Daily Archives: 2 février 2012

Contrainte ou réalisation?

Dr. Michael LaitmanLa règle biblique de «aime ton ami comme toi-même » ne parle ni du présent ni du passé. Même les religions ont abandonné cet objectif depuis longtemps comme quelque chose d’inaccessible et ont tourné leur attention vers les problèmes quotidiens: aider les gens dans certaines choses, en les protégeant contre d’autres, en offrant un soutien psychologique, et pas plus que cela.

Cependant aujourd’hui, nous pouvons voir que la nature nous y oblige. Cela signifie que nous devons expliquer à nous-mêmes et à tout le monde que sous l’influence des médias de masse et de la société, nous pouvons commencer à changer un être humain, à condition qu’il n’en soit pas de même que les mensonges pendant le régime soviétique.

Les mots justes y ont été dits, les buts corrects ont été fixés, mais ils n’ont pas été accompagnés par l’éducation des gens. Il y a  eu seulement beaucoup de paroles sur l’éducation et la création d’une nouvelle identité soviétique. «Un nouvel individu», «il n’y a jamais rien eu de ce genre dans le monde auparavant », et ainsi de suite, ces merveilleuses paroles correspondaient parfaitement à la méthodologie intégrale. Mais en réalité, tout cela n’existait pas. La seule chose qui existait était la contrainte, qui ne peut avoir sa place sous aucun prétexte! Cela ne peut être ni la peur,  ni les coups, une destruction ou une horrible pression, ou toute autre chose qui a été menée par le régime soviétique.

La transformation doit se faire non pas par la contrainte, mais par la réalisation. La réalisation viendra de la crise, et il n’y a pas d’autre façon sauf celle-ci.

Il s’avère que pendant le régime soviétique cela était nécessaire pour certains en petit nombre, mais pas pour tout le reste, aujourd’hui c’est le contraire: il est essentiel pour tout le monde car il n’y a pas d’autre moyen de sortir de notre état. Sinon, nous devrons faire face à des guerres mondiales et à la destruction mutuelle. Où d’autre pourrait nous conduire notre égoïsme? Nous comprenons tous que cela ne peut conduire que dans cette direction.

C’est pourquoi notre formation sociale suivante est soit le nazisme, le fascisme, et la destruction mutuelle ou bien c’est un mouvement conscient vers l’avant, où de nous-mêmes nous nous créons nous-mêmes à un nouveau niveau, c’est-à-dire que nous  travaillons  sur notre propre éducation.

D’une discussion « sur l’éducation intégrale » n° 5, 13/12/2011

Avertissements à Davos

Dr. Michael LaitmanAvis ( Sharan Burrow , secrétaire général de la Confédération Syndicale Internationale-CSI): « La secrétaire générale  de la Confédération syndicale internationale, Sharan Burrow, a déclaré« nous avons perdu une boussole morale »et a déclaré que si les gouvernements n’investissent pas dans les protections sociales maintenant, personne n’aimera le malaise social qui va suivre. »

Mon commentaire: Pour une raison quelconque, les riches n’ont aucun sentiment de peur. L’histoire se répète, alors ….

La prière du pauvre

Question: Qu’est-ce que la « prière du pauvre » qui ne va pas sans réponse ?

Réponse: La prière du pauvre est la supplique de quelqu’un qui comprend que personne ne peut l’aider, sauf le Créateur. Il sent qu’il n’a aucun droit, aucun mérite, pas  de bonnes œuvres, pas de support, et qu’il n’a rien. Même son égoïsme n’est plus un soutien et c’est ce qu’on appelle la pauvreté totale.

Dans ce cas, seul le Créateur (à travers le groupe) peut l’aider. Ce plaidoyer pour de l’aide est la prière du pauvre pour le strict nécessaire, seulement pour sauver son âme.

De la 1 ere partie du cours quotidien de Kabbale du 30/01/2012, Écrits du Rabash

Les abysses sous nos pieds

Dr. Michael LaitmanIl est impossible d’atteindre l’amour véritable, sans la haine à la base. Sans haine il n’y a que l’amour bestial, un jeu d’hormones: un coup vous êtes amoureux; un autre coup vous ne l’êtes plus. Dans notre monde, l’amour est en réalité une poursuite de la satisfaction. Quand vous voulez manger, vous aimez la tarte, et quand vous voulez fonder une famille, vous aimez votre conjoint et vos enfants. Ce sont simplement différentes sortes de garnitures qui peuvent être reconstruites si nous implantons certaines électrodes dans le cerveau d’une personne.

