Daily Archives: 14 décembre 2011

Une société construite selon les lois du monde de l’infini

Dr. Michael LaitmanLa société que je vois devant moi est un endroit où je peux nouer des relations dans lesquelles je construis le système de Malkhout du monde de l’Infini. Même si le rejet et la connexion sont présents simultanément, je connecte ces deux intentions opposées.

Je rejette tout le monde, comme il est écrit au sujet des élèves de Rabbi Shimon, qui ressentaient une terrible haine envers l’autre et dans le même temps faisaient des efforts pour se connecter. Mais leur relation n’a pas annulé la flamme de la jalousie, de la haine, de la convoitise, et de l’ambition, qui, auparavant, faisaient rage entre eux.

Un grand désir de plaisir et la perception de son indépendance restent aussi en chacun de nous, et la connexion est réalisée au-dessus de tout cela. Ces deux lignes travaillent ensemble, l’une après l’autre. C’est parce que chacun reçoit de la Lumière de l’infini afin de satisfaire les autres, pas soi-même. C’est pourquoi leur désir demeure. De cette façon, nous préservons Malkhout du monde de l’Infini, tout son volume, que chacun d’entre nous acquiert.

Nous percevons cette Malkhout en nous. Imaginez l’énorme volume intérieur que cette créature collective, que nous créons en nous connectant en un tout, perçoit en elle-même. Chacune de ses 600 000 particules se sent comme séparée de toutes les autres, et comme elle monte au-dessus cela, elle se connecte avec elles.

Chacun fait cela! En fin de compte, il y a 600 000 particules, à l’intérieur desquelles chacun acquiert le pouvoir de six cent mille. C’est le type de connexion que nous réalisons.

C’est pourquoi nous devons nous rappeler que les actions que nous faisons par rapport à la société, que nous voyons devant nous, sont toujours réalisées dans deux directions. D’une part, elles visent à accroître l’égoïsme individuel de chacun, ce qui donne lieu au rejet et la haine dans les relations entre nous. Et d’autre part, nous devons nous amener à la plus grande connexion possible au-dessus de cet égoïsme et essayer de grandir de cette façon.

Nous avons besoin de percevoir ces deux états comme nécessaire à notre développement et être prêts à accepter, les expérimenter et à les développer. Nous avons besoin d’établir des règles basées sur ce qui deviendra les lois de l’existence de la société ou notre charte du groupe. Mais toutes les lois et les formes de comportement, les règles que nous établissons, doivent correspondre à la réalisation de l’objectif final de manière à nous guider et à nous diriger vers lui. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 12/12/2011, Écrits du Rabash

L’amour déchiré et troué

Dr. Michael LaitmanIl y a beaucoup de chemins avant qu’une personne n’arrive à la question de l’amour et de l’unité. En règle générale, le mot «amour» signifie tout autre chose pour nous: l’accomplissement de nos désirs égoïstes de nourriture, sexe, famille, richesse,  gloire, connaissance et ainsi de suite.

« J’aime » signifie essentiellement «je veux». Quand je veux recevoir quelque chose, cela signifie que je l’aime, que je veux qu’elle soit mienne, la rapprocher de moi, et moi-même me remplir avec elle.  Voilà tout ce qu’est l’«amour». Pour résumer, la définition intérieure du mot « amour » est « je veux le recevoir. »

C’est parce que nous existons dans notre monde qui s’est formé après la brisure, comme l’explique la sagesse de la Kabbale. Notre monde entier est complètement égoïste, c’est pourquoi nous décodons la notion de « l’amour » comme quelque chose destiné exclusivement à soi-même. Si j’aime quelque chose, cela signifie que je tiens à la rapprocher de moi, pour la sentir, et me remplir avec elle. Quand je réalise mon désir, quand je prends plaisir à quelque chose d’agréable, je l’appelle «amour».

De la même façon, nous n’avons aucun égard pour l’autre moitié, l’autre force existant dans la réalité : la force du don sans réserve qui contient aussi la même notion d’« amour ».Cependant, là, aimer quelqu’un signifie le combler, lui apporter ce qu’il veut, plutôt que ce que je veux. Ceci est totalement contraire à notre compréhension de l’amour.

