Daily Archives: 28 février 2012

Vous et moi sommes du même sang

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous avons discuté que lorsque nous formons des groupes d’apprentissage intégré, nous avons besoin de prêter attention à des tests préliminaires et à des entretiens, pour assigner les gens avec des qualités similaires (tels que l’âge, le sexe) à certains groupes. Quelles sont les autres qualités dont il faut parler ?

Réponse: Je ne pense pas que l’éducation, la mentalité, l’âge, ou l’alphabétisation aient beaucoup d’importance. La chose intéressante est que tout s’élimine dans les groupes d’éducation intégrale. Pour cette raison, lorsque nous parlons de réunir toutes nos qualités en une seule qualité commune du don sans réserve, d’amour, de garantie mutuelle, et ainsi de suite, tout le monde se sent antagonistes à ce sujet. Donc, ce n’est pas grave si quelqu’un est plus ou moins instruit ou bien a une certaine mentalité. Ce ne sont que des expressions externes qu’on ne doit pas observer  ici.

Je peux seulement dire une chose: quand nous étudions depuis de nombreuses années, avec des groupes venus du monde entier, la connexion et l’exploration de la méthode commune, nous observons la nature de l’unité où il n’y a pas de différence entre les gens qui sont physiquement dans la même classe, dans un groupe avec moi, ou des gens que je ne vois qu’une fois par an.

Soit dit en passant, chaque année je visite nos principaux groupes en Russie, en Amérique du Nord, Amérique du Sud, et en Europe. Je ne vois pas de différence entre eux parce que nous étudions une méthode unique, et tous les groupes se développent parallèlement les uns aux autres. Lorsque nous avons des conventions fréquentées par nos amis de tous les continents, cinq à huit mille personnes se rassemblent en un seul endroit, et nous ne percevons pas les différences entre nous.

Bien sûr, la barrière de la langue est toujours là tant  que nous sommes encore à Babylone qui n’est pas encore corrigée, mais nous y sommes presque. Une fois corrigés, un état ​​d’homogénéité absolue et réelle apparaîtra.

D’une «Discussion sur l’éducation intégrale » N°9, 15.12.11

Il n’existe aucun congrès de second ordre

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous avons atteint une certaine puissance à la convention d’Arava. Comment pouvons-nous l’utiliser pour aider chacun de nous à élever sa barre intérieure? Comment pouvons-nous garder cet esprit pour que nous puissions avancer et que tout le monde fasse un effort intérieur ?

Réponse: Il  ya trois congrès devant nous: en Lituanie, au Brésil et aux  États-Unis. Nous parlons des événements adjacents, qui auront lieu dans un délai de deux mois et se concentreront sur un sujet: notre unité et la diffusion de masse, qui en provient. En d’autres termes: la garantie mutuelle interne et externe.

A partir de maintenant, nous devons aider à la bonne organisation de ces congrès, afin de ne pas les transformer en «événements d’importance locale», car nous sommes en train de renforcer le lien avec le degré que nous avons réalisé à Arava. Une approche régionale ne suffit pas; tout congrès doit être universel: tout le monde s’assoit en face de l’écran, tout le monde participe dans les conventions et avance. Ensuite, ces conventions nous aideront à nous élever tous ensemble à un nouveau degré.

Cela ne peut pas être fait à tour de rôle, nous ne pouvons pas nous permettre de prendre des tours pour  jouer avec un jouet, comme des enfants. Cela nous fera mal. Tous les groupes étaient connectés à nous lors de la convention de l’Arava: nous devons continuer dans cette voie.

Le programme de tout congrès se rapporte à tout le monde sans exception, et pour cette raison, tous nos groupes, tous nos amis de partout dans le monde, doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour que toutes les congrès soient aussi puissants que possible. Cela concerne les formes extérieures, et principalement l’essence intérieure et la préparation à l’action. Une personne doit entrer dans le congrès à cent pour cent préparée, si pleine qu’ajouter une goutte devient impossible. Cela se rapporte à tous les participants, peu importe d’où ils sont.

Tout le monde doit recevoir le contenu et le programme du congrès avec le matériel de préparation à l’avance avant chaque convention. Une personne doit s’efforcer et aspirer vers elle; nous n’avons pas d’autres méthodes d’avancement.

