Daily Archives: 1 février 2012

Un contact à un niveau émotionnel

Dr. Michael LaitmanQuestion: Le but de la partie psychologique de l’éducation du cours intégral  est d’enseigner aux gens à communiquer les uns avec les autres, de s’entendre, et de développer un contact significatif et profond entre eux. Comment cela peut-il être réalisé ?

Réponse: Nous avons besoin de comprendre ce qu’il s’agit des contacts interpersonnels.

On dit que ce n’est pas une famille s’il n’y a pas d’enfants. Dans quel but vivent les gens ? Supposons aujourd’hui, qu’un couple s’aime physiquement, ils sont satisfaits l’un de l’autre physiologiquement, ils sont à l’aise ensemble. Confortable pour l’instant … Un enfant est un peu un juste milieu, quelque chose de commun qui les lie.

Quand une personne tente d’établir un contact avec quelqu’un d’autre, il ou elle devrait voir clairement ce qu’ils ont en commun l’un avec l’autre, ce qui les lie mutuellement ensemble. Ce n’est pas seulement une certaine jonction, mais un domaine commun émotionnel, physiologique, physique, social et culturel où ils ne se contentent pas de se toucher mais c’est comme s’ils se superposaient l’un sur l’autre.

Chaque individu représente un «cercle», et dans la mesure où il ou elle peut se chevaucher avec le «cercle» d’une autre personne, cela définit leur capacité à établir un contact profond et multidimensionnel.

Tout d’abord, nous devons comprendre que de notre temps, le contact entre deux personnes est tel que leurs cercles individuels ne se touchent pas les uns les autres parce que leur égoïsme est arrivé à son état ultime, et quel que soit ce que mon cercle englobe, il ne rentre dans aucun des autres cercles. Je me sens tellement exceptionnel-une personnalité, un égoïste, que je ne peux pas percevoir l’autre comme une personne qui a ses propres intérêts et besoins. Pour moi, une autre personne est juste un objet de consommation. Si cela m’intéresse, j’entre en contact avec elle, mais je ne la traite pas comme une personne, un individu avec son propre monde intérieur et ses cercles d’intérêts, mais interagit avec elle comme un consommateur avec une source de plaisir, et rien de plus.

Et voilà comment nous communiquons les uns avec les autres. C’est pratique de cette façon: chacun a son téléphone portable, son ordinateur, et son email. Nous nous cachons derrière eux et ce qui masque notre séparation absolue de l’autre.

Nous voyons comment les différentes communautés disparaissent progressivement, et nous nous cachons derrière nos écrans, apparemment en socialisant, tandis que dans l’intervalle, nous inventons de nouvelles normes de règles et de comportements pour nous-mêmes. Mais tout cela se passe virtuellement, presque sans émotion attenante avec tous les autres cercles. Nous inventons une nouvelle langue, en nous cachant derrière d’autres formes, d’autres coquille, en nous présentant en ligne complètement de façon complètement différente de ce que nous sommes réellement, en utilisant des émoticônes, au lieu de notre propre visage, ou en nous connectant avec des noms différents. En d’autres termes, les gens jouent sans se révéler sous aucun prétexte. Et l’égoïsme va de pair avec cela, il se sent bien et à l’aise.

Notre principale tâche est de révéler si les gens ont quelque chose en commun, et pas seulement deux personnes, mais tout le monde. C’est parce que nous parlons d’une société vers laquelle la nature intégrante nous pousse, que ce soit à travers la souffrance ou par notre réalisation volontaire, et nous dirige vers cet état lumineux de l’humanité. C’est pourquoi en révélant ce que nous partageons tous en commun, nous serons alors capables de prendre contact à un niveau émotionnel ; nous ne pourrons pas nous cacher les uns des autres mais, au contraire, nous tenterons de nous ouvrir.

Chaque dévoilera son « moi » intérieur et le placera au-dessus de l’extérieur, au-dessus de cette image, au-dessus de leur nom et prénom, au-dessus de leur occupation et toutes sortes d’habitudes extérieures, les coutumes, la langue, et tout le reste. Le monde émotionnel de chacun s’élèvera au-dessus de leur état physique habituel qui leur est donné par la nature. C’est ce que nous devons développer chez une personne.

