Monthly Archives: janvier 2012

Le sacrifice de soi au-dessus de l’amour et de la haine

Dr. Michael LaitmanNotre seul travail est de gravir les niveaux, où chaque niveau est totalement coupé du précédent. Une telle échelle fut créée lors de la descente de haut en bas, quand Malkhout de la partie supérieure devint Kéter de la partie inférieure. Et voilà comment se fait la transition d’un état à un autre, même si cela n’est pas encore une ascension vers les degrés spirituels.

Il s’agit d’une véritable transformation, et le changement que traverse notre matière est tellement complet et profond, que nous cessons de nous comprendre nous-mêmes lors de la transition d’un état à un autre. C’est parce que tous ces états sont faits d’une variation de la quantité de lumière éveillant notre désir de recevoir, et parce que les deux, la lumière et le désir, donnent naissance à un nouveau niveau, un nouvel état.
Lorsque nous sommes au nouveau niveau et que nous n’avons gardé de l’état précédent que les Reshimot (gènes informationnels) ayant provoqué ce nouvel état,  le précédant état nous est également dissimulé. Cela signifie qu’il ne reste rien de l’état précédent dans le nouvel état spirituel.

Nous pensons que cela arrive de cette façon, même avant d’entrer dans le monde spirituel ; nous devons nous accorder avec tous les états que nous traversons, et apprendre d’eux ce qu’est vraiment la transition spirituelle, alors que nous passons d’un monde à l’autre. Chaque niveau est en fait un monde en soi.

Le problème est chaque niveau contient deux éléments : le désir de recevoir et le désir de donner, deux opposés se contredisant l’un l’autre – la ligne droite et la gauche, chacune avec sa propre coquille. Nous devons devenir la ligne médiane, qui relie en elle les deux, qui les contrôle et se trouve au-dessus d’elles.

La descente de haut en bas se fait de la manière suivante : Hokhma (à droite), Bina (à gauche), puis Da’at (savoir) (en-dessous, au milieu). Et ainsi un triangle est formé avec sa pointe regardant vers le bas. Pendant la remontée de bas en haut il y a Hokhma (à droite) et Bina (à gauche), puis Kéter (en-dessus, au milieu), parce que nous ne voulons que nous élever. A chaque fois, le milieu est le résultat de Hokhma et Bina, de Hassadim et Gevourot, de la peur et de l’amour, et est toujours au-dessus d’eux.

Et donc on retrouve toujours le problème de savoir comment combiner ces deux éléments, qui se contredisent mutuellement, jusqu’à ce que le troisième arrive et décide. Le troisième élément vient d’En haut, sous la forme de la révélation du Créateur, après qu’une personne prenne conscience qu’elle ne peut absolument pas concilier les deux.

Par conséquent, le sacrifice de soi est nécessaire à la fois dans la peur et dans l’amour. Il est plus difficile à atteindre la crainte que dans l’amour, parce que l’amour absorbe aussi l’âme et les deux agissent de la même manière. Si j’aime quelqu’un, je suis totalement dévoué à lui et désire me connecter à lui. Cela nous paraît ainsi dans ce monde, parce que nous aimons ce que notre désir de recevoir aime.

Mais dans le monde spirituel j’aime ce que mon égoïsme déteste, comme il est dit : « . L’amour couvre tous les péchés » Cela signifie que le sacrifice de soi est aussi difficile en amour, mais dans la haine, il est totalement impossible.

Pour pouvoir haïr et donner, mon âme doit utiliser mes récipients de réception en vue de donner. Alors, comment puis-je réunir les ennemis que je hais le plus et qui me haïssent aussi, et ainsi leur donner le bien que je ne suis capable de faire qu’aux êtres que j’aime le plus et qui me sont les plus proches ?

Je ne peux y parvenir que s’il y a un objectif supplémentaire justifiant tout le reste. Mais si le but est l’action elle-même, c’est tout simplement impossible. Cela signifie que l’on attend de nous une ascension très difficile, au-dessus de nos calcules personnels.

On s’en approche progressivement, peut-être pas par la Lumière, qui est le chemin le plus court et le plus beau, mais par un chemin beaucoup plus long, qui comprend des souffrances et qui est appelé « Derech Eretz, » (le chemin de la terre). Finalement, cependant, nous atteindrons l’objectif, parce que la Lumière supérieure fonctionne sur toutes les actions que nous effectuons et décide entre les deux côtés opposés.

