Monthly Archives: février 2012

Croissance des problèmes: Du groupe à toute l’humanité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quel est le problème d’étudier la Kabbale à notre époque?

Réponse: Quand une personne arrive à la Kabbale, s’intéresse à elle, il lui semble qu’elle parle de choses qui sont en dehors d’elle, elle se sent que le matériel qu’elle étudie, est quelque part au-dessus, loin d’elle, en dehors d’elle, déconnecté de ce monde, en dehors de ce monde. Même si elle étudie au sujet de la nécessité pour le groupe, elle ne semble pas comprendre que la réalisation se passe dans l’unité des étudiants.

Mais alors, il est expliqué avec plus de persévérance comment utiliser ses connaissances pour atteindre pratiquement le monde spirituel, pour le percevoir, y entrer – et pour ce faire, elle a besoin de travailler sur la connexion entre elle et ses compagnons. Mais si une personne reste dans le groupe, tôt ou tard, elle éprouve une percée dans sa conscience de la nécessité de la connexion avec ses amis sur le voyage, pour révéler le monde d’en haut, dans cette connexion.

Et puis, comme elle s’unit avec ses amis, dont elle a besoin pour commencer à s’unir avec toute l’humanité. Et elle n’est pas en mesure d’accepter cela. Tout son égoïsme la repousse à se connecter aux gens qui n’ étudient pas la Kabbale. Elle ne comprend pas comment le monde d’en haut peut être connecté à ces gens-là.

A ce stade, beaucoup quittent ou retardent leur développement spirituel, même si elles continuer à étudier, elles n’avancent pas parce qu’elles ne réalisent pas leur connexion avec d’autres, elles ne rassemblent que les connaissances théoriques.

Donc, la première complication est la commutation de vous-même à la connexion au groupe, de 1%. Nous avons progressivement commencé à comprendre que la spiritualité se révèle entre nous, dans la correction de notre rupture.

Mais la deuxième complication est la commutation de nous, de 1%, le groupe, en étant à l’intérieur, à d’autres, les masses, les 99%, étant en dehors de nous et de commencer à les éclairer, sans la Kabbale, mais seulement à les diriger vers l’unité intégrale sans la réalisation de l’Un supérieur. Il est difficile de comprendre l’importance de cela, c’est très loin de l ‘«intérêt personnel».

Aujourd’hui, je vois la difficulté de passer du travail dans le groupe au travail avec l’humanité dans de beaucoup de nos groupes. Mais ce sont des douleurs de croissance, et elles sont nécessaires pour la réalisation de la structure du monde supérieur.

Utiliser au maximum ce qui nous est donné d’En haut

Dr. Michael LaitmanDe l’étude des dix Sefirot, partie 6, «réflexion intérieure, « Chapitre 7: L’amincissement de l’écran n’affecte pas les désirs, ni ne crée des changements en eux. Les désirs gardent la même profondeur qu’ils avaient avant l’affaiblissement de l’écran.

Par conséquent, nous n’essayons jamais de corriger le désir lui-même : sa profondeur (Aviout) ne change pas, seul l’écran change. Nos qualités intrinsèques ne changeront jamais. Les qualités avec lesquelles vous êtes nés, à la fois bonnes et mauvaises, resteront avec vous pour toujours.

La personnalité que vous aviez enfant restera inchangée jusqu’à la vieillesse. Une personne ne fait qu’apprendre tout au long de sa vie quelles qualités mettre en œuvre et à quel degré. Toutefois, l’ensemble de ses qualités intrinsèques sont à jamais intégrées en elle.

Nous ne faisons que corriger la mise en œuvre de nos qualités, de nos désirs et penchants. Nous devons amener chaque qualité dans son utilisation maximale tout en préservant un équilibre naturel entre l’ensemble de nos qualités et nos désirs. Après tout, il n’y a « pas de contrainte en spiritualité. » La seule chose est que nous devons utiliser toutes ces qualités pour donner à notre camarade et, ainsi pour donner au Créateur.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale du 16/02/12, «Étude des dix Sefirot »

Construire le lego des morceaux de l’âme

Dr. Michael LaitmanQuestion : Notre objectif est l’adhésion au Créateur, c’est la priorité absolue pour nous tous. Conformément à la loi de l’équivalence de forme, le but lui-même nous unit déjà. Mais nous voyons que ce n’est pas suffisant pour avancer, et que nous devrions faire davantage d’efforts dans la connexion. Tous ces efforts sont-ils les seuls moyens que nous avons pour progresser vers l’objectif, ou y en a-t-il d’autres ?

