes dans le processus de la naissance spirituelle. Comment pouvons-nous achever cette naissance, et une fois qu’elle est terminée, comment pouvons-nous rester dans cet état ​​et contribuer au développement ultérieur?

Réponse: Le processus de naissance comporte deux forces: la force du fœtus lui-même et la force de sa mère. La force extérieure pousse à la naissance et la force intérieure se connectent en un seul désir. Ensuite, nous sommes prêts à naître.

Ce qui naît de nous, c’est notre seul désir commun, le désir entier de percevoir la réalité qui existe déjà entre nous, mais qui est cachée par notre égoïsme. La Kabbale est appelée la sagesse secrète, car elle révèle ce qui nous est caché.

Nous avons besoin de forces extérieures qui nous poussent dans le but de le révéler. Soit la nature joue ce rôle, ou bien nous créons cette pression en créant notre environnement. Il est préférable que la partie féminine de notre rassemblement nous fournisse la pression externe de sorte que nous, la partie masculine, soyons obligés de nous unir. Toutes nos aspirations personnelles pour révéler la réalité supérieure va se transformer en une seule aspiration.

Ensuite, nous allons révéler cette réalité et naître dans un nouveau monde semblable à la façon dont nous sommes nés dans notre monde. Je peux sentir par les questions, les désirs, les pensées, le flux de courant, l’esprit et l’humeur que les participants de notre congrès commencent à ressentir que cette réalité est apparue sur nous. 

Du cours n°7 du congrès mondial de l’Arvout, le 8/12/2011

Les esclaves du travail

Dr. Michael LaitmanNous voyons au XXIe siècle que le monde a beaucoup changé. Les gens ont l’habitude d’être beaucoup plus libres. Ils ont été entraînés dans un tourbillon de travail et sont devenus des esclaves. Cela s’applique même à la classe moyenne, aux employés des hautes technologies, aux politiciens, aux économistes, aux chercheurs en sciences sociales et politiques, et aux personnes de toutes professions. Chaque travailleur est complètement assouvit par son travail. Nous sommes devenus des esclaves.

Notre vie entière tourne autour du travail. Une personne moderne, ne passe pas beaucoup de temps à manger, à boire ou à se reposer tout en restant assis devant une télévision. Elle perd la plupart de son temps au travail et passe une heure ou deux en allers et retours. Ainsi, elle passe sa journée entière au travail.

Les entreprises organisent leurs propres centres de soins de jour et de retraites du groupe. Ils font tout leur possible pour lier leurs salariés encore plus fortement à leur lieu de travail. De cette façon, une personne devient un esclave à son cabinet. Elle ne comprend même pas qu’il y a autre chose que le travail. Le travail devient la chose la plus importante dans la vie et remplit complètement sa vie.

Lorsque nous rencontrons une connaissance, la première chose que nous demandons est l’endroit où vous travaillez, que faites-vous, et combien gagnez-vous. Essentiellement, nous ne les traitons pas comme des personnes, mais comme des professionnels. C’est comme si nous ne voyons pas la personne en face de nous. Nous ne lui demandons pas ce qui l’intéresse, ce qu’elle a vu et vécu, et où elle a été. C’est comme si son lieu de travail était plus important pour nous que la personne. La chose la plus importante est l’endroit où elle travaille et ce qu’elle fait.

Les principales préoccupations d’une personne sont de s’assurer qu’elle n’est pas renvoyée et qu’elle sera en mesure de trouver un emploi différent. Les entreprises envoient leurs salariés en la formation professionnelle. Tout tourne seulement autour du travail. Une personne passe au moins dix heures par jour au travail Ce n’est pas un style de vie sain pour tous.

Nous détruisons notre fondation, le globe sur lequel nous vivons, toutes nos ressources naturelles et notre écologie. Nous sommes comme des enfants qui ont perdu le chemin du temps pour jouer. Maintenant, notre mère a besoin de nous arrêter. Elle doit arrêter le jeu, nous disant que le temps est venu de faire autre chose, et nous sommes incapables d’arrêter.

