Monthly Archives: décembre 2011

Une vie heureuse pour nos fils

Dr. Michael LaitmanIl est écrit : « Choisis la vie ! » Bien sûr, nous ne parlons pas de la vie animale, car une personne a déjà des questions plus élevées que sur notre existence ordinaire-des questions sur la vie réelle, sur la réception de la lumière dans les désirs corrigés et sur leur ressemblance au la Créateur. C’est ce qu’on appelle la vie humaine, puisque toute existence précédente était imaginaire, comme préparation au degré humain.

Cependant, la vie qui ne parvient à réaliser l’attribut du don et la véritable existence est plus difficile que la mort. Et ce n’est pas parce qu’elle est difficile physiquement. L’humanité atteint un état où la moitié d’elle est dans la dépression et l’autre moitié dans la peur. Par conséquent, la vie devient insupportable, non seulement en raison des cataclysmes naturels et des catastrophes, mais à cause d’une douleur intérieure intolérable.

Nous pouvons avoir tous les avantages dans notre vie matérielle, et pouvons pourtant nous sentir très mal, parce qu’elle manque de sens. Une vie dépourvue de correction intérieure, sans pouvoir répondre à la question sur le sens de la vie, devient plus horrible que la mort.

Après tout, une question émerge chez une personne, ainsi que de nouveaux désirs issus du niveau humain, et alors un énorme problème se pose, parce que chaque question venant d’un degré plus élevé annule toutes les autres. On ne comprend pas pourquoi on a besoin de tous ces plaisirs si l’on ne parvient pas à trouver un sens à un degré plus élevé. Les gens ne se suicident pas dans les pays qui manquent de nourriture, mais surtout dans les régions les plus riches, comme les pays scandinaves.

Une vie sans la correction des désirs est très difficile pour une personne qui se pose cette question. Elle commence à souffrir non seulement parce qu’elle ne reçoit aucun plaisir, mais aussi parce qu’elle fait souffrir les autres. Elle se reproche son passé, son présent et futur. Elle se considère comme coupables à l’égard de ses enfants, de ses proches, et des étrangers – à l’égard de tout le monde, car elle sent qu’elle est la source de malheurs pour d’autres personnes.

Elle découvre un aperçu complet de toute sa vie, et elle voit à quel point elle fut mauvaise à l’égard de chaque personne qu’elle rencontra et combien elle utilisa tout le monde. Il est difficile de rester, dans ces circonstances, sans une compréhension de l’objectif, qui est son opposé : le bien qui fait le bien. Elle n’a aucun espoir pour l’avenir, pour les jours prochains, qui ne seront que pires. Une personne sent qu’elle va passer le reste de sa vie de la même manière inutile, sans recevoir de satisfaction dans le présent ou le futur – sans Lumière intérieure ou environnante.

Toutefois, celui qui vit en vue de la correction et qui éveille les Lumières intérieures et environnantes, devient non seulement digne de recevoir du plaisir de la vie elle-même (quand la Lumière se revêt en désirs), mais il est heureux de «donner naissance à des fils dans ce monde » (à de nouveaux états). Autrement dit, il avance encore. Il développe ses désirs et voit qu’il a besoin du monde entier, car ce dernier représente ses propres désirs, qu’il joint à lui-même et satisfait. Il s’avère qu’ils sont tous ses fils.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 19.12.11, L’étude des dix Sefirot

Questions à propos « d’occuper Wall Street « 

Dr. Michael LaitmanQuestion : Dans le message «Anti-protestation de Wall Street à New York » vous avez écrit : « Ce n’est encore ni un sentiment de crise, ni une protestation anti-crise, comme en Israël, mais simplement des jeux de liberté estudiantins ».
Non, ce ne sont pas « des jeux de liberté estudiantins », Dr Laitman. La manifestation a attiré des manifestants d’âges divers et professions différentes. Ces manifestations  se sont répercutées en même temps dans de nombreuses villes des États-Unis et sont le terrain idéal pour implémenter le mouvement d’Arvout (garantie mutuelle).