Réponse : Tout d’abord, la fin de l’action se trouve dans la pensée initiale. Le résultat final est l’adhésion au Créateur. Cela signifie que nous devons être en équivalence de forme avec Lui, parce que l’adhésion s’obtient seulement en fonction de l’équivalence de forme.

L’équivalence de forme signifie être comme Lui. Comme Lui, c’est être pur don. Cela signifie que je dois traverser les phases de correction, par lesquelles j’avance progressivement vers l’état de « comme Lui. » Pour lui, cela représente 100% de désir de donner et pour moi, cela s’exprime par la réception dans le but de donner, qui est le niveau le plus élevé. En-dessous de ce niveau se trouve donner dans le but de donner. Mais maintenant, je suis encore bien plus bas, je suis dans le don dans le but de recevoir et même de recevoir dans le but de recevoir.

A mon niveau actuel, au lieu de découvrir l’unité, la connexion, le système unique des âmes appelé «Adam», dans lequel je sens le Créateur et toutes Ses délices, Sa révélation totale, je découvre un monde brisé, confus, et détruit. Mais je dois comprendre qu’il m’a été donné comme un lego à construire, comme un puzzle à assembler. Après tout, « on voit à travers ses propres défauts” : je vois devant moi ce monde brisé, parce que je suis brisé, c’est pourquoi il me semble que le monde est brisé.

Je dois donc percevoir tout ce qui est devant moi comme une copie de mon système interne, de mon sentiment et de mon esprit – dans la mesure où je suis brisé, ce monde m’apparaît brisé – au lieu de percevoir tout ce qui est devant moi comme un système supérieur divin, qui y opère et y existe.

Cela signifie que tout notre travail doit être mené de l’intérieur, car tout ce qui semble exister à l’extérieur est l’empreinte de mes attributs internes. Je dois me corriger, et le monde sera ainsi corrigé. Il ne faut pas procéder à une réforme ici et là, comme les « réformateurs du monde» le prétendent. On ne peur rien faire d’autre dans le monde, que de diffuser la méthode de correction et de l’éducation intégrale.

En fait, quand je dissémine et m’occupe de l’éducation, je prends également soin des parties de mon âme, qui, pour l’instant je ressens comme détachées de moi. Par conséquent, je devrais prendre soin d’elles de cette façon, comme si elles étaient à l’extérieur, et devrais leur apporter les connaissances, et la méthode de l’éducation. Mais ensuite, je découvrirai que tout le monde est comme mon groupe, des parties inséparables de l’UN, un système unifié, et forme tous ensembles un tout avec moi.

Par conséquent, nous devrions essayer de voir le monde entier intérieurement. Après tout, tout cela est Un, un tout ; il n’y a pas ce monde et le monde spirituel, mais plutôt un seul système, qui me semble en attendant être hors d’état de fonctionner. Alors, que dois-je faire afin de le voir comme un seul récipient ? C’est ce à quoi doivent tendre nos actions. Si nous nous approchons ainsi de notre plan de travail, de notre diffusion, de notre travail interne, et des différentes connexions entre nous – nous y parviendrons.

Du cours quotidien de Kabbale Du 26/02/12, « Le but de la société »

L’insoutenable égalité

Dr. Michael LaitmanNous devons équilibrer deux forces : la force de la raison et celle du mauvais penchant. Nos désirs sont divisés en plusieurs couches. Au fond se trouvent les désirs du niveau «minéral» (la matière dont notre corps est fait), le niveau du «végétal» (les cheveux, les ongles et les os), et le niveau de « l’animal » (tous les autres composants physiologiques). En outre j’ai aussi un cerveau qui est au-dessus du niveau « animal » et un mauvais penchant, qui est mon ego. Ce sont les parties, dont l’homme est fait.

Il n’y a rien à corriger aux niveaux minéral, végétal, et animal. Le seul problème est que nous détruisons nos relations avec d’autres personnes en raison de la mauvaise inclination, de l’ego. Dans l’ensemble, tout le monde est d’accord avec cela. Dans le pire des cas, une personne ne reconnaît pas son mauvais penchant, mais blâme les autres, l’humanité.