Le véritable amour se construit seulement au-dessus de haine. Sinon, il est impossible de le sentir. Dans notre monde, il n’y a pas d’amour ; nous parlons de l’amour humain, pas de l’attraction animale qui apporte du plaisir égoïste.

Question: Cela me rappelle les dessins animés où les personnages se trouvent en l’air au-dessus d’un abîme et ils continuent toujours de courir pendant un certain temps avant de regarder vers le bas.

Réponse: Exactement, ils découvrent qu’ils sont suspendus au-dessus d’un abîme, et ensuite ils tombent. C’est exactement ce qui se passe dans le monde aujourd’hui. C’est vraiment une belle description de la crise. C’est pourquoi les personnes au pouvoir ont peur de regarder en bas.

Question: Comment pouvons-nous tenir à quelque chose dans cette situation? Comment pouvons-nous atteindre le véritable amour ?

Réponse: En fait, je suis une petite personne et je ne ressens pas les choses sublimes, mais je suis déconcerté dans mon état ​​actuel. Alors, que dois-je faire?

La réponse est simple: Il vous faut un  groupe. C’est à la fois le diagnostic de la maladie et son remède.

 De la 4 ème partie du cours quotidien de Kabbale du 31/01/2012, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »

Au-dessus de l’abîme noir

Dr. Michael LaitmanComment pouvons-nous imaginer l’état supérieur, dans laquelle le Créateur vous révèle qu’Il aime tous ceux qui vous haïssent et déteste tous ceux que vous aimez, vous y compris? Il semble que cela ne vous apporte rien de bon et qu’il n’y a rien de pire que cela. Avant vous êtes tout en un, Pharaon, Bilam, Balak, Amalek et Hitler et vous savez comment surmonter cela, parce que cela aussi vous vient du Créateur, bien qu’indirectement.

Plus nous avançons vers l’amour, plus les obstacles rencontrés deviennent importants. Vous les surmonter et « l’ange de la mort » devient à vos yeux l’ »ange sacré « .

Question : Je ne comprends pas cet état. Après tout, le Créateur est encore perçu comme Bon et Bienveillant. Est-ce que je le vois à la fois avec la souffrance des autres et ma propre souffrance dans le passé ?

Réponse : Vous voyez toute la souffrance qui existe en  réalité ; C’est une image horrible : une souffrance monstrueuse, pas un seul gramme de plaisir, pas un jour de repos, que la douleur et la souffrance durant des milliers d’années lumière. La souffrance est partout. Il y a un vide total dans le désir de recevoir, non pas ici et là, pas de temps en temps, mais 100% de souffrance.

Cet état est appelé l’illumination de la Shekhina, et au-dessus de cet état, vous révéler le bien et la bienveillance. Sinon, comment serait-il possible de Le découvrir ? Si le Créateur ne vous apporte que le bien, alors vous Le découvririez dans des récipients égoïstes. Mais si vous Le découvrez dans toute la profondeur de l’abîme noir, qui est en face de vous, alors Il est découvert dans vos récipients de don, qui visent à donner sans réserve.

En outre, vous verrez qu’Il est bon qu’envers ceux qui sont aussi mauvais que Lui, et qu’Il est mauvais envers ceux qui sont bons, contrairement à Lui. Voici comment cela vous paraîtra.

Notre travail est seulement de nous élever au-dessus des récipients de réception. Si vous voyez que les actions du Créateur ne correspondent pas au désir de donner, cela vous apparaît intentionnellement comme un obstacle sur le chemin, au-dessus duquel vous devez vous élever.

Question : Et qu’est-ce que je découvrirai, après cette ascension ?

Réponse : Le désir de recevoir, le récipient général de Malkhout de Ein Sof, sous une forme totalement vide : les ténèbres, le désespoir, l’inquiétude et la peur, les épreuves terribles de Job, et vous le remplissez avec la Lumière de Hassadim et avec l’amour.

Question : Cela signifie, qu’après m’être corrigé, je me sens bien, peu importe combien l’obscurité m’est révélée. Et maintenant, je regarde le passé et que vois-je ? Ai-je souffert ou non?

Réponse : C’est déjà le prochain niveau, que vous devez déterminer. A Gmar Tikoun (fin de la correction), vous ne voyez pas que vous avez souffert, bien sûr.

Question : Et quelle est la souffrance que je ressens maintenant ?