Dans le passé, les humains ont été proches de la nature et ont naturellement senti qu’il existait une autre force de la nature, la force du don sans réserve dans laquelle « l’amour » signifiait que je considère les autres et leur donne sans réserve. Les kabbalistes, comme beaucoup d’autres personnes dotées d’une grande sensibilité envers la nature, ont révélé ces forces.

Et il y avait beaucoup de gens en dehors  des kabbalistes qui ont ressenti et découvert par eux-mêmes, dans toutes sortes de formes, que la force du don sans réserve n’est pas moindre que la force de la réception. Ils ont réalisé que dans cette autre moitié de la réalité (dans le don sans réserve) les mêmes actions existaient comme dans la force de la réception, que seules leurs interprétations étaient  différentes, opposées à celles que nous utilisons ici, dans notre monde.

Nous, cependant, nous existons seulement dans une moitié de la réalité: dans la réception, le désir de se satisfaire, car nous sommes une conséquence de la rupture des désirs (Kélim). Et l’homme reste largement brisé, alors que les niveaux inanimé, végétal, et animal de la nature, comme le Baal HaSoulam l’écrit dans  la «Préface à la science de la Kabbale (Ptikha) », montent  et chutent avec l’homme, sans aucun calcul pour se préoccuper d’eux-mêmes, mais seulement dans la mesure où ils doivent faciliter les changements que l’homme doit subir.

Les religions et les croyances, depuis leur création, ont également surgi du fait qu’elles ont aussi révélé l’autre force existant dans la nature: la force du don sans réserve. À la base, elles parlent d’amour et d’unité. Donc pour cette raison elles sont restées le lot de quelques personnes. Mais après qu’elles se sont répandues dans les masses égoïstes qui ne sont pas aussi sensibles, elles sont devenues un ensemble de cérémonies, de rituels, et diverses autres actions. A ce moment elles ont commencé à être utilisées égoïstement: pour se remplir, plutôt que pour amener les gens à l’unité, l’amour, le don sans réserve, et l’équilibre entre les deux systèmes.

Comme le temps passait et l’humanité se développait à travers l’histoire, alimentée par la croissance constante de l’égoïsme dans chaque personne et dans l’humanité en général, nous nous sommes éloignés considérablement, même à partir de cette compréhension naturelle que l’humanité avait une fois possédée – à partir de  la compréhension du don sans réserve et de l’amour inhérent à l’autre moitié de la nature. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 13/12/2011, Ecrits du Rabash

Né pour devenir humain

Dr. Michael LaitmanL’homme (Adam) signifie «semblable» (Domé)  aux neuf premières Sefirot, ce qui signifie la nature, le Créateur. De telles personnes se rassemblent en un groupe pour commencer leur travail.

Au début, ce travail ne nous inspire pas. Nous le ressentons comme une responsabilité obligatoire et inutile. Puis nous commençons à en être inspirés. Toutefois, en même temps, nous essayons toujours de marcher sur deux jambes, comme sur deux rails, la tête et le cœur, l’esprit et le sentiment.

Essentiellement, tout sort du premier et du dernier point de notre voyage. Au premier point, nous sommes dans un état d’adhésion avec le Créateur en raison de sa force, car c’est la manière dont Il nous a créés et nous gouverne. Cependant, au dernier point, nous devons atteindre les mêmes propriétés d’adhésion par nous-mêmes, ce qui signifie devenir égaux à Lui dans toutes nos qualités. Tel est notre objectif.

Le groupe, notre monde, et cette vie  entière ne sont que les moyens pour l’atteindre. Tout ce qui m’arrive à chaque instant, m’est donné afin de révéler que mon moi actuel, mon groupe et tout mon environnement, toutes les causes et les conséquences, sont juste une aide. Ils sont comme les trois phases préliminaires de la Lumière directe, jusqu’à ce que le développement atteigne la quatrième phase, c’est-à-dire nous. Afin d’atteindre l’adhésion à la source, le Créateur, je dois voir tout ce qui constitue la nature inanimée, végétale, et animale comme les moyens qui me sont donnés pour m’aider dans ce but.

