Leçons sur un nouveau monde : 80% à l’école

Dr. Michael LaitmanQuestion : Qui suivra les cours sur l’éducation intégrale : seuls ceux qui sont sans emploi ou tout le monde ?

Réponse : Je pense que le nombre de chômeurs sera très élevé. Et puisque nous parlons de la correction de la société, alors nous devons attirer non seulement les personnes, qui ont perdu leur emploi, mais aussi les femmes au foyer, les retraités, et en général les gens qui ne travaillent pas. Il s’avère qu’au moins 80 pour cent de la population serait prête pour ce cours.

Et si le lendemain, une personne trouve un emploi ou un revenu, cela ne signifie pas qu’elle doive quitter le cours. Nous pensons que terminer le cours d’éducation intégrale est de la responsabilité de chacun, et les gens devront se partager le travail entre eux pour ne passer que quelques heures par jour au travail.

Ce sont de grands changements de l’approche conventionnelle, mais nous ne les introduisons pas de nous-mêmes ; la crise le fait pour nous, en ne nous laissant pas le choix. Je pense que cela ne prendra pas plus d’un an.

Question : Que se passera-t-il dans la période intérimaire, tant que nous n’avons pas encore divisé le travail entre nous et que nous travaillons pendant plusieurs heures par jour, et tant que les gens n’auront pas encore abandonné l’espoir de retourner à l’état précédent ?

Réponse : Je pense qu’un pourcentage élevé de chômage conduira à des troubles, à l’impuissance du gouvernement et à une perte de direction. Cela entraînera un état d’anarchie complet, et il n’y aura pas d’autre choix que d’adopter un tel cadre. Cela arrivera très vite ; sinon, nous parviendrons à un effondrement complet de toute la société et à une guerre mondiale.

De même que le gouvernement aujourd’hui ne peut pas prendre le contrôle des systèmes économiques, il ne pourra rien régler. Si des millions de personnes sortent dans la rue, ni l’armée ni aucune autre force ne sera capable de les arrêter. Le gouvernement ne saura pas quoi faire. Tout le monde a vu ce qu’il s’est passé en Syrie et en Egypte.

Chaque pays devra prendre en compte leur contexte local et le caractère national. Par exemple, il ne sera pas aussi facile de faire en sorte que les gens viennent à l’école en Grèce qu’en Allemagne. Les Allemands étudieront avec autant de soin qu’ils travaillent aujourd’hui. Mais dans des pays comme la Grèce, il faudra attirer les gens à l’aide d’une certaine compensation.

Le problème de tous les pays européens est le vieillissement de la population, vivant entre la maison, les cafés et les petits voyages. Chaque endroit a besoin d’un programme, adapté aux conditions locales.

De «Leçons sur un nouveau monde » 01/12/11

 

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