Monthly Archives: mars 2012

Révéler l’unité de la nature

каббалист Михаэль ЛайтманQuestion: Si nous atteignons l’objectif et nous unissons dans un seul Kli mondial, quels changements se produiront en Europe?

Réponse: Nous devons comprendre que tous les problèmes difficiles, y compris la crise et ses souffrances, sont basés sur une seule raison – diriger les gens vers la recherche de l’origine de ces problèmes, pourquoi se produisent-ils? Nous voyons que les scientifiques, les économistes, les politiciens ne peuvent rien faire. Le monde est entré dans un stade, qui était mentionné dans la Kabbale il y a très longtemps. Nous en parlions bien avant le XXIe siècle. J’en ai entendu parler il y a vingt ans et je ne croyais pas que cela puisse arriver.

Le monde est entré dans un nouveau stade, aujourd’hui nous sommes à un niveau complètement différent. Nous devons découvrir l’unité de la nature. Par conséquent, notre monde est globalisé, il est intégral, mais pas à l’intérieur de nous, seulement autour de nous.

À tous les niveaux de développement, on nous révèle aujourd’hui que la Force supérieure, puis la nature inanimée, y compris le vaste Cosmos, sans oublier les couches supérieures, puis la nature végétale et animale – tout cela se révèle comme un seul organisme. Tout cela est une force globale et intégrale, de zéro à l’infini, c’est-à-dire l’ensemble de la nature.

Le problème est qu’à l’intérieure de la nature se trouve un homme – centre de l’univers. Il a la liberté, et il fait ce qu’il veut  en dépit de tout le reste. Il est l’inconvénient terrible contre toute la nature. A cause de cela nous comparons un homme, c’est-à-dire l’humanité toute entière (l’image collective), au cancer, parce qu’il dévore tout autour de lui, détruit tout ce qui est vivant, il est en contradiction avec la nature.

La nature toute entière est globale, intégrale et unie. Nous ne sommes absolument pas unis, intégralement liés et globaux. Nous disons seulement que nous avons la crise globale. Qu’est-ce que la crise globale? Cela signifie que nous ne concordons pas avec elle. Nous ne concordons pas avec tout le reste! La crise est en nous ou dans tout ce qui est autour de nous? Nous devons nous réorganiser. Nous – c’est la société humaine. Elle aussi doit devenir globale et intégrale. Oui, mais comment? Nous devons nous unir. Atteindre l’égalité, l’interconnexion, compréhension mutuelle.

Tout notre développement nous révèle aujourd’hui combien nous sommes interconnectés. Nous ne pouvons pas échapper à cela. Voyons ce qui se passe: arrêter tout commerce avec certain pays, couper la transmission, transferts d’argent ou autre chose – et ce pays ne peut plus rien faire. A partir de ce moment, la vie se termine. Un pays coupé du monde extérieur ne peut plus exister, tant le monde est devenu global. Cela n’est jamais arrivé.

Notre société est à l’opposé de cette globalité, la nature actuelle de l’homme est à l’opposé d’elle. Donc, si on élimine cette contradiction, nous verrons ensuite la même force de la nature qui se révèle dans son intégralité. Nous serons connectés avec tout le monde, sans limites, infiniment. Nous nous sentirons exister éternellement, en harmonie avec toutes les autres couches de la nature.

Cela s’applique non seulement aux pays qui souffrent de la crise. Nous devons comprendre à quel niveau nous accédons et voir toutes ces crises comme les obstacles, que nous devons  surmonter et atteindre le but le plus élevé. Tout comme chaque personne en particulier, de même pour un Etat à l’échelle nationale, et pour la société humaine à l’échelle mondiale. Seulement de cette manière il faut voir la vie.

Nous ne pouvons pas parler aux gouvernements à ce sujet, parce qu’ils sont les plus grands égoïstes, ils ne peuvent pas le percevoir. Mais, néanmoins leur état de conscience évolue aussi. En comparaison avec ce qu’ils disaient il ya cinq ans et ce qu’ils disent aujourd’hui, il y a une grande différence. Après des revers de fortune, des punitions les gens deviennent plus intelligents, plus sensibles. C’est pourquoi j’espère que nous pourrons le faire.