Réponse : Maintenant vous n’êtes pas la même personne, que celle qui atteindra Gmar Tikoun. Finalement, vous ne vous reconnaîtrez pas dans votre état actuel. Les sentiments qui ont été laissés derrière ne sont pas vous.

Question : Alors, que suis-je maintenant ?

Réponse : Quelque chose de virtuel.

Question : Alors, pourquoi avons-nous besoin de tous les états présents ?

Réponse : Vous les sentez afin de vous préparer, quand vous faites tout ce qui est en votre pouvoir. Il est dit : «J’ai fait des efforts et j’ai trouvé. » Vous vous préparez, jusqu’à ce que vous trouviez, jusqu’à ce que vous vous éleviez au-dessus du Makhsom (barrière), jusque-là, le vrai «vous» n’existe pas.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 30/01/12, «Introduction à l’étude des dix Sefirot« 

Par Tes actions, nous Te connaîtrons

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dans le «Introduction à l’Étude des dix Sefirot » Baal HaSoulam dit qu’une personne peut s’asservir et se forcer à respecter les 612 Mitsvot. Qu’est-ce que cela signifie ? De quelle action parle-t-il ?

Réponse : Après qu’une personne ait révélé ses 612 désirs dans l’ensemble des 125 degrés de son désir, dans toutes leurs formes et leurs incorporations, elle essaie de travailler sur eux avec l’intention de donner. Cet effort revient à demander un Massakh, qu’elle reçoit et avec lequel elle essaye de donner sans réserve. Ensuite, une personne satisfait tous les désirs des autres qui lui sont révélés.

Grâce à cette correction, elle atteint le 613e désir, le désir final d’amour, qui est l’incorporation de tous les autres désirs. Le désir général et complet est révélé à une personne, non pas comme l’un des 613, mais comme la combinaison de tous les désirs, la totalité du récipient spirituel, un désir totalement nouveau et inconnu qui ne peut pas être atteint de façon différente. Dans celui-ci, une personne découvre le Créateur.

Elle voit le grand récipient, qu’elle a rempli quand elle agissait avec l’intention de donner et qu’elle traitait comme le Créateur. Puis la personne comprend soudain le Créateur, et non ses actions, mais le Créateur Lui-même. Il est écrit: «Par Tes actions nous Te connaîtrons. » Maintenant, une personne comprend non seulement la bonté avec laquelle le Créateur nous comble tous, mais le Créateur Lui-même.

Nous ne savons pas ce que c’est. Il ne s’agit pas de l’attitude du Créateur envers nous, mais du Créateur Lui-même, dans une forme pure, sans considération pour nous. J’ai atteint une équivalence de forme avec Lui. Maintenant, je vois ce que signifie donner, et par ces actions, je L’atteins, j’atteindre la moitié supérieure de Kéter.

C’est ce que le Créateur veut de Ses créatures. La création tout entière existe pour cet ultime pic, tout là-haut. C’est là que déconnecté de la création, j’atteins le Créateur.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 30/01/12, «Introduction à l’étude des dix Sefirot« 

L’audace ne fait pas de mal

Dr. Michael LaitmanQuestion: Puis-je me forcer à changer intérieurement? Y a-t-il une telle action ? Par exemple, si je pense constamment aux intentions des amis et m’en inquiète et que j’installe une alarme sur mon réveil pour me rappeler de le faire, serais-je capable de mesurer le résultat de ces efforts ?

Réponse : Je ne connais pas le résultat. Je fais des efforts et ne sais pas ce que je vais trouver.

Question : Comment puis-je examiner les choses de cette façon ? Quel est le but d’une telle étude ?

Réponse : sa réalisation. Si vous le faite, le résultat sera positif. Toutes les autres questions et réclamations proviennent de l’ego : «Que puis-je obtenir de tout cela?  Puis-je perdre quelque chose ?  »

Essayez de vous détacher autant que vous le pouvez : c’est une mission et je n’ai besoin de rien d’autre. Le réveil sonne et je pense aux amis. Puis ils disparaissent de ma vue jusqu’au cercle suivant. C’est tout.

Nous pouvons réussir. Le problème est la faiblesse intérieure : Vous n’avez pas le courage suffisant. Après tout, l’audace de vous diriger vers le ciel vous ouvre les portes.

Actuellement, vous voyez les choses avec votre intellect et sans attirer l’attention, vous essayez tranquillement de tourner la poignée et de vous faufiler à l’intérieur. Mais non, vous devriez frapper à la porte afin qu’elle s’ouvre.

Question : Comment puis-je acquérir cette audace auprès du ciel ?

