Monthly Archives: janvier 2012

Des villes russes introduisent des « boîtes dépôt » pour bébés

Dr. Michael LaitmanAux  nouvelles (Tiré du «  Daily Mail en ligne »): «  Des boîtes anonymes de  dépôt pour bébés ont été introduites pour la première fois en Russie.

«Le territoire de Krasnodar dans le sud de la Russie a acheté cinq de ces boîtes  appelées «dépôt de bébés » au  début de Novembre afin que les  mères puissent  déposer leurs enfants non désirés de manière anonyme.

«Les trois premières ont été installées à Sotchi, Novorossisk et Armavir, et  avant  la fin du mois un enfant avait déjà été  abandonné.

« Le mouvement visait à fournir des conditions sanitaires pour les enfants non désirés, au lieu de« les  laisser  dans  les conteneurs à  ordures », a déclaré à RIA Novosti responsables de la santé.

«C’est une opération miroir des mesures prises en Afrique du Sud, où des « coffres-forts à bébé » anonymes ont été introduits par une œuvre de  charité pour les  enfants au printemps de  l’année dernière.  »

Mon commentaire: Comme les prophètes le prédisent, à l’avenir, sauf si nous corrigeons notre nature, nous allons atteindre un état ​​où nous allons « utiliser » les nouveau-nés, jusqu’à les consommer comme un produit sain d’alimentation. C’est ce à quoi  notre égoïsme développé va nous amener.

Les chefs d’entreprise préviennent : « ce n’est pas une crise mais une catastrophe »

Dr. Michael LaitmanAux  Nouvelles (Tiré de « BBC news »): «Davos est utilisé pour  des fanfaronnades de dirigeants politiques. Mais quand les chefs d’entreprise de tous les coins de la terre,  parlant en général discrètement,  mettent en garde contre non «pas une crise, mais une catastrophe »,  quand ils appellent quelque chose  un« cancer dans la société », vous savez que  nous avons un problème.

«Le monde, disent-ils, est« assis sur une bombe à retardement, sociale et économique » Le monde est  déchiré par le  chômage des jeunes.

« Les chiffres sont criants: dans certains pays du monde arabe, jusqu’à 90% des 16-24 ans sont au chômage. Aux États-Unis, le taux de chômage des jeunes est de 23%. En Espagne, près de 50%. Au Royaume-Uni 22%.

«Au niveau mondial, quelque 200 millions de personnes sont au chômage. 75 million ont  entre 16 et 24 ans, et chaque année environ 40 millions de jeunes entrent sur le marché du travail.

« Les chefs d’entreprise lors du Forum économique mondial (WEF) savent pourquoi c’est important: les jeunes qui ont été au chômage pendant une longue période gagneront moins pendant toute leur vie.

« Ils seront moins employables. Ils n’auront pas les compétences dont  les entreprises ont besoin. Ils sont plus susceptibles d’avoir des problèmes de santé à long terme. Et cela peut causer des troubles sociaux.

« Il y a un terme pour cela: la génération perdue. Ou comme le présente un professeur d’une école de commerce : « Le chômage craind. Le chômage des jeunes craind encore plus. »

« La jeunesse a perdu une ligne de  perspective sur  leur avenir. »

Mon commentaire: Les jeunes chômeurs vont changer le monde. Lors de la diffusion de la méthode de correction du monde, nous devons nous adresser particulièrement à  eux. Le sentiment de désespoir est apparenté à la recherche de nouvelles choses, et ils comprendront la nécessité d’apprendre de la nature. [

De l’eau fraîche pour une âme assoiffée

Dr. Michael LaitmanQuestion : Est-ce que la proximité d’une personne à la spiritualité se mesure par l’amour ressenti dans son cœur ? Et si nous ne ressentons pas d’amour, cela veut-il dire que nous ne sommes pas dans la spiritualité ?

Réponse : La spiritualité commence quand une personne ressent que c’est à l’intérieur de sa connexion mutuelle avec les amis, qu’elle distingue du reste du monde entier pour cette raison. Là, elle sent sa nouvelle et différente existence, qui diffère de la précédente – à l’intérieur de cette connexion, dans laquelle il n’y a pas d’autres calculs que la connexion et la mutualité, où ensembles, ils enlacent tous le Créateur.

Ils embrassent la qualité même du don régnant en eux, qu’ils désirent découvrir. Ils veulent sentir autant de joie grâce au don que s’ils s’immergeaient dans l’eau fraîche après une éreintante et chaude journée. De la même manière, nous voulons ressentir la qualité du don nous remplir.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 29/01/12, Écrits du Rabash

Tête et corps – Pensée et action

Dr. Michael LaitmanLe Partsouf spirituel se compose d’une tête (Rosh) et d’un corps (Gouf). Le Gouf met en pratique les décisions de «Rosh ». La partie qui tend à acquérir la similitude avec les forces supérieures démontre son intention, sa puissance, son besoin, et qui met en œuvre ses propres décisions est appelée la «tête».