En plus de préparation la présentation de notre projet à l’UNESCO, à l’Organisations des Nations Unies et d’autres organisations internationales, nous coopérons avec un grand nombre de scientifiques qui ont la même opinion que nous, c’est à dire ils comprennent qu’il faut changer fondamentalement la nature de l’homme, la nature de la société humaine.

Le problème est qu’ils n’ont pas la méthode pour le faire. Il ne fait aucun doute que nous devons être en équilibre avec la nature, être en homéostasie avec elle. Des milliers de scientifiques du monde entier le disent. Mais on ne doit pas seulement parler, il faut le faire. Mais comment?  « Il faut… ». La réponse s’arrête là.

Des millions de gens à travers le monde sont au chômage. A cause de la crise nous produirons seulement ce qui est nécessaire pour l’existence. Les gens doivent comprendre qu’ils doivent s’occuper d’eux-mêmes, se changer eux-mêmes, mais ne pas polluer et épuiser la nature. Pour nourrir mon corps animal, pour son existence normale on n’a pas besoin de beaucoup. Le reste du temps je dois employer pour changer la société humaine, en utilisant toutes mes forces.  Alors nous nous sentirons exister en harmonie éternelle. Ce sera beaucoup plus que nous voulons atteindre aujourd’hui.

C’est pourquoi nous devons considérer la crise comme un obstacle que nous devons surmonter tous ensemble. Nous sommes ici pour le faire.

Du congrès de Vilnius du 24/03/12, Leçon 3

Qui aime bien, châtie bien

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je sens que je suis capable de garder la pensée que tout vient du Créateur. Ce que je ne comprends pas c’est comment accepter avec amour les perturbations qui  me font souffrir ? Je peux comprendre que c’est bon pour moi avec mon esprit. Mais comment puis-je ajouter l’amour à cela ? Où est cet amour?

Réponse: Vous n’avez  pas terminé l’action, c’est-à-dire pourquoi vous ne sentez pas l’amour. Vous comprenez que les perturbations proviennent probablement du Créateur, et que, évidemment, c’est une bonne chose. Vous savez que vous ne pouvez pas échapper à la perturbation, de sorte que vous l’acceptez. Vous n’avez pas  fini avec l’amour. Vous n’avez pas traité ce trouble ensemble avec le groupe pour l’inverser, c’est-à-dire percevoir  la perturbation comme une expression d’amour.

C’est comme lorsque les parents punissent leur enfant, il doit comprendre qu’ils le font par amour pour lui. Ils ne sont pas en train de le punir lui mais son ego. Qui plus est, ils veulent élever l’enfant au-dessus de son ego. Quand il se divise lui-même en deux, «ceci est mon ego et là c’est moi,» et se rend compte que des perturbations surviennent dans l’opposition à l’ego, alors son «moi » se rapproche du Créateur et ressent l’amour.

Imaginez que vous êtes un enfant intelligent qui comprend: « Mes parents ont besoin de me punir pour m’empêcher de mal me conduire. Ils ne me punissent pas, mais simplement me donnent l’occasion de surmonter mon ego. »

Commentaire: Quand j’étais enfant, je n’avais aucune idée que quelqu’un se reliait à moi avec amour. Tout ce que je voyais c’était une punition.

Réponse: Alors devenez plus intelligent! Vous avez besoin de grandir, après tout!

Vous avez besoin d’atteindre un état ​​où vous percevez les plus grands problèmes et les plus grandes difficultés comme  immenses bonté et amour. Je suis très sérieux. Tout ne dépend que de votre perception! Nous vivons dans un champ de Lumière infiniment bonne. Rien n’existe dans le monde entier, sauf cela. Seul l’amour infini et la bonté infinie! Mais notre perception est erronée, et, par conséquent, nous ressentons la sensation inverse. Si vous vous reconstruisez  et que vous développez votre compréhension, au lieu de la haine vous  ressentirez l’amour, au lieu du mal, la bonté, et au lieu de la souffrance, la joie.