Par conséquent, bien que je doive donner mon âme à la fois dans la peur et dans l’amour, cela se fait en alternance, jusqu’à ce que nous nous élevions et que nous soyons capables de connecter le tout. Ainsi, vous pouvez être dans un état d’autosacrifice dans la peur, tout comme dans l’amour.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 26/01/12, Shamati # 219

Nous devons sauver le monde

Dr. Michael LaitmanOpinion (Christine Lagarde, Directrice générale du Fonds monétaire international): «Le monde doit agir maintenant pour éviter un nouvel 1930» et une «spirale descendante» vers la catastrophe économique, a prévenu le Fonds monétaire international, la nuit dernière
 

« Mme Lagarde a déclaré : « Nous pourrions facilement glisser vers les années 1930, où la confiance et la coopération se décomposent et où les pays se tournent vers l’intérieur, un moment conduisant finalement à un tourbillon pouvant engloutir le monde entier.  »

« Mme Lagarde ajouta : « Mais ce que nous devons tous comprendre, c’est que c’est un moment décisif. Il ne s’agit pas de sauver un pays ou une région. Il s’agit de sauver le monde d’un tourbillon économique descendant. Plus nous attendrons, pire cela deviendra. La seule solution est d’avancer ensemble. Notre avenir économique collectif en dépend.  »

Mon commentaire: Si nous admettons que le monde entier est totalement interdépendant et, qu’en imposant des restrictions sur toute la communication avec les pays non-alignés, si nous obligeons tous les pays à se connecter intégralement, ce qui est bien réel aujourd’hui, nous pourrions établir une gestion commune de l’économie mondiale, accroître le revenu des plus démunis à un niveau de subsistance, créer un système d’éducation  pour une société intégrale, et non seulement nous pourrions surmonter la crise, mais aussi conduire les gens vers le bonheur.

Grande-Bretagne: un boom de la malhonnêteté

Dr. Michael LaitmanAvis (Tiré de « The Independent » ): «Les  britanniques sont de moins en moins honnêtes et leur confiance dans les dirigeants gouvernementaux et hommes d’affaires est nouvellement tombée au plus bas en craignant entre autre que la nation ne se dirige vers une « crise de l’intégrité ».

«Mentir, avoir une liaison, conduire en état d’ébriété, avoir des relations sexuelles avec des mineurs et acheter des biens volés, tout cela est  plus acceptable que ce n’était il y a une décennie. Mais les gens sont moins tolérants des bénéfices frauduleux  …

« Le ‘problème d’intégrité’ est susceptible de s’aggraver parce que les jeunes sont plus tolérants envers le comportement malhonnête que l’ancienne génération. Le nouveau centre se penchera sur les questions soulevées par les récents scandales tels que le piratage de téléphone, les frais des députés et la crise bancaire.

« Les niveaux de confiance dans les députés de tous les partis ont chuté de 36 points à 4 % après les émeutes de l’été dernier. Les gens ont aussi perdu confiance dans les jeunes et la police. Seulement 29% des gens croient que le gouvernement fait bien, tandis que 38% fait confiance aux entreprises et un taux étonnamment faible de 42% fait confiance à des organisations non gouvernementales ».

Mon commentaire : Il est évident que seule  l’éducation peut changer la société! Une personne est un produit de la société dans laquelle elle vit et se développe. La seule façon d’opérer des changements dans le monde est de créer un environnement correct.

Le code secret pour ouvrir le coffre-fort du cœur

Dr. Michael LaitmanQuand nous lisons le Livre du Zohar, nous devons ouvrir nos cœurs. Qu’est-ce qu’une personne utilise pour ouvrir son cœur? Quel code utiliser pour forcer l’ouverture du «coffre-fort» qui enferme son cœur, afin qu’elle puisse s’ouvrir avant la lecture du Zohar ?

Les kabbalistes sont appelés «les sages du cœur», car ils traitent du cœur, des désirs, de sorte que la Lumière de Kokhma les pénètre.

Par conséquent, nous devrions penser à comment nous pouvons ouvrir nos cœurs, sinon, nous n’atteindrons pas la Lumière de Kokhma. Comment pouvons-nous ouvrir nos désirs, de sorte qu’ils soient ouverts pour la Lumière?

