Daily Archives: 18 février 2012

A l’état prénatal

Dr. Michael LaitmanAfin de comprendre et d’établir dans le monde moderne en constante évolution, nous avons besoin de savoir ce qui suit: Quels sont les changements que nous devons subir et pourquoi avons-nous besoin de faire ces changements? Quelle est la raison de notre manque actuel de réussite dans tout ce que nous faisons? Quel est le moyen qui nous aidera à la transition vers le nouvel état?Peut-on considérer l’état actuel comme prénatal, où la mère nous donne naissance, c’est la nature, à la fois notre nature interne et externe qui est nous presse et nous oblige à atteindre un nouvel état?

Est-ce un processus naturel pour le développement de l’humanité? Après tout, si nous savions à l’avance, nous prévoirions ce processus.

Les gens, vivant dans une époque d’esclavage, ne savait pas ce qui allait arriver à partir d’une société nouvelle qui leur donnerait une certaine liberté. Ils pensaient que l’esclavage était l’état le plus pratique, car ils n’avaient pas besoin de s’inquiéter pour eux-mêmes. Je suis prêt à travailler quand je sais que quelqu’un va se soucier de me nourrir et me loger. Etje n’ai pas besoin d’autre chose.

C’est ce qu’une personne pense quand elle est devenue un esclave. Elle espérait que le propriétaire prendrait soin d’elle et elle était prête à travailler pour lui. Le propriétaire était intéressé de fournir à l’esclave de la nourriture, des abris, des conditions de vie normales, et une bonne santé car il gagnait plus que ce qu’il investissait dans l’esclave. Alors, ils coexistaient sur ces conditions mutuellement avantageuses.

Mais tout à coup il est devenu clair qu’il n’était plus profitable pour le propriétaire de garder un esclave qui demandait un investissement plus grand que le profit que le propriétaire lui avait donné. Mais si je devais lui donner sa liberté, où serions-nous d’accord pour qu’il reste près de moi et continue à travailler, et de son travail, afin que je reçoive un pourcentage: C’est mieux que de penser à le maintenir.

De cette façon, la société a évolué vers un nouveau degré. Même aujourd’hui, nous sommes sur un certain stade de développement rationnel vers un nouvel état. Alors pourquoi ne sommes nous pas en mesure de voir et de planifier ce nouvel état?

Nous avons assez de grands esprits et une vaste expérience de toute l’histoire de l’humanité, nous avons la science, les scientifiques, et un monde très développé. Pourquoi devenons-nous soudainement petits, pathétiques, aveugles, incapables de quoi que ce soit, en dépit de nos comités et organismes internationaux, des instituts de recherche et des universités, des armées de psychologues, sociologues, économistes, et d’experts financiers?

Avec tout cela, il n’y a rien que nous puissions faire. Alors de quoi nos scientifiques manquent pour trouver la solution? C’est tellement désespéré que vous et moi sommes en train d’étudier pour trouver la solution. Nous ne pouvons plus compter sur l’expérience, nous devons maintenant artificiellement étudier cette nouvelle vie que nous approchons.

De KabTV «une nouvelle vie » 27/12/11

Attendons-nous le congrès d’Arava?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il y a des milliers d’étudiants à travers le monde qui lisent le Zohar avec nous lors du cours matinal. C’est une force très puissante et de qualité élevée. Pourquoi nous ne sentons pas les résultats de nos études? Pourquoi la correction ne vient pas maintenant? Pourquoi devons-nous attendre le congrès d’Arava?

Réponse: Nous n’avons pas à attendre le congrès! La correction peut venir tout de suite. Elle peut réellement venir! Tout dépend de nos efforts, et non pas dans le temps ou dans le lieu.

Cependant, puisque nous existons dans le cadre spirituel qui s’appelle le monde, nous pouvons être impressionnés, non pas par des changements dans les désirs et les intentions, mais par des actions extérieures.

Après tout, ce sont nos corps, des mains, des jambes, et toute la matière que nous voyons autour de nous? Ils sont nos désirs. Seulement ce sont des désirs sur un niveau inanimé afin que nous puissions travailler avec eux, même sans intention. Nous les avons mis en place et nous recevons des impressions pour eux.

Toutefois, ceux-ci sont les désirs! Et nous les utilisons parce que nous existons en eux. Lorsque nous progressons vers un degré supérieur, cela ne sera pas plus long si nous sommes à un congrès d’Arava ou au milieu d’une place bruyante de marché.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 16/02/12, Le Zohar

Le caractère unique du système intégré

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quand je rencontre la loi de la garantie mutuelle et que je la vois en action, je commence tout de suite à surveiller les autres pour qu’ils ne soient pas en train de percer un trou dans le bateau, et je leur fait remarquer, purement égoïstement, qu’ils ne devraient pas faire cela.

