Daily Archives: 23 décembre 2011

Questions à propos « d’occuper Wall Street « 

Dr. Michael LaitmanQuestion : Dans le message «Anti-protestation de Wall Street à New York » vous avez écrit : « Ce n’est encore ni un sentiment de crise, ni une protestation anti-crise, comme en Israël, mais simplement des jeux de liberté estudiantins ».
Non, ce ne sont pas « des jeux de liberté estudiantins », Dr Laitman. La manifestation a attiré des manifestants d’âges divers et professions différentes. Ces manifestations  se sont répercutées en même temps dans de nombreuses villes des États-Unis et sont le terrain idéal pour implémenter le mouvement d’Arvout (garantie mutuelle).

Réponse : Vous avez raison, cela change rapidement, mûrit et évolue.

Question : Je crois fermement que nous avons besoin de la force de l’unité. Dans la diffusion auprès du projet des 99%, beaucoup d’entre nous écrivirent des vérités et des mots même inspirants. Néanmoins, le public répond souvent à ces postes comme si nous étions de stupides rêveurs, inconscients de la nature de l’humanité. Ce ne sont pas les mots qui créent le changement ; ce sera l’unité et l’intention derrière les mots. Puissions-nous continuer à renforcer notre intention spirituelle et à nous unir !

Réponse : Vous avez raison, seule la force de la garantie mutuelle entre nous, l’un 1%, sera en mesure d’influencer les 99% et de susciter en eux une aspiration vers l’unité.

Le bouton à tourner

Dr. Michael LaitmanChaque instant précis avec toutes ses données provient d’en haut. Tout y est prédéterminé, et je suis sous son contrôle. Toutefois, l’instant suivant est dans mes mains.

Je commence à analyser quel est le sens de la vie ? Puis-je le comprendre ? Soudain, je réalise non seulement que je peux le comprendre, mais que je peux aussi le changer. De plus, je peux non seulement le changer, mais je peux atteindre le plus haut degré possible de perception, de sensation, de conscience et  je peux contrôler la situation.

Il s’avère que parmi les milliers de boutons se trouve un seul bouton, le plus important. Tous les 999 autres boutons ne vous dérangeront pas, lorsque vous appuyez sur ce bouton particulier. C’est votre libre choix.

Vous devez trouver ce bouton encore et encore, avancer pas à pas, en faisant à chaque fois un travail différent et en procédant à des analyses différentes. Vous ne pouvez pas saisi ce bouton et vous y accrocher jusqu’à la fin. Non, vous devez toujours le chercher à chaque fois, parmi tous les autres boutons. Maintenant, il était ici, alors comment puis-je l’atteindre ? Au niveau suivant, il se trouve dans un tout autre endroit.

Voici comment vous changer votre vie. Ce n’est pas un travail superficiel. Il vous propulse d’un endroit à un autre, d’un bout à l’autre des données de votre matrice. Avec l’aide de ce bouton, vous devez activer tous les autres. Ce bouton est celui qui donne accès aux autres.

Finalement, le libre arbitre, vous oblige simplement à arriver dans le groupe. Ce n’est pas compliqué. Pénétrez dans le groupe et mettez-vous sous l’influence de l’environnement adéquat. Grâce à cela, ensemble avec l’environnement, en connexion mutuelle avec lui, vous trouverez le bon bouton et changerez votre destin.

La réalité est beaucoup plus simple que ce que nous imaginons. Il est dit que le Créateur a créé l’homme tout simplement, mais que les gens ont fait de nombreux calculs.

De la 4e partie de la Leçon quotidienne de Kabbale du 18/12/2011, « La Liberté »

Derrière les caprices de la nature

Dr. Michael LaitmanQu’est-ce que chaque personne veut à la fin de la journée ? Elle veut savoir exactement ce qui l’influence. Est-ce une seule force, ou y en aurait-il peut-être deux ? Peut-être y en a-t-il des milliers de chaque côté ? « Ce n’est pas important. Le principal est de rester connectés à ces forces et qu’elles soient bonnes pour nous. Alors, nous irons bien.  »

C’est ce que notre égoïsme demande. De même que notre ego évolue, notre attitude face au destin change. Les gens commencèrent par croire que leur vie dépendait de divers facteurs extérieurs. C’est sur cette base que les croyances et les religions furent créées.

