Daily Archives: 29 février 2012

Le groupe: un amplificateur inversé

Dr. Michael LaitmanQuestion: l’endroit où les gens devraient faire un effort est assez clair dans un système régulier d’enseignement. Par exemple, un étudiant à l’école accorde son attention pendant le cours, prend des notes, fait ses devoirs, fait beaucoup d’effort intellectuel volontaire, et sacrifie le reste. Lorsque la personne grandit, elle fait la même chose: elle travaille au lieu de s’amuser. Ces efforts sont compréhensibles. Quels sont les efforts intégrés au-dessus de l’égoïsme? Y a-t-il une place pour les efforts volontaires?

Réponse: En général, il ne devrait pas y en avoir. Quand une personne se positionne correctement elle-même par rapport au groupe, l’environnement, elle l’organise de manière à ce qu’elle ait une influence positive sur lui et qu’elle –même ait une influence positive sur le groupe. Puis, cette interaction précise fonctionne de telle sorte qu’une personne change volontiers, sans s’en rendre compte elle-même. Fondamentalement, elle fait très peu d’efforts volontaires pour évoquer l’influence positive du groupe.

En effet, si je fais un petit effort dans le groupe, et que le groupe, composé de manière spéciale, réagit correctement, ce groupe se règle, s’organise et forme une force qui m’influence. La réaction du groupe à ma demande me change immédiatement et correctement. Quand j’exerce un petit effort et que je fais  une petite demande au groupe de me changer, je reçois un millier de fois plus que mon impulsion, et je change. En d’autres termes, le groupe est un amplificateur spécial inversé qui revient vers moi avec un tel degré de connexion inverse qu’il me force à changer. 

D’une «Discussion sur l’éducation intégrale» N°10, 16/12/11

L’encouragement qui donne de l’énergie

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous avons discuté de combien il est important d’introduire des signes intégrants de distinction et des récompenses.

Réponse: Nous devons prendre en considération l’encouragement, mais il s’agit d’encouragements non corporels. L’encouragement devrait consister en différents signes de distinction, des incitations, des certificats, des diplômes, ou tout ce qui donne aux gens le désir de continuer à monter et à atteindre l’objectif.

Cela marque aussi un certain niveau qu’il a achevé. Il est effectivement très difficile de se définir par rapport à d’autres dans un mouvement intégral parce qu’une personne est constamment en train de faire un travail intérieur en se corrigeant elle-même et  en s’incluant en un seul organisme.

C’est très bien lorsque la société vous encourage. Lorsque l’encouragement vient de votre conjoint ou de vos enfants, la personne ressent une énorme force d’être respectée et appréciée par ses parents.

Question: Qu’est-ce que vous voulez dire quand vous dites un encouragement «non-corporel »?

Réponse: Je me réfère aux récompenses non-corporelles, pas d’argent, mais des signes de distinction. Il ne peut y avoir aucune autre sorte d’encouragement ici. Par exemple, un instructeur qui terminera bien un cours recevra un badge et un certain rang, peut-être même des épaulettes ou quelque chose de semblable.

Question: Vous avez dit épaulettes, et je pensais à l’armée. Les gens investissent tellement d’efforts pour des bandes qui n’ont pas de sens. Peut-on introduire la même chose?

Réponse: Oui, absolument, toutes les mesures incitatives. L’objectif est ce qui importe. Quand une personne poursuit un objectif, même si c’est pour des bandes, elle ne se soucie pas des rayures une fois qu’elle atteint l’objectif parce que le but est ce qui compte pour elle. Toutefois, en ce moment, nous devons encourager les gens comme des petits enfants car nous en avons besoin pour atteindre l’objectif.

Question: Cela peut-il être également un tableau d’honneur comme sous la domination soviétique?

Réponse: Bien sûr. Par ailleurs, le système soviétique avait une disposition très correcte, juste une prise de conscience erronée. C’est pourquoi tout a échoué. Si tout avait été fondé sur l’éducation, l’éducation réelle et véritable, au lieu de la répression lorsque les gens ont été contraints à s’unir, enfoncés dans des kolkhozes et des endroits comme  cela, alors ils auraient pu réussir même à l’époque. Maintenant, c’est une nécessité; à l’époque, c’était juste une opportunité.