Réponse : Vous avez raison, cela change rapidement, mûrit et évolue.

Question : Je crois fermement que nous avons besoin de la force de l’unité. Dans la diffusion auprès du projet des 99%, beaucoup d’entre nous écrivirent des vérités et des mots même inspirants. Néanmoins, le public répond souvent à ces postes comme si nous étions de stupides rêveurs, inconscients de la nature de l’humanité. Ce ne sont pas les mots qui créent le changement ; ce sera l’unité et l’intention derrière les mots. Puissions-nous continuer à renforcer notre intention spirituelle et à nous unir !

Réponse : Vous avez raison, seule la force de la garantie mutuelle entre nous, l’un 1%, sera en mesure d’influencer les 99% et de susciter en eux une aspiration vers l’unité.

Le bouton à tourner

Dr. Michael LaitmanChaque instant précis avec toutes ses données provient d’en haut. Tout y est prédéterminé, et je suis sous son contrôle. Toutefois, l’instant suivant est dans mes mains.

Je commence à analyser quel est le sens de la vie ? Puis-je le comprendre ? Soudain, je réalise non seulement que je peux le comprendre, mais que je peux aussi le changer. De plus, je peux non seulement le changer, mais je peux atteindre le plus haut degré possible de perception, de sensation, de conscience et  je peux contrôler la situation.

Il s’avère que parmi les milliers de boutons se trouve un seul bouton, le plus important. Tous les 999 autres boutons ne vous dérangeront pas, lorsque vous appuyez sur ce bouton particulier. C’est votre libre choix.

Vous devez trouver ce bouton encore et encore, avancer pas à pas, en faisant à chaque fois un travail différent et en procédant à des analyses différentes. Vous ne pouvez pas saisi ce bouton et vous y accrocher jusqu’à la fin. Non, vous devez toujours le chercher à chaque fois, parmi tous les autres boutons. Maintenant, il était ici, alors comment puis-je l’atteindre ? Au niveau suivant, il se trouve dans un tout autre endroit.

Voici comment vous changer votre vie. Ce n’est pas un travail superficiel. Il vous propulse d’un endroit à un autre, d’un bout à l’autre des données de votre matrice. Avec l’aide de ce bouton, vous devez activer tous les autres. Ce bouton est celui qui donne accès aux autres.

Finalement, le libre arbitre, vous oblige simplement à arriver dans le groupe. Ce n’est pas compliqué. Pénétrez dans le groupe et mettez-vous sous l’influence de l’environnement adéquat. Grâce à cela, ensemble avec l’environnement, en connexion mutuelle avec lui, vous trouverez le bon bouton et changerez votre destin.

La réalité est beaucoup plus simple que ce que nous imaginons. Il est dit que le Créateur a créé l’homme tout simplement, mais que les gens ont fait de nombreux calculs.

De la 4e partie de la Leçon quotidienne de Kabbale du 18/12/2011, « La Liberté »

Derrière les caprices de la nature

Dr. Michael LaitmanQu’est-ce que chaque personne veut à la fin de la journée ? Elle veut savoir exactement ce qui l’influence. Est-ce une seule force, ou y en aurait-il peut-être deux ? Peut-être y en a-t-il des milliers de chaque côté ? « Ce n’est pas important. Le principal est de rester connectés à ces forces et qu’elles soient bonnes pour nous. Alors, nous irons bien.  »

C’est ce que notre égoïsme demande. De même que notre ego évolue, notre attitude face au destin change. Les gens commencèrent par croire que leur vie dépendait de divers facteurs extérieurs. C’est sur cette base que les croyances et les religions furent créées.

La séparation entre le «bien et le mal» est subjective. Nous « faisons entrer » une image extérieure en nous-mêmes et étiquetons les choses d’un «plus» et d’un «moins». Si nous ne faisions pas cela, nous considérerions tout ce qui nous arrive « comme étant le mieux. » Cependant, nous percevons tous les phénomènes naturels qu’à travers le prisme de nous-mêmes, et c’est pourquoi nous sommes incapables de les distinguer.

