Daily Archives: 15 février 2012

Où est le Créateur?

Dr. Michael LaitmanJ’ai souvent donné l’exemple de la structure mathématique (selon Landau) de deux chiffres: 1 et 0, (le Créateur et la créature, la Lumière et le récipient). Mais comment les deux se connectent-ils ?

Le fait est que notre monde est intégral et infini, et si nous essayons de l’imaginer en nombre, nous coupons alors la connexion avec Ein Sof (Infini). Il y a un écart, Ein Sof, entre chaque chiffre consécutif. Dans chaque cas (que nous observons), qui soit réel et concret, il y a son passé, son avenir et tous les autres événements possibles (états), qui tous existent simultanément.

Pouvons-nous atteindre ce qui est manquant entre les numéros, les événements, l’atteignable et l’inatteignable, l’existant et l’inexistant, le « quelque chose » et le rien ?

Il y a un vide entre deux coordonnées fixes, mais c’est dans cet écart que les changements ont lieu, lorsque la vieille image du monde disparaît et que la nouvelle apparaît «comme si elle venait de nulle part», mais avec de légères modifications.

La source de cela est l’élévation de MAN (la prière), partant de l’état antérieur, à travers tous les mondes, jusqu’à Malkhout de Ein Sof, qui comprend tous les états analogues qui descendent plus tard, en bas de l’échelle de Sa Providence, prenant la forme des états futurs concrets, numériques et quantiques.

Ainsi, à travers le monde de Ein Sof, le passé et l’avenir sont verrouillés, et il s’agit d’une étape (un changement d’étape est un Reshimo – des réminiscences, et un quantum est la variation minimale) dans le développement et le mouvement du monde vers son but. Ainsi, il y a de constants changements graduels dans le monde, et chaque changement est distinct et fragmenté. Mais finalement ils se remplissent jusqu’à parvenir tous à l’état de perfection, parce que chaque changement distinct est enregistré dans le monde de Ein Sof.

Quiconque peut (en utilisant la méthode de la Kabbale) se connecter à la source dans le monde de Ein Sof, trouve les réponses à toutes les questions dans le Supérieur (au-dessus de la conscience), et ressent intérieurement une nouvelle existence.

Le laboratoire de la perfection

Dr. Michael LaitmanQuestion : A qui ou que demandons-nous pour la connexion et la correction lors de la lecture du Livre du Zohar ?

Réponse : La Lumière, même si cette force est cachée. Elle maintient tout dans la perfection, mais cela nous est caché. La vie m’apparaît à travers toutes sortes de formes imparfaites, pour que je demande la perfection. Mais il me faut imaginer, de mon propre chef, ce qu’est cette perfection.

Peut-être que ma définition de la perfection, est d’être satisfait, grand, sage, d’avoir le savoir et le pouvoir ? Ou peut-être que ma définition de la perfection est qu’au lieu de recevoir toutes ces, je les dégrade volontairement et m’élève au-dessus d’eux vers l’amour et le don ? Non, ce n’est pas la perfection. Alors, qu’est-ce que la perfection?

L’En-Haut doit nous apprendre ce qu’est la perfection, parce que l’En-Haut est parfait. Et, simplement donner ou aimer quelqu’un n’est pas non plus la perfection. La perfection, je doisl’apprendre à partir du niveau supérieur.

Je dois donc Lui demander de me révéler ce qu’est la perfection. Et celle-ci m’est révélée. Nous voyons qu’il nous manque la perfection et qu’à chaque révélation de ce manque de perfection, que le Créateur révèle, nous apprenons d’une souffrance l’autre. Après tout, il y a un écart entre les coups, qui sont conçus pour que nous reconnaissions, comprenions et saisissions ce qui est mauvais et ce qui pourrait être mieux.

De cette façon, les personnes avancent, comme le dit Baal HaSoulam: Elles détruisent l’état précédent qu’elles ne sont plus en mesure de supporter, et s’harmonisent avec le nouvel état, avec lequel elles ne voulaient auparavant pas s’accorder, et voient celui-ci maintenant comme désirable. Mais c’est la voie de la souffrance, la voie du développement évolutif de la nature.