De la discussion « Leçons sur le Nouveau Monde» 01/12/2011

S’élever au-dessus de la réalité matérielle

Dr. Michael LaitmanQuestion: Chacun d’entre nous qui ne pouvait pas assister au congrès tente de s’unir virtuellement. Comment pouvons-nous nous assurer que nous faisons tout notre possible pour soutenir nos amisau congrès et dans le monde? Quel est le moyen le plus efficace de mener un congrès miroir de sorte que nous puissions partager la force de notre aspiration mutuelle à découvrir le Créateur?

Réponse: Chaque personne existe dans la séparation avec les autres, au sein de son point noir individuel. C’est l’état de toutes les personnes dans le monde. Si nous voulons nous unir, nous élargissons ce point et nous créons un récipient spirituel au-dessus de nous-mêmes. Il n’y a pas de corps physique, dans ce cas, nous n’existons que dans nos pensées, désirs et aspirations vers l’unité.

Dans un tel état, notre monde cesse d’exister. C’est comme si nous étions suspendus dans l’air et que notre emplacement physique devenait sans objet. Ce n’est pas grave si vous êtes situé en Israël ou à Rio de Janeiro parce que l’état spirituel n’est pas affecté par la distance physique.

Les concepts de temps, d’espace, et de mouvement perdent leur signification. Par exemple, en lisant des articles de Shamati, vous pouvez sentir le Baal HaSoulam ou le Rabash car le Rabash les a écrit à partir des  paroles du Baal HaSoulam. Si vous lisez les œuvres du Ari, vous pouvez le sentir, ou vous pouvez sentir le groupe de Rabbi Shimon pendant la lecture du Zohar. Il n’y a pas de temps dans la spiritualité. Dans ce cas vous sortez de l’enfermement de votre point noir.

C’est pourquoi nous devons comprendre que tous nos amis dans ce monde, qui prennent un seul point de la réalité, sont capables de s’élever au-dessus de leur état actuel et de s’unir les uns aux autres. J’espère que le temps viendra où nous n’aurons plus besoin de ces grands rassemblements. Nous pourrons toujours organiser ces événements pour les nouveaux arrivants, mais pour nous, l’emplacement physique ne sera pas important, car chacun de nous sera connecté à la plate-forme spirituelle, au récipient spirituel. Nous allons être connectés avec tout le monde, indépendamment du fait que la personne soit vivante ou morte.

Le temps, le mouvement et l’espace ne nous limiteront pas, car ils n’existent pas dans le récipient spirituel. Nous devons seulement relever notre premier niveau spirituel. Tel est l’objectif de notre connexion, qui est physique, pour le moment. Cela est censé nous élever, et donc nous ne devrions pas prêter attention aux corps, mais s’élever au-dessus d’eux.

De Leçon préparatoire, congrès mondial Arvout 2011

Congrès mondial Arvout

Voici les liens vidéo de l’évènement qui s’est tenu du 6 au 8 décembre 2011 au parc des expos de Tel-Aviv.

Cérémonie d’ouverture http://files.kab.co.il/video/fre_t_rav_2011-12-06_program_congress_tekes-ptiha.wmv

http://files.kab.co.il/video/fre_t_rav_2011-12-06_lesson_congress_n1.wmv

http://files.kab.co.il/video/fre_t_rav_2011-12-06_lesson_congress_n2.wmv

http://files.kab.co.il/video/fre_t_rav_2011-12-06_lesson_congress_n3.wmv

http://files.kab.co.il/video/fre_t_rav_2011-12-07_lesson_congress_n4.wmv

http://files.kab.co.il/video/fre_t_rav_2011-12-07_lesson_congress_n5.wmv

http://files.kab.co.il/video/fre_t_rav_2011-12-07_lesson_congress_n6.wmv

http://files.kab.co.il/video/fre_t_rav_2011-12-08_lesson_congress_n7.wmv

http://files.kab.co.il/video/fre_t_rav_2011-12-08_lesson_congress_n8.wmv

Passer d’un point à un cercle

Dr. Michael LaitmanQuestion : Si la spiritualité ne se révèle pas à mon «moi», comment puis-je demander quelque chose à la convention ? Comment puis-je demander au Créateur de me changer, si en principe, le «moi» n’existe pas ?