Le Zohar est comme un livre de magie, dans lequel nous entrons véritablement. Ce n’est pas un roman que vous lisez dans lequel vous vous imaginez être le héro. Quand vous lisez le Zohar, vous n’avez pas besoin d’imaginer, il vous suffit d’y entrer, y vivre, pas faire semblant, mais véritablement en fait. Vous entrez et vous vous retrouvez là, et l’état dans lequel vous étiez avant la lecture du Zohar n’existe plus. Vous êtes entrés par la lecture et vous restez là et n’avez qu’à avancer.

De la 2 ème partie du cours quotidien de Kabbale du 26/01/2012, Le Zohar

L’énigmatique âme russe

Dr. Michael LaitmanQuestion: En Russie, l’écart entre l’image idéalisée d’une belle vie et la vie réelle est très grand. Des masses entières de gens ont appris à croire qu’il y a quelque chose de beau encore irréel et inaccessible, et puis il y a la vie quotidienne où «il n’y a pas de clôture contre le mauvais sort ». Comment pouvons-nous surmonter le fait qu’un russe ne croit pas qu’il peut vivre mieux que maintenant?

Réponse: Au cours de nombreux siècles le peuple russe a été tellement sous pression, restreint, et asservi que cette foi était simplement « gravée »  en eux. Tous les dirigeants et les régimes étaient préoccupés uniquement par ceci : comment convertir un citoyen normal en un esclave anormal. C’est pourquoi aujourd’hui, nous voyons une société mutilée, des gens malheureux avec un potentiel énorme, le genre de personnes qui n’existe peut-être pas dans aucune autre nation au  monde. C’est une nation avec une potentiel écrasant: intelligente, sensible, et en même temps, si torturée, acculée, aigrie, et pleine de méfiance envers tout le monde.

Chaque fois que je suis en visite à Moscou et que je regarde les gens, je remarque que tous se promènent soit penchés en avant ou à l’inverse, se montrent. Il n’y a aucune personne qui se promène normalement et librement, et soit insouciante de ce qui se passe autour d’elle. Autrement dit, une personne est vraiment placée sous les conditions très difficiles qui pèsent sur elle.

Mais d’un autre côté, les Russes ont une clairvoyance exceptionnelle envers la science, la proximité, et la compréhension de la nouveauté. Contrairement aux Allemands ou aux Anglais, ils ne sont pas si intransigeants. La capacité d’adaptation et de changement est plus présente chez les Russes que chez tout autre peuple.

Je pense donc que, au contraire, en Russie, à la suite d’une large diffusion de l’idée de l’éducation et de la formation intégrale, l’avenir intégral du monde pourrait être rapidement accepté et les gens pourraient commencer à s’y adapter rapidement. C’est parce qu’ils sont constamment en quête de l’idée, de l’identité et de l’individualité russe. Cette «fermentation» se passe en continu chez une personne, c’est juste que maintenant les gens ont baissé les bras. Maintenant il y a un tronçon du nihilisme, mais c’est seulement extérieur, à l’intérieur cette demande existe de toute façon.

D’une «Discussion sur l’éducation intégrale» n°5, 13/12/2011

Lorsque l’enfance se termine

Dr. Michael LaitmanLe monde nous traite plus sévèrement, avec persistance, sérieusement et avec ténacité chaque jour qui passe. Volontairement ou involontairement, les gens sentent que quelque chose doit se passer ou se passe déjà. Le  religieux l’attribue à une force supérieure; le laïc blâme la nature. D’une façon ou d’une autre, nous sommes sous une forte pression qui nous oblige à concentrer notre attention et à commencer à agir.

La Kabbale nous enseigne qu’il y a une façon d’optimiser et d’accélérer notre développement. Pour cela, nous devons reconnaître ce qui se passe et observer le processus dans son ensemble. A chaque moment donné, nous devons choisir comment poursuivre la progression. Il n’est pas question d’avoir raison ou tort, mais plutôt que nos progrès soient conformes au programme de la nature. Plus nous sommes proches du programme, plus vite nous avancerons. Tout dépend de notre compréhension, de notre fermeté, et de sa réalisation, en accord avec l’algorithme que la nature exige de nous.