Du congrès de Vilnius  le 24/03/2012, cours n°3

Un jeu de « petites voitures »

Dr. Michael Laitman with StudentsQuestion: Au cours du séminaire, un ami m’a dit que quand il était enfant, il  jouait aux petites voitures et que le jeu était la réalité pour lui. Qu’est-ce qui nous empêche aujourd’hui de révéler que tout ce que nous faisons n’est pas un jeu mais la réalité?

Réponse: Si nous jouions véritablement, nous aurions déjà révélé le Créateur. L’ensemble du jeu est dans le groupe. Jusqu’à aujourd’hui nous n’avions pas obtenu ensemble comme il est nécessaire. Nous faisions le travail de préparation, et nous n’avons pas perdu de temps. Nous attendions l’état général et l’atmosphère dans le monde ainsi que notre propre état ​​de préparation intérieure. Peu à peu, nous en sommes venus au point où nous sommes prêts à réaliser cette préparation dans le groupe. Ces groupes vont se multiplier à travers le monde.

Il n’y a pas d’autre moyen de réaliser cela autrement que dans un petit groupe de dix personnes. Si le groupe est grand, il doit être divisé en dizaines, puis tourner. Cela n’a pas d’importance auprès de qui vous êtes assis parce que vous êtes en train de révéler votre point dans le cœur. Vous ne faites pas attention à l’essence animale de votre ami. Vous pouvez le détester pour ses qualités intrinsèques – cela n’en est que mieux. Il sera ainsi plus facile de trouver le contact avec son point dans le cœur et non pas  avec sa part corporelle. C’est ainsi que nous avons à travailler, et c’est ce qu’on appelle «jouer le jeu des petites voitures. »

Du congrès de Vilnius du 24/03/2012, cours n° 3

Grâce au désir des femmes

Dr. Michael LaitmanQuestion : Toute ma vie j’ai recherché la connexion avec le Créateur. Et maintenant je la ressens, je comprends que le Créateur m’envoie de graves perturbations. Il y a un dialogue intérieur avec le Créateur. J’ai besoin de comprendre ce qu’Il veut de moi. Comment puis-je comprendre cela, comment puis-je Le ressentir ?

Réponse : Tout ce qui concerne la révélation de la seule force supérieure, le Créateur, s’applique aussi aux femmes. Seules les femmes n’ont pas la possibilité de créer un détecteur, un capteur, un sens pour percevoir le Créateur.

Les hommes ne peuvent pas créer ce détecteur s’ils n’ont pas le soutien des femmes. Nous travaillons ensemble. Les femmes doivent créer un environnement qui entoure les hommes : elles doivent les pousser, les convaincre, les aider, les soutenir comme elles le peuvent, mais la chose principale est leur désir. Votre désir devrait influencer les hommes. Comme une femme qui envoie son mari hors du domicile, le laisse travailler et apporter un salaire à la maison parce que la famille doit survivre.

 Sans cela, les hommes joueraient toute leur vie avec leur «jouets». C’est grâce au désir des femmes que le monde se développe dans notre monde corporel et dans le monde spirituel.

La femme est mieux adaptée pour la diffusion. Si elle s’engage dans la diffusion, sa fonction est alors la suivante : elle donne naissance, elle grandit. Ainsi, elle fonctionne beaucoup mieux que les hommes. Je crois que cette réalisation est la plus vraie et la plus correcte.

En outre, elle doit prendre en charge le groupe des hommes, prendre soin de lui comme une mère le fait pour ses enfants afin qu’ils ne se disputent et ne se battent pas, elle doit leur donner une base et à les calmer. Les femmes devraient aussi se mettre d’accord. S’il y a un bon accord correct entre elles, les hommes ne pourront pas s’y opposer. Essayez donc!