Dans tous les cas, une personne a des options illimitées et peut très bien s’en sortir sur cette planète. Alors, pourquoi ne le fait-elle pas ? Qu’est-ce qui l’en empêche ? Sa nature égoïste se met en travers de son chemin. Elle veut utiliser toutes ses forces et ressources pour s’élever au-dessus des autres. Finalement tout le monde prend part à cette compétition, en essayant de s’élever, de détruire les autres ou les deux simultanément. Le mauvais penchant nous empêche vraiment de construire une bonne vie.

Puis-je imaginer de vivre sous le contrôle du bon penchant ? Après tout, cela signifierait que tout le monde aurait la même forme. Est-il possible que je sois comme tout le monde ? Quel serait donc mon avantage ? Si tout le monde est égal, il n’y aurait ni grand ni petit, et cela nierait l’essence même de mon existence.

Aujourd’hui, nos vies sont actives ; nous courrons constamment après quelque chose. Je ne cesse de calculer et de vérifier de quelle façon je suis mieux que les autres, et cela donne du goût à ma vie, me pousse à réaliser des choses, et me tient en mouvement. Partout la compétition règne ; nous sommes en concurrence les uns contre les autres ; quand je me compare à d’autres, je mesure essentiellement ma vitalité. Si tout le monde était égal, je ne ressentirais plus que je suis vivant.

La question est de savoir comment nous nous satisferons ? La nature veut-elle nous transformer en marionnettes ? Après tout, si nous sommes tous frères, alors tout le monde aura les mêmes choses et nous serons tous égaux. Alors, je ne ressens pas pour quelle raison je vis. Y a-t-il un autre objectif ? Dans mon état actuel, je ne le sais pas. Chacun essaie toujours de se satisfaire à sa façon : Moi, par exemple, en tant que scientifique, vous en tant que journaliste, et lui dans l’éducation. Toutefois, chacun veut finalement se séparer, se différencier des autres. C’est précisément cette nécessité qui nous pousse à nous développer.

Supposons que les difficultés de la crise nous aident à comprendre comment équilibrer la société dans son ensemble. Eh bien, nous serons tous équilibrés, tous égaux. Comment pourrais-je alors combler le grand vide en moi, qui veut que je sois au-dessus d’autres ? Comment pourrais-je donc sentir que je suis mieux que les autres ? La façon dont les choses sont aujourd’hui dans le monde n’exigerait que deux heures de travail quotidien pour que nous ne manquions de rien, si seulement nous cessions d’essayer d’être meilleurs que les autres. Tout le monde aurait plus ou moins un niveau standard de vie. Alors, comment pourrais-je bien me réaliser ? Que pourrais-je faire de mon temps libre ? Après tout, une telle liberté pourrait me rendre fou. Est-ce possible que la nature veuille exactement nous y conduire ?

Ici nous atteignons l’autre côté, qui est la coopération contre l’ego. Nous utilisons notre ego, mais de façon opposée, non pas pour nous élever au-dessus des autres, mais pour que tout le monde s’élève au-dessus de son amour-propre et atteindre un certain équilibre avec les autres. En chemin, l’ego se développe constamment et je l’utilise afin d’être égal à l’environnement. Ainsi, je me sens satisfait d’être plus étroitement lié avec les autres. Mon ego grandit, ce qui signifie que je peux leur donner d’avantage, et les amener à une plus grande unité et équilibre, et ainsi profiter du fait que j’ai un lien plus fort avec eux.

Plus je suis connecté à eux à travers mon ego corrigé, mieux je me sens. J’ai un récipient dans lequel je reçois ce plaisir, un récipient collectif que je connecte à moi-même. De cette cela, je reçois le plaisir appelé «amour mutuel. » Donc, j’atteins un plaisir beaucoup plus grand, que celui que je ressens aujourd’hui, si je parviens à m’élever dans une certaine mesure au-dessus de mon ego. Seule l’utilisation correcte de tous mes désirs me permettra de réussir.

De KabTV «Une nouvelle vie » Episode 10, 08/01/12

Un amour sans illusion

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot, » Point 87 : Tant que nous navons pas obtenu une réalisation complète, claire et absolue, l’amour est absolument au-delà de notre capacité, car il dépend de la compréhension du cœur, et tout travail ou contrainte restera alors sans effet.

De toute évidence, ce qu’on vous dit et ce que vous pensez n’est pas suffisant. Parfois, une personne imagine qu’il a déjà atteint l’amour et l’infini. Cela arrive à tout le monde. Comment pouvons-nous dire de telles illusions sur la réalité ? Comment pouvons-nous vérifier s’il s’agit en fait bien d’une révélation spirituelle ?