Réponse : Le courage n’est pas de douter sans se décider : «Est-ce que cela vaut la peine? Peut-être ne sommes-nous pas dignes de cela encore ? Peut-être devrions-nous d’abord accumuler du pouvoir et de la connaissance … ». Le courage c’est de demander, bien que je sache que je ne le mérite pas. Je le sais et je le demande, comme si le Créateur me le devait.

Et cela est justifié. Je comprends que je ne peux pas sortir de mon ego, que le Créateur m’a créé de cette façon afin que je ne puisse pas vraiment me connecter aux amis. Je sais que je suis debout devant un mur, parce que je l’ai découvert après avoir fait des efforts. J’ai déjà essayé beaucoup de choses et j’ai déjà atteint certaines choses, mais toutes mes réalisations sont futiles en face de ce mur. A chaque fois le mauvais penchant m’envahit et me dit: «Attends un peu, tu dois encore finir ce que tu n’as pas eu la chance de finir. Peut-être dans un mois ou deux, peut-être rafraîchis encore Shamati, et accumule plus de force … mais maintenant, tu n’es pas encore prêt. Laisse les autres essayer.  »

Il faut de l’audace ici, un courage très sérieux et profond : «je le mérite et c’est tout. » Ce n’est pas une attaque insensée, mais un calcul prudent. J’emporte avec moi les efforts que j’ai fait, je ne fait pas que demander simplement des choses, et je le fais ensemble avec les amis. Que nous ressemblions à un gang de criminels et non pas à un groupe solide, ne fait aucune différence, nous demandons sans hésiter, comme de braves gens qui ne renonceront pas.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 30/01/12, «Introduction à l’étude des dix Sefirot« 

Le don sans réserve ne paie pas les impôts

Dr. Michael LaitmanLo Lishma (pas en Son nom), c’est quand je consens à être partenaire avec le Créateur. Je n’ai pas d’autre choix car après tout je veux atteindre tout ce qui existe dans le monde. C’est la manière dont je commence, comme un égoïste, comme nous tous.

Mais après, je désespère d’acquérir ce qui est souhaité. Si c’étaient des acquisitions corporelles, j’exercerais plus d’efforts car je sais que c’est l’astuce, ou bien j’irais étudier dans une université si des connaissances sont nécessaires, ou je le volerais, mais d’une façon ou d’une autre je voudrais obtenir ce que je veux.

Mais si mon objectif est au-dessus de ce monde et que je veux atteindre la racine de mon âme, pour découvrir le but de ma vie, d’où elle vient et quel est le plan pour elle, alors je ne vais pas être en mesure de trouver cela dans ce monde. Et c’est ici que nous voyons que nous n’avons pas le choix, et que nous ne pouvons gérer par nos propres forces, et c’est ainsi que nous arrivons à la sagesse de la Kabbale.

Et ici, on me dit, « Voulez-vous atteindre cela? C’est possible, mais pour ce faire vous avez besoin de donner sans réserve au Créateur. »Et  alors je perçois le Créateur comme un partenaire, comme le fisc, où je pense que je peux gagner pour moi-même, à condition que je Lui alloue le pourcentage qu’Il mérite.

Si c’est Son système, Il a créé le monde, et je suis dans ce monde comme un travailleur, comme un exécutant, alors pour moi ce que demande le propriétaire est clair. Comme il est écrit: « La boutique est ouverte et le propriétaire fait crédit. Le livre est ouvert et la main écrit. Et quiconque désire emprunter peut emprunter ».Ainsi inconsciemment, je sens que le Créateur est mon partenaire Qui va demander Sa part.

Lo Lishma , c’est mon accord de partenariat avec le Créateur. En vérité, je voudrais tout gagner pour moi et ne partager avec personne ; je tiens à continuer dans la spiritualité comme dans la matérialité, dans  les mêmes conditions. Mais il n’y a pas le choix, je suis obligé de partager: «Dites-moi de  combien Vous avez besoin, je suis d’accord. »

Même si c’était de 99%, mais si l’un pour cent qui reste m’est cher, alors je suis prêt à travailler pour cela. L’ouvrier de l’usine travaille pour un salaire de 1.000 euros par mois, tandis que le propriétaire de l’usine peut faire des millions. Ici, c’est la même chose. Par conséquent, je souscris à un accord de partenariat avec le Créateur, et c’est ce que chacun de nous fait. Nous n’avons pas à nous mentir à nous-mêmes. Notre ego ne comprend pas une autre façon.