Réponse : Vous travaillez seul jusqu’à ce que vous vous unissiez avec vos amis : Vous participez à la vie de groupe, à l’unité et à la diffusion. D’autre part, le récipient spirituel que nous créerons sera un récipient commun. Je ne peux faire l’expérience de sensations et de la certitude spirituelle que lorsque je suis en adhésion avec les autres. Je ne peux découvrir la satisfaction du récipient de don qu’avec mon prochain, qu’en étant uni avec lui.

C’est de cette manière que je fais des actions individuelles pour m’élever vers l’unité. Et lors de la convention, je ne vois personne séparément : Au lieu de voir les visages de mes amis, je ne veux voir qu’un seul désir. Ensemble, nous créons une chose unifiée au-dessus de nous, un «récipient spirituel», où nous souhaitons révéler la force supérieure.

Question : Si je fais l’expérience de quelque chose de similaire à la fin de la convention, comment puis-je être sûr que j’ai vraiment atteint le but ?

Réponse : Cela se manifestera comme un fait : Soit, vous savez ce que c’est, soit vous ne le savez pas. C’est parce que nous atteignons le monde spirituel par des sensations réelles.

La réalisation spirituelle est un milliard de fois plus élevée et plus forte que votre perception actuelle. Actuellement, elle est limitée par un point noir au centre de tous les mondes, dans lequel nous n’avons aucuns traits spirituels. Nous ne connaissons pas la cause ou ses conséquences, nous ne savons pas d’où nos sensations viennent et comment nos désirs changent. Pourquoi chaque instant de ma vie diffère des moments précédents ? Ceci m’est inconnu. Les sensations changent, les pensées surviennent, les désirs s’alternent, les facteurs d’influence se découvrent, et je n’ai aucune connaissance sur ce processus et les résultats de mes états. J’existe dans un point noir.

Ce n’est qu’après être entré au niveau spirituel, m’être élevé au-dessus de mon point, et après avoir élargi le cercle de ma perception, que je commence alors seulement à percevoir la cause de toutes les choses qui m’arrivent. Je comprends comment je dois agir, comment je vois et atteins, je sais que j’existe dans un état partagé par tout le monde. Alors, comment puis-je le renforcer? Comment puis-je renforcer le lien entre nous ? Après tout, sa force détermine la force de ma perception de la vie, la force de ma certitude, ma compréhension et ma réalisation.

C’est de cette façon que je commence à monter toujours plus haut. Quand j’entre dans la notion de «nous», quand je me plonge dans notre désir et sensation communs, dans notre pensée commune, je cesse de percevoir la vie matérielle, au point que la mort de ma chair ne me semble pas être ma propre mort. Seul le corps meurt parce qu’il ne reste que dans le point central de tous les mondes, le point le plus obscure et le plus noire, alors que je me suis déjà élevé au moins vers le cercle suivant.

De la Leçon préparatoire, Congrès mondial Arvout 2011

Chômage : La lumière est-elle au bout du tunnel?

Dr. Michael LaitmanOpinion: (Ben Bernanke, Président de la Réserve fédérale): « Je pense qu’une part considérable du chômage, que nous constatons, est cyclique. Pour finir, un chômage conjoncturel non traité, pour ainsi dire, pendant une longue période, peut devenir un chômage structurel, car les gens perdant leurs compétences perdent le lien avec la vie active.  »
 

« Le chômage est beaucoup trop élevé. L’inégalité, qui n’est pas un phénomène nouveau – des augmentations de l’inégalité ont cours depuis au moins 30 ans – mais comme cela a continué, nous avons une société plus inégalitaire que par le passé ».

Mon commentaire : Le chômage et les inégalités continueront à croître jusqu’à ce que le marché capitaliste soit remplacé par le système de garantie mutuelle avec une consommation raisonnable. Nous pouvons y parvenir par des guerres ou par un changement délibéré.

Utiliser du sel pour sucrer

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment pouvons-nous préserver tout ce que nous avons atteint dans la convention d’Arava ? Comment pouvons-nous transmettre cette force plus loin?

