Un sentiment un esprit et un cœur communs

Dr. Michael LaitmanQuestion: Supposons que pendant un certain temps pendant les cours d’éducation intégrale les gens se  «brassent » au sein du groupe, en étudiant la théorie et en faisant des exercices pratiques. Mais naturellement, il vient ensuite un moment où une personne doit étudier l’intégralité et sortir dans le grand monde, pour ainsi dire.

Réponse: Pour cela nous commençons progressivement à fusionner et à consolider les groupes, les amener vers la télévision, à des discussions dans les réseaux virtuels. L’éducation intégrale, l’étude de la connexion intégrale, continue pratiquement toute la vie entière jusqu’à ce qu’on atteigne le niveau très fin de l’harmonie dans la société humaine et dans la nature.

C’est pourquoi la consolidation progressive des groupes requiert un tel état où une personne s’y sent également incluse et connectée à absolument tous les niveaux de l’humanité et à tous les sens de l’humanité à l’intérieur d’elle-même. Chacun de nous se sent comme si nous existions dans une société «ronde», non classée par aucun niveau tel que le niveau émotionnel, le coefficient de QI, ou d’autres critères, en d’autres termes, dans une société qui est indépendante de tout les paramètres innés que nous ne sommes pas encore en mesure de transcender.

Dans une société intégrante, cette inclusion mutuelle suppose un tel développement de la personne qu’il ou elle est capable d’utiliser l’esprit et les sentiments de l’autre, et par son attitude envers les autres, cette personne elle-même s’intègre en eux et commence à utiliser ces ressources « étrangères » comme les siennes. Dans ce cas, le « moi» personnel disparaît dans le sens où un sentiment, une raison et un cœur communs émergent. Et c’est comme si une personne se connectait à cette image virtuelle totale unie de l’homme appelée « Adam ». Puis toutes les différences entre les gens se nivèlent progressivement.

Ces conditions vont être exactement celles auxquelles l’humanité ne peut que rêver: tout le monde doit être égal, chacun doit vivre dans les mêmes conditions, les mêmes  états, et ainsi de suite. Autrement dit, chacun de nous tirera à partir d’un seul esprit et sentiment, autant que l’on en est capable et, autant que l’on désire.

Dans le même temps, personne ne se sentira en manque parce que tout sera fourni pour tout le monde-le grand esprit et le  grand cœur se rapporteront à tous. 

D’une  «Discussion sur l’éducation intégrale», 13/12/11

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