La révélation signifie qu’une personne a obtenu l’attribut du don. Elle s’examine elle-même et reconnaît son amour pour les êtres créés et pour son groupe ; elle voit qu’elle atteint le Créateur (qui est, la propriété du don « revêtu » en elle) intérieurement, grâce à l’interconnexion générale entre ses amis. Par conséquent, elle sent qu’elle s’élève au-dessus de son égoïsme, le désir de recevoir, en restant en contact avec celui-ci, tout en étant aussi à l’extérieur de ce désir.

A ce moment, la personne se compose de deux parties:

  • du corps précédent : l’égoïsme, le désir pour les plaisirs;
  • d’un nouveau corps : le désir de donner qui comprend le pouvoir de donner, qui deviendra finalement son âme. Elle vit en lui et veut l’étendre.

Ces deux parties existent comme un seul tout et ne peuvent pas vivre l’une sans l’autre. Elles peuvent être comparées à des haltères : Une personne se sent déchirée entre ses deux parties, ses deux sphères, et les équilibre. Dans un premier temps, étape par étape, elle annule l’une de ces deux parties et renforce l’autre. Ainsi, une force supplémentaire est donnée à la partie gauche ; elle devient alors plus lourd et déclenche une juste amélioration du désir de donner. En conséquence, la force des deux parties se développe, et la personne avance en plaçant un pied devant l’autre : Le désir croît sur le côté gauche et le don se développe sur le côté droit.

Ces efforts aboutissent à la révélation qui se produit au milieu, grâce à l ‘ »épaisseur » (Aviout) et à la pureté (Zakout) du désir. Par ailleurs, une personne comprend que, pour pouvoir révéler quoi que ce soit, elle a besoin de sa partie inférieure – son désir égoïste, une résistance. Elle commence à accorder de la valeur à la résistance puisque, grâce à celle-ci, elle connecte son Aviout au désir de donner et crée avec les deux couches un écran (Massakh), sur lequel apparaissent des images spirituelles.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 09/02/2012, « Introduction au TES« 

L’harmonie avec soi-même

Dr. Michael LaitmanQuestion : Pouvons-nous discuter des problèmes de la vie quotidienne dans le cours d’éducation intégrale, en les reliant à chaque fois à l’intégralité?

Réponse : Si nous disons que le général et le particulier sont égaux, cela signifie que nous pouvons rapporter cette loi à la famille. Tout à fait ! En d’autres termes, vous transformer immédiatement une salle de classe, un groupe, en une famille et vous y établissez des conditions générales.

En même temps, personne n’explore dans une autre sphère privé que la sienne. Nous ne faisons que de créer une famille, quelque chose de commun au-dessus de nous, où vous et moi sommes « nous ». Ensuite, nous y connectons automatiquement les enfants et eux aussi deviennent partie intégrante de ce système. De toutes nouvelles relations se créent au sein d’une famille.

La chose la plus importante est de ne pas faire pression sur quiconque, car un développement normal et correcte exige une harmonie intérieure entre une personne et ses qualités innées. Je ne dois pas les cacher, les détruire, et les diminuer, ou toute autre chose de cette nature. Je dois atteindre un état tel que, à l’inverse, mes qualités innées puissent s’épanouir totalement en moi.

Nous ne comprenons pas pourquoi nous devrions préserver toutes nos qualités négatives : la tromperie, l’envie, la jalousie, la haine, une centaine de types de craintes, etc. Mais ils ont tous leur résolution, leur réalisation précisément dans cet état final. Lors de son développement, une personne voit peu à peu que ces qualités lui sont nécessaires, qu’elle les applique, sous une forme opposée, lorsque ces craintes la forcer à faire partie intégrante et l’amènent «à l’extérieur d’elle-même, » au lieu de la pousser vers l’intérieur.