Comment savons-nous cela? Aujourd’hui, nous pouvons arriver à cette conclusion à partir de notre propre expérience.

Les scientifiques, psychologues, et philosophes répètent à l’unisson que nous nous développons selon deux forces: le bien et le mal. Le bien nous apporte la bonté et le mal, le mal. Nous n’avons aucun doute à ce sujet, car chacun de nous peut interpréter le bien et le mal.

L’impact d’une bonne force est particulièrement ressenti dans l’enfance lorsque nous sommes soignés, aimés et protégés alors que nous sommes en pleine croissance. La Nature (ou le Créateur) suscite une bonne attitude et l’amour des parents, la famille immédiate, et même dans l’environnement plus éloigné vers les enfants. Ce n’est pas grave si l’enfant se conduit mal ou casse des choses. Il est excusé pour faire des choses pour lesquelles un adulte ne serait jamais pardonné. Chacun prend soin de l’enfant et il utilise leur bonne attitude.

Dès qu’un enfant grandit, l’attitude indulgente et douce s’arrête brusquement. A partir de maintenant, il devient celui qui doit prendre soin de lui-même et des autres, il commence à «devoir» aux autres et il est tenu responsable de ses actes. Pour faire court, les demandes remplace l’amour.

Pourquoi cela? Nous ne contestons pas l’enfance, mais pourquoi la nature est-elle si exigeante à l’âge adulte, pourquoi faut-il arrêter d’être aussi gentil comme cela était auparavant? Pourquoi faut-il commencer à appliquer une attitude négative envers nous-mêmes?

Il est essentiel de comprendre que cela n’a rien à voir avec la négativité, mais plutôt de nous donner une motivation pour grandir. Si l’on se développe correctement, au lieu de sentir de mauvaises influences, nous ressentons la bienveillance. Ainsi, nous devons réaliser que l’ensemble de la nature, la vie et le monde nous traite en fonction de notre conformité avec le monde. Si le monde nous traite de façon problématique, cela signifie que le problème est ancré dans nos propres attitudes incorrectes et déséquilibrées envers le monde. Quand nous nous adaptons au monde, nous commençons à réévaluer les forces que nous avons précédemment considérées comme mauvaises vers bonnes.

Quelle est la raison pour laquelle nous ne pensons pas que la force négative suscite notre autocorrection? Si nous nous reconnectons avec cette force, la vie sera à nouveau comme dans l’enfance où chaque jour promet d’apporter quelque chose de bien.

Tout dépend de notre préparation et de notre éducation. Si durant nos premières années nous avons été élevés et formés correctement pour s’assurer que nous avons mûri en tant qu’adultes avec la compréhension de comment correctement interagir avec l’environnement pour obtenir des réponses positives et comment correctement interagir avec la nature, la société, la famille, et nous-mêmes, alors nos vies continuent parfaitement, sans aucun problème.

Mais nous n’obtenons pas les directives correctes dans l’enfance sur notre vie adulte. Il est facile de parler de ces questions en utilisant les mots des kabbalistes, mais que pouvons-nous faire si nous ne sommes pas familiers avec la sagesse de la Kabbale? Pouvons-nous trouver des indications précises en écoutant les conseils de la nature? Pouvons-nous former l’attitude appropriée à tout ce qui nous entoure? L’humanité est confrontée au problème de trouver un moyen d’éviter la souffrance et tente de découvrir comment établir un rapport à la vie afin de vivre avec le moins de souffrance. Même maintenant, nous continuons à souffrir et nous allons souffrir plus parce que nous n’avons pas encore trouvé la réponse à cette question.

La contradiction entre ce que nous voulons et ce que nous possédons en réalité pousse les adultes à chercher plus loin. En conséquence, à travers l’histoire, nous avons développé plusieurs approches concernant ce problème. Le Baal HaSoulam écrit à ce sujet dans son article «La paix»; soulignant que si nous voyons honnêtement et raisonnablement la nature, l’humanité et la vie, nous allons arriver au même résultat que ce que la sagesse de la Kabbale nous enseigne.

La chose principale est de ne pas être corrompu par notre égoïsme, mais plutôt de s’élever au-dessus d’un niveau impartial par lequel nous ne dépendons pas de nos sensations actuelles, de nos inclinations et de nos  notions. Si nous pouvions nous élever au-dessus en tant que chercheurs indépendants, nous détecterions certaines données qui sont contenues dans la Kabbale.

