Daily Archives: 24 décembre 2011

Le monde de la finance: vivre dans le mensonge.

Dr. Michael LaitmanQuestion: Le secteur financier, y compris les banques, les marchés boursiers, les entreprises d’investissement, et d’autres, forment une grande industrie. Aux États-Unis, par exemple, l’industrie financière représente 8,5% du produit national brut et 33% des profits en moyenne. Il est accusé d’avoir causé la crise mondiale actuelle, et en même temps il est florissant, même aujourd’hui. Comment cela  se peut-il ? Après tout, l’économie est une copie des relations mutuelles entre nous.

Réponse: C’est exactement la raison pour laquelle l’industrie financière est florissante. Elle vit dans un mensonge, et elle en est consciente  et ne veut  rien changer.

Prenons l’exemple des banques: peut-on les croire aujourd’hui? Il n’y a personne plus proche de la faillite qu’elles.  En fait, elles sont déjà en faillite parce qu’elles manquent d’actifs enregistrés à leur nom. Mais nous sommes toujours contents de continuer à remplir nos comptes bancaires. Pourquoi les croyons-nous ?

Nous sommes conscients de cette fausseté, et vivons encore tout comme ça parce que nous aimons vivre dans un mensonge, nous aimons être trompés et avoir d’autres qui nous mentent. C’est notre vie: nous profitons de la coquille.

Question: Cela pourrait-il être ainsi  parce que les gens n’ont pas d’alternative?

Réponse: Tout est une question psychologique. Les gens pensent que la banque est un endroit sûr, même s’ils savent qu’il n’en est rien. Le mensonge a commencé lorsque les moyens financiers ont été déconnectés de leur valeur en or. Depuis lors, les banques ont multiplié leurs dettes financières  «virtuelles», qui n’ont pas de soutien.  Elles ne sont plus reliées à aucune valeur réelle.

Dans la spiritualité, l’«argent» est une couverture, un Massakh (écran), le pouvoir réel à surmonter. Les professionnels de la finance, en revanche, ont transformé l’argent en «fantôme». C’est une grosse erreur, mais ils l’ont fait exprès pour être supérieur aux autres.

Aujourd’hui chacun vit dans ce mensonge. Qui plus est, nous l’avons déjà découvert, mais nous ne savons pas comment nous débarrasser de lui. Le mensonge est la crise. Comment peut-on le résoudre? Le monde entier est entouré par un réseau de faux liens mutuels et il ne peut pas s’en détacher. Il ne sait pas par quoi les remplacer. Sans cela, tout viendrait à s’arrêter, y compris la fourniture des nécessités de base pour les personnes. Donc finalement nous sommes obligés de soutenir ce faux système.

Alors, quelle est la solution? Je suis pour une descente progressive, au lieu d’une chute soudaine. Dans l’intervalle, par l’éducation, nous pouvons transformer ce mal en quelque chose de bon, sans détruire totalement le système. Si nous le détruisons, il y aura des guerres et le chaos total.

Nous n’avons pas besoin d’un effondrement mondial. La reconnaissance du mal de cette façon serait vraiment une terrible catastrophe, cela devrait donc être fait à bon escient. Qu’est-ce qu’en savent les milliards de gens qui souffrent ? Ils ne comprennent rien et en attendant, ils cherchent des boucs émissaires …. 

 De la 4 ème partie du cours quotidien de Kabbale du 21/12/2011,  Baal HaSoulam, « La liberté »

Se rapprocher par une progression logarithmique

Dr. Michael LaitmanLa puissance de notre connexion à l’autre en tant que telle doit être appelée le don sans réserve, la connexion pour l’amour du don sans réserve, la garantie mutuelle. Et puis notre récipient commun sera une centaine à un millier de fois plus grand que nos propres capacités cumulées. Si chaque personne sur mille veut un gramme, alors en se connectant elles créent un désir des centaines de millions de fois plus grand, que celui qui est égal à seulement un millier de grammes.