Le programme du congrès doit être bien planifié pour éviter d’écouter la même chose dans plusieurs cours de suite. Vous devez entendre des choses nouvelles, et j’ai encore des choses à vous raconter, mais en réalité la seule façon que vous entendiez quelque chose de nouveau c’est de savoir si vous y serez prêts. C’est alors seulement que je serai en mesure de révéler  de plus en plus, en raison de votre union  et de votre nouveau désir.

J’espère vraiment que vous allez devenir sérieux à ce sujet. Il s’agit de travail en commun, la responsabilité ne se limite pas aux organisateurs et aux participants physiques. Il y avait des centaines de milliers de personnes avec nous à Arava; il s’agit d’une grande puissance.

Donc, cette semaine nous allons rediffuser les cours de la Convention  d’Arava, et ensuite nous allons passer à une préparation très rapide et intensive au congrès de Lituanie. En outre, nous avons besoin de préparer un programme complet dès le début du congrès en Lituanie jusqu’à la fin du congrès de New York, y compris mes rencontres avec les groupes de Colombie et du Chili, ainsi que le congrès au Brésil.

Il y aura besoin d’une énorme quantité d’heures, qui sont une opportunité incroyable pour aller de l’avant. Tout dépend de la préparation. 

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 27/02/2012, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »

Le vide intérieur est l’embryon du récipient spirituel

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot, » point 100: … Le Zohar nous dit que nous ne devrions même pas considérer que le Créateur souhaite rester dans la face cachée de dissimulation vis à vis de Ses créations. Au contraire, c’est comme une personne qui, délibérément, se cache, pour que son ami le cherche et le trouver. De même, lorsque le Créateur se comporte dans la dissimulation avec Ses créations, c’est seulement parce qu’Il veut que les créatures cherchent la révélation de son visage et le trouvent. …

Nous ne parlons que de ceux qui reçoivent, c’est ainsi, les êtres créés qui ont des sentiments envers le Créateur. Il y a un être créé: un corps, une tête, des bras et des jambes, tout est à sa place. Mais est-il automatiquement appelé un « être créé? » Non.

La créature est le désir de recevoir qui ressent le Créateur, ou qui sent une manque en elle. Par ce manque, je peux être appelé un « être créé » par rapport à celui qui est le «Créateur» pour moi. Si je ne ressens pas ce manque pour le Créateur, alors je ne peux pas être appelé un être créé parce que je ne ressent pas que je suis une partie de quelque chose ou de quelqu’un, et je reste au niveau de développement  «bestial».

L’être créé, un homme, commence la recherche de sa source, pour le Créateur. C’est alors seulement que nait un récipient spirituel en lui, le manque et la nécessité de révéler le Créateur. Jusque-là, il va à travers les étapes de la préparation temps qu’ il n’a pas atteint la quatrième phase de son désir pour le moment.

Dans l’ensemble, il ne s’agit que de l’intensité du désir de recevoir, sur sa «grossièreté» et sur le nouvel attribut qui guide une personne dans sa recherche de la source. Lorsque ce nouveau désir est né dans une personne, elle commence à sentir qu’elle est dans la dissimulation. Ainsi, la dissimulation est aussi une étape de la révélation: je découvre qu’à l’intérieur de moi quelque chose est caché de moi, et ce n’est pas trivial. Si un tel «appétit» est évoqué en nous, une certaine carence, si la vacuité est révélé à l’intérieur de moi, un manque en quelque chose, elle est déjà un embryon, un début du futur récipient. Son développement dépend de mes efforts, mais son début, la fin de la chaîne, est placé dans mes mains.

Par conséquent, nous devons aimer et respecter la dissimulation et nous ne devons pas refuser ou manquer de respect, mais plutôt nous devrions savoir comment travailler avec elle. C’est notre métier, parce que la dissimulation nous conduit à la révélation. En outre, la révélation viendra également à une personne d’une manière cachée, si le Créateur crée un voile pour elle, puis la personne qui le construit par elle-même et découvre le Créateur en elle.