C’est ce que la sagesse fait: Elle soulève une personne à un niveau où elle peut regarder la réalité sans le prisme de son ego. Si nous pouvions supprimer ces «lentilles» de l’égoïsme, nous atteindrions facilement la sagesse de la Kabbale. Selon l’article du Baal HaSoulam, « La paix », c’est la recherche scientifique avec une base expérimentale, l’expérience et la pratique qui fonctionne pour tout le monde sans exception et qui permet à chacune et à chacun de découvrir la nécessité de donner sans réserve à notre prochain.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 11/11/11, « La paix »

Commencer à vivre

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi il y avait un besoin pour le grand mouvement de tous les mondes, quand tous les mondes se sont éveillés avec Adam HaRishon (premier homme), le soir du sixième jour de la création, et par la suite il a péché et il est tombé encore plus bas que l’endroit où il est né?

Réponse: Après le péché d’Adam HaRishon, tous les mondes sont descendus à l’endroit même où ils sont maintenant, qui est le monde de Nikoudim. Pourtant, c’est le résultat de toutes les montées et descentes, l’environnement où les âmes ont été créées. À partir de ce point, les âmes sont placées dans un monde, dans un environnement, et grâce à cet environnement, elles peuvent exister.

Les niveaux minéral, végétal, et animal des mondes, des mondes de Bryia, Yetsira, et Assiya (BYA), permettent aux âmes d’exister sous une «forme bestiale » et de leur fournir les conditions nécessaires pour vivre. Mais ensuite une personne reçoit la vie, elle peut atteindre l’existence de l’âme au niveau de la parole en plus des niveaux minéral, végétal, et animal. Pour ce faire, les âmes doivent se connecter, et ensuite elles construisent un réseau entre elles.

Au début, les mondes s’élèvent sans la participation d’une personne selon le plan de la création. Il y a un plan appelé Beito (en son temps) qui les marque comme une horloge et les remplit, étape par étape, comme le mouvement des aiguilles d’une montre. Vous pouvez accélérer le plan si vous le souhaitez, et faire de l’horloge un tic-tac plus rapide, mais vous devez faire des efforts supplémentaires pour cela. Il y a un plan préliminaire, et tout va selon le plan de la création et retourne à ses racines.

Le monde d’Atsilout qui est en soi, est Galgata ve Eynaim. Si j’insère Galgata ve Eynaim dans Ozen, le résultat est le monde de Bryia; si j’insère le monde d’Atsilout dans Hotem, le résultat est le monde de Yetsira, si je l’insére dans , le résultat est le monde d’Assiya. Ainsi les mondes de BYA sont une copie du monde d’Atsilout dans Ozen, Hotem, et Pé (AHP), qui est l’incorporation des attributs de Bina et de Malkhout. C’est ainsi que les mondes de Bryia, Yetizra et Assiya, qui sont l’environnement d’Adam HaRishon, ont été créés.

Or, l’homme est dans le désir de recevoir dans lequel il y a différents attributs du don sans réserve, les différents attributs de la vie. Ces attributs de la vie n’ont pas de libre choix, et il y a seulement des niveaux minéral, végétal, et animal. C’est exactement comme dans notre monde, où il y a des niveaux de la nature minérale, végétale, et animale, qui existent et sont actifs autour d’une personne, créant pour elle un environnement dans lequel elle peut vivre.

Nous vivons par le monde d’Atsilout, par les attributs du Créateur qui sont autour de nous dans les formes naturelles du minéral, végétal, et animal! Merci à cela grâce à quoi nous existons. Mais si je ne veux pas exister par le niveau minéral, végétal, ou animal, mais plutôt par le niveau de la parole, qui est le monde de l’Atsilout lui-même: Je dois m’élever à lui.

Puis à partir des mondes de BYA, je collecte les informations sur le sens de la vie, à partir de l’attribut du don sans réserve (Galgata ve Eynaim) qui est incorporé dans les attributs de la réception (AHP). Je veux rejoindre la force des attributs du don sans réserve (Galgata ve Eynaim.) et je tiens à exprimer mon désir par mes tentatives de  connecter et de relier les parties brisées et de les élever dans le monde d’Atsilout.