La séparation entre le «bien et le mal» est subjective. Nous « faisons entrer » une image extérieure en nous-mêmes et étiquetons les choses d’un «plus» et d’un «moins». Si nous ne faisions pas cela, nous considérerions tout ce qui nous arrive « comme étant le mieux. » Cependant, nous percevons tous les phénomènes naturels qu’à travers le prisme de nous-mêmes, et c’est pourquoi nous sommes incapables de les distinguer.

Des milliers de détails de nature positive et négative se produisent dans notre imagination. Dans la mesure où nos désirs égoïstes grandissent, nous sentons la nécessité de détecter les facteurs qui influencent chacun de ses nouveaux aspects. Nous leur assignons un sens supérieur divin car nous dépendons d’eux pour le meilleur ou le pire.

C’est ainsi que notre attitude se développe, par le changement de notre état d’esprit envers le destin et par le changement de ce à qui ou à quoi l’on donne naissance et qui ensuite nous envoie à la mort en nous conduisant l’on ne sait où. Finalement, toute la nature se divise à nos yeux en de multiples éléments et forces séparés.

Si nous arrêtons d’associer des désirs, des sensations et des pouvoirs à ces forces, nous verrons que nous ne faisons que parler de la nature. Dans un tel cas, divers facteurs ne sont pas habillés en vêtement humain et n’ont pas de désir. Ils ne sont que « nature aveugle», rien de plus. La nature cesse d’être capricieuse en se manifestant comme « positive ou négative», mais agit plutôt en conformité avec des lois rigides.

Parce que nous n’avons pas appris les lois de la nature et n’avons pas le contrôle de l’image générale dessinée par elles, nous devons constamment faire face à des situations inattendues. Le problème est que nous n’avons tout simplement pas la connaissance des lois objectives de la nature, qui ne dépendent de rien, sauf d’elles-mêmes.

Le problème est que nous ne voyons pas les causes des événements. Disons que tout ce qui nous arrive d’un niveau supérieur nous l’ignorons, alors que des choses évidentes ressortent des lois d’une nature aveugle. Toutefois, une personne est incapable d’exercer une telle approche, car elle dépend de multiples facteurs qui à ses yeux sont indépendants. Ainsi, elle commence à les associer aux caprices de la nature.

Une personne ne retrace pas ses racines et ne voit pas l’origine de ses actes, de ses jugements et sensations, elle ne soupçonne même pas qu’elle fonctionne selon un programme spécial installé en elle. Elle considère uniquement la partie observable, c’est pourquoi elle se considère et considère les autres, comme étant indépendants et arbitraires. En conséquence, elle attribue le même concept à la nature et commence à croire à tort que celle-ci a une sorte de volonté propre qui peut être modifiée selon les circonstances.

Elle pense qu’elle devrait traiter la nature positivement, l’amadouer, la payer, et payer ceux qui éventuellement sont proches de la nature et qui pourrait la protéger. A ce stade, une personne cesse de dépersonnaliser la nature, mais lui attribue plutôt ses propres désirs, pensées et qualités. C’est la racine des croyances et religions.

Aujourd’hui, nous constatons que nos désirs égoïstes, qui ont connu une croissance pendant des siècles, nous conduisent à travers ces théories et différentes attitudes vers la divinité. À la fin, elles s’effondrent toutes. Certains sont enclins à maintenir fanatiquement une certaine théorie en se séparant artificiellement du reste du monde pour le bien d’une stabilité présumée, même si cela les empêche d’évoluer. Cette attitude se retrouve dans le fanatisme religieux et le fascisme, c’est-à-dire dans une sorte d’unité égoïste et étroite d’esprit, qui au premier abord apporte une stabilité à la société, mais qui à la fin se brise, car elles rendent impossible l’évolution.

Dans la mesure où l’égoïsme des gens augmente, les êtres humains restent « nus », car ils perdent la possibilité de se connecter à la nature. Ils sentent qu’ils sont devenus captifs du pouvoir absolu qui embrasse toutes les sphères de la vie, qu’ils dépendent de la chance et du destin, et qu’ils ne peuvent tout simplement pas former une sorte d’attitude subjective envers ces notions. Cela devient un point charnière qui finira éventuellement par tourner l’humanité vers la sagesse de la Kabbale.

De la 4e partie du cours quotidien de la Kabbale du 16/12/2011, « La Paix »

Un miracle est une révolution de la perception

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quel est le sens, dans le travail intérieur, du miracle que célèbre la fête de Hanoucca ?