Les hommes ressentent toujours un peu la mère dans une femme ; cela reste avec eux pour la vie. Si vous créez une aussi bonne atmosphère, les hommes auront le sentiment que dans cet environnement, ils doivent se comporter différemment. Si vous commencez à pousser plus loin leur unité, votre désir commence soudainement à agir pour leur connexion, c’est-à-dire pour leur progression spirituelle. Pouvez-vous seulement imaginer le travail que vous faites, et ce que vous provoquer ?!

Du congrès de Vilnius du 24/03/12, Leçon 3

Ce sera soit l’intégration, soit la défaite

Dr. Michael LaitmanOpinion (Marc-Olivier Padis, rédacteur en chef de la revue Esprit) : «Les difficultés de l’Europe réside dans le fait que maintenant elle doit s’unir encore plus, mais cela est presque impossible en raison de la méfiance de la population. Aujourd’hui, soit l’intégration sera plus profonde, soit nous sommes menacés par une totale défaite.  »

 

Mon commentaire : tout est correct, sauf qu’il n’y a aucun moyen d’intégration dans notre monde, parce que pour ce faire nous avons besoin de remplacer l’égoïsme par l’attribut du don, la haine par l’amour, et cela n’est possible que grâce à la méthode de l’éducation intégrale.

Passer d’une demande capricieuse à une demande valide

Dr. Michael LaitmanIl n’existe rien d’autre que les relations entre nous, les relations de réception et de don. Le résultat de ces relations devrait être de faire plaisir au Créateur. Les Partsoufim supérieurs coopèrent : Aba et Ima, et ZON effectuent différentes actions sans fin, les Reshimot (réminiscences) changent, mais l’essentiel est l’intention de la personne qui dirige tout ce système.

 

Avant que l’intention ne dirige tout le système, tout y est mort, inanimé. Alors une personne vient et la première chose qu’elle fait est d’éliminer les épines sèches du vignoble, ce qui signifie qu’elle coupe et sépare le «cœur de pierre » qui ne peut pas être corrigé. Puis elle commence à travailler avec tout le reste. Avant cela, l’ensemble du système est au repos et la personne le fait fonctionner par son effort : elle « appuie sur l’accélérateur, » elle veut que le système fonctionne avec l’intention de donner.

 

Une table est dressée en face de moi et je dois prendre progressivement tout ce qu’il s’y trouve et profiter des rafraîchissements, afin de donner satisfaction à mon hôte. Donc, je vérifie mes récipients et m’aperçois qu’ils sont des désirs de recevoir. Je ne dois pas recevoir même un gramme de plaisir. D’abord, je dois me restreindre. Si l’hôte est important pour moi, je n’aurai pas de plaisir moi-même, mais je n’aurais de plaisir que pour son bien.

 

Mais comment puis-je lui donner, où puis-je trouver le pouvoir de le faire ? Je commence à chercher des méthodes différentes et des conseils, et finit par atteindre la demande. Afin de recevoir un tel pouvoir, le Créateur doit m’être révélé comme Celui qui donne, et ensuite, Il me révélera sa grandeur et Son importance. Mais quand la force du don atteint une personne, elle ne la domine pas, mais selon la demande d’une personne, elle ne dirige que ses désirs de recevoir.

 

Je suis entièrement fait de ce désir de recevoir, alors comment ma demande pour que le désir de donner me régisse peut-elle être réelle ? Je peux toujours crier, mais mes larmes seront alors vides, parce que je ne sais pas quoi demander. C’est comme un bébé qui pleure à haute voix, mais personne ne lui donne ce qu’il veut. Nous sommes en colère parce que nous ne recevons pas la révélation spirituelle, tout comme ce bébé.

Je dois savoir exactement que demander. Si je sais que demander, comment demander, et pour quelle raison, alors ma demande sera efficace. Comment puis-je demander l’attribut de don ? Je dois d’abord acquérir son importance. Cela signifie que je demande le Créateur et Sa révélation. Je ne demande pas à jouir de lui, mais seulement à atteindre la grandeur du don : «Permettez-moi de vous respecter ! » Telle est la demande finale. Ce n’est pas de me sentir bien et de recevoir du plaisir. Je veux seulement Le respecter sans me prendre en compte. Nous pouvons recevoir et demander ce désir de l’environnement.