Je ne soulève pas les pièces brisées du désir de recevoir du monde d’Atsilout, mais seulement les pièces brisées du désir de donner sans réserve, les points dans le cœur qui ont été séparés les uns des autres par le désir de recevoir (AHP) qui est entré en eux. Je veux que la Lumière vienne et relie les points dans le cœur au-dessus du désir de recevoir. Puis Ils vont commencer à travailler mutuellement avec AHP. Cela signifie que je soulève AHP pour Galgata ve Eynaim.

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale 16/10/11, « Étude des dix Sefirot »

Chaque niveau spirituel est une renaissance

Dr. Michael LaitmanNotre correction intervient à deux étapes: la peur et l’amour. Ces deux étapes se réalisent en nous si la Lumière corrige nos désirs. Cela signifie que nous devons aspirer à des corrections, mais nous ne les réalisons pas par nous mêmes. Une telle approche diffère radicalement de ce que nous sommes habitués dans ce monde. Dans notre monde, c’est à moi de chercher la force et la connaissance qui est nécessaire pour réaliser mes projets. Dans la spiritualité, cependant, je dois chercher la force et la connaissance avec laquelle je serai prêt pour ce que la lumière va réaliser en moi.

Sur le chemin spirituel, l’ensemble de notre préparation est destiné à notre création. A chaque nouveau niveau, nous nous préparons pour une renaissance, obtenant ainsi la connaissance les actions du Créateur et de travailler avec lui comme Son partenaire. Nous nous préparons à la naissance et il nous engendre encore et encore. Grâce à ce processus et à travers Ses actions on arrive à mieux le connaître.

De toute évidence, sur ce chemin nous n’atteignons pas l’essence de l’action qui nous engendre. Peut-être d’ici à la fin de toutes les corrections et après avoir atteint un degré parfait nous allons comprendre comment fonctionne le Créateur.

Mais pour l’instant notre travail consiste en la préparation. Cette préparation nous permet de mieux comprendre et d’atteindre le Créateur et Son œuvre; cependant, de cette rencontre nous devons tirer exactement ce qui est nécessaire pour notre préparation pour la prochaine naissance. C’est ainsi que nous avançons d’un niveau à l’autre et c’est la seule chose qui devrait nous préoccuper.

De la 4e partie du 26/01/12 du cours quotidien de Kabbale, «Introduction à l’étude des dix Sefirot »

Pressé de se réveiller avant l’aube

Dr. Michael LaitmanQuestion: «Quelle est la différence entre «je réveille l’aube» et « l’aube me réveille »  ?

Réponse: « L’aube me réveille » signifie que je suis réveillé par l’En-Haut. De multiples tentatives sont faites, mais elles seront en pause si je suis incapable de faire un effort pour me réveiller.

Il pourrait y avoir quelques tentatives de plus pour me réveiller dans cette vie, ou bien je pourrais être laissé seul jusqu’à la fin de cette réincarnation, et je vais continuer à vivre comme tout le monde, à aller avec le flot de la vie.

Si, toutefois, «je réveille l’aube», alors j’accélère le temps  temps (Akhishéna). Il est important pour moi d’éveiller et d’accélérer le temps, donc chaque instant de ma vie me devient précieux, et je travaille vraiment dur pour m’assurer que je ne le gaspille pas ou ne le prend pour acquis. C’est ce que signifie «réveiller l’aube ».

Le travail entier de l’homme consiste à «réveiller  l’aube», et ce n’est pas grave ce qu’il en reçoit. Il peut lui être nécessaire de maintenir l’éveil de l’aube pendant un long moment jusqu’à il voit une sorte de réponse.

Il est important de comprendre que l’homme travaille toujours avec son récipient, le désir, et que la Lumière supérieure est dans l’état de repos absolu. Et si vous avez fait beaucoup d’effort pour éveiller l’aube et n’ayez encore rien reçu, cela ne signifie pas qu’il ya un manque de Lumière. Il y a un manque d’effort dans la révélation de la Lumière, qui est à l’intérieur.

Nous attendons une récompense, comme si nous avions payé à un endroit et que nous souhaitions recevoir dans un autre. Je travaille avec la révélation réelle, qui se trouve ici devant moi, et tout ce que j’ai à faire est de révéler de plus en plus dans le même lieu.