Initialement, le Créateur créa un seul désir, le désir de recevoir. Il n’avait ni tête ni corps. Sous l’influence de la Lumière, le désir lui-même se reconstruisit ; il traversa quatre phases et arriva à un point où il commença à comprendre qu’il lui fallait devenir semblable à la force supérieure et qu’il lui fallait acquérir l’attribut du don. Le système qui émerge et crée en lui une conséquence de cette décision, est appelée «tête» (Roch).

Ces processus ont eu lieu dans un seul désir ; il est considéré comme la tête à la condition que ses parties soient connectées au niveau de la pensée, de l’intention, et avec la reconnaissance de l’importance d’un tel lien. Les mêmes désirs qui sont activés par une telle intention sont appelés le corps. Il y a une partie du corps qui est capable d’exécuter les décisions de la tête ; c’est la partie interne, Tokh. En outre, il y a une partie qui n’est pas capable de le faire,  Sof.

La division de la tête et du corps (Rosh et Gouf) a lieu dans le même désir. Dans notre corps physique, ceci se manifeste par le fait que la tête se trouve au-dessus du corps. Cette position reflète un processus spirituel : d’abord, la tête prend une décision, et ensuite elle commence à être mise en œuvre à travers le corps.

Tout se passe au sein d’un seul désir, mais les connexions entre les désirs qui sont de nature plus sophistiquée (comme les pensées, les intentions, et les clarifications) sont considérées comme la tête. Une épaisseur importante (appelée Aviout) est ajoutée au réseau que nous appelons la tête, à toutes ces liaisons et fils qui sont responsables des calculs et des clarifications ; et tout l’ensemble est appelé un corps.

Auparavant, le désir n’était qu’un corps. Cependant, juste après la première restriction (Tsimtsoum Aleph), il décida qu’il voulait se construire à nouveau; pour cela, il lui faut une tête. Le corps lui-même se restreint, car il ne pouvait pas accepter de se sentir opposé au Créateur; à ce moment, il choisit d’acquérir une nouvelle tête.

Les pensées, les aspirations, les intentions et les plans qui conduisent le désir vers la Lumière sont appelés la tête. À ce stade, elle commence à recevoir le pouvoir de la Lumière pour l’amour du don et devient ainsi similaire à la Lumière.

Si l’on regarde l’échelle spirituelle, nous ne voyons que des têtes. Les corps sont à l’intérieur. Nous ne voyons que les têtes Partsoufim, l’un sous l’autre. Les corps sont nécessaires seulement pour mettre en œuvre des décisions qui sont prises par la tête et aussi pour donner naissance à une autre tête !

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale 16/01/12, « Etude des dix Sefirot »

Lorsque le supérieur vous soulève dans ses bras

Dr. Michael LaitmanQuestion : Lors du cours d’hier, j’ai ressenti une grande pesanteur. Ensuite, je suis sorti et je fus tellement perdu que pendant longtemps je ne comprenais pas où j’étais. Comment est-il possible de vivre et de passer par de tels états ?
Réponse : En effet vous savez que nous devons passer par une naissance spirituelle. La naissance est un renversement complet, comme une révolution. Une personne doit passer par un certain nombre d’états, à travers lesquels elle acquiert une nouvelle vision : elle voit tout de manière habituelle, comme les autres, et en même temps, elle voit aussi de l’autre côté, un monde à l’envers. Et ceci n’arrive pas une seule fois, mais plusieurs fois.

Elle doit s’habituer à se détacher de sa nature animale et à exister sans en percevoir le monde à travers son corps. Ce n’est pas du mysticisme, mais un travail spécial, que nous laissons à la lumière le soin d’effectuer sur nous. Nous ne savons pas quand nous tomberons dans ces états, il est difficile de les prévoir et de les localiser à l’avance. Mais cela arrive, afin de vous donner de l’enthousiasme, le sentiment qu’il est possible de voir le monde d’une manière, qui diffère de vos habitudes.

Si une personne travaille de manière intensive avec des livres authentiques, qu’elle attire à elle la lumière qui corrige, et tente de se connecter au groupe, elle traversera alors des états comme ceux-ci. Il n’y a rien de spécial ou de dangereux à ce sujet. Cela ne produit aucun résultat indésirable, mais est uniquement fait dans le but d’habituer la personne à voir le monde et toute la réalité de manière objective.