Question: Donc, tout cela avait un but?

Réponse: Absolument. Les gens avaient un but. Tout d’abord, il y avait une certaine égalité. Il y avait une culture commune. Il y avait certains faux idéaux, mais c’était quand même des idéaux. Les gens ont été élevés d’une manière complètement différente. Malgré tout la difformité et la laideur de la façon dont les choses ont été imposées à la population, la théorie réelle était intégrante et correcte. 

D’une  «Discussion sur l’éducation intégrale » N°9, 15.12.11

Prêt à aimer

Dr. Michael Laitman«Commandement» dans la langue de la Kabbale signifie la correction du désir créé par le Créateur. Le désir se développe avec l’aide de la Lumière qui l’influence pendant les quatre phases de développement de la Lumière. A la fin, le désir «se gonfle» en une taille énorme et obtient tout ce que la Lumière est prêt à lui donner: l’amour, la réalisation, et l’abondance.

Au début, le désir était aussi minuscule qu’une goutte de sperme. Puis, avec l’aide de l’amour, il a « explosé » en une énorme boule. Donc, à un moment donné, quand les sens désirent l’amour, il se met soudain à se rendre compte que sa propre nature est opposée à lui. C’est ensuite immédiatement « dégonflé » et il est retourné à son point de départ.

Qu’advient-il de l’amour ressenti par le désir? Il se transforme en inquiétude et en peur, c’est ainsi, dans son monde propre limité. Le désir ne peut pas faire face à ce qu’il a reçu de la racine à travers les quatre phases de développement de la Lumière et ainsi il se limite lui-même.

Il fait un effort pour gérer la situation, obtenir la similitude, et fusionner avec la sensation précédente. Après tout, cette sensation est en fait la réalisation et la révélation du Créateur et de Son Essence. Ainsi, le désir cherche à « se gonfler » de nouveau et devenir de plus en plus semblable à Lui. Dans un premier temps, il effectue la correction dans les cinq Partsoufim dans le monde d’Adam Kadmon (AK); plus tard, il procède à NHY de AK en vue d’obtenir la Lumière de Hassadim (Miséricorde) dans le monde de Nekoudim, l’endroit du monde d’Atsilout.

Il devient alors incapable de poursuivre ce processus, et l’éclatement se produit: Le désir commence à réaliser que ses propriétés ne lui permettront pas d’atteindre l’amour parfait. Cependant, d’autre part, le désir acquiert une certaine sensation et une certaine compréhension, et il construit les mondes d’Atsilout (A) et de BYA.

Ainsi, nous atteignons la relation que nous avons l’habitude d’avoir dans le monde de l’Infini, en d’autres termes, nous atteignons l’amour. C’est ce que nous nous efforçons constamment de vérifier et de mesurer le niveau de l’amour que nous avons réussi à atteindre.

C’est pourquoi le Créateur a fait le groupe: j’ai des amis, j’ai quelqu’un à aimer. « Pratiquer avec vos amis et vérifier les résultats que vous avez reçus, » dit-Il. « Lorsque vous réalisez l’interconnexion correcte entre vous, je Me révélerai en vous. »

Le Créateur a brisé le récipient collectif, et aujourd’hui nous sommes un groupe brisé. Ce faisant, Il nous a donné une chance de ressentir et de Le révéler grâce à la correction que nous effectuons entre nous. De notre côté, notre volonté d’aimer est appelé le «récipient», et de Son côté, Sa Volonté d’aime est appelée « La Lumière ». A la fin  ils se rencontrent: Notre récipient corrigé est la «Shekhina divine», l’ « assemblée d’Israël, »et le Créateur s’installe en elle.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 09/02/2012, « Introduction au TES »

Faire d’une fantaisie une réalité

Dr. Michael LaitmanLes auteurs du Zohar ont atteint les degrés spirituels et les décrivent pour nous, les arrangeant de sorte que le flux de l’impact de la Lumière à partir de la description de notre état, nous soit bénéfique autant que possible et nous aide à réaliser l’état dans lequel nous nous trouvons.