C’est parce lorsque chaque personne se connecte à tout le monde, elle acquiert le pouvoir de l’ensemble du groupe en s’y connectant. Puis elle prend cette inclusion entière et encore une fois se connecte avec le groupe, où chacun est déjà inclus dans tous les autres, et c’est pourquoi elle augmente sa puissance en la multipliant. Et tout le monde fait la même chose et s’accroît plusieurs fois en incluant toute personne à l’intérieur de lui. C’est ainsi que cette progression se développe: au carré, à la puissance 4,  à la puissance 16, et ainsi de suite.

C’est la seule façon d’atteindre l’atteinte spirituelle, et non par ajout régulier. Lorsque nous nous connectons aux conditions de la garantie mutuelle, nous atteignons un récipient si puissant qu’il est capable de révéler la Lumière devant lui. Il y aura déjà une similitude entre le récipient et la Lumière.

Sinon, le récipient est très faible et il est incapable de révéler la Lumière, car ils ne correspondent pas l’un à l’autre. C’est juste comme si vous alliez dans une banque pour demander de l’argent, et  qu’on vous disait : « Bien sûr, nous avons un million de dollars à vous donner, mais fournissez-nous une caution, une garantie ».

Et si je n’ai pas de caution ni de garantie, je ne recevrai rien. C’est toute l’essence spirituelle du récipient (Kli). La spiritualité diffère de la matérialité dans la puissance de la connexion, la loyauté mutuelle, qui peuvent  être atteintes par la Lumière supérieure (la force du lien entre nous) qui nous rend aptes à recevoir au moins la première et plus petite portion de la Lumière.

Et puis nous avons davantage besoin de continuer à augmenter la puissance de notre connexion. C’est ainsi qu’un récipient spirituel est construit, qui est la seule chose qui nous manque. La lumière supérieure existe dans l’état de repos absolu – il n’y a que le désir qui manque. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 21/12/2011 , Ecrits du  Rabash

Aidez-vous à naître

Dr. Michael LaitmanOpinion : (Jeff Harding, journaliste, Nouvelles quotidiennes de l’ETF): «Le reste du monde continue à ralentir et les données négatives s’accélèrent. Les grandes puissances du monde, la zone euro y compris l’Allemagne, le Japon et la Chine sont en tête de cette tendance et il n’y a aucune raison de croire que les Etats-Unis ne suivront pas.

« Les banques centrales du monde, y compris la Fed, ont fait tout leur possible pour soutenir leurs économies avec énormément d’argent.

«Alors que ces économies  sont en baisse, la demande de matières premières, de biens d’équipement, et de tous les produits manufacturés diminue. »

Mon commentaire : Mais, c’est merveilleux que la crise soit en pleine expansion ! A ce jour, l’humanité a traversé l’étape «minérale», «végétale », et  » animale » de son développement. La crise est la naissance d’un nouveau niveau de notre développement : le niveau «humain».

C’est le niveau de l’ascension de l’homme au-dessus de son corps et le niveau d’existence dans la nouvelle réalité de «Adam», c’est-à-dire, dans notre perception intégrale de nous-mêmes et du monde. Nous sommes seulement tenus de regarder le monde différemment, sans nous accrocher au passé, mais en observant ce que la nature fait avec nous et vers quoi elle nous conduit. Nous ne devons pas résister, mais comprendre la tendance et faciliter notre naissance dans le nouveau monde.

Notre vie est devenue plus longue, mais plus triste

Dr. Michael LaitmanAux infos (de lastampa.il) : « L’Italie est un pays vieillissant, mais en bonne santé, au troisième rang européen pour son espérance de vie. … Mais il y a une dégradation de la santé mentale : L’utilisation d’antidépresseurs … a doublé au cours des dix dernières années.

«La dépression provient d’une profonde insatisfaction. Ces dernières années, la dépression est devenue un véritable problème social.

«La société ne tolère pas la faiblesse. Il est interdit de montrer sa souffrance. Il faut vivre dans une atmosphère artificielle de bonne humeur. La mélancolie et la tristesse se sont transformées en maladie.