Extrait d’un « discours sur l’éducation intégrale » n°8, 14.12.11

Voir le monde à travers le prisme de l’unité

Dr. Michael LaitmanJ’espère que lors du dernier congrès nous avons tous ressenti la nécessité absolue nous devons nous connecter entre nous dans le système, comme «un homme avec un coeur » afin de révéler le Créateur en lui. A partir de maintenant, nous devrions voir toute la réalité à travers le prisme du groupe comme étant la structure la plus corrigée qui existe dans ce monde. Et tous les défauts, existant en lui, sont aussi ses qualités nécessaires pour révéler le programme supérieure et le but, comme l ‘«avantage de la lumière sur l’obscurité. »

A partir de ce moment, notre tâche est de renforcer cette perception et de nous efforcer à nous y maintenir. A travers le au groupe, le système de relations qui est devenu très important pour nous, nous pouvons nous sentir comme constituant ses parties. Tout le monde n’a plus rien de personnel : chacun se sent comme un membre à part entière du système commun. La correction du monde entier, de chacune de ses parties, ne dépend que du degré de connexion interne dans l’ensemble du système.

Les études et la dissémination sont des facteurs qui contribuent seulement à accroître la connexion intérieure. Ainsi, progressivement, nous comprendrons les choses, qui sont encore distantes et cachées de notre perception, et nous découvrirons ce que toute la réalité signifie et pourquoi nous devons le révéler sous cette forme : en ressentant la séparation et l’unité. Et nous devons pousser plus loin la sensation de cette unité, dans un espace plus intérieur, vers des dimensions supérieures : vers la perception du Créateur.

Nous avons accompli beaucoup de choses lors de la convention, et nous devons apprécier pleinement cette réalisation et avoir peur de la perdre. Au contraire, nous devons constamment renforcer cette sensation de sorte qu’elle devienne plus clair pour nous tous, plus chez certains plus, et moins chez d’autres.

Dans les prochains jours, ce sentiment peut encore grandir et changer selon la mesure dans laquelle nous nous tenons tous ensembles face au monde entier et dans la mesure où nous chérissons le sentiment d’unité, que nous avons réalisé et compris dans nos sentiments et notre esprit, ainsi que par la réalisation que c’est seulement ainsi qu’il faut tout voir. Tout ce qui se passe dans le monde n’est que la manifestation extérieure d’un manque d’unité ou la manifestation de sa réalisation.

Nous devons utiliser toutes les opportunités qui nous sont donnés, ainsi que tous les états corrompus et corrigés, pour que chaque fois nous examinions notre connexion avec plus de précision, et à travers elle : la Force supérieure qui est l’objectif de tout.

Nous sommes confrontés à notre propre travail quotidien, avec lequel nous progresserons. Notre réalité n’est pas faite d’une série de conventions ; elle se compose de l’effort quotidien de considérer l’ensemble du travail, comme une manifestation de notre perception fragmentée. Cela dépend de notre volonté de rassembler ces pièces séparées du monde, afin de les voir, de les sentir, et de les perçoivent comme étant réunies en une seule mosaïque complète du monde.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 26/02/12, Écrits du Rabash

Perception du système

Dr. Michael LaitmanQuestion: Après la Convention d’Arava, nous revenons à nos groupes. Que proposeriez-vous afin de renforcer encore davantage la connexion nous avons atteinte?

Réponse: Nous devons examiner attentivement ce qui s’est passé lors de la convention, le sentiment généré là-bas. Si nous regardons ce qui s’est passé maintes et maintes fois, nous pourrions être en mesure de ressentir ces choses une fois de plus, de les revivre, afin de procéder  en avant avec elles. Le plus important est de ne pas descendre de ce niveau, se rendre compte que les obstacles sont particulièrement conçus pour que nous les surmontions. Nous ne pouvons pas passer notre vie entière à une convention, cela ne nous fera pas de bien. Ce n’est pas une coïncidence que tout soit arrangé de sorte que maintenant, après le congrès, nous puissions inclure au degré que nous avons atteint tout le reste des masses qui ne pouvait pas y participer, ceux qui ne pouvaient pas être eux-mêmes inspirés.

Nous sommes situés au quatrième degré de la sensibilité de la matière (le désir matériel), le degré de la parole. Les degrés animal, végétal, et inanimé ont maintenant besoin d’adhérer à ce même degré dans le but de construire ce degré dans sa forme complète. C’est ce qu’on appelle des «obstacles», venant de toute l’humanité, ce qui signifie venant des degrés animal, végétal, et inanimé. Ils doivent nous apporter la compréhension complète du progrès que nous avons atteint et nous devons voir ces obstacles comme « de l’aide à notre encontre ».