 

Cette demande ne devrait pas être exprimée en mots, dans un discours enflammé, ou un télégramme composé avec soin. Elle se révèle dans le cœur, elle brise les parois du cœur et se déverse. Je ne demande pas pour profiter de la sensation que je donne, que je suis grand et égal au Créateur. Je veux acquérir l’attribut de don lui-même et je vérifie mon intention d’améliorer mon attitude envers les amis.

Alors, je comprendrai ce que les kabbalistes écrivent et je serai délibérément inclus dans ce qui se passe dans Malkhout de Atsilout. Toutes ces choses surviennent en moi de manière claire et précise, selon le processus que les kabbalistes décrivent et le révèlent en petites portions l’une après l’autre. Nous sommes très proches de cela.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 28/03/12, L’étude des dix Sefirot

Le PNB local par habitant ne reflète pas le niveau de vie

Dr. Michael LaitmanAux  nouvelles (Tiré de  mignews.com ): « Selon le rapport publié par la Commission économique des Nations Unies pour l’Europe (CEE-ONU ), le rapport entre l’emploi et la taille de la population mondiale est inégal et ne dépend pas directement du Produit National Brut d’un pays (PNB).

« En Turquie, le PNB par habitant est très élevé, tandis que seulement 29% de la population travaille. Le PNB par habitant le plus élevé suivant est le Kazakhstan, avec 77%.

« Au Kirghizistan et en Moldavie, les taux de PNB par habitant sont plus faibles, mais les taux d’emploi sont de 59% et 39% en conséquence.

« Dans les pays développés, le rapport entre l’emploi et la taille de la population est d’environ 50 à 60%, ce qui souligne la prospérité et la stabilisation de la situation économique des gens.»

Mon commentaire: Comme nous le savons tous, les chiffres de l’économie ne reflètent pas du tout  la situation de la population et aident seulement  les riches à s’enrichir au détriment des pauvres en présentant des statistiques qui sont commodes pour eux. L’économie n’est pas une science, mais un résultat de calculs qui sont bénéfiques pour ceux qui les manipulent.

Cependant, il semble que leur période de dictature est finie, et l’économie de l’équilibre entre la société et la nature va la remplacer, que cela nous plaise ou non. Seule la formule de l’équilibre dictera et déterminera  nos relations sociales et économiques.

Le capitalisme est hors de contrôle

Dr. Michael LaitmanAvis (Steen Jakobsen , économiste en chef de la Banque Saxo):«J’ai voyagé dans 16 pays différents au cours de l’année écoulée. Ils sont tous très différents, avec des systèmes, des points de départ et des cultures différents, mais ils partagent tous le même fardeau de l’inégalité. J’ai réalisé que la vraie perdante depuis que la crise financière a commencé en 2008 a été la classe moyenne.

« Les grands pontes vont vous faire savoir que nous  sommes témoins d’un capitalisme et d’un libre marché qui perdent tout contrôle de soi. Où ça ? Ce n’est pas un marché unique de travail selon les règles capitalistes.

« La principale réponse politique à cette période de crise reste parmi celles pour gagner du temps. Cette solution ne va pas durer cependant ; Cela ne fera que rendre les inégalités sociales  plus graves. La source de revenu et de l’égalité de richesse est un droit égal au capital et au travail. Actuellement, les seules parties ayant libre accès au capital sont des banques surchargés et les gouvernements.

«Ironiquement, les experts ont baptisé la crise actuelle : la perte de contrôle du capitalisme. Je dirais que nous assistons à la perte de contrôle des gouvernements et des politiciens.