«L’utilisation massive d’antidépresseurs indique que les pilules sont considérées comme le moyen le plus rapide pour résoudre le problème, même sans essayer de le résoudre. Théoriquement, les médicaments doivent être pris dans une situation critique jusqu’à la guérison, mais la plupart des gens ne peuvent pas abandonner les médicaments et ne sont pas guéris.  »

Mon commentaire : La dépression est la maladie la plus répandue au monde, et elle cause pratiquement toutes les autres maladies. Notre essence est l’égoïsme, par conséquent sa vacuité, son vide, et son insatisfaction, est le fondement de notre condition commune.

Une maladie est la manifestation d’un déséquilibre de l’organisme, du système qui surveille en permanence son équilibre interne. Notre manque d’équilibre entre nous et la nature au niveau «humain» met tous les systèmes de la nature en déséquilibre : au niveau minéral de la nature, le processus à l’intérieur de la Terre (l’éveil des volcans, les tremblements de terre) et à sa surface (les ouragans), au niveau végétal et animal, l’extinction des espèces, etc.

Une vie heureuse pour nos fils

Dr. Michael LaitmanIl est écrit : « Choisis la vie ! » Bien sûr, nous ne parlons pas de la vie animale, car une personne a déjà des questions plus élevées que sur notre existence ordinaire-des questions sur la vie réelle, sur la réception de la lumière dans les désirs corrigés et sur leur ressemblance au la Créateur. C’est ce qu’on appelle la vie humaine, puisque toute existence précédente était imaginaire, comme préparation au degré humain.

Cependant, la vie qui ne parvient à réaliser l’attribut du don et la véritable existence est plus difficile que la mort. Et ce n’est pas parce qu’elle est difficile physiquement. L’humanité atteint un état où la moitié d’elle est dans la dépression et l’autre moitié dans la peur. Par conséquent, la vie devient insupportable, non seulement en raison des cataclysmes naturels et des catastrophes, mais à cause d’une douleur intérieure intolérable.

Nous pouvons avoir tous les avantages dans notre vie matérielle, et pouvons pourtant nous sentir très mal, parce qu’elle manque de sens. Une vie dépourvue de correction intérieure, sans pouvoir répondre à la question sur le sens de la vie, devient plus horrible que la mort.

Après tout, une question émerge chez une personne, ainsi que de nouveaux désirs issus du niveau humain, et alors un énorme problème se pose, parce que chaque question venant d’un degré plus élevé annule toutes les autres. On ne comprend pas pourquoi on a besoin de tous ces plaisirs si l’on ne parvient pas à trouver un sens à un degré plus élevé. Les gens ne se suicident pas dans les pays qui manquent de nourriture, mais surtout dans les régions les plus riches, comme les pays scandinaves.

Une vie sans la correction des désirs est très difficile pour une personne qui se pose cette question. Elle commence à souffrir non seulement parce qu’elle ne reçoit aucun plaisir, mais aussi parce qu’elle fait souffrir les autres. Elle se reproche son passé, son présent et futur. Elle se considère comme coupables à l’égard de ses enfants, de ses proches, et des étrangers – à l’égard de tout le monde, car elle sent qu’elle est la source de malheurs pour d’autres personnes.

Elle découvre un aperçu complet de toute sa vie, et elle voit à quel point elle fut mauvaise à l’égard de chaque personne qu’elle rencontra et combien elle utilisa tout le monde. Il est difficile de rester, dans ces circonstances, sans une compréhension de l’objectif, qui est son opposé : le bien qui fait le bien. Elle n’a aucun espoir pour l’avenir, pour les jours prochains, qui ne seront que pires. Une personne sent qu’elle va passer le reste de sa vie de la même manière inutile, sans recevoir de satisfaction dans le présent ou le futur – sans Lumière intérieure ou environnante.

Toutefois, celui qui vit en vue de la correction et qui éveille les Lumières intérieures et environnantes, devient non seulement digne de recevoir du plaisir de la vie elle-même (quand la Lumière se revêt en désirs), mais il est heureux de «donner naissance à des fils dans ce monde » (à de nouveaux états). Autrement dit, il avance encore. Il développe ses désirs et voit qu’il a besoin du monde entier, car ce dernier représente ses propres désirs, qu’il joint à lui-même et satisfait. Il s’avère qu’ils sont tous ses fils.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 19.12.11, L’étude des dix Sefirot