Pour cela nous devons montrer aux gens qu’en nous unissant par la superposition de nos cercles individuels les uns sur les autres, par le collage avec l’autre en un mécanisme unique, nous ne serons pas transformés en robots ni ne deviendrons vulnérables, comme dans le célèbre proverbe russe, « Ouvrez votre âme afin que quelqu’un puisse y cracher ». Nous faisons cela afin que dans notre mouvement intégral unifié, quand nous sommes comme un mécanisme analogue unifié, nous atteindrons un objectif particulier et donnerons naissance à quelque chose de nouveau, tout comme un couple qui s’unit afin de porter sa progéniture.

Sauf qu’ici nous sommes tous en train de donner naissance ensemble, créant un état ​​totalement nouveau dans l’humanité, où nous n’aurons pas à nous cacher, à avoir peur, ou nous efforcer de nous arracher quelque chose les uns des autres, afin de nous élever. Au contraire, notre ascension sera mutuelle, précisément à travers cette «progéniture» commune à nous,  dont nous prendrons soin et chérirons, en lélevant  constamment et la développant.

D’une «Discussion  sur l’éducation intégrale» n°6, 14.12.2011

Ce mot fort : la « nature »

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi le mot « nature » est-il le mot le plus couramment utilisé pendant ces cours ?

Réponse: C’est parce que nous nous trouvons aujourd’hui dans une certaine sphère, qui nous touche et nous force à réagir. Nous sommes entourés de tous côtés, et nous n’avons nulle part où courir. C’est pourquoi j’appelle ce phénomène la «nature», et je vois clairement une loi dans ce qui touche tout le monde à tous les niveaux: la loi de l’équilibre général des systèmes mondiaux et intégraux.

La recherche de différents systèmes montre que seule la loi visant à équilibrer le système agit tous en eux . La nature tend à maximaliser l’état le plus calme, le plus confortable et équilibré. Comme l’eau vise à combler le plus bas niveau, ainsi fait la nature. Selon cette tendance, au lieu d’être séparés, nous aussi nous devrions nous unir et être un. De nombreuses études menées par des scientifiques qui étudient la société humaine, prouvent ce fait.

Question: Il est clair que l’écologie et l’état de notre corps dépendent de la nature ; c’est notre concept de la nature comme facteur déterminant. Cependant, il s’avère que la nature contrôle également la crise économique, le chômage et la faillite?

Réponse: Puisque nous parlons de l’enseignement général de l’humanité dans un monde intégré et mondial, cela signifie que nous examinons précisément ce monde. Il représente un système commun, et le concept «intégral» signifie que tous les éléments de ce système sont connectés les uns aux autres et activés par une loi, une force, qui les dirige vers la connexion et l’équilibre. C’est ce que j’appelle la nature.

En d’autres termes, je ne veux pas dire quelque chose qui ne se rapporterait pas aux niveaux du minéral, du végétal, de l’animal, ou de l’humain. Je dis seulement que toutes les lois existantes se rapportent au système intégré global et sont sous le contrôle d’une loi: la loi de l’équilibre, de l’homéostasie.

Nous voyons cette loi de la physique aussi: chaque organisme aspire au repos, au calme, un état statique, et une utilisation minimale d’énergie. C’est ainsi que la différence entre la température et la pression atteint l’équilibre pour atteindre la similitude. Il n’y a rien à discuter ici. Ce sont les lois de la thermodynamique, qui sont enseignées à l’école.

J’explique cela à l’humanité pour qu’elle ait  un fondement pour percevoir le monde global où chacun dépend de l’autre, qu’elle expérimente l’effet d’une loi, et doit la suivre. Ma tâche est d’amener l’humanité à cette vision du monde. Ainsi, en plus de l’éducation, je vous donne également des connaissances. Les gens ont besoin de la philosophie, de la psychologie, et de vastes connaissances. Ce processus d’apprentissage ne ​​s’arrête pas à un cours de courte durée; il se poursuit pendant toute la vie.

De KabTV «Une nouvelle vie »  Episode # 4, 01/01/2012

Emprisonné par l’égoïsme

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-ce que la notion d ‘«égoïsme» implique un certain désir ou une certaine réalisation de ce désir? Par exemple, je tiens à prendre quelque chose de quelqu’un, ceci est mon désir, je peux travailler avec ce désir. Mais il est une toute autre chose en fait si je le leur prends.