Le Créateur lui montre qu’il est caché d’elle: Il place une « partition », Il fait tomber un «rideau», entre eux, de sorte qu’une personne sente sa présence dans la dissimulation. Dans ce cas une personne doit faire des calculs: Cela arrive parce que je suis dans mon désir égoïste. Si je crée ce rideau maintenant, pas sur ma reconnaissance, mais seulement sur mon ego, je serai en mesure de m’élever au-dessus du «rideau» en partie, au-dessus du Massakh (l’écran), et là, je vais découvrir le Créateur. Seulement mon ego restera dans la partie inférieure qui est en dessous du Massakh, le désir de recevoir afin de recevoir. Quand je construis un tel Massakh, un tel rideau au-dessus mon ego, je dévoile le rideau qui cache le Créateur.

Par conséquent, nous travaillons dans la dissimulation et nous ne devons pas l’annuler immédiatement. Tout les Masachim (écrans) sont dissimulations: je vérifie ce que je dois couvrir et ce que je dois révéler et dans quelle mesure et de quelle manière. C’est tout mon travail.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 22/02/12, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »

Croissance des problèmes: Du groupe à toute l’humanité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quel est le problème d’étudier la Kabbale à notre époque?

Réponse: Quand une personne arrive à la Kabbale, s’intéresse à elle, il lui semble qu’elle parle de choses qui sont en dehors d’elle, elle se sent que le matériel qu’elle étudie, est quelque part au-dessus, loin d’elle, en dehors d’elle, déconnecté de ce monde, en dehors de ce monde. Même si elle étudie au sujet de la nécessité pour le groupe, elle ne semble pas comprendre que la réalisation se passe dans l’unité des étudiants.

Mais alors, il est expliqué avec plus de persévérance comment utiliser ses connaissances pour atteindre pratiquement le monde spirituel, pour le percevoir, y entrer – et pour ce faire, elle a besoin de travailler sur la connexion entre elle et ses compagnons. Mais si une personne reste dans le groupe, tôt ou tard, elle éprouve une percée dans sa conscience de la nécessité de la connexion avec ses amis sur le voyage, pour révéler le monde d’en haut, dans cette connexion.

Et puis, comme elle s’unit avec ses amis, dont elle a besoin pour commencer à s’unir avec toute l’humanité. Et elle n’est pas en mesure d’accepter cela. Tout son égoïsme la repousse à se connecter aux gens qui n’ étudient pas la Kabbale. Elle ne comprend pas comment le monde d’en haut peut être connecté à ces gens-là.

A ce stade, beaucoup quittent ou retardent leur développement spirituel, même si elles continuer à étudier, elles n’avancent pas parce qu’elles ne réalisent pas leur connexion avec d’autres, elles ne rassemblent que les connaissances théoriques.

Donc, la première complication est la commutation de vous-même à la connexion au groupe, de 1%. Nous avons progressivement commencé à comprendre que la spiritualité se révèle entre nous, dans la correction de notre rupture.

Mais la deuxième complication est la commutation de nous, de 1%, le groupe, en étant à l’intérieur, à d’autres, les masses, les 99%, étant en dehors de nous et de commencer à les éclairer, sans la Kabbale, mais seulement à les diriger vers l’unité intégrale sans la réalisation de l’Un supérieur. Il est difficile de comprendre l’importance de cela, c’est très loin de l ‘«intérêt personnel».

Aujourd’hui, je vois la difficulté de passer du travail dans le groupe au travail avec l’humanité dans de beaucoup de nos groupes. Mais ce sont des douleurs de croissance, et elles sont nécessaires pour la réalisation de la structure du monde supérieur.

Utiliser au maximum ce qui nous est donné d’En haut

Dr. Michael LaitmanDe l’étude des dix Sefirot, partie 6, «réflexion intérieure, « Chapitre 7: L’amincissement de l’écran n’affecte pas les désirs, ni ne crée des changements en eux. Les désirs gardent la même profondeur qu’ils avaient avant l’affaiblissement de l’écran.

Par conséquent, nous n’essayons jamais de corriger le désir lui-même : sa profondeur (Aviout) ne change pas, seul l’écran change. Nos qualités intrinsèques ne changeront jamais. Les qualités avec lesquelles vous êtes nés, à la fois bonnes et mauvaises, resteront avec vous pour toujours.