Surmonter ces obstacles peut être divisé en deux étapes:

1. J’essaie de rester constamment dans la perception de la réalité que rien d’autre n’existe mis à part le groupe. Il s’agit d’un système, je l’observe, et à travers lui je vois le monde. Ce système est le groupe, et tout ce qui prend place dans ce monde n’est que le résultat de la qualité de la connexion entre nous. Par conséquent, je veux essayer de rester constamment dans cette perception. C’est parce que c’est véritable, c’est exact. Plus nous essayons de le sentir, plus nous verrons que véritablement, c’est la façon dont le monde est gouverné.

2. Je peux affirmer dans cette mesure que je m’assure que tout le monde en fait partie, tous les amis. Ici, il devrait y avoir un intérêt commun. Si je suis inquiet pour eux, je reçois le souci venant d’eux, et puis je ne quitte pas la perception du système.

Cela signifie que, je dois constamment me maintenir pour voir le monde et ressentir le monde à travers le prisme du groupe, en conséquence ce qui concerne toutes mes parties, tous mes amis, afin que la perception suivante ne soit pas non plus dissipée d’eux: c’est-à-dire, pour nous tous, être ensemble dans une telle perception du monde. Si je veux maintenir cette forme et si je suis inquiet pour eux, je reçois de leur part l’Arvout (Garantie mutuelle). Et cela signifie que je me condamne moi-même,  ainsi que  le monde entier, à une échelle du mérite.

C’est effectivement le point de l’examen d’une personne et le point de choix. Pour l’instant, c’est ainsi que cela  devient clair pour nous. Si je ne peux pas contrôler quoi que ce soit avec une telle approche, je ne devrais pas aller dans le monde. Nous devrions le maintenir autant que possible. Sortir dans le monde, autrement que par ce système, nous provoque finalement des problèmes, un collapsus, une confusion, des désagréments, jusqu’à la mort. Tous les troubles ne viennent que parce que nous cessons soudain de voir le système unique et unifié, même de façon minime. La séparation de cela est la mort, c’est-à-dire que l’absence de lien entre ses parties, nous plonge dans l’oubli spirituel.

Du Cours quotidien de Kabbale 26/02/12, « Le but de la société »

Crédit pour l’avenir

Dr. Michael LaitmanQuestion: Le niveau que nous avons atteint à la convention est-il le crédit pour lequel nous devrions travailler, ou bien est-ce le résultat de nos efforts précédents?

Réponse: Il y a ceux qui l’ont reçu à titre de paiement et il y a ceux qui l’ont reçu comme un acompte. Tout le monde a eu les deux aspects dans une certaine mesure. Une grande partie de ce que nous avons reçu est pour  nous combler à partir de maintenant, comme un acompte. On nous a donné l’occasion de sentir quelque chose dans l’unité, dans la connexion. On nous a donné du ciel différentes choses spéciales exprès, et grâce à elles nous avons senti des phénomènes nouveaux dans la connexion entre nous. Nous devons comprendre que c’est un vrai cadeau. Maintenant, nous devons traiter ce cadeau à l’intérieur et le réaliser.

Personnellement, je vois plus que c’est le crédit pour l’avenir que nous devons remplir maintenant. Je ne sous-estime pas tous nos efforts, mais en fonction de l’état où nous étions, nous ne le méritions pas. Nous avons reçu ce crédit car nous avons fait des efforts, mais nous l’avons reçu, non comme un paiement, mais comme un acompte, avec lequel nous devons maintenant travailler.

 Du Cours quotidien de Kabbale 26/02/12 , « Le but de la société »

Ranimer le cœur brisé

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que signifie le Créateur aime l’homme qui brise son cœur afin d’atteindre le «palais» du roi? Qui me brise le cœur et pourquoi? Qu’est-ce que fait une personne à ce moment-là?

Réponse: Bien sûr, nous ne parlons pas du cœur comme un «moteur» qui fonctionne comme une pompe. Le cœur est notre désir égoïste. Tous les désirs égoïstes sont appelés le «cœur».

«Briser» le cœur signifie atteindre ce même point dans lequel nous étions une image unique et unifiée de Malkhout, puis brisée en de nombreuses parties. Mon sentiment de détachement de toutes les autres est appelé mon «cœur brisé».

C’est l’état que nous devrions atteindre. A partir de là, une personne commence sa correction. Comment? Le Créateur est appelé « le guérisseur des cœurs brisés. » Le Créateur est la Lumière, l’attribut de don sans réserve, unissant nos cœurs, et ils retournent à la vie. Il les fait revivre, et puis ces cœurs deviennent un navire, un désir.

De la conférence sur la Journée de l’Unité « acquérir une volonté de donner » 29/01/2012