Sans contrainte ni limitations

Dr. Michael LaitmanQuestion: Une partie importante du cours sur l’éducation intégrale se rapporte à l’économie raisonnable, ou à l’économie de la consommation rationnelle. Qu’en est-il de cela et quelle en est le fondement ?

Réponse: Nous avons déjà parlé du fait que dans une société intégrale  il n’y a pas de contrainte ni de limitations. Autrement dit, il existe certaines limites sociales, et en leur sein, vous sélectionnez ce que vous aimez et ce que vous voulez. Cela concerne la nourriture, la  maison, les vêtements, la sécurité, les services médicaux, l’éducation, et ainsi de suite. La seule exception est l’éducation, qui est nécessaire pour chacun.

À cet égard il y a une pression très claire sur tout le monde, je dirais même de la coercition, quoique ne venant  pas du côté de la société humaine, mais du côté de la nature. Nous prenons simplement ces paramètres et leur mise en œuvre pour notre existence confortable.

Quand il s’agit de l’ensemble des besoins mineurs, alors, conformément à notre développement collectif, nous aurons besoin d’organiser des débats entre nous sur ce que nous considérons comme nécessaire ou non. Par ailleurs, nous avons ici quelque chose à apprendre des kibboutzim: ils avaient une façon très intéressante de le faire. Une personne n’a-t-elle vraiment besoin de rien à soi, ou, inversement, a-t-elle besoin de sa  propre garde-robe personnelle?

Naturellement, chacun choisit une gamme spécifique de produits qui lui conviennent le mieux et les plus sains pour lui et qui correspondent à ses goûts. Personne ne va forcer personne à manger la même nourriture, bien qu’en principe, toutes ces choses: vêtements, objets, appartements, etc sont assez standardisées.

Si une personne est engagée dans le développement intérieur intensif, son intérêt pour tous les besoins nécessaires corporels et physiques, est sensiblement réduit, et elle ne cherche pas en cela une satisfacton supplémentaire, la satiété, et quelques saveurs particulières ou des nuances. Tout cela devient absolument inintéressant et sans importance pour elle comme pour un scientifique qui est profondément absorbé dans ses recherches et peut tout simplement se promener dans un costume en lambeaux parce que pour lui, cela n’a pas d’importance. Il attrape une bouchée à manger quelque part et c’est assez bon-la chose importante est que maintenant il puisse retourner au travail.

En d’autres termes, la société  devra constamment mener des reherches pour déterminer un niveau optimal de revenu, qui serait ni excessif ni trop peu pour quiconque. Dans une société intégrale chaque personne aura tout ce qui est nécessaire pour elle -même soit à partir d’entrepôts, ou peut-être grâce à une grosse livraison, à une distribution, et le système d’approvisionnement sera mis en place à cette fin. 

D’une «Discussion  sur l’éducation intégrale», 12/12/11

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