La personnalité que vous aviez enfant restera inchangée jusqu’à la vieillesse. Une personne ne fait qu’apprendre tout au long de sa vie quelles qualités mettre en œuvre et à quel degré. Toutefois, l’ensemble de ses qualités intrinsèques sont à jamais intégrées en elle.

Nous ne faisons que corriger la mise en œuvre de nos qualités, de nos désirs et penchants. Nous devons amener chaque qualité dans son utilisation maximale tout en préservant un équilibre naturel entre l’ensemble de nos qualités et nos désirs. Après tout, il n’y a « pas de contrainte en spiritualité. » La seule chose est que nous devons utiliser toutes ces qualités pour donner à notre camarade et, ainsi pour donner au Créateur.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale du 16/02/12, «Étude des dix Sefirot »

Construire le lego des morceaux de l’âme

Dr. Michael LaitmanQuestion : Notre objectif est l’adhésion au Créateur, c’est la priorité absolue pour nous tous. Conformément à la loi de l’équivalence de forme, le but lui-même nous unit déjà. Mais nous voyons que ce n’est pas suffisant pour avancer, et que nous devrions faire davantage d’efforts dans la connexion. Tous ces efforts sont-ils les seuls moyens que nous avons pour progresser vers l’objectif, ou y en a-t-il d’autres ?

Réponse : Tout d’abord, la fin de l’action se trouve dans la pensée initiale. Le résultat final est l’adhésion au Créateur. Cela signifie que nous devons être en équivalence de forme avec Lui, parce que l’adhésion s’obtient seulement en fonction de l’équivalence de forme.

L’équivalence de forme signifie être comme Lui. Comme Lui, c’est être pur don. Cela signifie que je dois traverser les phases de correction, par lesquelles j’avance progressivement vers l’état de « comme Lui. » Pour lui, cela représente 100% de désir de donner et pour moi, cela s’exprime par la réception dans le but de donner, qui est le niveau le plus élevé. En-dessous de ce niveau se trouve donner dans le but de donner. Mais maintenant, je suis encore bien plus bas, je suis dans le don dans le but de recevoir et même de recevoir dans le but de recevoir.

A mon niveau actuel, au lieu de découvrir l’unité, la connexion, le système unique des âmes appelé «Adam», dans lequel je sens le Créateur et toutes Ses délices, Sa révélation totale, je découvre un monde brisé, confus, et détruit. Mais je dois comprendre qu’il m’a été donné comme un lego à construire, comme un puzzle à assembler. Après tout, « on voit à travers ses propres défauts” : je vois devant moi ce monde brisé, parce que je suis brisé, c’est pourquoi il me semble que le monde est brisé.

Je dois donc percevoir tout ce qui est devant moi comme une copie de mon système interne, de mon sentiment et de mon esprit – dans la mesure où je suis brisé, ce monde m’apparaît brisé – au lieu de percevoir tout ce qui est devant moi comme un système supérieur divin, qui y opère et y existe.

Cela signifie que tout notre travail doit être mené de l’intérieur, car tout ce qui semble exister à l’extérieur est l’empreinte de mes attributs internes. Je dois me corriger, et le monde sera ainsi corrigé. Il ne faut pas procéder à une réforme ici et là, comme les « réformateurs du monde» le prétendent. On ne peur rien faire d’autre dans le monde, que de diffuser la méthode de correction et de l’éducation intégrale.

En fait, quand je dissémine et m’occupe de l’éducation, je prends également soin des parties de mon âme, qui, pour l’instant je ressens comme détachées de moi. Par conséquent, je devrais prendre soin d’elles de cette façon, comme si elles étaient à l’extérieur, et devrais leur apporter les connaissances, et la méthode de l’éducation. Mais ensuite, je découvrirai que tout le monde est comme mon groupe, des parties inséparables de l’UN, un système unifié, et forme tous ensembles un tout avec moi.

Par conséquent, nous devrions essayer de voir le monde entier intérieurement. Après tout, tout cela est Un, un tout ; il n’y a pas ce monde et le monde spirituel, mais plutôt un seul système, qui me semble en attendant être hors d’état de fonctionner. Alors, que dois-je faire afin de le voir comme un seul récipient ? C’est ce à quoi doivent tendre nos actions. Si nous nous approchons ainsi de notre plan de travail, de notre diffusion, de notre travail interne, et des différentes connexions entre nous – nous y parviendrons.