« Nous devons investir dans l’éducation, la sécurité des marchés libres, la concurrence et à long terme des accords tripartites sur l’éducation, le salaire et les heures de travail. Telle est la voie vers plus d’égalité. »

Mon commentaire: La solution est fausse-elle est basée sur le modèle du capitalisme égoïste qui ne fonctionne plus. Nous avons besoin d’investir dans ce qui suit:

1.    Atteindre un  seul niveau raisonnable de bien-être pour tous les gens,

2.    Introduire l’enseignement  intégral obligatoire et l’éducation.

Ces deux mesures permettront d’éliminer la crise, car elles vont supprimer les contradictions entre l’homme, qui dévore la nature, et le monde autour de lui, elles vont nous changer, et nous comprendrons comment créer une nouvelle économie du bien-être et de l’équilibre.

Séparez votre «moi» du corps mortel

Dr. Michael LaitmanQu’est-ce qui arrive à notre partie informative, quand le corps meurt? Elle peut être transférée vers un autre support Elle peut exister séparément, non seulement comme une partie d’une substance biologique, mais sous une forme quelconque. C’est une information! Les informations peuvent être transférées à partir d’un support électronique dans un fichier imprimé, visuel ou audio. L’Information en elle-même n’a pas de support, c’est ce qui est nécessaire pour sa perception.

Ainsi, dans ce cas, si nous voulons obtenir une meilleure information, notre support doit être la propriété du don sans réserve, et non la propriété de la réception. La propriété égoïste de la réception nous contraint. Nous ne pouvons absorber que quelque chose qui pénètre nos sens, et seulement dans un champs spécifique: visuel, sensoriel, auditif, et ainsi de suite, qui dépend de nos sens, leur sensibilité et leur résolution.

Dans notre monde, nous créons des dispositifs auxiliaires afin d’augmenter notre capacité à voir plus loin et plus profondément. Mais cela ne nous aide pas vraiment quand nous augmentons les cinq mêmes sens. En réalité, il existe une énorme quantité d’informations autour de nous, que nous sommes incapables de percevoir et nous ne savons même pas ce que c’est.

Dans le but d’acquérir cette capacité, nous essayons de sortir de nous-mêmes pour ne pas être limité par notre corps. Cela nous donne une occasion d’atteindre un état dans lequel nous nous sentons en dehors du corps tout en continuant à vivre dans ce monde, ce qui signifie tout percevoir à travers notre corps physique, notre organisme animal. C’est comme si nous ne vivons plus en lui, ce qui est assimilé à un état où une personne meurt.

Fondamentalement, lorsque le corps (notre égoïsme bestial) meurt, nous sentons quelque chose de différent. Nous n’avons pas à mourir, mais nous pouvons neutraliser notre égoïsme et commencer à ressentir quelque chose de différent, un niveau plus élevé, en nous recentrant nous-mêmes à partir de nos désirs égoïstes vers une perception intégrale de la nature. Les gens qui sont passés par ces états les décrivent et donnent une méthodologie spécifique de la façon de le faire.

Des millions de personnes, qui entent les contraintes de notre perception de ce monde et la nécessité de comprendre le sens de notre existence, tendent vers cet état. Par ailleurs, ce ne sont pas seulement des besoins cognitifs philosophiques ou purement scientifiques. Ils le ressentent de l’intérieur, à partir d’un sentiment d’une grande dépression, d’être fatigué de la vie, parce qu’en tant que résultat de nombreux cycles de vie, ils arrivent aux questions: «Pourquoi existons-nous? Chaque jour, nous nous efforçons seulement de survivre?! Est-ce le but de toute la création!  »

Puis nous nous considérons comme les plus petites créatures défectueuses qui se soucient seulement de garder leur animal dans le confort. Est-ce que c’est juste ça? Tant que le corps existe, je ne pense qu’à cela. Si je commence à me séparer, mon «je» de ce corps, alors vraiment, quel est ce « je » occupé avec toute sa vie? Seulement prenant soin de la bête.

Aujourd’hui, une séparation progressive de notre « Moi » du corps bestiale se déroule. Une personne (ce «moi») commence à ressentir qu’il ne veut pas obéir à son corps et être son esclave. Ainsi les gens sont déprimés, ils sont à la recherche de quelque chose, ils prennent de la drogue, ne savent pas quoi faire de leur vie, ou se suicident.