Et voici le point clé: Comment dois-je me rapporter à ce partenariat? Dois-je apporter mon égoïsme à ce partenariat et diviser: C’est à moi et c’est à Vous ?

Parfois, j’ai envie de prendre tout pour moi. Parfois, je suis d’accord pour donner tout pour Lui, mais bien sûr, c’est à la condition que je reçoive aussi quelque chose. Inconsciemment je veux dire, dans mon accord à tout donner, dans tout cela il devrait y avoir un certain gain pour moi.

Autant que mon état ​​de Lo Lishma me semble un état parfait, quand je veux tout donner pour le Créateur, je me vois en imagination comme en adhésion avec le Créateur, et donc tout ce qu’Il reçoit sera à moi.  Ainsi, je suis prêt à Lui donner comme à mon bébé, où je ne suis pas désolé pour tout ce que je Lui donne, puisque la nature m’oblige à sentir que c’est à moi. C’est comme si c’était moi, moi et encore plus important que moi.

Que je le veuille ou non, je n’ai pas d’autre choix que d’être situé dans ce type de partenariat inconscient, qui est bénéfique pour l’ego, comme avec l’impôt sur le revenu. Et si c’est possible d’une certaine manière  de dissimuler les impôts, alors il est clair que cela ne fonctionnera pas avec le Créateur.

Ainsi, si nous le reconnaissons, nos désirs pour atteindre le don sans réserve au Créateur sont égoïstes, c’est un jeu «fixé» depuis le début. Nous pouvons convenir de donner sans réserve seulement par désespoir, par un manque de choix, ou dans l’attente de recevoir un paiement. Tout le monde veut un partenaire puissant qui contrôle tout ; c’est une alliance très rentable. Ceci est la base de toutes les religions.

Mais notre objectif est de reconnaître l’alliance égoïste à ce point, et de la corriger. Comme c’est surtout en ce point que nous nous battons: soit ma relation avec le Créateur va devenir ma « potion de mort » soit mon  «élixir  de vie ». Vais-je aller de Lo Lishma  à Lishma ou rester complètement dans l’ego mortel? Voici le point critique.

De la 4 èmepartie du cours quotidien de Kabbale du 11/01/2012 « Introduction à l’étude des dix Sefirot »

L’indifférence est pire que la haine

Dr. Michael LaitmanLa haine est inséparable de l’amour. Ce principe devrait être ancré en moi afin qu’il devienne mon programme de relation avec le monde, à travers lequel je regarde tout. Dans cette forme, je serai toujours dans la ligne médiane, dans le tiers médian de TifferetKlipat Noga, au point de mon libre choix.

Sinon, je ne peux pas m’orienter et ne sais pas où je suis: dans le domaine du don sans réserve ou dans la réception, ou bien dans le brouillard complet. Jusqu’à ce que je forme deux lignes opposées, je ne suis pas dans le monde, ce qui peut être une réalité.

Alors nous passons par des hauts et des bas si nombreux jusqu’à ce que nous commencions à comprendre la faiblesse de n’être seulement que dans la ligne droite ou seulement dans la ligne gauche. Etre juste à droite ou juste à gauche est un état ​​égoïste, Klipat Ismaël ou Esaü.

Et si je suis dans la ligne droite et dans la ligne gauche afin de les relier et de m’élever au-dessus de sorte que la ligne droite est toujours un peu plus élevée que celle de gauche (car il ya toujours une inclinaison vers la droite), alors je construis la ligne médiane.

Mais elles sont toutes les deux présentes et se soutiennent mutuellement. Grâce à ce système de deux lignes, il est possible de voir l’importance du don sans réserve, en comparaison à la réception. Et s’il n’y a pas de réception, comment peut-on vérifier?

Par conséquent, la haine et le rejet doivent exister. Une personne, qui n’est pas en contact étroit avec ses amis, ne veut pas se connecter, et reste à l’écart, pourrait avoir d’excellentes relations avec les autres, pourrait être un bon ami, calme et tranquille, mais sans être  impliqué dans le travail.

D’autre part, quelqu’un, qui est volatile et qui argumente et qui ne peut s’entendre avec personne, peut-être en mesure d’établir un contact intérieur avec des amis. Non seulement avons-nous besoin de considérer ce critère de vérification à l’aune de telles apparences, mais tout le monde a besoin de s’examiner soi-même à l’intérieur.

De la 1 ere partie du cours quotidien de Kabbale du 31/03/2012, Écrits du Rabash