Du cours quotidien de Kabbale Du 26/02/12, « Le but de la société »

L’insoutenable égalité

Dr. Michael LaitmanNous devons équilibrer deux forces : la force de la raison et celle du mauvais penchant. Nos désirs sont divisés en plusieurs couches. Au fond se trouvent les désirs du niveau «minéral» (la matière dont notre corps est fait), le niveau du «végétal» (les cheveux, les ongles et les os), et le niveau de « l’animal » (tous les autres composants physiologiques). En outre j’ai aussi un cerveau qui est au-dessus du niveau « animal » et un mauvais penchant, qui est mon ego. Ce sont les parties, dont l’homme est fait.

Il n’y a rien à corriger aux niveaux minéral, végétal, et animal. Le seul problème est que nous détruisons nos relations avec d’autres personnes en raison de la mauvaise inclination, de l’ego. Dans l’ensemble, tout le monde est d’accord avec cela. Dans le pire des cas, une personne ne reconnaît pas son mauvais penchant, mais blâme les autres, l’humanité.

Dans tous les cas, une personne a des options illimitées et peut très bien s’en sortir sur cette planète. Alors, pourquoi ne le fait-elle pas ? Qu’est-ce qui l’en empêche ? Sa nature égoïste se met en travers de son chemin. Elle veut utiliser toutes ses forces et ressources pour s’élever au-dessus des autres. Finalement tout le monde prend part à cette compétition, en essayant de s’élever, de détruire les autres ou les deux simultanément. Le mauvais penchant nous empêche vraiment de construire une bonne vie.

Puis-je imaginer de vivre sous le contrôle du bon penchant ? Après tout, cela signifierait que tout le monde aurait la même forme. Est-il possible que je sois comme tout le monde ? Quel serait donc mon avantage ? Si tout le monde est égal, il n’y aurait ni grand ni petit, et cela nierait l’essence même de mon existence.

Aujourd’hui, nos vies sont actives ; nous courrons constamment après quelque chose. Je ne cesse de calculer et de vérifier de quelle façon je suis mieux que les autres, et cela donne du goût à ma vie, me pousse à réaliser des choses, et me tient en mouvement. Partout la compétition règne ; nous sommes en concurrence les uns contre les autres ; quand je me compare à d’autres, je mesure essentiellement ma vitalité. Si tout le monde était égal, je ne ressentirais plus que je suis vivant.

La question est de savoir comment nous nous satisferons ? La nature veut-elle nous transformer en marionnettes ? Après tout, si nous sommes tous frères, alors tout le monde aura les mêmes choses et nous serons tous égaux. Alors, je ne ressens pas pour quelle raison je vis. Y a-t-il un autre objectif ? Dans mon état actuel, je ne le sais pas. Chacun essaie toujours de se satisfaire à sa façon : Moi, par exemple, en tant que scientifique, vous en tant que journaliste, et lui dans l’éducation. Toutefois, chacun veut finalement se séparer, se différencier des autres. C’est précisément cette nécessité qui nous pousse à nous développer.

Supposons que les difficultés de la crise nous aident à comprendre comment équilibrer la société dans son ensemble. Eh bien, nous serons tous équilibrés, tous égaux. Comment pourrais-je alors combler le grand vide en moi, qui veut que je sois au-dessus d’autres ? Comment pourrais-je donc sentir que je suis mieux que les autres ? La façon dont les choses sont aujourd’hui dans le monde n’exigerait que deux heures de travail quotidien pour que nous ne manquions de rien, si seulement nous cessions d’essayer d’être meilleurs que les autres. Tout le monde aurait plus ou moins un niveau standard de vie. Alors, comment pourrais-je bien me réaliser ? Que pourrais-je faire de mon temps libre ? Après tout, une telle liberté pourrait me rendre fou. Est-ce possible que la nature veuille exactement nous y conduire ?