Ils sont dans le système appelé le monde de l’Infini, un système de travail corrigé. Cependant, il nous est caché, et nous ne savons pas où nous en sommes. Nous sommes comme des bébés qui ne savent pas dans quel état ils se trouvent, dans ce monde, ce qui se passe, qui prend soin d’eux et comment. C’est comme si tout ce qu’ils recevaient, était déjà fait, mais ils ne savent pas d’où cela vient. Ils ont un monde propre à eux, qu’ils peuvent ressentir, et dans lequel ils vivent à l’intérieur.

Nous aussi, nous sommes encore détachés de la réalité actuelle, nous sommes dans une sorte de brouillard, de dissimulation, comme dans un rêve. Si nous pouvons imaginer l’état spirituel dans une certaine mesure, peu importe le degré de précision, et peut être, essayer d’être en lui, nous attirons la Lumière qui corrige à partir de cet État.

Mais il ne suffit pas d’imaginer un état spirituel, même si ce point de vue est plus authentique: que l’humanité est unie ensemble, dans le désir de donner sans réserve les uns aux autres, sous la garantie mutuelle, sous différentes formes correctes de connexion, et même dans le désir d’atteindre la propriété complète du don sans réserve, le Créateur. Ce n’est pas suffisant, car toutes les descriptions que nous essayons d’imaginer, ne sont rien de plus que notre imagination, elles ne sont pas différentes de nos fantasmes terrestres.

Si nous voulons que ces images soient réalisées et prennent une forme plus réaliste, et plus sensée, nous avons besoin d’une force qui va influer sur ce tableau imaginaire du degré supérieur et faire de la fantaisie une réalité spirituelle réelle, une force qui va la réaliser dans la pratique. Cette force est appelée la « Lumière qui corrige. »

C’est pourquoi nous lisons le Livre du Zohar, car à partir de sa lecture, nous appelons nous-mêmes la Lumière qui corrige de la manière la plus bénéfique et la plus forte. Ce que nous lisons n’a pas d’importance. Ce qui est important est dans quelle mesure nous voulons être dans ce sentiment, dans cette intention, dans cet état, comme les auteurs du Zohar qui nous parlent de ce sujet dans des mots qui sont au-delà de notre compréhension. Mais si nous voulons être dans le même cercle avec eux, ça marche, cela nous influence. C’est ainsi que nous atteignons le pouvoir de nous développer.

Dans notre monde, un enfant qui fait des efforts appelle la force de développement à partir de la nature  qui est arrangé pour lui par le système. Qu’il s’agisse d’un jeune chiot ou d’un enfant-la même loi s’applique à tout le monde. Ils sont tous les deux de petites bêtes, des animaux.

Dans le monde spirituel, cependant, tout suit l’intention. Il nous faut faire de grands efforts pour attirer la Lumière que corrige. C’est ce qu’on appelle «s’engager dans la Torah. » Nous commençons la lecture du Livre du Zohar par notre libre choix, avec l’aide des amis, du groupe, et d’un grand travail de préparation intérieure, souhaitant attirer la Lumière qui corrige.

De la 2ème partie du cours quotidien de  Kabbale 27/02/2012, Le Zohar

Dates historiques

Dr. Michael LaitmanQuestion : Pourriez-vous s’il vous plaît donner quelques dates historiques pour une meilleure orientation sur l’histoire de la Kabbale ?

Réponse : Adam : 5772 ans, ou de 5772 à 2012 = 3760 Ap JC – la date de sa révélation du monde supérieur. La chronologie hébraïque commence à partir de ce point.

Il faut 6000 ans pour que tous les gens parviennent à révéler le monde supérieur  c’est-à-dire, que toute l’humanité révélera le monde supérieur dans les années restantes de 6000 – 5772 = 228 ans.