En conséquence, nous entrons dans une crise extrêmement grave. Nous ne voulons pas créer une famille et avoir des enfants. Nous ne voyons pas de sens à cela. En fin de compte, si je dois vivre afin de garder cet animal dans le confort, pourquoi ai-je besoin d’autre chose, je ne vais penser qu’à ça! Alors une personne commence même à régresser.

Du congrès de Vilnius 24/03/12  Leçon 3

Information sur le plus sacré

Dr. Michael LaitmanQuestion : Une personne normale vivant dans le monde d’aujourd’hui n’est concernée que par des questions matérielles. Qu’est-ce qui pourrait la pousser à rejoindre les cours intégrales d’Education, alors qu’elle trouve difficile d’étudier ? Après tout, elle doit acquérir beaucoup de connaissances différentes. Que pouvons-nous faire pour intéresser une personne ?

Réponse : Je ne pense pas que ce doit être difficile, car nous donnons un enseignement parlant de la personne elle-même, de sa vie, et de la société où elle vit. Nous lui présentons un enseignement pratique sur ce qu’il voit et sur l’endroit où il existe. Nous ne lui apprenons rien de théorique.

Un problème dans l’éducation se pose lorsque vous enseigner théoriquement à une personne les lois et les actions qu’elle ne perçoit pas ou qui n’ont rien à voir avec elle. Où, il pourrait peut-être bien les voir si vous lui montriez un certain dispositif et si vous lui expliquiez comment cela fonctionne, mais il ne comprendrait pas.

Dans notre cas, vous devez tout montrer simplement et clairement à la personne, comme à un enfant : C’est la mère, c’est le père, un enfant, une grand-mère, un supermarché, le travail, et ainsi de suite. Vous lui montrer l’interaction de l’ensemble du système, la façon dont il est corrompu, et comment la nature exige de nous une intégralité et une mondialisation. Vous lui apprenez le corps : Comment celui-ci fonctionne, où se situent les problèmes, quand le corps n’est plus en équilibre (la cause de toutes les maladies), et comment nous pouvons le ramener à l’équilibre à l’aide de certains produits chimiques, car finalement, nous ne sommes qu’un «paquet d’électrons. »

Vous expliquez à une personne où elle existe et ce qu’elle est. Toute personne peut se rapporter à cela, et c’est pourquoi je ne pense pas que quiconque aura de difficulté avec les cours d’Education intégrale. Même nos enfants sont capables de percevoir cette connaissance comme quelque chose de naturel et de la comprendre rapidement.

Ici, nous parlons de l’âme d’une personne. C’est la chose la plus proche et la plus sacrée à ses yeux. Si nous lui montrons l’image de sa propre nature correctement, elle ressentira et comprendra cela.

Elle comprend que quelque chose d’important est en train d’être décrit, qu’il s’agit d’elle. En outre, on lui explique comment se débarrasser de toutes les sensations négatives et des problèmes et de parvenir à quelque chose qui ne peut pas être obtenu avec de l’argent ou des efforts, mais seulement à travers la connexion à l’éducation intégrale, non pas l’éducation, mais le développement.

S’éduquer signifie étudier la matière sous forme de discours ouvert aux questions et réponses mutuelles. Ceci a lieu dans une ambiance détendue, sous forme de conversation ouverte.

Je doute qu’il y ait quelqu’un dans le monde qui ne soit pas en mesure d’apprendre quelque chose sur lui-même à travers ce genre d’interaction. En outre, nous préparons un grand nombre d’informations différentes pour ces cours, comme la musique, la poésie, des livres, des romans, des films et des clips vidéo, qui portent de courtes explications verbales et écrites.

Je n’ai pas vu d’exemple où une personne n’était pas capable de percevoir. Au contraire, contrairement à d’autres enseignements et aux sciences, cette information sera perçue par les gens comme quelque chose qui se rapporte à leur propre personne.
D’un «Discours sur l’éducation intégrale» N°14, 18/12/11