Des milliers de détails de nature positive et négative se produisent dans notre imagination. Dans la mesure où nos désirs égoïstes grandissent, nous sentons la nécessité de détecter les facteurs qui influencent chacun de ses nouveaux aspects. Nous leur assignons un sens supérieur divin car nous dépendons d’eux pour le meilleur ou le pire.

C’est ainsi que notre attitude se développe, par le changement de notre état d’esprit envers le destin et par le changement de ce à qui ou à quoi l’on donne naissance et qui ensuite nous envoie à la mort en nous conduisant l’on ne sait où. Finalement, toute la nature se divise à nos yeux en de multiples éléments et forces séparés.

Si nous arrêtons d’associer des désirs, des sensations et des pouvoirs à ces forces, nous verrons que nous ne faisons que parler de la nature. Dans un tel cas, divers facteurs ne sont pas habillés en vêtement humain et n’ont pas de désir. Ils ne sont que « nature aveugle», rien de plus. La nature cesse d’être capricieuse en se manifestant comme « positive ou négative», mais agit plutôt en conformité avec des lois rigides.

Parce que nous n’avons pas appris les lois de la nature et n’avons pas le contrôle de l’image générale dessinée par elles, nous devons constamment faire face à des situations inattendues. Le problème est que nous n’avons tout simplement pas la connaissance des lois objectives de la nature, qui ne dépendent de rien, sauf d’elles-mêmes.

Le problème est que nous ne voyons pas les causes des événements. Disons que tout ce qui nous arrive d’un niveau supérieur nous l’ignorons, alors que des choses évidentes ressortent des lois d’une nature aveugle. Toutefois, une personne est incapable d’exercer une telle approche, car elle dépend de multiples facteurs qui à ses yeux sont indépendants. Ainsi, elle commence à les associer aux caprices de la nature.

Une personne ne retrace pas ses racines et ne voit pas l’origine de ses actes, de ses jugements et sensations, elle ne soupçonne même pas qu’elle fonctionne selon un programme spécial installé en elle. Elle considère uniquement la partie observable, c’est pourquoi elle se considère et considère les autres, comme étant indépendants et arbitraires. En conséquence, elle attribue le même concept à la nature et commence à croire à tort que celle-ci a une sorte de volonté propre qui peut être modifiée selon les circonstances.

Elle pense qu’elle devrait traiter la nature positivement, l’amadouer, la payer, et payer ceux qui éventuellement sont proches de la nature et qui pourrait la protéger. A ce stade, une personne cesse de dépersonnaliser la nature, mais lui attribue plutôt ses propres désirs, pensées et qualités. C’est la racine des croyances et religions.

Aujourd’hui, nous constatons que nos désirs égoïstes, qui ont connu une croissance pendant des siècles, nous conduisent à travers ces théories et différentes attitudes vers la divinité. À la fin, elles s’effondrent toutes. Certains sont enclins à maintenir fanatiquement une certaine théorie en se séparant artificiellement du reste du monde pour le bien d’une stabilité présumée, même si cela les empêche d’évoluer. Cette attitude se retrouve dans le fanatisme religieux et le fascisme, c’est-à-dire dans une sorte d’unité égoïste et étroite d’esprit, qui au premier abord apporte une stabilité à la société, mais qui à la fin se brise, car elles rendent impossible l’évolution.

Dans la mesure où l’égoïsme des gens augmente, les êtres humains restent « nus », car ils perdent la possibilité de se connecter à la nature. Ils sentent qu’ils sont devenus captifs du pouvoir absolu qui embrasse toutes les sphères de la vie, qu’ils dépendent de la chance et du destin, et qu’ils ne peuvent tout simplement pas former une sorte d’attitude subjective envers ces notions. Cela devient un point charnière qui finira éventuellement par tourner l’humanité vers la sagesse de la Kabbale.