Mais si nous voulons avancer rapidement, par notre propre prise de conscience, par la compréhension, et l’auto-participation, alors nous devons chercher de nous-mêmes, ce que l’on nomme la «perfection». Et ainsi, nous demandons au Créateur de révéler, de nous donner un esprit et des sentiments appropriés.

Pour ce faire, Il pose une condition : vous voulez me découvrir ? Vous voulez apprendre le système, avancer consciemment, comprendre et saisir ce qu’est la perfection, ce qu’est la vie, ce qu’est le système de la réalité ?  Qu’il en soit ainsi ! Moi aussi, je veux la même chose. Je veux que vous soyez des fils et non pas des esclaves.

Mais pour cela, vous devez exécuter des actions, des exercices, comme au travail, afin que, par eux, vous en appreniez davantage sur ce système. Comment ? Dans le groupe. Si vous êtes prêts à vous connecter aux amis et à en apprendre davantage sur cette unité, qui signifie UNE, Unique, et Unie, et si vous êtes prêts à apprendre ce qu’est l’amour fondé sur la haine, alors vous avez un système de relations avec les amis.

J’ai organisé ce système pour vous. Je vous y ai mené, je vous ai donné des enseignants de toutes les générations, qui ont déjà atteint ce système et qui l’ont décrit pour vous. Tout est entre vos mains. Prenez-le et commencer à le réaliser. En fonction de votre progression, je vous révélerai de plus en plus de moyens. Et  ainsi vous comprendrez, atteindrez, et découvrirez ce qu’est la perfection.  »

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 13/02/12, Le Zohar

Une équipe unie

Dr. Michael LaitmanQuestion : Toute dynamique de groupe passe par plusieurs étapes. La première étape obligatoire est une phase de sécurité. Avant qu’une personne s’ouvre, elle a besoin de sentir qu’elle est dans un espace sûr où personne ne la blessera ou l’humiliera.

Réponse : Plus important encore, cet espace doit posséder la qualité de la garantie mutuelle.

Afin d’atteindre l’objectif, nous avons besoin du soutien de tout le monde, comme, par exemple, dans une bonne attaque groupée ou à l’armée, quand ils vont en mission de reconnaissance et que tout le monde  sent que d’autres assureront toujours leurs arrières. Vous partez à la charge parce que, pour vous, la sensation de «je» disparaît déjà et, au qu’à sa place il y a une sensation de «nous». Cette sensation est si forte que vivre ou mourir n’est même plus important pour vous  – la chose la plus importante est de réaliser l’idée commune.

Quand les gens sont unis par une idée commune, ils perdent les intérêts individuels, tandis que le commun, le collectif, commence à les influencer de telle manière que pour mener à bien leur objectif commun, leur idée commune, ils ne se soucient même plus de la forme que cela prendra pour eux personnellement.
Si nous arrivons à un tel état d’union de la société, la personne s’élève précisément au degré appelé «Adam». C’est-à-dire, nous avons besoin d’avoir toujours un but en face de nous. Cela doit être pour nous, non pas pour une personne avec laquelle nous travaillons et non pas pour le groupe, mais pour nous. Sinon, si nous ne commençons pas à faire des efforts pour atteindre cet objectif, la nature nous y contraindra violemment, à travers de terribles et atroces souffrances. D’une façon ou une autre, dans l’état final, nous devrons atteindre cette forme de communication entre nous, ce genre d’unité.

Des «Leçons sur le Nouveau Monde » n °8, 15.12.11

Le contrôle de l’avancement spirituel

каббалист Михаэль ЛайтманQuestion: Quel sentiment exactement me confirme que j’avance?

Réponse:  Nous avançons comme une roue dentée, une partie de la roue se déplace vers l’avant, l’autre – en arrière, de bas en haut et de haut en bas. La roue roule vers l’avant, et ses parties accomplissent des mouvements différents.