Réponse : Dans deux semaines, nous commencerons la grande convention, et nous devons beaucoup nous inquiéter de ses résultats. Ce n’est pas un simple événement nouveau, mais un important et impressionnant événement. Nous sommes fiers de pouvoir tenir de tels événements complexes, dans lesquelles des invités du monde entier participent. C’est merveilleux, bien sûr, mais maintenant, nous devrions nous inquiéter de quelque chose de totalement différent.

Quand nous sommes allés dans le désert, nous eûmes un seul souci. Nous voulions nous connecter et trouver une nouvelle force dans le lien entre nous : un récipient pour la révélation du Créateur. En fait, nous avons réalisé un excellent résultat. Chacun de nous a au moins goûté à la signification du sens de «l’unité», et chacun de nous a un Reshimo, une impression de ce qu’il a vécu.

Maintenant, la question est de savoir comment préserver ces impressions. Comment peut-on les renforcer dans les prochaines semaines et les maintenir au-dessus de toutes les perturbations ?

Tout se révèle par une force opposée. Un de nos amis, possédant un verger de figuiers dans l’Arava m’a dit qu’ils arrosaient les arbres avec de l’eau salée. Pourquoi font-ils usage de l’eau salée, et non d’eau douce ? C’est parce que l’eau salée rend le fruit plus sucré. C’est comme si elle exhortait les fruits à surmonter,  à se surpasser et à mûrir.

C’est ainsi que la loi universelle de la nature est révélée : Le développement spirituel est réalisé uniquement au moyen de forces opposées. C’est pourquoi nous donnons aux enfants des exercices différents. Lorsque nous désirons développer une certaine qualité chez un enfant, nous lui donnons l’exercice adéquat. Nous «ajoutons du sel” : Nous le plaçons dans une situation difficile, de sorte qu’elle lui permette de surmonter l’obstacle et d’en apprendre quelque chose.

Maintenant, dans les deux prochaines semaines, vous devriez surveiller, identifier, et surmonter les perturbations, tout en gardant les impressions de la Convention d’Arava, afin que celle-ci ne soit pas seulement une étincelle, mais l’image complète de votre réalité. Chaque nouvelle interruption vous permettra de vous élever à un autre niveau. Chaque étape vous rendra plus « doux », et nous vous «goûterons» lors de la convention.

De la 4e partie de la leçon quotidienne de Kabbale 21/11/2011, «Arvout (Garantie mutuelle) »

Souvenirs du désert

Dr. Michael LaitmanQuestion : Nous avons terminé la convention Arava avec l’obligation faite entre amis de maintenir la sensation mutuelle atteint lors de la convention.

Réponse : Je pense que chacun essaie de demeurer dans l’état que nous avons ressenti dans notre union commune. Tout le monde s’en souviendra au moins de temps à autre et peut-être même en permanence. La lumière brillera d’en haut sur une personne, et elle s’en souviendra et s’éveillera. Et à la fin, elle recevra un éveil externe pour revenir à l’état même qu’elle a connu lors de la convention. Elle ne le fera pas d’elle-même, mais cela se produira à travers l’éveil commun, la Lumière qui viendra d’en haut, du Créateur.

C’est un état agréable, et c’est pourquoi il est intéressant pour la personne d’y retourner. Naturellement, se sentir bien dans cette lumière est encore une aspiration égoïste, un état exalté. Mais cela vient déjà d’une action appropriée qui provient de l’union et qui se dirige vers elle.

Question : Comment travaillez-vous avec cette obligation mutuelle pendant la leçon ?

Réponse : Actuellement, nous ne devons être uniquement conscients de : «Pourquoi fais-je cela? Est-ce parce que j’étais dans un état élevé ? Puis naturellement, je veux être tout le temps dans cet état et même mieux que cela. Fais-je cela seulement pour me sentir bien, pour moi-même, parce que c’est important pour moi ?  »

Il est vrai que nous avons connu une élévation particulière, un désir, et un phénomène que nous n’avions jamais ressenti auparavant. Mais comment est-ce que je perçois cet état complet ? Ai-je l’impression que j’en retire un bénéfice personnel, que je me sens bien, confiant et confortable ? Ou est-ce que je veux monter d’un cran, le désirer pour des raisons autres que celles de me sentir bien ou de me donner du plaisir.