Réponse: Nous ne parlons pas de l’action, mais de l’intention réelle. Lorsque vous voulez prendre quelque chose à quelqu’un, vous réalisez quelque chose au détriment de l’autre, et vous recevez du plaisir, pour votre propre intérêt, au détriment des autres, c’est de l’égoïsme. Mais simplement profiter de quelque chose n’est pas de l’égoïsme.

L’égoïsme, c’est quand nos actions sont destinées à nous faire plaisir et blesser les autres en les faisant: les gens, la nature, peu importe qui ou quoi.

Pratiquement toute action que nous effectuons est égoïste. C’est toujours soit réalisé en équilibre avec la nature, la société et les personnes ou contre eux, puisque nous n’existons pas par nous-mêmes comme dans le vide, mais dans le milieu environnant.

Je dois toujours penser à mon attitude bienveillante envers les autres, et cela vient principalement durant le processus de l’éducation. Mon attitude envers le monde animal, végétal, et le reste, mon attitude envers la nature toute entière, et l’Univers tout entier devient complètement différent: bienveillant, compatissant.

Nous commençons à comprendre et à percevoir les forces et les couches qui sont dissimulées par nous dans le passé, dans la nature, et dans l’espace environnant. Nous révélons la matrice, la conception de la nature, son sens intérieur, son plan, où nous existons et nous nous développons contre notre volonté. Une personne a atteint le niveau de réalisation de sa propre participation, le destin, et le but.

D’une «Discussion sur l’éducation intégrale » # 7, 14/12/11

De l’autosuffisance à la spécialisation

Dr. Michael LaitmanAvec chaque jour qui passe nous nous sentons de plus en plus vivre dans un monde très complexe et interdépendant. C’est pourquoi nous parlons de la loi qui nous affecte tous, qui nous lie tous ensemble, et cette loi est appelée la garantie mutuelle.

À première vue, cette loi semble se rapporter davantage aux gouvernements ou aux grandes entreprises. Mais s’applique-t-elle aussi au simple Joe ? Il s’avère que c’est le cas, et d’année en année, nous ressentons cette vérité avec plus d’acuité. Par exemple, si il y a un dysfonctionnement dans l’une des banques européennes ou américaines, ses conséquences se font sentir dans tous les pays et surtout, disons, en Chine, qui vend là-bas toutes les choses qu’elle fabrique. Et cela, en retour, affecte la moitié du monde. En d’autres termes, nous sommes devenus tellement liés par le commerce, l’économie et les finances que nous percevons ces choses comme une menace pour notre existence. En effet, les banques déterminent la disponibilité de la nourriture, des vêtements, de l’énergie pour alimenter le chauffage résidentiel, la fonction des sociétés pharmaceutiques internationales, etc.

Aujourd’hui, il ya pas un seul pays au monde qui satisfasse tous ses besoins, alors, qu’il y a même 100 ans, tous les pays étaient presque entièrement auto-suffisants. Tout a changé quand l’Inde est devenue une colonie britannique, et que les Anglais décidèrent qu’il serait plus facile d’importer des fruits et légumes de l’Inde via le canal de Suez, plutôt que de les cultiver et les produire eux-mêmes. Au lieu de faire cela, ils commencèrent à développer leur industrie. Avec le temps les gens commencèrent à réaliser que la spécialisation – où tout le monde ne fabrique que certains biens – était la voie à suivre.

En revanche, dans le passé, chaque usine de fabrication individuelle fabriquait absolument tout, du plus petit boulon à la machine complète avec tous ses composants (moteur, câblage électrique, etc…). Par ailleurs, la même usine utilisait également de petits générateurs pour son alimentation électrique. Tous ces processus eurent lieu au même endroit. Mais, alors la division du travail commença : une usine fabriquait des boulons, une autre des vis, une autre encore des composants électriques, etc. Et aujourd’hui, tous les constructeurs automobiles reçoivent leurs approvisionnements de nombreux pays différents.
Ces dernières années, cette tendance fut poussée encore plus loin. Au lieu de développer l’industrie automobile sur leur propre terre, le Japon commença à construire leurs usines en Europe et en Amérique, sur leurs marchés cibles. Le Japon continue à gérer la production de loin ; qui plus est, au lieu de la gérer directement, le Japon le fait par l’intermédiaire de représentants, qui sont embauchés sur ce même site.