Réponse: Avec une approche altruiste, corrigée, j’agirais différemment. Je me dirais: « Ils sont tous idéaux, je peux être absolument sûr d’eux. Je n’ai qu’à me contrôler pour les compléter correctement. »

Si je me comporte correctement dans le système intégré, l’ensemble du schéma sera correct. Il s’agit d’une implication inverse de la même loi, où chacun est responsable pour tous. Si, tout en existant au sein d’un système intégral, je me comporte correctement, j’oblige l’ensemble du système intégral à faire de même. Si quelqu’un enfreint la loi, l’ensemble du système échoue.

L’ingénierie a des exemples de divers systèmes, parmi eux il y en a un intégral. Il y a un système discret, avec un début et une fin strictement définis, où toutes les parties qui travaillent communiquent les unes avec les autres par des impulsions. Et puis il y a un système qui est excité par un signal qu’il reçoit, puis il se calme, arrive à un état d’équilibre, et c’est seulement après cela qu’on peut mesurer sa production comme solution à un problème. Il s’agit du soi-disant système intégral, analogique.

S’il y a une perturbation alors naturellement, un ralentissement moyen va avoir lieu dans de tels systèmes. Vous ne serez pas en mesure d’observer des résultats avant que tout se calme et arrive à un dénominateur commun, à une solution.

Dans un premier temps, quand vous donnez un signal, on va dire que vous amenez un environnement égoïste dans un état ​​perturbé. Puis la correction a lieu: peu à peu, un équilibre entre absolument toutes les parties du système est atteint ; le système se calme. Et puis vous mesurer le potentiel qui résulte de sa connexion. Si nous parlons de la société humaine, alors le résultat obtenu est accepté par tous de manière uniforme, de façon égale et agréable ; tout le monde essaie de faire respecter cet état ​​particulier parce qu’il est le plus confortable pour tout le monde.

De «Cours  sur le nouveau monde » n°8, 15.12.11

Une mine d’or de bonnes relations

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous avez donné un exemple que dans une société intégrante quand je me verse une tasse de thé, je dois d’abord faire en sorte que tout le monde ait du thé. Comment dois-je comprendre cela?

Réponse: J’ai donné l’exemple que la moitié du monde est en train de mourir de faim, tandis que l’autre moitié est en train de jeter les deux tiers de ce qu’ils consomment. Alors, pourquoi devrions-nous vivre dans un tel monde? N’est-ce pas là d’où vient la terreur, tous les autres problèmes et les guerres, le gaspillage insensé de l’énergie, la pollution de la nature?

Question: Mais maintenant, si je veux boire un verre d’eau, comment dois-je agir correctement, selon votre exemple?

Réponse: Nous allons étudier comment se préoccuper de l’autre au sein de notre groupe. Par la suite, nous allons passer du groupe aux nations, et nous allons commencer à construire des systèmes de relation entre eux, qui nous permettront de progresser vers une vie plus équilibrée.

En pratique, si vous vous versez un verre d’eau, alors vous demandez à ceux autour de vous s’ils veulent boire un verre. Vous n’irez pas passer de l’eau aux gens dans la rue. L’eau arrivera dans la rue par le fait que nous allons construire des systèmes spéciaux pour cela.

Mais je veux qu’ils soient là! Après quelques petits changements qui se produisent en moi, une certaine compréhension atteinte grâce aux  cours, et après des études pratiques, je suis d’accord  pour que la société doive devenir plus équilibrée et atteindre un standard de vie plus ou moins similaire.

Dans un premier temps, nous allons organiser pour que chacun puisse disposer d’un ensemble nécessaire des choses: X, Y, Z. Nous allons fixer un objectif de sorte que dans les cinq ans nous fournissions à tout le monde  un toit au-dessus de leurs têtes, une provision complète de vêtements, de la nourriture, et tout ce qui est nécessaire pour la maison.

Nous fournissons tout cela sur la base de l’excédent, car si vous faites le calcul, il s’avérera que nous avons 90% au-delà de ce dont nous avons besoin. Si je vous  aime, alors vous pouvez venir prendre la moitié de mes vêtements dans ma garde-robe. Croyez-moi, je ne serai pas fâché. Ou, je pourrais prendre 10% de salaire en moins pour l’amour de quelqu’un d’autre et je ne le regretterais pas non plus.  