Je veux que cette sensation vienne de la réalisation de ses valeurs les plus élevées, sans aucune connexion avec moi. Parce que quand il s’agit de ma connexion égoïste, tout ce qui me satisfait d’avantage a plus de valeur pour moi. Mais je veux apprécier cet état, parce que cette sensation de don sans réserve est une sensation plus élevée, issue de la force supérieure, et de cette façon, je me rapproche du Créateur. En ce moment, je n’ai aucune sensation de cela, je n’en vois ni l’importance, ni la valeur, mais je veux le voir !

Maintenant nous commençons à penser à une autre raison de ressentir le même état, que nous avons atteint lors de la convention. Je veux le ressentir, parce que cela me rapproche du Créateur, d’un degré supérieur. Je ne souhaite pas  ressentir trop de satisfaction de cela. Ce n’est pas que je le rejette, mais je ne veux pas me sentir obligé. Je veux me contraindre pour la grandeur et l’importance de l’état réel du désir de donner.

De cette façon, nous commençons à changer de degrés. C’est-à-dire, je veux passer du degré, où je me trouve en ce moment, dans mon désir actuel, où je me sens bien et où je souhaite donc rester, parce que ce n’est pas un désert, mais quelque chose de beau et agréable, une terre pleine de vie. Cependant, je veux ‘expérimenter/connaître le désert pour mon ego et me sentir comblé dans mon désir de donner, mon aspiration vers le groupe, le Créateur. C’est ce qu’on appelle errer dans le désert.

Pour cette raison, nous devons maintenant essayer de changer la base et la cause de la merveilleuse sensation d’unité que nous avons atteinte lors de cette convention, où nous n’avions aucune influence étrangère. Alors, nous commencerons déjà à nous élever vers une attitude différente et plus spirituelle envers le groupe, envers la satisfaction, notre sensation intérieure, et l’état passé.

Nous nous élevons vers un état différent quand nous ne sommes plus influencés par des humeurs ou différents facteurs. Je commence à être plus en rapport avec l’importance réelle de l’état de don sans réserve. C’est la Lumière de Hassadim (miséricorde) qui s’éveille déjà en moi, et un degré spirituel qui brille sur moi un peu plus. J’essaie de me séparer de mon ego, de combien je me sens en lui, que je me sente bien ou mal, d’une façon ou d’une autre, je veux me séparer de ses conséquences, réalisations, et de ses valeurs. Je ne veux pas cela !

Je veux que cette merveilleuse, agréable et forte sensation demeure. Je ne la néglige pas, je désire seulement la percevoir dans mon attitude, qui, au lieu de venir de mes désirs de recevoir, provient de mes désirs de donner et de mon intention de tout diriger vers l’unité.

Il y a beaucoup de sensations intérieures, de calculs, et de manifestations dans ce domaine. Mais la Lumière de la correction est déjà en train d’éveiller ces Etats au-dessus de nous. Alors l’homme commence à recevoir la lumière que l’on appelle la foi, une force qui vous maintient au-dessus de votre ego, au-dessus tous ses calculs internes. Et puis nous entrons dans le travail réel avec la force de réalisation, avec les calculs, et l’attitude. C’est déjà le début de l’analyse.

De la 2ème partie de la leçon quotidienne de Kabbale 21/11/2011, Le Zohar

Le retour à «nous»

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je peux comprendre et ressentir ce que signifie  « donner confiance à mes amis ». Je peux comprendre ce que c’est  pour tout le groupe d’être confiant au sujet du succès du congrès. Mais il est écrit dans Shamati article n ° 72 «La confiance est le vêtement de la Lumière », et  que je dois acquérir  moi-même ce sentiment de sécurité. Est-ce la sécurité du «moi» qui existe dans tous les amis?

Réponse: Dans la spiritualité il n’y a aucune référence au « moi ». Cette question n’existe pas du tout là parce que le «moi » n’existe pas séparément.