Ainsi, tout devint si entremêlé, que vous ne pouvez plus dire qui produit quoi ? Le territoire d’un pays contient des usines et des stations de gaz qui appartiennent en réalité à un autre pays. Il y a des sociétés qui ont leurs propriétaires dans plusieurs pays, dont chacun a sa part. Les économies de nombreux pays ont des investisseurs étrangers, et les gouvernements locaux ne l’empêchent pas, car c’est à leur propre avantage. Leurs citoyens obtiennent des emplois, et tout le monde est heureux.

Et nous pensions que tout continuerait à se développer dans cette direction …
De KabTV «Une nouvelle vie » Episode # 5, 02.01.12

S’attaquer au chômage des jeunes ?

Dr. Michael LaitmanAux infos (de CNBC): «Les jeunes devraient travailler gratuitement pendant deux ans au maximum pour acquérir de l’expérience, ont déclaré, jeudi, les jeunes et les chefs d’entreprise  lors du Forum économique mondial de Davos.

« Une nouvelle résolution des Nations Unies consacrant l’importance d’un couple d’années de travail volontaire des jeunes fut demandé instamment par des délégués, y compris Maurice Lévy, Président et Directeur exécutif de Publicis Groupe, dans le cadre d’un débat animé sur CNBC – un débat modéré pour éviter une  génération perdue de jeunes chômeurs …

«Le monde a besoin de 600 000 000 nouveaux emplois dans la prochaine décennie pour faire face à une population croissante et aux effets de la crise financière, selon les chiffres publiés plus tôt cette semaine par l’Organisation internationale du Travail. »

Commentaire : De cette façon, les capitalistes veulent mettre le problème du chômage sur les épaules de la société. Par ailleurs, l’Etat devrait soutenir les chômeurs. Mais le monde n’a pas besoin de nouveaux travailleurs, au contraire ; le chômage va augmenter. Une personne devrait être engagée, non pas dans un travail inutile, coûtant beaucoup plus que les prestations de chômage, mais dans un travail qui aide vraiment la communauté : dans l’éducation de  chacun sur la coopération et la garantie mutuelle, qui apportera un équilibre avec la nature et un bénéfice pour le monde.

Notre objectif est d’atteindre l’harmonie avec la nature

Dr. Michael LaitmanNous sommes nés avec le seul désir égoïste d’avoir du plaisir, et tout le reste dans la vie n’a pas d’importance pour nous. Il en va de même pour un bébé, en sortant du ventre de sa mère, il pense à lui, il ne sent que lui-même et ne sent pas le monde qui l’entoure. Après quelques semaines, il commence à ouvrir les yeux, à entendre, à progressivement activer ses organes de perception, et à percevoir d’autres personnes. Et ainsi il obtient ce qu’il veut de la vie, de son environnement (principalement grâce à sa mère), pour satisfaire tous ses besoins.

Nous devons comprendre que ce désir égoïste donné à la naissance fut reçu dans le but de, grâce à l’habitude devenant une seconde nature, pouvoir construire au-dessus une autre forme altruiste : la forme du désir de donner et de l’unité.

Maintenant, nous sommes dans un état opposé ; nous sommes séparés, chacun de nous veut gagner au détriment de l’autre, et aucun de nous prend l’autre en considération, et, en outre, nous sommes tous dans l’opposition et le désaccord les uns avec les autres. Cependant, la nature a délibérément créé en nous une telle qualité négative, afin qu’en utilisant le pouvoir que nous avons à notre disposition, nous construisions entre nous une sorte de forme de connexion positive, précisément en partant de cette qualité négative.

Nous la construirons avec compréhension et conscience. De cette façon, nous parviendrons à l’unité en créant l’image d’un être humain semblable à cette loi générale de la nature qui est dirigée vers le don sans réserve : une loi douce, et aimante.

Nous réaliserons alors que cette loi n’est pas mauvaise, que toutes ces forces maléfiques, dont nous ressentons les effets sous forme d’adversité (comme le divorce, la toxicomanie, le terrorisme, la peur de la menace d’une guerre atomique, les conflits entre pays, les maladies, les problèmes environnementaux, économiques et les crises financières), et qui nous semblent être des impacts négatifs de la nature, nous nous rendrons compte qu’ils sont tous nécessaires pour que nous puissions les compenser avec les forces de l’attribut du don, les forces de notre amour et de notre unité. Aujourd’hui, si nous percevons les effets de cette loi comme négatifs, c’est uniquement parce que nous nous opposons à elle.