Le groupe et toute ma vie, l’univers entier, tout ce qui m’entoure ne m’est uniquement donné qu’à afin que je sois capable d’atteindre l’adhésion au Créateur. Si j’organise de cette façon chaque instant au cours de ma vie, je serai absolument en mesure d’achever la totalité du programme de la création.

Le Rabash écrit dans «Le but de la société » que les gens qui se rassemblent dans un groupe ressentent comment leurs points dans le cœur exigent d’eux de devenir humain (Adam), c’est-à-dire semblable au Créateur. C’est ce pour quoi l’homme a été créé. C’est son but principal, et tout le reste n’est que le moyen de le réaliser.

La seule façon de le réaliser est à travers la peur de perdre inutilement, même un seul instant de votre vie. Pour cela, j’ai besoin de l’influence de l’environnement qui va me montrer combien important et élevé est le but, de sorte que je craigne de ne pas l’atteindre. Alors je vais le réaliser correctement par la jalousie, la luxure, et les honneurs.

Le Créateur m’aide à avancer vers le but à tout moment si je me connecte bien au but et à Lui à l’intérieur du groupe, en m’efforçant de Le révéler. Le but est de Le révéler à travers la similitude de nos qualités de telle sorte que je sois de plus en plus semblable à Lui, c’est à dire devenir plus humain. Etre humain signifie être comme Lui.

Plus je m’entête à le faire, plus Il me révélera les qualités et les désirs les plus corrompus. Je ne dois pas oublier, même un instant, que tout cela m’est révélé seulement aux fins de la correction, pour devenir semblable au Créateur. Il s’avère que c’est même une bonne chose que je sois déconcerté et que j’oublie la connexion avec le groupe et le Créateur.

Je révèle cela dans de nouveaux désirs et je me sens écarté du chemin à chaque fois. De cette façon, le Créateur éveille des désirs et des pensées dans mon cœur et mon esprit qui ne sont pas dirigés directement vers Lui afin que je les dirige sur  moi, en d’autres termes, ce serait de les amener à l’unité. Il n’y a rien d’autre à faire pour moi dans la vie, que cela, c’est ainsi que je me corrige.

 De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 11/12/2011, Ecrits du Rabash

Le point d’unité est sur la Makhsom

Convention at the Arava DesertQuestion: Quel est le point d’unité que nous avons atteint au congrès ? Pourriez-vous le décrire plus en détail? Où se trouve-t-il par rapport à la Makhsom (la barrière qui nous sépare de la spiritualité)? Comment est-ce ressenti? Comment les gens reconnaissent qu’ils le ressentent ? Comment déterminent-ils qu’ils se tiennent sur ​​elle?

Réponse: Ce point est situé sur la Makhsom elle-même. Ce point est l’unité entre notre groupe mondial composé de milliers de personnes qui sont interconnectées, veulent être attachées ensemble, et essayent de se connecter les unes aux autres dans tous les types possibles de relations. Le but de notre connexion est d’atteindre  le don mutuel sans réserve appelée « garantie mutuelle ».

Nous sommes prêts à soutenir et à penser les uns aux autres et à prendre soin du Kli  commun entre nous. Autrement dit, nous sommes prêts à nous renforcer les uns les autres et voulons que chacun se réveille. Il n’y a pas de concurrence ou de rivalité ici, quand je veux devenir plus fort au détriment des autres et ne pas penser à eux. Au contraire, je veux que nous tous devenions plus forts, et que mes amis, qui dans ce cas deviennent  comme mes enfants, ressentent le résultat de mes premiers efforts.

En ce qui concerne le groupe, je dois me sentir dans les trois états suivants:

1.     Je me soucie d’eux comme s’ils étaient les plus petits, comme une mère prend soin de ses enfants ou le Créateur prend soin des créatures.

