Daily Archives: 6 février 2012

La montée du nationalisme en Europe

Dr. Michael LaitmanAvis (Tiré de Kommersant ): « Valentina Matvienko, Président du Conseil de la Fédération de Russie:« La xénophobie, l’incitation à la haine pour des raisons ethniques, religieuses et sociales, est rampante autour de la planète; la popularité des associations et des partis dont les membres ont souvent des opinions nazies est à la hausse. »

« Ralf-René Weingärtner, Directeur pour les droits de l’homme et la  lutte contre les discriminations, Conseil de l’Europe:« Nous assistons à la montée de l’extrémisme de droite dans l’UE et en Russie. Ces groupes sont liés par Internet, de sorte que la menace du racisme internationale est réelle.

« Nikolai Kabanov,11ème membre de la Saeima (parlement unicaméral),  Lettonie:« La saeima de Lettonie envisage un projet de loi qui permettra à ceux qui ont combattu l’Armée Rouge … de percevoir des prestations et des pensions plus élevées. Les autorités lituaniennes ont été critiquées pour avoir sanctionné les marches néo-nazies.

« Oleg Tsarev, député du peuple de l’Ukraine du Parti des régions:« La situation en Ukraine n’est pas moins alarmante: Le parti ultranationaliste «liberté» est au parlement.

« Tatiana Zhdanok, membre letton du Parlement européen:« En Europe, il y a déjà au moins un régime néo-fasciste : le Premier ministre de Hongrie, Viktor Orban, a limité la liberté de la presse, fait un changement de juges, et a aboli l’indépendance de la Banque centrale et des médiateurs. Maintenant, les Juifs hongrois vivent dans une atmosphère de peur. Certains pays voudraient assimiler le communisme avec le fascisme. »

Mon commentaire: C’est naturel, et la Kabbale prédit cela. Si nous ne bougeons pas vers la correction, nous nous dirigeons vers la troisième guerre mondiale.

Conférence introductive: La garantie mutuelle

Dr. Michael LaitmanTranscription complète de la Conférence introductive: «L’Arvout – Garantie mutuelle »

Nous allons traverser des périodes très difficiles dans la vie de notre pays. Le problème est que aujourd’hui les gens à travers le monde, pas seulement les gens dans notre pays, ne savent pas comment résoudre les problèmes qui ont surgi. Mais la solution vient tout d’un coup chez les gens ceci se passe dans différents pays, et maintenant nous pouvons observer ceci en Israël.

Nous ne savons pas encore s’il s’agit d’une épidémie d’une certaine sorte ou au contraire, une certaine bonne onde, qui portera le monde vers  l’ordre. Mais les gens, qui vivent dans des endroits différents à travers le monde, ressentent l’envie d’aller à l’extérieur et d’exprimer leurs souhaits et leurs espoirs.

Cela arrive parce que depuis un long moment maintenant, presque soixante ans, il y a eu une tendance dans le monde entier, qui pointe vers la fin supposée de toute notre histoire: Le monde devient submergé par des  crises, qui se manifestent dans tous les domaines de la vie des gens.

Les gens ne sont plus en mesure de créer une famille normale ; ce qui conduit à la multitude de divorces, à des enfants qui ne sont pas capables  de vivre avec leurs parents, quittent la maison de leurs parents plus tôt, et utilisent la drogue et  l’alcool. Mais la crise n’est pas seulement manifeste dans la cellule familiale, elle englobe la société,  l’industrie, l’économie, le système éducatif, la culture, et même la science. Les scientifiques eux-mêmes constatent que la science en est venue à une impasse et ne peut pas se développer. Il semble vraiment que nous nous cognions contre un mur.

Au cours de milliers d’années, nous nous sommes développés d’une génération à l’autre avec l’hypothèse que nos enfants auront une vie meilleure. Nous avons souffert, il en est ainsi, pour nos enfants dans l’espoir qu’ils soient heureux. Notre amour pour eux nous a obligés à nous développer et à travailler dur  en nous  sacrifiant. Mais maintenant, rien de tout cela n’existe, aujourd’hui nous ne sommes plus convaincus qu’ils auront une meilleure vie que la nôtre. C’est pourquoi les gens ne veulent plus avoir, ni élever des enfants: qui en a besoin et pourquoi? Dans quel but ce malheureux enfant sera-t-il né, pour voir cette vie compliquée et vide de sens?

Et comprendre  qu’il n’y a pas de sens ou de but en cela,  pénètre littéralement notre cerveau. Nous ne voyons pas de solution; nous ne pouvons pas trouver une réponse. C’est comme si l’humanité était étouffée dans son incapacité à se déplacer en quelque sorte. Et le monde entier ressent cela.