De la 4e partie du cours quotidien de la Kabbale du 16/12/2011, « La Paix »

Un miracle est une révolution de la perception

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quel est le sens, dans le travail intérieur, du miracle que célèbre la fête de Hanoucca ?

Réponse: Il existe plusieurs miracles qui se produisent dans le travail intérieur. Le premier miracle est l’exode d’Egypte. Le deuxième miracle se produit à Hanoukka, et le troisième à Pourim.

Un miracle est une révolution dans la perception de la réalité. La réalité actuelle où je me trouve est immuable, c’est le monde de l’Infini. Mais de tels changements révolutionnaires ont lieu à l’intérieur de moi où je reçois une nouvelle perception, une nouvelle nature, un tel changement drastique, que je vois le monde entier d’une manière différente.

Ceci est similaire à un bébé qui sort de sa mère dans un grand monde, dans une grande lumière, ce que signifie sa naissance. Et ceci est un miracle car ce n’est pas une simple continuation de la croissance régulière du fœtus, mais cela signifie une révolution totale et une sortie à un nouveau niveau de perception. Cette transformation ne peut se faire  qu’en vertu de l’influence de la Lumière sur nous.

Quand la lumière finit d’élever mes désirs vers les dix premières Sefirot, je nais à un nouveau niveau dans les dix nouvelles Sefirot, au niveau suivant.

Il y a plusieurs révolutions comme celle-ci: le premier est quand nous allons quitter la période de préparation dans le nouveau monde, à travers la Makhsom, et  ommencerons à travailler dans le petit état spirituel. Puis, après ce miracle de la sortie d’Egypte, il y a une montée progressive, l’état près du mont Sinaï et la révélation de la force supérieure, le miracle de Hanoukka. Tout cela  ne semble être qu’un processus, en commençant par le passage de la mer Rouge et ainsi de suite. Une révolution dans la perception d’une personne de la réalité a lieu, et tout cela se produit en raison d’un changement dans ses désirs sous l’influence de la Lumière.

Un miracle est quand tous mes désirs précédents subissent des changements instantanés, une révolution totale. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 22/12/11, Écrits du Rabash

Un rayon de lumière à travers les nuages

Dr. Michael LaitmanSi je suis attentivement les signaux que le Créateur me donne dans ma vie, je vais voir qu’Il m’amène vers le bon destin  et dit: «Choisis ceci, fils » Et il est de ma responsabilité de m’accrocher à cette occasion et de la réaliser.

Mais comment puis-je voir tout cela? Comment puis-je trouver mon destin et le Créateur qui me dirige? Comment dois-je comprendre que c’est précisément ce dont j’ai besoin de réaliser dans ma vie, et que c’est en fait la pièce manquante dans le puzzle commun? L’image entière est déjà complète, sauf pour ce morceau-ci. Alors, comment puis-je le voir et où dois-je le trouver?

Il s’avère que j’ai besoin de chercher le lieu de mon libre choix. Le Créateur m’y amènera et me conduira directement à l’endroit où j’ai besoin d’exécuter mon action. Le Créateur nous dirige à travers un chemin simple et naturel, nous permettant de ressentir une certaine orientation qui nous apporte un sentiment de confort dans une vie qui est difficile, pleine de souffrance, de problèmes, de maux et de malheurs. Et puisque nous sommes un simple désir de recevoir du plaisir, nous nous fuyons instinctivement le mal et œuvrons pour la paix.

Le Créateur nous montre la direction: du mal au bien. Cependant, il faut exercer un effort de son côté, car l’avancement par cette voie n’est possible que sous la condition que nous changions notre devise, l’intention avec laquelle on fait tout. Soit je veux juste fuir le mal et atteindre la bonté, selon mon désir naturel de recevoir ou bien  j’avance au-dessus de mon désir, au niveau de l’intention, et je le fais dans le but de délecter  le Créateur.