2.     Je les considère comme les plus grands, les considérant comme le plus grand peuple de la nouvelle génération. Je suis prêt à les servir et à tout faire pour eux afin d’obtenir d’eux la grandeur de l’objectif et la force.

3.     Je veux être leur ami, leur égal, ni plus ni moins, et que nous tous nous unissions dans une  «étreinte».

Dans cette « étreinte », nous atteignons une fusion de nos désirs. De ces trois relations vers l’autre, chacun de nous et nous tous ensembles atteignons un désir, une seule pensée, et nous voulons que le Créateur nous remplisse.

Mais ici, nous découvrons alors que nous ne sommes pas suffisamment connectés. Il y a encore une chose avec laquelle nous avons besoin de nous connecter. Ensuite, nous demandons  que la Lumière qui ramène vers le bien nous unisse et ensuite nous remplisse. Voilà sur quoi porte notre  travail. 

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 11/12/2011, Le Zohar

Le seul critère

Dr. Michael LaitmanQuestion: J’ai des sentiments différents en étudiant la sagesse de la Kabbale. Comment puis-je savoir qu’ils sont réels, qu’ils ne sont pas  imaginaires?

Réponse: Notre seul critère est le groupe spirituel. Je dois voir l’ensemble de nos désirs. Je veux que chacun soit connecté par la puissance de la garantie mutuelle, au-dessus de la vie corporelle. Laissez couler comme d’habitude, après tout, je suis né, vis et meurs contre ma volonté.

Cependant, ici nous parlons du désir fondamental de l’homme, au sujet du degré supérieur auquel on doit se connecter. Je me vérifie par rapport à cette puissance commune. De cette façon, j’ai une échelle permanente qui détermine ce qu’est la spiritualité. Toutes les autres « images » sont imaginaires et erronées.

D’autre part, si je ne peux pas imaginer la force collective qui réside dans le groupe, cela est une indication précise quant à l’ampleur de l’éloignement de la direction spirituelle dans lequel je me trouve. Les gens s’imaginent la spiritualité dans toutes sortes de formes étranges, tandis que le seul soutien, la seule essence spirituelle pour nous, est la puissance collective du groupe. Sinon, vous ne seriez pas capable d’imaginer quoi que ce soit  correctement.

Cela devrait vous aider à comprendre comment votre approche erronée a été jusqu’ici. Vous imaginez la spiritualité d’une manière complètement différente. Elle vous a attiré dans différentes directions, sauf pour celle-ci. Donc accrochez-vous à la bonne voie et chaque fois que vous la réglez, faites le uniquement dans la direction du groupe. Cela ne fait aucune différence que nous lisions ou que nous étudions, cela est destiné uniquement vers notre unité, et rien que cela.

Même si vous détestez quelqu’un, cela n’a encore rien à voir avec le bien ou le mal comme la Torah le décrit. C’est parce que la Torah ne parle que de l’unité d’amis dans le groupe. Prenez la coquille de l’essence spirituelle, détachez-vous de la maison, de la famille, du travail, et du reste du monde, et ne laissez que les pouvoirs auxquels nous voulons nous connecter dans votre perception.

Vous recherchez uniquement le pouvoir collectif de l’étude et les amis, et vous devriez interpréter chaque mot de la sagesse de la Kabbale à travers le prisme de ce concept. C’est seulement ainsi que vous serez en mesure d’avancer de la meilleure façon possible. Toute autre forme d’avancement vous mènera vers le chemin de la souffrance.

De la 3ème partie de la leçon quotidienne de Kabbale 25/11/2011, « Préface au livre du Zohar»

La psychologie de l’âme

Dr. Michael LaitmanDurant le cours, entre autres choses, nous apprenons la structure et l’interconnexion des mondes spirituels, Partsoufim et Sefirot. Une question se pose: Pourquoi ai-je besoin d’apprendre cela? Après tout, j’ai seulement besoin d’attirer sur moi la lumière qui ramène vers le bien?