Mais la chose principale est la crise financière et économique parce que la crise commune se manifeste en elle. Après tout, l’économie connecte  le monde entier dans un seul filet. Les relations industrielles, commerciales, et interbancaires: voici les empreintes de nos désirs et de nos aspirations. En d’autres termes, nos relations sont essentiellement mesurées avec l’argent. Qu’y peut-on ?  Tel est le monde. C’est pourquoi une crise économique est un signe spécial.

Dans le même temps, nous révélons que notre monde est devenu petit. Littéralement en 24 heures, une personne peut se trouver dans l’endroit le plus éloigné sans ressentir beaucoup de différence à part la mentalité des gens, à laquelle elle peut progressivement s’habituer. Les choses sont à peu près les mêmes partout, tout le monde est connecté l’un avec l’autre, les gens semblent perdre leur individualité. Outre le fait que le monde est devenu petit, toutes ses parties ont fini par être étroitement reliées entre elles. Et cela a conduit à des résultats spécifiques: nous avons vu que nous dépendons les uns des autres. Par exemple, lorsque quelque chose se passe quelque part au Japon, le monde entier souffre. Et  il en est de même aux États-Unis, en Europe, et tout autre lieu.

Tout le monde s’affecte mutuellement les uns les autres. Nous ne pouvons même pas imaginer ce qui se passerait si les États-Unis  venaient à déclarer un défaut fiscal. Et en général, peut-on encore envelopper nos esprits autour de cela? Le Marché commun pourrait s’écrouler en Europe, et cela aurait  naturellement une incidence sur le monde entier. En bref, nous vivons dans un monde imprévisible, et, d’une part, ceci provoque une pression dans la société, mais d’autre part, les gens deviennent indifférents à l’égard du devenir et de tout ce qui se passe, car ils ne sont pas en mesure de changer quoi que ce soit de toute façon.

Cette indifférence vient de la même connexion qui existe entre nous tous, car nous dépendons tous beaucoup les uns des autres. Mais nous n’avons pas construit ces connexions; simplement, le monde s’est  soudainement fermé sur nous. Il a été séparé en une multitude de pièces, et tout à coup il est devenu clos, tout d’un coup nous sommes devenus comme une humanité unifiée sur le globe, une famille, et nous dépendons les uns des autres. C’est un très gros problème.

Aujourd’hui les scientifiques, qui étudient la nature humaine,  les scientifiques politiques et sociaux, voient déjà clairement  que nous existons vraiment dans la dépendance totale mutuelle à un tel point que personne ne peut y échapper. Les scientifiques avaient déjà commencé à venir à ces conclusions dans leurs études il y a 50-60 ans. Mais ce n’est que récemment que  chacun d’entre nous a commencé à réellement en faire l’expérience. (suite…)

Des solutions globales pour des problèmes globaux

каббалист Михаэль Лайтман Opinion (W. White, Comité d’examen des situations économiques et de développement de l’OCDE ):  La crise n’a pas pris fin, parce que les déséquilibres qui la précédaient n’ont pas disparu. Ses conséquences seront plus graves que celles des crises précédentes. Nous avons eu des politiques budgétaire et monétaire trop lâches  ces dernières décennies.

L’expansion du crédit au cours des années 2000 est seulement la dernière étape de ce long processus. Pour faire face à la baisse de la demande  pendant les crises précédentes dans différentes régions, les pays développés  ont continué à imprimer de l’argent afin de réduire leurs taux de change. Mais les pays en développement les imprimaient aussi pour ne pas laisser leurs monnaies se renforcer trop.

Par conséquent, l’expansion monétaire et du crédit était globale et à l’échelle mondiale. On ne sait pas comment résoudre ce problème,  alors je suis très pessimiste quant à la situation.

Mon commentaire: Le problème n’est pas dans la crise, mais dans son caractère spécial. C’est la crise générale de notre société égoïste. C’est pour ça qu’il n’y a pas de solution, et  la vie le prouve. La solution n’est pas dans un plan économique et financier, mais dans le changement du regard  de l’homme sur lui-même et sur le monde.

Nous nous sommes développés et nous devons être conscients de notre maturité, être responsables de nos actes et ne pas suivre aveuglément notre nature égoïste. Comprendre que nous vivons tous dans une seule maison, dont le nom est la Terre, mutuellement dépendants, avec des ressources limitées.

Nous devons nous comporter comme des propriétaires raisonnables. Cela nécessite un Conseil mondial de représentants des peuples et des pays qui ont le pouvoir de rétablir l’ordre dans notre maison. Le changement de notre vision du monde, notamment, nous montrera la voie pour résoudre la crise.