Nous savons déjà que le Créateur a créé le désir général, le Kli (récipient). Ce désir s’est séparé en une multitude de morceaux  lors de la rupture, et maintenant chacun de nous, chaque partie de ce seul désir, ne perçoit que sa vie actuelle. Nous n’avons pas la capacité de percevoir rien de plus grand.

Cependant, vous avez encore envie de percevoir un degré plus élevé que la vie dans ce monde, dans votre petit morceau du désir général. Pour cela nous avons besoin de nous unir et de retourner à l’état d’un seul  récipient, comme avant la rupture.

Donc, il n’ya pas de notion de «moi » dans la spiritualité, dans le sens que nous l’imaginons. Il y a unité dans la spiritualité. Quand tout le monde se rejoint, malgré son égoïsme, un récipient  620 fois plus puissant est formé. Contrairement à l’état initial, chacun de nous a acquis un désir égoïste, s’est trouvé séparé des autres, a expérimenté la  haine personnelle envers le récipient commun, envers tout le monde, et travaille maintenant au-dessus de cette inclination égoïste de  rejet. C’est ce qui nous donne un pouvoir d’unité beaucoup plus grand qu’auparavant.

Le monde spirituel est perçu dans le récipient commun, unifié, quand on recolle les morceaux brisés ensemble. Et nous, ensemble, révélons l’accomplissement de ce récipient corrigé. Ce n’est pas moi qui ressens l’unité, le monde spirituel, et la confiance. Si cette sensation existe, ce n’est plus «moi», mais «nous» ensemble. C’est la seule manière de manifester les détails de la perception spirituelle, tant en ce qui concerne les récipients que les Lumières. 

Du cours préparatoire au congrès mondial de l’Arvout en 2011

Saler pour sucrer

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous préserver tout ce que nous avons atteint lors de la convention de l’Arava ? Comment pouvons-nous transmettre cette force pour avancer ?

Réponse: Dans deux semaines, nous commencerons la grande convention, et nous devons être très inquiets au sujet de ses résultats. Ce n’est pas juste un autre événement, car il est grand et impressionnant. Nous sommes fiers d’avoir la capacité de tenir de tels événements complexes dans lesquels des invités de partout dans le monde participent. C’est merveilleux, bien sûr, mais maintenant, nous devrions nous inquiéter de quelque chose qui est totalement différent.

Quand nous sommes allés dans le désert, nous avions un souci. Nous voulions nous connecter et trouver une nouvelle force dans le lien entre nous: le  récipient  pour révéler le Créateur. En fait, nous avons réalisé un excellent résultat. Chacun de nous a au moins goûté le sens de « l’unité », et chacun de nous a un Reshimo, une impression de ce qu’il a vécu.

Maintenant, la question est de savoir comment préserver ces impressions. Comment peut-on les renforcer dans les prochaines semaines au-dessus de toutes les perturbations?

Tout est réveillé au moyen d’une force opposée. Un de nos amis qui a un verger de figuiers dans l’Arava m’a dit qu’ils arrosaient les arbres avec de l’eau salée. Pourquoi font-ils usage d’eau salée, pas d’eau douce? C’est parce qu’elle rend le fruit plus sucré. C’est comme si elle exhortait  les fruits à surmonter et à mûrir.

C’est ainsi que la loi universelle de la nature est révélée: le développement spirituel est réalisé uniquement  au moyen de forces opposées. C’est pourquoi nous donnons aux enfants des exercices différents. Nous voulons développer un certain attribut chez un enfant, donc nous lui donnons l’exercice correct. Nous «ajoutons  du sel »: nous le plaçons  dans une situation difficile, de sorte qu’elle lui  permettra de surmonter l’obstacle et d’en apprendre quelque chose.

Maintenant, dans les deux prochaines semaines, vous devriez surveiller, identifier, et surmonter les perturbations, tout en gardant les impressions de la Convention de l’Arava afin qu’elle ne soit pas seulement une étincelle, mais toute l’image de votre réalité. Chaque nouvelle interruption va vous permettre de vous élever à un autre niveau. Chaque étape  vous rendra plus « doux », et nous vous «goûterons» pendant  la convention. 

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 21/11/2011, «Arvout (La garantie mutuelle) »