Dates supplémentaires :

     1392 – 1272 Av notre ère: Moshe (Moïse)

               1312 Av notre ère: le mont Sinaï – la révélation du Créateur

1354 – 1244 Av notre ère: Josué

     1244 – 889 Av notre ère: Les Aînés

       889 à 352 Av notre ère: Les Prophètes

       352 à 312 Av notre ère: Les membres de la Grande Assemblée

                   1-2 de notre ère: Rabbi Akiva

             2ème siècle: Rabbi Shimon Bar Yohaï, l’auteur du Zohar

  312 – 218 de notre ère: Les rédacteurs de la Michna

          218 à 636 de notre ère: Les rédacteurs du Talmud

         636 – 1140 de notre ère: Gaon.

Pensez, et non savoir!

Dr. Michael LaitmanAux Nouvelles (extrait de la Radio des Pays-Bas): « Les écoliers occidentaux ont jusqu’à trois ans de retard sur ceux de Shanghai, en Chine et le succès dans l’éducation d’Asie n’est pas seulement le produit de parents arrivistes, publia un rapport australien vendredi [17 Février].

« L’étude de L’Institut Grattan indépendant  à dit que l’Asie de l’Est  était un centre de haute performance dans les écoles avec les quatre meilleurs systèmes du monde dans la région – Hong Kong, la Corée du Sud, Shanghai et Singapour. …

« Alors que beaucoup de pays de l’OCDE [Organisation de coopération et de développement économiques] avaient, ces dernières années, considérablement augmenté le financement pour les écoles, l’étude dit que cela a souvent donné des résultats décevants et que le succès n’était pas toujours lié au fait de dépenser plus d’argent. …

« Le rapport dit que les meilleurs systèmes se concentrent sur un apprentissage pratique implacable et sur la formation des enseignants, le mentorat et le perfectionnement professionnel, plutôt que sur davantage de dépenses. »

Mon commentaire : L’éducation est indissociable de  du développement, et s’il n’y a pas d’élévation, alors l’éducation ne peut pas être bonne. Eduquer signifie apprendre les compétences nécessaires pour penser, et non pas savoir.

La dernière porte

Dr. Michael LaitmanNous voyons que, dans leurs explications les kabbalistes reviennent toujours aux mêmes principes. Il n’y a pas beaucoup de règles dans la spiritualité. Un seul et même état d’ascensions et de descentes, ainsi que leurs raisons, nous reviennent de différentes manières, mais c’est essentiellement toujours le même principe. Nous ne recevons pas de nouvelle force tant que l’on n’atteint pas une carence vraie.

Un serviteur du Créateur est une personne qui cherche constamment de nouvelles façons de se rapprocher de Lui. Ce rapprochement implique l’acquisition d’un nouveau récipient, le désir de donner, qui va à l’encontre de notre désir.

Une personne qui commence à étudier ne comprend pas vraiment encore ce que «pour» ou «contre» le désir signifie. Cela perdure jusqu’à ce qu’elle commence à voir qu’acquérir la spiritualité est en fait à la fois facile et difficile. Beaucoup de temps passe jusqu’à ce qu’elle commence à comprendre de quoi il s’agit.

C’est une sorte de période intérieure, qui transparaît secrètement à l’intérieur, par laquelle une personne participe à un travail spirituel plutôt passivement. Elle imagine encore la spiritualité comme quelque chose d’agréable à son égoïsme, une acquisition qui va lui donner des connaissances, une plus grande puissance sur les autres, et qui lui permettra de satisfaire ses désirs. En fait, une personne vient à la spiritualité pour cela, après avoir perdu l’espoir d’être satisfaite dans ce monde. C’est pourquoi elle décide de recevoir une satisfaction spirituelle.

Tout le monde pense de cette façon. Sinon, pourquoi étudier ? C’est ainsi que l’En-haut, la nature, fait les choses pour attirer une personne. Et même si vous dites à une personne quelque chose d’autre, elle ne vous entendra pas. Mais ce mensonge bénéfique retient une personne, au cours de cette période, dans le sentiment qu’elle est sur le point d’acquérir de plus en plus dans son désir de recevoir, dans son ego. Elle n’a pas vraiment comprit ce qu’on lui a dit, et bien qu’elle répète les mots « les désirs de donner», «la foi au-dessus de la raison, » elle n’a pas vraiment conscience de ce que c’est.