Même si aucun des livres kabbalistiques n’ont été publiés dans ma propre langue, je peux m’asseoir durant la leçon et écouter la lecture du livre du Zohar, sans comprendre un mot. C’est vraiment suffisant. Le Baal HaSoulam, par exemple, avait peu d’élèves qui connaissaient le yiddish, la langue dans laquelle il enseignait.

Cependant, quelque chose d’autre est caché ici. Comme nous avançons, nous commençons à sentir, à discerner, différents phénomènes spirituels à l’intérieur de nous-mêmes. Alors, que faisons-nous avec cela? C’est pourquoi une personne étudie la sagesse de la Kabbale, sous la forme de sa psychologie interne et spirituelle. Grâce à la Kabbale, elle peut réunir tout cela en une seule image.

Bien sûr, cela ne se produit pas immédiatement, mais encore, une personne découvre peu à peu en elle-même ce qu’elle a étudié durant les leçons. De la même manière qu’un enfant étudie une langue, il se souvient des mots, les associe à des objets et des événements, puis donne un sens à chaque mot, y compris un large éventail de nuances, les détails, et les perceptions.

C’est pourquoi nous devons connaître le matériel et étudier la langue de la science de la Kabbale qui décrit notre psychologie profonde. Comme le Baal HaSoulam dit, il est très important d’entrer dans la Kabbale du côté de la psychologie matérialiste aussi. C’est notre façon d’étudier, de commencer par le niveau animal et de passer à celui de l’humain.

De toute évidence, nous n’avons pas besoin d’un cours universitaire sur la psychologie. Cela ne ferait qu’ajouter de la confusion. Cependant, lorsque nous arrivons à la sagesse de la Kabbale, cela vaut la peine de chercher en nous-mêmes ces détails de la perception dont elle parle.

De la 3ème partie de la leçon quotidienne de Kabbale du 25/11/2011, « Préface au livre du Zohar»

Séparé sous un flot de lumière

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quand on parle de l’amour des autres, cela semble trivial pour la plupart des gens. Comment pouvons-nous leur transmettre notre message?
Réponse: Ne pas leur parler de l’amour des autres. Au lieu de cela, expliquer leur les lois du système intégral qui demande une plus forte connexion réciproque entre nous. La séparation de l’humanité est en pleine croissance et donc cela est nécessaire pour la connexion. C’est pourquoi nous nous sentons de plus en plus mal.
Ce sont des choses simples qui peuvent être présentées par un diagramme linéaire. Chaque jour, nous avons besoin d’augmenter le lien entre nous. En 6000 ans, nous devons unir tous nos désirs. Aujourd’hui, nous sommes tenus de nous connecter à un certain niveau, disons, X2. En l’an 2012, l’exigence va augmenter vers le niveau de X3. Si nous n’atteignons pas ce niveau, nous ferons l’expérience de souffrances en fonction de l’incompatibilité avec la nature.

Aujourd’hui, nous vivons une crise, une chute, et cela est parfaitement naturel. Cependant, nous pouvons inverser la tendance si nous élevons notre niveau d’unité. Si nous faisons cela, nous sentirons une élévation au lieu d’une chute. Tout dépend de nous.

Nous avons la sagesse de la Kabbale, qui était destinée à développer la reconnaissance du mal en nous. En effet, plus nous prenons du retard, plus nous devenons séparés. La lumière augmente, alors que nous sommes plus détachés et déconnectés, et cela nous fait nous sentir de plus en plus mal.
La lumière nous permet de sentir le monde global et intégral qui est mutuellement connecté dans toutes ses parties. En conséquence, nous sentons progressivement que nous sommes de plus en plus opposés au monde intégral. Donc, nous ne parlons pas de l’amour, mais des lois de la nature, de son développement.
Après le congrès de Décembre, nous allons voir que le monde va se détériorer beaucoup plus rapidement. De notre côté, nous serons capables de hâter le développement d’une manière positive, et nous devons faire tous les efforts pour y parvenir.
De la 4eme partie du cours quotidien de Kabbale, du 29/11/2011 « De l’essence de la religion et son but»