Cela arrive dans notre vie quotidienne. S’il fait froid ou chaud, je dois comprendre ce qu’il faut faire afin d’équilibrer ces anomalies et amener la température à un état normal. Si j’étais immergé sous l’eau, je sentirais une forte pression. Si je montais très haut dans les montagnes, je sentirais un manque d’oxygène, et je trouverais qu’il est difficile de respirer. Je compenserais alors ces écarts afin de m’équilibrer avec la nature.

Quels moyens pouvons-nous utiliser pour parvenir à une harmonie avec une nature démontrant ces diverses adversités ? Nous sentons des coups venir de toute part. L’humanité se sent unie sous la menace commune qui est en train d’arriver.

Nous comprenons que nos qualités sont opposées aux qualités de la nature et nous devons compenser cela et travailler à l’encontre de nos qualités.

Si, à un certain moment, la nature exerçait un impact négatif sur nous, nous nous surpasserions, nous nous corrigerions, et nous y répondrions en fonction de nos capacités, nous percevrions de tels impacts de manière positive et équilibrée. Alors, les problèmes environnementaux seraient résolus, les familles seraient réconciliées, les connexions entre les pays seraient renforcées, l’économie serait plus solide, et notre vie deviendrait heureuse et confortable.

On nous donne ces opportunités, afin de faire progressivement des changements en nous-mêmes et entre nous. Sur ce chemin, nous nous approcherons de la nature générale et ne nous sentirons en totale harmonie  avec elle.

De KabTV «Une nouvelle vie » Episode # 4, 01/01/12

Un cadeau se situe dans le cœur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je offrir un cadeau à mes amis, si nous sommes connectés virtuellement?

Réponse: Donnons-nous des cadeaux matériels aux amis quand nous les rencontrons en personne? Un vrai cadeau est dans le cœur. Si nous avons vraiment des cadeaux pour nos amis, alors ils vont le sentir. Celui qui donne un cadeau est appelé supérieur et celui qui le reçoit est appelé inférieur. Et ils sont appelés amis quand le récepteur se sent donneur du cadeau et l’accepte avec amour et joie, car il comprend que c’est une expression de l’amour de l’ami envers lui, et en recevant le cadeau il réagit réciproquement avec amour.

Un cadeau n’est rien d’autre qu’un stratagème, et c’est pourquoi il est peu important qui donne et qui reçoit ; les deux sont égaux. Si nous pouvons construire ce type de relation entre nous, alors nous nous ressentirons l’un et l’autre comme une mère qui ressent son enfant de loin. Après tout, l’amour est plus puissant que la distance. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 29/01/2012, Écrits du Rabash

Une maladie congénitale: la haine des amis

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je me tenir dans le groupe alors même que j’ai l’impression de les haïr ?

Réponse: ce n’est pas terrible. Tout le monde ressent cette haine. Voyez  ce qu’il est dit au sujet des élèves de Rabbi Shimon: des gens si grands et combien de haine a été révélée entre eux. Nous devons regarder cela comme un médecin qui traite une maladie, et traiter comme un fait donné sans blâmer personne.

Nous devons accepter la haine naturelle et essentielle, et nous devons vivre avec elle. Nous devons connaître notre nature et en même temps essayer de nous élever au-dessus et de construire les relations spirituelles entre nous.

Partout où notre travail commun avec l’aide de la Lumière a lieu au-dessus de nos ego, c’est là où nous traitons la haine comme un médecin traite un patient. Quand un médecin examine le patient, il ne prend pas en compte sa personnalité, mais plutôt examine la maladie et la guérit. Voilà comment nous devrions agir.

L’ego nous est donné d’en haut afin qu’avec son aide, au-dessus, nous allons construire cette connexion avec l’autre. Si vous ne sentez pas la haine des amis à l’intérieur de vous, vous ne l’avez simplement pas encore découverte. 

De la 1erepartie du cours quotidien de Kabbale du 29/01/2012, Écrits du Rabash