Ici nous atteignons l’autre côté, qui est la coopération contre l’ego. Nous utilisons notre ego, mais de façon opposée, non pas pour nous élever au-dessus des autres, mais pour que tout le monde s’élève au-dessus de son amour-propre et atteindre un certain équilibre avec les autres. En chemin, l’ego se développe constamment et je l’utilise afin d’être égal à l’environnement. Ainsi, je me sens satisfait d’être plus étroitement lié avec les autres. Mon ego grandit, ce qui signifie que je peux leur donner d’avantage, et les amener à une plus grande unité et équilibre, et ainsi profiter du fait que j’ai un lien plus fort avec eux.

Plus je suis connecté à eux à travers mon ego corrigé, mieux je me sens. J’ai un récipient dans lequel je reçois ce plaisir, un récipient collectif que je connecte à moi-même. De cette cela, je reçois le plaisir appelé «amour mutuel. » Donc, j’atteins un plaisir beaucoup plus grand, que celui que je ressens aujourd’hui, si je parviens à m’élever dans une certaine mesure au-dessus de mon ego. Seule l’utilisation correcte de tous mes désirs me permettra de réussir.

De KabTV «Une nouvelle vie » Episode 10, 08/01/12

Un amour sans illusion

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot, » Point 87 : Tant que nous navons pas obtenu une réalisation complète, claire et absolue, l’amour est absolument au-delà de notre capacité, car il dépend de la compréhension du cœur, et tout travail ou contrainte restera alors sans effet.

De toute évidence, ce qu’on vous dit et ce que vous pensez n’est pas suffisant. Parfois, une personne imagine qu’il a déjà atteint l’amour et l’infini. Cela arrive à tout le monde. Comment pouvons-nous dire de telles illusions sur la réalité ? Comment pouvons-nous vérifier s’il s’agit en fait bien d’une révélation spirituelle ?

La révélation signifie qu’une personne a obtenu l’attribut du don. Elle s’examine elle-même et reconnaît son amour pour les êtres créés et pour son groupe ; elle voit qu’elle atteint le Créateur (qui est, la propriété du don « revêtu » en elle) intérieurement, grâce à l’interconnexion générale entre ses amis. Par conséquent, elle sent qu’elle s’élève au-dessus de son égoïsme, le désir de recevoir, en restant en contact avec celui-ci, tout en étant aussi à l’extérieur de ce désir.

A ce moment, la personne se compose de deux parties:

  • du corps précédent : l’égoïsme, le désir pour les plaisirs;
  • d’un nouveau corps : le désir de donner qui comprend le pouvoir de donner, qui deviendra finalement son âme. Elle vit en lui et veut l’étendre.

Ces deux parties existent comme un seul tout et ne peuvent pas vivre l’une sans l’autre. Elles peuvent être comparées à des haltères : Une personne se sent déchirée entre ses deux parties, ses deux sphères, et les équilibre. Dans un premier temps, étape par étape, elle annule l’une de ces deux parties et renforce l’autre. Ainsi, une force supplémentaire est donnée à la partie gauche ; elle devient alors plus lourd et déclenche une juste amélioration du désir de donner. En conséquence, la force des deux parties se développe, et la personne avance en plaçant un pied devant l’autre : Le désir croît sur le côté gauche et le don se développe sur le côté droit.

Ces efforts aboutissent à la révélation qui se produit au milieu, grâce à l ‘ »épaisseur » (Aviout) et à la pureté (Zakout) du désir. Par ailleurs, une personne comprend que, pour pouvoir révéler quoi que ce soit, elle a besoin de sa partie inférieure – son désir égoïste, une résistance. Elle commence à accorder de la valeur à la résistance puisque, grâce à celle-ci, elle connecte son Aviout au désir de donner et crée avec les deux couches un écran (Massakh), sur lequel apparaissent des images spirituelles.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 09/02/2012, « Introduction au TES« 

L’harmonie avec soi-même

Dr. Michael LaitmanQuestion : Pouvons-nous discuter des problèmes de la vie quotidienne dans le cours d’éducation intégrale, en les reliant à chaque fois à l’intégralité?

Réponse : Si nous disons que le général et le particulier sont égaux, cela signifie que nous pouvons rapporter cette loi à la famille. Tout à fait ! En d’autres termes, vous transformer immédiatement une salle de classe, un groupe, en une famille et vous y établissez des conditions générales.