Tous les désirs sont nécessaires, tous les désirs sont importants

Dr. Michael LaitmanQuestion: Doit-on se débarrasser de tous nos désirs corporels afin d’atteindre le niveau du «pauvre? »

Réponse : Nous devrions nous débarrasser d’aucun désir. Nous devons en demander la correction, et rien de plus. La Lumière supérieure sait mieux que nous, ce qu’il faut faire. Je ne dois pas me débarrasser de quoi que ce soit. Même si je vois mes pires attributs, je ne dois pas me débarrasser d’eux, car ce serait comme si je voulais couper mes propres bras et jambes. Je ne me corrige pas moi-même, c’est la lumière qui doit me corriger.

Si je viens vers vous, vous attaque, vous crient dessus, et vous insulte, je ne dois pas  » me taire ». Je dois prier pour que la Lumière supérieure effectue cette correction, parce que ce sera une correction réelle et non pas quelque chose qui est fait sous la pression. C’est une énorme différence.

Baal HaSoulam dit que si vous supprimez quelque chose, alors vous détruisez cette partie du monde, et à cause de cela, le monde ne sera jamais corrigé. Il faudra beaucoup plus d’efforts pour le ramener comme il était et pour le corriger.

De même, nous utilisons parfois des médicaments pour supprimer une maladie et pour la cacher à l’intérieur. Cela est encore pire que si la maladie était clairement visible et cela ne permet pas de la guérir. C’est ainsi qu’agit le serpent : Il se cache à l’intérieur et vous ne le voyez pas, mais ensuite il sort en rampant.

Par conséquent, notre attitude à l’égard des transgressions, des querelles entre les gens et à l’égard des différents conflits est totalement différente : Laissez-les tels qu’ils sont, mais nous devons construire au-dessus d’eux la correction, parce que maintenant c’est le meilleur moment pour les corriger.

Couvrir les révélations négatives et vouloir les cacher est ce qu’il y a de pire. Il y a des gens qui ont peur des querelles et des conflits, ils ont peur de ces révélations. Ceci est mauvais, parce qu’il ne pourra y avoir de correction.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 02/02/12, Le Zohar

Processus de transition et la mode

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quand vous dites que les gens vont volontiers renoncer à la production inutile, j’ai des doutes.

Réponse: Ils ne vont pas y renoncer. L’environnement devrait influencer une personne de telle manière qu’il ou elle devrait tout simplement arrêter. Tout comme nous ne sommes plus intéressés par les jeux d’enfants parce que nous sommes maintenant adultes et avons d’autres intérêts, il en sera de même ici. Nous allons commencer à poursuivre involontairement quelque chose qui est plus important pour nous, plus épanouissant.

Dans la mesure où je vais changer, je vais demander des satisfactions de plus en plus raffinées, et c’est pourquoi je ne serai plus intéressé par l’acquisition d’une voiture de pointe ou de vêtements à la mode d’un célèbre couturier. Je réalise soudain que je vais oublier tout cela, comme un scientifique qui devient absorbé par la passion de son travail, et ressent sa satisfaction en étant occupé par des formules ou des recherches sur les souris, et c’est tout! Il ou elle est indifférent à quoi manger ou porter, voilà comment se sent une personne profondément immergée dans quelque chose.

A notre époque, c’est à la mode de montrer une attitude délibérative dédaigneuse envers la mode («Cela ne fait aucune différence ce que vous mangez ou comment vous vous habillez »),  alors que les artistes et d’autres cercles veulent montrer que chacun d’eux sont un peu au dessus de notre monde, pour ainsi dire.

Il y a là un certain mouvement, le désir de montrer que l’on a d’autres préoccupations, d’autres intérêts, et qu’on ne se soucie pas de certains smoking avec un nœud papillon. Toute cette mode : les  jeans déchirés avec des trous et ainsi de suite sont des indices vers des aspirations prétendument intérieures vers quelque chose et un mépris pour l’externalité. Les tatouages ​​hideux, bagues, et piercings dans des endroits différents, ce ne sont pas des ornements sur une personne, mais les tentatives pour exprimer son état intérieur par le biais de cette imagerie externe.

Il s’agit d’un processus de transition où il est important de reconnaître vraiment l’insignifiance complète et la folie de ces tentatives.

Néanmoins, c’est un bon exemple de l’influence de l’environnement sur ​​une personne. Tout cela est une offrande à la mode. Il n’y a rien à faire. Jusqu’à ce que cela passe, soit à la suite de la crise ou à la suite d’une ascension, rien ne va changer.

D’une «Discussion sur l’éducation intégrale » n°6, 14.12.2011