Donc je n’ai personne à blâmer dans mon manque de succès dans l’attente de l’aube, tout ne dépend que de mes efforts. Et si je n’ai pas encore réussi à éveiller l’aube, alors je n’ai pas encore fait assez d’efforts. Parce que si j’avais fait assez d’efforts, je l’aurais certainement trouvée : elle aurait été réveillée

De la 1 ere partie du cours quotidien de Kabbale du 25/01/2012, Shamati # 175

De sauvage à humain

Dr. Michael LaitmanSi le terme «force de la nature » n’est pas totalement clair, nous pouvons expliquer avec des preuves empiriques les étapes du développement d’une personne ordinaire à la recherche d’un vrai bien. Il est clair pour nous tous qu’une attitude positive les uns envers les autres est bonne, l’absence de crime est bonne, et la sérénité et la sécurité sont également bonnes. Si nous nous aidons les uns les autres et que chacun aura ce que les autres ont, ce sera mieux que notre misérable vie actuelle! Tout le monde serait d’accord avec cela.

Super! Maintenant, nous allons reconnaître l’incidence de l’environnement sur nous, car cela peut se voir à chaque étape donnée d’une  vie. Tout groupe peut manipuler ses membres par la persuasion. Une personne peut être forcée à penser d’une manière complètement opposée, si il ya 20-30 personnes autour d’elle qui disent que le noir est blanc. Ceci est un fait avéré qui ne peut pas être nié.

Par conséquent, si l’environnement en fait influence un individu, nous pouvons créer un environnement artificiel où tout le monde va bien se traiter mutuellement. Nous allons obliger chacun à se comporter de cette manière, et on répondra à toute transgression par une critique polie en premier abord, et ensuite avec un déni rigide.

Il n’y a pas d’autre choix. Après tout, nous souhaitons vivre  en ayant tout ce que l’être humain a besoin : une maison, de la nourriture, une famille, la santé, une pension, des vacances, etc. Tout cela dans des proportions normales et non sous la forme de nombreux zéros dans nos comptes en banque, ce qui signifie, conformément à nos besoins naturels.

Si vous le désirez, vous avez la possibilité de créer cet environnement, où chacun prendra soin de tout le monde. Et cela ne se produira qu’en changeant  notre attitude envers l’autre. En outre, même si nous nous traitons bien les uns les autres et en désespoir de cause, artificiellement en acceptant le mode de comportement et en agissant comme dans  un bon environnement, alors il en résulte que nous acquérons une habitude, qui devient notre seconde nature. Nous allons en fait devenir comme ça!

Jusqu’à présent nous étions des sauvages, prêts à dévorer tout ce qui nous entoure. En adhérant à ce jeu, nous nous retournons littéralement comme un gant. Et puis au cours du temps, tout le monde va changer et de sauvage, tout le monde va se transformer en un être humain.

En conséquence, nous devenons une humanité totalement nouvelle: nous révélons des possibilités supplémentaires. En acquérant l’équilibre avec la nature, je commence à la ressentir, et puis je dévoile en moi de nouvelles capacités à l’aide desquelles je crée des mécanismes progressifs et je renverse littéralement les mondes la tête en bas. Je connais toutes les lois de la nature parce que je suis semblable à la nature.

Quoi d’irréel à ce sujet? Jouons et construisons de telles relations. Nous n’avons pas d’autre choix! Tout dépend de l’éducation, ce qui signifie l’influence de l’environnement. Nous sommes des gens suffisamment matures, expérimentés et intelligents. Nous voyons un avenir menaçant et nous fournissons un conseil sans aucun mysticisme.

L’humanité n’a aucune chance d’échapper à ce développement, et nous offrons un remède qui prévient de la maladie. Tous les impacts négatifs de la nature sont apportés par notre manque de correspondance avec elle. Par conséquent, tous les coups dont je fais l’expérience indiquent un déséquilibre avec la nature. Par exemple, s’il fait froid, j’ai besoin d’allumer le chauffage ou de mettre des vêtements chauds, et si c’est bruyant, j’ai besoin soit d’installer un système de réduction du bruit ou de me boucher les oreilles. En d’autres termes, je dois effectuer certaines actions en réponse à chaque phénomène.

De KabTV «Une nouvelle vie »  Episode # 4, 01/01/2012