En d’autres termes, je dois me séparer de ma volonté de recevoir, m’élever au-dessus, effectuer une restriction sur elle, et en dépit de tout ce qui reste en elle, avancer avec l’intention de Lui donner de la joie, plutôt qu’à moi. Ceci constitue mon libre choix.

Je travaille constamment avec mon désir, et il me fait avancer et me montre le chemin de la souffrance au plaisir, qui brille devant moi, comme à travers des fentes dans le mur ou comme un rayon de lumière à travers les nuages. Toutefois, la progression vers ce rayon n’est possible que si je change le motif de mon mouvement, et plutôt que de le faire pour moi, même si c’est  agréable et bon, je commence à le faire pour le bénéfice du Créateur.

Il m’appelle pour me faire du bien, et je vais dans le but de Lui  faire du bien. 

 De la 3ème partie du cours quotidien de Kabale du 20/12/2011, « Introduction au  TES »

Si vous ne vous souciez pas de l’évolution, l’évolution s’occupera de vous

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que faire si j’ai choisi un environnement, mais je ne puisse pas lui concéder, que je ne puisse pas me mettre sous son influence? Cela veut-il  dire que je suis destiné à la souffrance extérieure, car je manque de réalisations internes?

Réponse: Supposons que, conformément à la racine de votre âme, le temps est venu pour vous de vous développer spirituellement. Cela n’est possible que grâce à la connexion mutuelle avec un environnement spécial qui vous permettra d’acquérir l’attribut du  don sans réserve et de découvrir l’état suivant, plus élevé. Supposons que vous l’ayez déjà approché, que c’est à votre tour dans le système général, et qu’on vous a donné une chance.

Dans ce cas, si vos efforts personnels pour être en contact avec le système général ne suffisent pas, vous êtes en arrière, et alors les forces extérieures de la nature, que vous n’avez pas activées par le bon travail dans l’unité et la  garantie mutuelle, automatiquement vous mettent la pression. Elles ont déjà été activés, mais c’est comme si elles étaient au chômage, et ainsi vous vous sentez que ces forces souffrent jusqu’à ce que vous les activiez.

Il doit y avoir un lien spécial pour chacune d’elles: ici, dans l’amour, ici, dans l’unité, ici, dans la diffusion, et ici dans l’étude  … Mettez tout à sa place et vous vous sentirez en  paix. Sinon, ces forces se retrouvent sans emploi, sans la connexion correcte, et ces divergences avec votre niveau actuel de développement vous affectent négativement.

Les forces que vous devriez avoir activées  (mais ce que vous n’avez pas fait) rassemblent la souffrance que vous ressentez. En d’autres termes, elles vous font  faire attention à elles et à corriger les défauts, à faire les connexions nécessaires. Ceci est la différence entre le chemin correct et le chemin de la souffrance.

Avec l’aide du groupe, nous pouvons découvrir ces opportunités et faire de notre mieux pour les inclure dans l’unité. Si c’est le contraire, nous allons certainement souffrir, à la fois individuellement et en groupe. Cela signifie que je souffre à cause de mes forces externes et internes par lesquelles j’aurais déjà du me connecter au système général.

Personne ne m’arrête sauf moi. Il y a le groupe, et au lieu de juger ses avantages et ses inconvénients, je le vois comme un idéal. Donc le problème est seulement en moi.

Et en me corrigeant par moi-même, je corrige aussi le groupe. Je réveille les amis pour me donner sans réserve encore plus fortement, mais en fait je me réveille moi-même pour exiger plus d’eux. D’une façon ou d’ une autre, toutes les corrections prennent  part en interne.

Question: Je comprends ce que j’ai à faire, mais pourquoi est-ce si difficile?

Réponse: En fait, vous n’avez pas clarifié ce que vous devriez faire. C’est ce qui rend  la chose si difficile. Si vous découvrez précisément ce que vous avez à faire, vous verrez que vous devez être en contact plus proche, plus intérieur, et plus « intime »  avec l’environnement.