La manière objective est la même forme que je revêts. L’objectivité en soi n’existe pas. Même le Créateur, comme il nous paraît, n’est pas objectif, car Il voit tout selon le don, tandis qu’actuellement nous voyons tout à travers notre égoïsme. Mais pour nous apprendre à voir la réalité à partir de deux points de vue, ils nous sont transmis au moyen d’exercices comme ceux-ci.

Dans notre monde corporel il n’existe pas de telle « division », puisque nous ne quittons jamais ce seul monde, qui fonctionne selon les principes de la réception égoïste. Ainsi, il est impossible d’expliquer à quelqu’un qu’il peut y avoir une autre perception. Il voit cela comme de la psychologie sophistiquée.

Mais avec nous, cela se passe d’une façon matérialiste, puisque nous changeons notre substance avec les autres. Quand la Lumière, qui corrige, opère sur une personne, Elle lui donne une base qui s’appelle le désir de donner. Et la personne commence déjà à voir le monde à travers ce désir.

Et en attendant, cela arrive non seulement au détriment de la personne elle-même, mais aussi l’éduque simplement, la secoue un peu, et la réveille, comme un adulte prenant un bébé dans ses bras et permet ainsi à l’enfant de voir soudain un nouveau monde d’en haut. Un monde grand et vaste. Lui-même, demanda à être soulevé et maintenu en place afin de se sentir adulte comme tout le monde, et même plus que cela, puisque tout devient visible devant lui.

Mais mérite-t-il cette hauteur ? Non, nous sommes ceux qui le soulevons et qui lui montrons que quelque chose d’autre existe en dehors de la perception enfantine, afin d’éveiller un désir et une envie en lui de l’atteindre.

Et des exercices de ce genre nous sont parfois donnés d’en haut, avec l’aide de la Lumière environnante. Habituellement, ils se produisent soudainement. Dans ces exercices, il y a parfois des états qui nous sont incompréhensibles, et qui ne sont donc pas agréables et nous troublent fortement. La personne ne comprend absolument pas comment tout cela peut se retrouver à l’envers et s’inquiète parce qu’elle ne sait pas ce qui lui arrive.

Ils veulent simplement vous montrer maintenant, qu’il existe d’autres formes de perception, différente des formes auxquelles vous êtes habitués. Dans ce monde il existe autre chose que ce que vous avez ressenti les dernières décennies de votre vie. Cela arrive ainsi pour tout le monde.

Nous passons par ce genre d’états, jusqu’à ce que nous nous habituions à eux. Au début, ils sont considérés comme des exceptions et comme incompréhensibles dans la mesure où vous ne savez pas quoi faire avec eux. Ensuite, vous vous êtes déjà habitués à l’existence de cette inversion. Vous commencez même à l’identifier sur les amis, lorsqu’ils perdent l’équilibre et vivent le passage d’état en état.

Ainsi nous avançons. Vous vous y habituez et anticipez que vos états intérieurs changeront aussi rapidement et fréquemment que possible, car à travers eux, vous prenez la forme des relations avec la réalité. Après tout, toute la réalité est en vous et dépend de votre état.

Ainsi nous progressons jusqu’à la Makhsom (barrière), où vraiment un véritable changement se produit. Et tout ce qui arrive jusque-là est conçu pour s’y préparer. Prenez-en l’habitude !

Vous devriez être heureux d’avoir déjà commencé à vous sentir autrement qu’une bête, et que des changements fondamentaux et hautement qualitatifs se produisent dans vos attributs, dans la perception que la Lumière qui corrige vous apporte. Personne ne vous hypnotise, mais c’est tout simplement le véritable début d’un sentiment de changements internes.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 23/01/12, Shamati # 148

L’ONU met en garde d’une autre crise économique mondiale

Dr. Michael LaitmanRapport (Situation économique mondiale et perspectives, briefing mensuel ,  Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies (DAES) ): « L’économie mondiale est au bord d’une autre récession majeure. La croissance de la production a déjà considérablement ralenti de 2,8 pour cent en 2011. Sur des hypothèses de base relativement optimistes, les Nations Unies prévoient une croissance du produit mondial brut (PMB) de 2,6 % pour 2012 et 3,2 % pour 2013. Si la crise de la dette souveraine européenne devait échapper à tout contrôle et si les faiblesses de l’économie américaine interagissaient pour créer une spirale descendante, l’économie mondiale pourrait plonger dans une récession à double creux. Alternativement, la coordination des politiques qui stimule la demande globale et plus directement le traitement du chômage pourraient améliorer les perspectives de croissance économique. »

Mon commentaire: Qui a dit que le taux de croissance économique est une indication d’une crise? De combien plus doit-il grandir? La croissance doit être qualitative et non quantitative! Il est nécessaire d’arrêter de produire, vendre, acheter et jeter sans réfléchir, juste pour encore produire, vendre, acheter, et jeter. Il est nécessaire de réguler l’économie de la planète pour produire tout ce qui est nécessaire pour satisfaire chacun, et pas plus que cela.