Réponse: Il existe plusieurs miracles qui se produisent dans le travail intérieur. Le premier miracle est l’exode d’Egypte. Le deuxième miracle se produit à Hanoukka, et le troisième à Pourim.

Un miracle est une révolution dans la perception de la réalité. La réalité actuelle où je me trouve est immuable, c’est le monde de l’Infini. Mais de tels changements révolutionnaires ont lieu à l’intérieur de moi où je reçois une nouvelle perception, une nouvelle nature, un tel changement drastique, que je vois le monde entier d’une manière différente.

Ceci est similaire à un bébé qui sort de sa mère dans un grand monde, dans une grande lumière, ce que signifie sa naissance. Et ceci est un miracle car ce n’est pas une simple continuation de la croissance régulière du fœtus, mais cela signifie une révolution totale et une sortie à un nouveau niveau de perception. Cette transformation ne peut se faire  qu’en vertu de l’influence de la Lumière sur nous.

Quand la lumière finit d’élever mes désirs vers les dix premières Sefirot, je nais à un nouveau niveau dans les dix nouvelles Sefirot, au niveau suivant.

Il y a plusieurs révolutions comme celle-ci: le premier est quand nous allons quitter la période de préparation dans le nouveau monde, à travers la Makhsom, et  ommencerons à travailler dans le petit état spirituel. Puis, après ce miracle de la sortie d’Egypte, il y a une montée progressive, l’état près du mont Sinaï et la révélation de la force supérieure, le miracle de Hanoukka. Tout cela  ne semble être qu’un processus, en commençant par le passage de la mer Rouge et ainsi de suite. Une révolution dans la perception d’une personne de la réalité a lieu, et tout cela se produit en raison d’un changement dans ses désirs sous l’influence de la Lumière.

Un miracle est quand tous mes désirs précédents subissent des changements instantanés, une révolution totale. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 22/12/11, Écrits du Rabash

Un rayon de lumière à travers les nuages

Dr. Michael LaitmanSi je suis attentivement les signaux que le Créateur me donne dans ma vie, je vais voir qu’Il m’amène vers le bon destin  et dit: «Choisis ceci, fils » Et il est de ma responsabilité de m’accrocher à cette occasion et de la réaliser.

Mais comment puis-je voir tout cela? Comment puis-je trouver mon destin et le Créateur qui me dirige? Comment dois-je comprendre que c’est précisément ce dont j’ai besoin de réaliser dans ma vie, et que c’est en fait la pièce manquante dans le puzzle commun? L’image entière est déjà complète, sauf pour ce morceau-ci. Alors, comment puis-je le voir et où dois-je le trouver?

Il s’avère que j’ai besoin de chercher le lieu de mon libre choix. Le Créateur m’y amènera et me conduira directement à l’endroit où j’ai besoin d’exécuter mon action. Le Créateur nous dirige à travers un chemin simple et naturel, nous permettant de ressentir une certaine orientation qui nous apporte un sentiment de confort dans une vie qui est difficile, pleine de souffrance, de problèmes, de maux et de malheurs. Et puisque nous sommes un simple désir de recevoir du plaisir, nous nous fuyons instinctivement le mal et œuvrons pour la paix.

Le Créateur nous montre la direction: du mal au bien. Cependant, il faut exercer un effort de son côté, car l’avancement par cette voie n’est possible que sous la condition que nous changions notre devise, l’intention avec laquelle on fait tout. Soit je veux juste fuir le mal et atteindre la bonté, selon mon désir naturel de recevoir ou bien  j’avance au-dessus de mon désir, au niveau de l’intention, et je le fais dans le but de délecter  le Créateur.

En d’autres termes, je dois me séparer de ma volonté de recevoir, m’élever au-dessus, effectuer une restriction sur elle, et en dépit de tout ce qui reste en elle, avancer avec l’intention de Lui donner de la joie, plutôt qu’à moi. Ceci constitue mon libre choix.

Je travaille constamment avec mon désir, et il me fait avancer et me montre le chemin de la souffrance au plaisir, qui brille devant moi, comme à travers des fentes dans le mur ou comme un rayon de lumière à travers les nuages. Toutefois, la progression vers ce rayon n’est possible que si je change le motif de mon mouvement, et plutôt que de le faire pour moi, même si c’est  agréable et bon, je commence à le faire pour le bénéfice du Créateur.

Il m’appelle pour me faire du bien, et je vais dans le but de Lui  faire du bien. 

 De la 3ème partie du cours quotidien de Kabale du 20/12/2011, « Introduction au  TES »