Ce contact vous libère de tous les soucis. C’est comme si vous ouvriez un petit écran, que vous connectiez un cœur à un autre, et que vous obteniez tout ce dont vous avez besoin de l’environnement. Vous vous connectez à l’environnement, et ensemble, vous devenez un-tout – et les problèmes disparaissent: maintenant toutes les forces qui vous pressent sous  forme de souffrance deviennent amicales et désirables. 

De la 4e partie du cours quotidien de Kabale du 18/12/2011, « La Liberté »

Ne réveillez pas encore le lion endormi

Dr. Michael LaitmanAprès le congrès, nous sommes dans un état ​​vague, comme dans un brouillard, mais c’est  bon. C’est ainsi que cela est supposé être. Après un déjeuner lourd vous devenez gras, maladroit, et vous ne pouvez  pas bouger.

C’est la même chose après le congrès: vous avez rempli votre « estomac » avec toutes les garnitures merveilleuses qui étaient là, et maintenant vous commencez progressivement à les digérer. Pour cette raison, vous n’êtes pas détendus. C’est comme un animal qui après avoir mangé à sa faim est maintenant endormi, sur le flanc, en attendant que la nourriture soit absorbée par le corps.

Vous verrez comment vous revenez à votre état normal après une semaine ou deux. Aucun état ne doit être négligé. Ils ont besoin d’être étudiés de côté. Maintenant vous êtes dans un tel état quand vous ne vous souciez de rien: ni des amis, ni de l’enseignant ni de la Kabbale, ni du monde entier en général. Vous ne voulez rien, seulement dormir, et vous ne pouvez pas et ne voulez pas sortir de cette hibernation, en vous soumettant volontairement à ce flux.

Pourtant, ne résistez pas et essayez d’abord d’étudier cet état, comme un chercheur scientifique. Maintenant, vous êtes indifférent à tout et ne voulez rien, sauf profitez de votre paresse. Vous sentez que vous êtes un zéro complet avec le brouillard à la fois dans le cœur et la tête, comme si vous étiez à moitié endormi.

Alors étudiez bien cet état et très sérieusement, afin de bien comprendre: pourquoi  êtes-vous dedans, que veut de vous le Créateur de cette façon, et quel est l’avantage de tels états? Tout d’abord, étudiez l’état, ne l’annulez pas. Ensuite, vous allez comprendre la façon de procéder plus loin.

Ces états sont inévitables. C’est comme un lion qui a attrapé sa proie,  s’est rempli lui-même, et se trouve maintenant au repos. C’est-à-dire, qu’après avoir reçu la satisfactiont, vous avez besoin de temps pour le digérer. Il y a une longue période qui est nécessaire pour mettre tous les systèmes en ordre. Cependant, vous devez garder tout ce processus sous contrôle et ne pas essayer de le rayer immédiatement.

N’ayez pas peur de ne jamais plus vous réveiller.  Nous allons vous aider. Vous avez seulement besoin de vérifier constamment votre état, pas même de le combattre, mais seulement  tenir compte de là où vous êtes. Ne vous rongez pas d’être un tel animal insensible, mais simplement regardez votre état de côté. Cela est suffisant.

Si une personne commence à se ronger, ce n’est pas bon. Cela ne l’’aide pas ni ne la corrige ! Après tout, à la fin, on commence à se justifier, se réconforter par le fait qu’on n’est pas d’accord avec un tel état. Ici, la force protectrice de l’égoïsme commence à fonctionner. Toutefois, si vous regardez comme un scientifique impartial votre corps animal qui dort maintenant, comme un lion, alors vous voyez le type de processus que vous traversez. Et le réveil viendra. 

 De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale du 15/12/2011, TES

Il ne nous manque que l’écran

Dr. Michael LaitmanQuestion : Que recommandez-vous aux auditeurs anglais pendant la lecture du Zohar : de suivre le texte imprimé ou de simplement écouter ? Doit-on le faire en hébreu ou en anglais ?