Nous devrions cesser de considérer une augmentation de la cadence de production comme la croissance, mais plutôt la croissance est notre capacité à satisfaire les besoins de chacun pour la nourriture, la médecine,  la chaleur, la sécurité et le logement. Nous devons libérer les gens du travail inutile et nuisible et les obliger à consacrer le temps libre à l’apprentissage de l’intégration, les nouvelles règles de la communauté mondiale-la garantie mutuelle. Sinon, nous devrons faire face non pas à une seconde crise, mais à une crise sans fin jusqu’à ce que nous nous réveillions.

La dépression est le meilleur conseiller

Dr. Michael LaitmanAvis (Tiré de «snob.ru »): «Les patients souffrant de dépression ont tendance à s’évaluer eux-mêmes, ainsi que le tour possible des événements de manière plus réaliste, tandis que les personnes saines ont tendance à surestimer.

« Le côté négatif de la dépression comprend la tristesse, l’apathie et la perte de l’appétit, mais ceux qui souffrent de dépression sont notamment meilleurs en prise de décisions que les personnes saines car elles sont plus sujettes à l’analyse et à être plus prudentes.

«Les troubles cognitifs sont mieux résolus par des personnes ayant un niveau dépressif moyen. La dépression humanise une personne et la rend plus morale. Dans un état maniaque, une personne peut être violente et cruelle, mais dans un état de dépression  on devient sensible et compatissant.

« Bien que tout cela  soit  rassurant, cela ne justifie pas la dépression. »

Mon commentaire: La Kabbale développe la capacité à être dans deux états opposés simultanément. Par exemple, une personne peut ressentir la joie et la tristesse en même temps car à côté de son égoïsme, la Kabbale développe également ses qualités de don sans réserve et de compassion. Cela élargit constamment la perception d’une personne et la conscience du monde en lui permettant d’en être comblée, sans jamais se vider. Ceci est impossible à réaliser par nos propres qualités égoïstes.

Ne créez pas d’idole

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »(37): Donc, jusqu’à ce jour il y a eu en effet un mur fortifié autour de cette sagesse. Beaucoup ont essayé de commencer à étudier, mais n’ont pas pu continuer par manque de compréhension et à cause des appellations corporelles. C’est pourquoi j’ai travaillé avec l’interprétation, Panim Meirot et Panim Masbirot, pour interpréter le grand livre du Ari, L’Arbre de Vie, pour rendre les formes corporelles abstraites et les établir comme des  lois spirituelles, au-dessus du temps et du lieu. Ainsi, tout débutant peut comprendre les questions, leurs raisons, et les explications avec un esprit clair et une grande simplicité …

Cela devient un véritable problème si les gens perçoivent l’enseignement de la Kabbale dans son sens externe et donnent un sens matériel aux forces spirituelles. Il y a un commandement qui interdit la création d’idoles et d’images. C’est exactement ce qui a déclenché chez Abraham le départ du domaine matériel et l’élévation vers le monde spirituel.

Il y a toujours un danger de revenir à l’adoration des idoles s’il nous arrive d’attibuer toute essence spirituelle à des sujets matériels ou à des actions. Beaucoup de gens pensent que certains objets possèdent un pouvoir spirituel: les bracelets rouges, l’eau bénite, les icônes, etc.À de nombreuses occasions, les gens avaient l’habitude d’apporter de tels objets à mon professeur le Rabash, et je les donnais toujours à ceux qui voulaient les avoir car il ne les a jamais gardés pour lui.

Les gens sont enclins à attribuer des propriétés spirituelles aux lettres, images, objets, animaux, et d’autres personnes. Il y a de nombreux objets de culte. Une aura spirituelle est ainsi attribuée aux différentes actions. En fait, il n’y a pas aucune force spirituelle que ce soit dans la matérialité. Elle ne se cache que dans l’intention d’une personne quand elle interagit avec la Lumière qui ramène vers le bien.