De tels  systèmes doivent être construits à l’échelle gouvernementale et mondiale, mais pas par la force, non par contrainte, mais par l’éducation préalable. Les bolcheviks ont une fois essayé d’imposer ceci par la force, et tout le monde sait ce qu’il en est advenu. C’est pourquoi les gens doivent d’abord être éduqués afin d’obtenir leur soutien pour ce que nous faisons.

Chaque fois que nous devons démontrer les résultats positifs que nous atteignons : où sont les riches qui se sacrifient  pour les autres, où sont les pauvres qui reçoivent, comment tout est équilibré, et comment tout le monde est heureux. Grâce à l’attention mutuelle, nous serons en mesure de nous débarrasser des excédents dont personne n’a besoin. Nous allons arrêter la production de milliers de médicaments inutiles, qui sont actuellement produits par quelqu’un pour son propre profit, et qui empoisonnent l’humanité.

Pourquoi devrions-nous jeter de telles sommes énormes pour les armes, les militaires, et bien plus encore? Il y a de nombreuses choses que nous devrons corriger maintenant que nous avons atteint cette nouvelle ère. Nous ne serons pas en mesure de continuer dans cette voie. La crise va nous conduire à un tel état que nous aurons à nous serrer la ceinture. Nous n’aurons pas les moyens de soutenir les excès, les systèmes égoïstes que nous avons construits. C’est pourquoi ils sont touchés par la crise et commencent à se décomposer.

Nous devons montrer cela ensemble: quel mal nous est fait en raison de l’absence d’attention pour l’autre et quel trésor se dévoile devant nous grâce à nos bonnes relations, une mine d’or de bonnes relations.

Toutefois, tout d’abord, l’éducation intégrale est nécessaire. Le tout est de ne pas redistribuer l’excédent et compenser les pénuries. Le point est qu’il y a une tendance interne, qui existe et nous a amenés à la nécessité de nous unir. Le réseau, qui nous relie tous, est révélé, il nous oblige à être dans des relations aimables.

Pour cette raison, la crise mondiale commune se passe à tous les niveaux de nos activités dans tout ce qui nous relie les uns aux autres. La crise est le manque de bonnes connexions entre les gens. C’est l’explication de toutes les crises distinctes: dans la famille, l’éducation, la culture, en tout, et maintenant l’économie. En raison des mauvaises connexions entre nous, nous souffrons tous.

Ces crises, c’est-à-dire  les connexions externes entre nous, ne vont pas s’améliorer jusqu’à ce que nous nous investissions sincèrement en elles et renforcions la confiance l’un dans l’autre. C’est alors seulement que nous serons en mesure de développer des systèmes qui nous conduiront à l’équilibre.

Nous voyons qu’il y a une échelle mondiale, une forme intégrale qui se révèle dans notre monde extérieur ainsi que dans nos états internes. C’est-à-dire que nous n’avons nulle part où courir. Ce  n’est pas en vain que nous sommes entrés dans cette crise ; nous ne sommes plus en train de nous développer tout simplement sous la pression de la nature.

Maintenant nous sommes entrés dans une telle situation que tant que l’homme n’y pense pas et ne découvre pas son mal, tant qu’il ne décide pas qu’il doit changer, et ne le considère pas comme un choix de vie ou de mort, jusqu’à ce que cela arrive, il ne sera pas d’accord pour une nouvelle éducation. Il doit voir qu’il n’y a pas moyen d’en sortir et qu’il a besoin de se former d’une manière nouvelle et construire de nouveaux systèmes.

Puis il commence à rechercher ce qui peut lui venir en aide à ce sujet? À ce stade, chacun doit avoir son mot à dire: les psychologues qui conseilleront le travail par le biais d’un groupe, les sociologues, politologues, pédagogues, éducateurs, formateurs et entraineurs sportifs. Nous avons besoin de construire de tels systèmes de sorte qu’une personne commence à comprendre la nécessité du changement basée sur les connaissances acquises et qu’il ou elle sache comment se rendre compte des changements dans la pratique. Dans ce but, il est nécessaire de prévoir une place pour l’éducation.

De KabTv «Une nouvelle vie » Episode 6, 03.01.12

Une transformation universelle

Dr. Michael LaitmanNous allons au congrès d’Arava parce nous avons urgemment besoin de forces d’unité et de cohésion. Elles nous donneront la force et la compréhension pour apporter une correction au monde. Il n’y a pas plus de plus grande force dans le monde que notre unité. Tous les autres moyens sont matériels, alors que nous avons la force spirituelle, qui nous permet de changer le système commun et de transformer l’univers.

Notre univers se soumet à un nombre limité de constantes, telles que la vitesse de la lumière. C’est assez pour qu’un petit changement se produise dans ces dimensions fondamentales, et puis toute la nature deviendra différente. Lorsque des valeurs constantes changent, notre monde n’est pas en mesure d’exister dans sa forme précédente.