Elle attribue à ces notions sa propre interprétation intérieure, et est incapable de percevoir autrement. Il en est ainsi jusqu’à ce que finalement, grâce à l’étude de la sagesse de la Kabbale et de quelques légers coups ici et là, elle commence à comprendre en quelque sorte le vrai sens des concepts, tels que le désir de donner, l’amour de l’autre, et commence à s’élever au-dessus des buts égoïstes.

Elle commence à écouter davantage et est prête à rejoindre l’attribut du don. Tout d’abord, il s’agit d’un accord général, théorique, quelque chose d’abstrait : désirer donner au monde entier, à l’humanité, au Créateur … Ces concepts sont plutôt vagues, éloignés de la personne elle-même, de son entourage, et d’une réalisation effective.

C’est pourquoi elle est prête à « donner du contentement à son Créateur. » Mais quand il s’agit de mesures concrètes et qu’elle doit « aimer l’autre », les amis, elle n’est pas prête à faire cela. Encore une fois, cela demande beaucoup de travail.

Puis à nouveau, la Lumière Supérieure agit sur elle, en changeant ses récipients, jusqu’à ce qu’elle commence réellement à entendre que le désir de donner se réalise au sein du groupe. Le Créateur exige que nous réalisions en fait l’amour des autres, autant que nous le pouvons.

C’est bien sûr un mensonge, mais c’est un début.  Ainsi une personne devient le serviteur du Créateur – si elle fait effectivement des actions, qui aboutissent au désir de donner. Bien sûr, une personne ne crée pas elle-même ce désir de donner, ce n’est pas une conséquence directe de ses actions. Elle agit, comme si elle plantait les graines et voyait que rien ne germe. Et alors, elle recommence sans avoir encore obtenu de résultat, ce qui génère en elle beaucoup de déceptions.

En même temps, elle voit parfois un certain succès partiel : un peu plus de compréhension et de sensation. Finalement, cependant, elle arrive vers «ceux qui versent des larmes» et voit que son travail n’a servit à rien, si ce n’est à une demande, une requête, une prière adressée au Créateur. Quand elle arrive à cet état, appelé « la prière du plus grand nombre», et ouvrant la porte du ciel. Toutes les portes sont fermées, seule la porte des larmes s’ouvre. C’est ce qu’une personne découvre.

« Les Portes » (« Shéarim» en hébreu, vient de la même racine que le mot « supposé » – « Meshouar« ) et indique la façon dont une personne imagine la récompense attendue. Elle veut recevoir quelque chose derrière toutes ces portes, m’importe quoi sauf le désir de donner, et concernant le don, elle pleure seulement parce qu’elle voit clairement qu’elle ne peut pas l’atteindre par elle-même. Elle n’a pas non plus vraiment envie de l’atteindre jusqu’à ce qu’elle comprenne son importance.

Ainsi, une personne verse effectivement beaucoup de larmes, jusqu’à ce qu’elle crée la porte des larmes, jusqu’à ce que finalement elle termine sa construction en désirant l’attribut du don et en étant pas capable de l’atteindre. C’est pourquoi, elle est forcée de se tourner vers le Créateur. Jusque là, elle n’avait pas besoin de lui, mais maintenant elle voit que le Créateur est nécessaire.

Donc, par conséquent, elle veut le désir de donner et elle ne peut le recevoir que du Créateur. Elle parvient à tout cela dans le groupe, parce que c’est impossible autrement, et puis elle « récolte les fruits. » La Lumière qui corrige vient et le connecte avec les amis, et en leur sein le Créateur se révèle. Alors, une personne  » profite » du fruit de son travail spirituel. Tel est le chemin du serviteur du Créateur.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 27/02/2012, Écrits du Rabash