De la  4 ème partie du cours quotidien de Kabbale du 15/01/2012, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »

Se rassembler sous les ailes de la Shekhina

Dr. Michael LaitmanSi nous parlons du récipient spirituel, c’est-à-dire de l’unité ou d’une étreinte, comme sous un manteau ou sous un parapluie, alors ce n’est possible qu’à la condition que nous ayons le Créateur comme un partenaire qui rassemble notre étreinte ensemble, et nous unit comme une mère qui unit tous ses enfants sous les «ailes de la Shekhina ».  Sinon, nous ne pourrons rien faire.

Sans cela, tout ne va pas plus loin qu’un court instant, pendant lequel nous ressentons une volonté de nous unir, de crier et de hurler. Mais en réalité, la connexion n’est possible que lorsque nous le faisons ensemble avec la force supérieure.

Nous sommes tous sortis de Bina, nous nous sommes brisés dans ses degrés, et avons perdu la force de Bina. C’est pourquoi nous nous sommes séparés. Et maintenant nous avons à récupérer cette force du don sans réserve, Bina. Le monde entier de la correction (Atsilout) et les mondes de BYA sont sous le contrôle du Partsouf SAG, la mère supérieure. Et si nous allons sous Ses ailes, nous serons en mesure de nous unir. Nous avons seulement à lui demander de prendre soin de nous, comme des oisillons exigeants.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 29/01/2012, Écrits du Rabash

Dans le désert, il n’y a personne vers qui crier – Que le Ciel

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quand notre état est-il appelé sacrifice de soi ?
Réponse : Pour l’instant, nous devons simplement essayer de faire tout ce qui est en notre pouvoir en fonction de la compréhension que nous avons du sacrifice de soi. Essayez de trouver votre point de brisure, qui est l’opposé du point qui fut créé lors de la brisure de haut en bas, et essayez de corriger l’endroit de la brisure, lors de la montée de bas en haut. C’est ce que nous appelons clarifier ce que vous pouvez abandonner, pour vous accrocher au désir de donner.

Supposons que je suis prêt à donner à quelqu’un, à lui venir en aide, à penser à lui, seulement sous certaines conditions, mais pas au-delà. Suis-je capable de faire quoique ce soit au-delà de ces conditions ? Un seul pas ou un demi-pas ? Que ressentirais-je alors?

Ce sont des concepts très élevés, qui ne peuvent pas être transmis par des mots. Les gens pensent que c’est simple : On dit souvent qu’une personne se sacrifie pour son travail, pour sa famille, etc…, mais le véritable sacrifice de soi n’est absolument pas dans les mains de l’être créé. Nous ne pouvons pas le faire, tant que nous travaillons au sein de notre nature égoïste. Il me faut l’influence de la Lumière, qui m’élève au-dessus mon désir égoïste, et alors seulement, je pourrai travailler dans le sacrifice de soi.

Sacrifier mon âme signifie que je me donne à un niveau supérieur. Mais si, pour l’instant, je me trouve enfermé mon égoïsme, comment pourrai-je atteindre le niveau du don sans réserve ? Et si je me trouve déjà à un certain niveau de désir de donner, comment puis-je atteindre un niveau plus élevé encore ? Je dois remettre mon âme au niveau plus élevé, pour entrer dans le niveau supérieur, comme un fœtus.

Afin de devenir un fœtus dans le niveau supérieur, je dois annuler mes sentiments, mon esprit, mes clarifications, et toute ma saine logique et mon bon sens. Mais je sens que je suis un adulte, que je suis plus intelligent, et non plus un imbécile insensé. Alors, comment puis-je me donner au niveau supérieur?

Et qu’est-ce que « me donner » signifie ; suffit-il de ne rien faire et d’attendre qu’Il fasse quelque chose de moi ? Non, cela ne fonctionne pas de cette façon. Me donner l’état supérieur signifie que je fasse par moi-même tout ce que je ressens comme étant Son désir, au dessus de ma raison. Si vous ne pouvez pas faire cela, vous criez!

Dans l’article : « La question de l’Association de l’attribut de Miséricorde et du Jugement», il est dit que c’est dans l’état le plus sombre qu’une personne tente d’atteindre l’autosacrifice. Cette opportunité lui est donnée dans les ténèbres.

Il est très difficile d’y parvenir seul. Si une personne fait de grands efforts, pendant longtemps par elle-même et voit que cela ne la mène nulle part, elle peut arriver à la conclusion qu’elle a besoin du soutien du groupe. Je ne pourrais pas y parvenir seul, et les autres non plus, s’ils agissent seuls. Alors aidons-nous les uns les autres, comme il est dit : «Ils doivent s’aider les uns les autres» et ainsi nous aurons une raison d’aller dans le désert 

Le désert est l’endroit où nous désespérons de notre propre pouvoir et où nous crions. Par conséquent, nous devons  préparer des récipients pour cela.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 26/01/12, Shamati # 219