En même temps, personne n’explore dans une autre sphère privé que la sienne. Nous ne faisons que de créer une famille, quelque chose de commun au-dessus de nous, où vous et moi sommes « nous ». Ensuite, nous y connectons automatiquement les enfants et eux aussi deviennent partie intégrante de ce système. De toutes nouvelles relations se créent au sein d’une famille.

La chose la plus importante est de ne pas faire pression sur quiconque, car un développement normal et correcte exige une harmonie intérieure entre une personne et ses qualités innées. Je ne dois pas les cacher, les détruire, et les diminuer, ou toute autre chose de cette nature. Je dois atteindre un état tel que, à l’inverse, mes qualités innées puissent s’épanouir totalement en moi.

Nous ne comprenons pas pourquoi nous devrions préserver toutes nos qualités négatives : la tromperie, l’envie, la jalousie, la haine, une centaine de types de craintes, etc. Mais ils ont tous leur résolution, leur réalisation précisément dans cet état final. Lors de son développement, une personne voit peu à peu que ces qualités lui sont nécessaires, qu’elle les applique, sous une forme opposée, lorsque ces craintes la forcer à faire partie intégrante et l’amènent «à l’extérieur d’elle-même, » au lieu de la pousser vers l’intérieur.

Extrait d’un « discours sur l’éducation intégrale » n°8, 14.12.11

Voir le monde à travers le prisme de l’unité

Dr. Michael LaitmanJ’espère que lors du dernier congrès nous avons tous ressenti la nécessité absolue nous devons nous connecter entre nous dans le système, comme «un homme avec un coeur » afin de révéler le Créateur en lui. A partir de maintenant, nous devrions voir toute la réalité à travers le prisme du groupe comme étant la structure la plus corrigée qui existe dans ce monde. Et tous les défauts, existant en lui, sont aussi ses qualités nécessaires pour révéler le programme supérieure et le but, comme l ‘«avantage de la lumière sur l’obscurité. »

A partir de ce moment, notre tâche est de renforcer cette perception et de nous efforcer à nous y maintenir. A travers le au groupe, le système de relations qui est devenu très important pour nous, nous pouvons nous sentir comme constituant ses parties. Tout le monde n’a plus rien de personnel : chacun se sent comme un membre à part entière du système commun. La correction du monde entier, de chacune de ses parties, ne dépend que du degré de connexion interne dans l’ensemble du système.

Les études et la dissémination sont des facteurs qui contribuent seulement à accroître la connexion intérieure. Ainsi, progressivement, nous comprendrons les choses, qui sont encore distantes et cachées de notre perception, et nous découvrirons ce que toute la réalité signifie et pourquoi nous devons le révéler sous cette forme : en ressentant la séparation et l’unité. Et nous devons pousser plus loin la sensation de cette unité, dans un espace plus intérieur, vers des dimensions supérieures : vers la perception du Créateur.

Nous avons accompli beaucoup de choses lors de la convention, et nous devons apprécier pleinement cette réalisation et avoir peur de la perdre. Au contraire, nous devons constamment renforcer cette sensation de sorte qu’elle devienne plus clair pour nous tous, plus chez certains plus, et moins chez d’autres.

Dans les prochains jours, ce sentiment peut encore grandir et changer selon la mesure dans laquelle nous nous tenons tous ensembles face au monde entier et dans la mesure où nous chérissons le sentiment d’unité, que nous avons réalisé et compris dans nos sentiments et notre esprit, ainsi que par la réalisation que c’est seulement ainsi qu’il faut tout voir. Tout ce qui se passe dans le monde n’est que la manifestation extérieure d’un manque d’unité ou la manifestation de sa réalisation.

Nous devons utiliser toutes les opportunités qui nous sont donnés, ainsi que tous les états corrompus et corrigés, pour que chaque fois nous examinions notre connexion avec plus de précision, et à travers elle : la Force supérieure qui est l’objectif de tout.

Nous sommes confrontés à notre propre travail quotidien, avec lequel nous progresserons. Notre réalité n’est pas faite d’une série de conventions ; elle se compose de l’effort quotidien de considérer l’ensemble du travail, comme une manifestation de notre perception fragmentée. Cela dépend de notre volonté de rassembler ces pièces séparées du monde, afin de les voir, de les sentir, et de les perçoivent comme étant réunies en une seule mosaïque complète du monde.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 26/02/12, Écrits du Rabash