Ainsi, nous pouvons ajuster légèrement la corrélation de ces constantes avec l’aide de la force spirituelle. Et puis peu à peu le monde «progresse» et change de forme. Personne n’est au courant de cela, mais tout à coup tout le monde devient plus intelligent et plus perspicace, les yeux de tous s’ouvrent, les gens comprennent et ressentent davantage, et chaque personne se lève dans sa conscience, vient avec une relation meilleure avec l’idée d’unité et de réalisation de la nécessité d’un changement.

Nous nous tournons vers la lumière qui ramène vers le bien pour les personnes, et qui les développe. Toutefois, elle ne les développe pas dans la sagesse terrestre mais dans la sagesse supérieure, la sagesse de l’union. C’est le chemin que nous devons ouvrir à l’humanité avec notre unité.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 16/02/12, « Introduction à l’étude des Dix Sefirot »

L’aspiration doit être gagnée

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je savoir que le désir qui s’éveille en moi sera porté à mon crédit? Après tout, tous mes désirs me viennent de l’extérieur, et la raison pour laquelle je pense de telle façon plutôt que d’une autre, c’est parce que quelqu’un d’autre m’y a forcé ?

Réponse : Si vous venez au groupe contre votre volonté et que vous receviez un réveil des autres, ce sera porté à votre crédit. Cela veut dire que vous vous êtes éveillés de vous-mêmes, vous l’avez gagné par vos propres efforts. Si vous l’extrayez de votre environnement par force, l’éveil est alors considéré comme étant le vôtre, votre récipient spirituel.

Après tout, c’est vous qui avez exercé des efforts pour vous unir aux amis. L’union se fait sentir au sein de votre désir, dans l’aspiration que vous avez reçu. Cette aspiration sera ajoutée à votre désir.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 16/02/12, Écrits du Rabash

Suicide : Le résultat d’un dysfonctionnement familial

Dr. Michael LaitmanOpinion (Peter Bezmenov, Pédopsychiatre, médecin en chef adjoint, à l’hôpital psychiatrique pour enfants de Moscou № 6): «L’adolescence est caractérisée par le comportement oppositionnel d’un enfant par rapport aux adultes. Les adolescents essayent de prouver leur indépendance et leur autonomie. Le suicide est l’un des moyens qu’ils ont pour y parvenir.
 

« La Russie est un pays avec un taux de suicide très élevé. Tant que l’approche n’est pas systématiquement changé et le développement du comportement d’adaptation de l’enfant n’est pas souligné, lutter contre le suicide n’apportera aucun résultat.

« Si vous souhaitez vraiment réduire le risque de comportement suicidaire chez les enfants, il est nécessaire de mener des activités destinées aux familles. »

Mon commentaire : Ce phénomène ne fera que s’accroître. Jusqu’à ce que nous modifions la structure de la société et éprouvions le besoin de nous rassembler vers un même bien, aucunes autres mesures n’aideront.

Les enfants sont les otages de la crise alimentaire mondiale

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles (extrait de The Independent) : «Un quart des jeunes enfants dans le monde ne reçoivent pas suffisamment de nourriture pour se développer correctement, et 300 meurent de malnutrition chaque heure, selon un nouveau rapport qui met à nu les effets de la crise alimentaire mondiale.

« Il y a 170 millions d’enfants âgés de moins de cinq ans dont le développement a été freinée par la malnutrition en raison du manque de nourriture pour eux et leurs mères nourricières, et la situation se dégrade rapidement, selon les recherches effectuées par l’organisme de bienfaisance  Sauvez les enfants.

« Au Pakistan, au Bangladesh, en Inde, au Pérou et au Nigeria -pays abritant la moitié des enfants chétifs dans le monde – Les récentes hausses des prix alimentaires mondiaux forcent les parents d’enfants souffrant de malnutrition à réduire l’alimentation et à retirer les enfants de l’école pour travailler.

« Un tiers des parents interrogés ont déclaré que leurs enfants se plaignent régulièrement de ne pas avoir assez à manger. Un parent sur six ne peut jamais se permettre d’acheter de la viande, du lait ou des légumes. Cela suggère que … un demi-milliard d’enfants seront physiquement et mentalement retardés au cours des 15 prochaines années.  »

 

Mon commentaire : Si les pays développés ne conduisaient pas l’Afrique à la famine, et si nous cessions tout simplement de jeter notre surplus de nourriture, nous pourrions nourrir le monde. Le problème n’est donc pas une crise alimentaire, mais une crise humaine !