Si une personne s’évalue par rapport à l’objectif, alors elle comprend qu’elle avance. Si elle s’évalue uniquement par rapport aux états où elle se sent échouer ou s’enthousiasmer ou par rapport aux autres états, alors parfois elle sent qu’elle n’avance pas ou qu’elle se déplace en arrière.      

Il existe de nombreuses possibilités pour évaluer le progrès. Mais l’évaluation la plus fiable  est d’observer à quel point, par rapport à hier, elle sent le besoin  d’être en contact avec le groupe. C’est le moyen le plus fiable.

 De la leçon sur le Livre du Zohar, 13/02/2012

La correction n’est jamais individuelle

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot, » Point 94: Il est écrit: «Ceux qui me cherchent me trouvent. » On pourrait penser qu’aucun effort particulier est nécessaire dans ce cas, et une petite personne qui n ‘est pas  prête à se donner de la peine d’aucune façon, trouve aussi le Créateur. Mais les sages nous avertissent de ne pas croire à cette interprétation. Au contraire, l’effort est essentiel ici, et si celui qui « ne travaille pas et trouve, ne crois pas. »

i n ‘est pas prête à se donner de la peine d’aucune façon, trouve aussi le Créateur. Mais les sages nous avertissent de ne pas croire à cette interprétation. Au contraire, l’effort est essentiel ici, et si celui qui « ne travaille pas et trouve, Si une personne marche seule, elle n’a absolument aucune chance de correction. Il est écrit, « le Groupe ou la mort » Quand la nation d’Israël se tenait au mont Sinaï, ils avaient reçu une condition: Soit vous vous unissez comme un seul homme dans un seul cœur, ou ce sera votre lieu de sépulture. En d’autres termes, si vous ne vous unissez pas, vous n’acquériez  jamais la vie spirituelle. Au moins une partie du récipient doit être corrigé.

Vous pouvez penser, « Comment cela peut-il être? Cela signifie que tout le monde doit être corrigé. Est-ce que je m’attends seulement  à corriger une certaine partie du récipient commun?  »

Cela nous apparaît que comme les corrections individuelles que nous effectuons. En vérité ce processus englobe le monde entier, en partie dans seulement (99,9%) des récipients la correction s’opère sans qu’ils la réalisent, tandis que dans l’autre partie, cela arrive consciemment, après avoir soulever le moyen requis (MAN) et effectuer les contrôles nécessaires, En conséquence, le récipient commun tout entier se connecte au processus de correction, et c’est quelque chose que nous devrions savoir. C’est aussi pourquoi nous avons besoin de nous soucier de tout le monde.

Nous devrions également comprendre le principe de « travailler et trouver. » Notre travail tout entier s’élève par nos efforts à nous unir, ce qui nous conduit à «trouver» le Créateur. Ce n’est qu’après ces efforts déployés que la réponse vient sous la forme de la Lumière supérieure, ce qui corrige. Nous devons lui présenter notre désir sincère pour l’unité, et elle influencera alors ce désir, nous soudant et nous fusionnant tous ensemble, une fois de plus nous transformant en un récipient entier.

Ensuite, tous les désirs, tout ce qui a été révélé lors de la rupture-se connecte à ce récipient avec nous à l’intérieur comme Aviout, et nous acquérons un navire qui est 620 fois plus grand qu’auparavant.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 13/02/12, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »

Peu à peu, on s’approche d’une révélation instantanée

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-il possible qu’à un instant, je ne comprends rien et puis soudain tout se révèle à moi, ou est-ce un processus graduel?

Réponse: C’est un processus graduel qui conduit à une révélation instantanée. Nous voyons que cela nous arrive. Nous essayons de faire ceci et cela et ça n’a rien donné, mais soudain nous acquérons une compréhension et nous révélons quelque chose. Nous ne comprenons pas comment ça se passe. C’est comme si il y avait quelque chose à l’intérieur de nous qui se développe lentement, puis juste éclate, et nous obtenons soudain la compréhension, la sensation et l’atteinte à la fois dans l’esprit et dans le cœur. Ce processus exige une grande concentration sur une longue période de temps et de nombreuses étapes continues qui mènent finalement à une percée soudaine. 