Réponse : Quand une personne écoute simplement le son issu de la lecture du texte et fait constamment un effort interne pour révéler le texte à l’intérieur de l’attribut du don, souhaitant que cette qualité se révèle à elle, c’est mieux.

Disons que j’écoute simplement le son des mots, mais je ne sais pas ce qu’ils signifient. Pour les comprendre, j’ai besoin d’une sorte de traducteur interne, qui les traduira pour moi. Le seul traducteur capable de me traduire les paroles du Zohar, est l’attribut du don. Si l’attribut du don se révèle en moi, je comprendrai immédiatement ce dont parle le Zohar. Je verrai cette image à travers mes sens, j’y entrerai, et elle prendra vie en moi.

Je n’ai besoin de rien, à part l’attribut du don. Je révélerai alors immédiatement, à l’intérieur de cet attribut, tout ce dont parle la Kabbale. C’est comme s’il y avait une émission à la télévision, alors que vous êtes incapable d’allumer l’écran. Vous ne pouvez la voir que si vous allumez l’écran. Et que se passe-t-il pendant ce temps ? En attendant quelque chose est dissimulé derrière l’écran, quelque chose est transmis à travers les câbles, mais vous êtes incapable de le visionner.
Il ne nous manque que l’écran ….

De la 2ème partie de la leçon quotidienne de Kabbale 15/12/2011, Le Zohar

Les mots venant du cœur

Dr. Michael LaitmanQuestion : Il est écrit qu’Israël accélère le temps. Comment pouvons-nous le faire de la manière la plus efficace et productive ? Avec l’aide de la diffusion ? De l’intention ? De l’analyse interne ?

Réponse : En travaillant sur vous-même et par la diffusion externe. Le travail intérieur est l’union entre nous. Et en matière de diffusion, nous devons rendre notre message de plus en plus compréhensif- pour nous-mêmes et pour autrui.

Si une personne ne sait pas ce dont elle parle, il est préférable qu’elle garde le silence. Elle n’aidera certainement pas les autres. Dans ce cas, il est vrai que nos paroles entreront dans une oreille et ressortiront par l’autre. Le fait est que nos paroles ne sont pas reliées au cœur. Nous ne faisons toujours que « caqueter», nous ne nous plongeons pas en elles avec nos désirs et nos sentiments. Nous répétons simplement ce que nous avons entendu ou lu.

Si vous placez vous-même, votre désir sacré, dans vos mots … si ils s’écoulent de votre désir, afin de pouvoir ensuite les habiller dans des formulations et afin d’atteindre les oreilles d’une autre personne, alors cette chaîne s’étendra à partir de votre désir vers celui de l’autre. Après tout, le désir est le fondement de la créature. Toutefois, si vos mots sont issus d’en haut et si leurs racines n’atteignent pas la chose la plus importante, alors d’un autre côté, ils ne pourront pas non plus atteindre l’objectif et disparaîtront sans laisser de trace dans la personne. C’est pourquoi notre diffusion est si faible.

Question : Alors, que pouvons-nous faire pour que nos paroles sortent directement du désir, du cœur?

Réponse : Vous venez de répondre par vous-même : Ils doivent venir du cœur, de cœur à cœur.

Si vous ne ressentez pas, ce que vous vous apprêtez à dire, ne dites rien. Et si vous le ressentez, même du charabia fonctionnera. C’est parce qu’il y a des sentiments et de l’inspiration dans ce charabia et parce que votre compagnon ressentira cette chaleur. Il pensera « Cette personne ne sait comment s’exprimer, » « mais je peux dire que toute sa vie repose sur ce qu’elle dit. » Seuls les sentiments réels sont valorisés, alors que les paroles vides laissent les gens indifférents indépendamment de la force de la voix.
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De la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale 19/12/11, Écrits de Baal HaSoulam, « La Liberté »