Du 3 ème partie du cours quotidien de Kabbale du 12/02/2012, «Étude des Dix Sefirot »

Construire notre maison

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Préface au livre du Zohar », Point 26: En outre, on ne doit rien exécuter lors de la construction, sauf et seulement en fonction des détails disposés devant soi, sur le plan …. Ainsi, il n’y a pas un seul point minuscule, généré dans ce monde, qui ne s’étende pas d’Ein Sof, du premier état ​​des âmes. Et à partir de Ein Sof , elle s’étend dans le monde deAtsilout, ce qui signifie spécifiquement associé à la chose effectivement générée dans ce monde. Et du monde de Atsilout, la génération s’étend aux trois mondes de BYA, où la génération apparaît en réalité, où elle s’arrête d’être sans Dieu et devient une créature, et vers Yetsira et Assiya , jusqu’à ce qu’elle s’étende au plus inférieur dans ce monde.

Une seule chose a été créée: le désir. L’être créé existe dans ce désir et sent, pense et comprend en lui. Plus son désir est grand, plus il peut ressentir et comprendre. Plus varié est le désir, plus il a de moyens  pour percevoir la réalité.

Si le désir de l’être créé avait séjourné de la façon dont il a été créé, il n’aurait rien ressenti. Il s’agit d’un résultat des quatre phases de la Lumière directe. Notre développement commence au moment où la Lumière commence à influer sur le désir qui a été créé en tant qu’existence de l’absence.  Tout au long de la voie, le désir a été développé par la Lumière et a reçu des attributs, des changements, et des demandes d’agir instamment à partir de cela. Dans la Lumière, il y a la pensée de la création, donc quand le désir a été créé par la Lumière, cette pensée y a été mise en pratique.

Quand le désir s’est développé, il a commencé à percevoir des impressions différentes de la Lumière qui s’est transformée en réception. Elle reçoit, sent, comprend et répond. Chaque action de la Lumière a lancé le mécanisme des changements à l’intérieur du désir: il a absorbé encore et encore, a ressenti, et a répondu à de nombreuses reprises.

En fait, la Lumière est fixe et ne bouge pas. Elle ne fait que se présenter au désir  de cette façon. C’est dans le désir que tous les changements ont lieu, jusqu’à ce qu’il « tourne autour » tant de fois et accumule tellement de choses qui le font s’ arrêter et démarrer le chemin du retour. La Lumière est dans un état de repos absolu et elle remplit son plan interne, qui est pour le désir de retourner à la source, mais pour qu’il veuille retourner à l’endroit où la  Lumière lui  a donné naissance, et pour justifier sa création. Ainsi, il justifie et comprend la Lumière.

Tout le chemin dans notre monde et à nouveau le retour se font  au moyen de la Lumière. Lorsque la Lumière brille sur le désir et s’éloigne de lui, il se propage de haut en bas. Puis la Lumière effectue l’action inverse et la créature commence à s’en rapprocher, mais il le fait consciemment, en voulant retourner à la Lumière, ce qui signifie à lui ressembler. Puis elle reçoit la lumière environnante qui l’aide, et elle cherche sans cesse à acquérir à la place de la Lumière intérieure, en d’autres termes, veut devenir comme Lui.

Selon mon libre arbitre, la Lumière m’influence et me change. Ensuite j’acquière l’équivalence de  forme et les écarts de  la Lumière intérieure à l’intérieur de moi. C’est le niveau de mon don sans réserve. Donc, à partir d’une distance, le désir de recevoir revient à la Lumière et y est incorporé.

Ainsi, nous atteignons le plan initial du Créateur, puis différentes parties générales du «plan». Le «plan» lui-même est dans le monde d’Atsilout, et nous sommes dans les mondes de BYA , qui traite de sa réalisation, dans la correction de la matière du désir. Comme un architecte, une personne construit sa maison et prend le contrôle de son récipient.

Tiré de la  2èmepartie du cours quotidien de Kabbale  du 06/02/2012, Le Zohar