Daily Archives: 15 mars 2012

Oubliez l’égalité et la justice

Dr. Michael LaitmanIl ne peut y avoir égalité et justice dans notre monde car nous ne sommes pas égaux au départ. Alors, pourquoi avons-nous des plaintes concernant des personnes différentes, si la nature elle-même nous a fait si différents ? Pourquoi aspirons-nous à l’égalité si elle est contre nature?

Un pour cent des riches contrôle 35% de la richesse totale. 10% de l’humanité est composée de génies, de gens travaillant dur et talentueux, et il en a toujours été ainsi ! Indépendamment de la situation géographique, pas plus de 20% des gens sont riches. Ce phénomène est connu sous le nom  de « principe de Pareto». En outre, même au sein de la partie supérieure des  20% de la société, il  y a une limite supérieure de 20%, et ainsi de suite. En fin de compte, celui qui est au-dessus de la société a le plus grand contrôle et est le plus influent. Il est naturel que ce phénomène soit contraire à la courbe «moyenne» de la distribution gaussienne.

Nous ne devrions pas penser que c’est un résultat de notre égoïsme, mais plutôt, nous devrions comprendre que nous ne créons pas cette relation en nous-mêmes, mais que nous la recevons de la nature. Il en est de même dans le Partsouf spirituel (l’âme), où une petite quantité (on dit aussi 20%, comme l’ a inventé le Rabash, bien que ce soit beaucoup moins que ça) va au remplissage ( Tokh du Partsouf ), et tout le reste est vide  (Sof du Partsouf ), à un point tel que, au lieu d’un cercle, nous remplissons seulement une ligne mince (Kaf Ein Sof ).

Mais dans cette ligne, en fonction du niveau de la connexion des individus, un processus d’intégration commence (groupes), puis au niveau «bestial» tout le monde reçoit en fonction de ses besoins raisonnables, alors que tous le remplissage supérieur a lieu dans le désir collectif . Par conséquent, la question du contrôle et de la distribution ne vient jamais !

Mais dans notre monde il est naïf d’exiger l’égalité et la justice parce que l’inégalité et l’injustice sont prédéterminées par la nature, afin de nous forcer à nous élever, pour que nous puissions corriger cette inégalité naturelle au niveau «humain».

Qu’est-ce que notre vie? Un jeu!

Dr. Michael LaitmanPuisque la sagesse de la Kabbale élève une personne du niveau  «bestial»  à celui d’«humain»  («Adam» ou «homme» vient du mot « Domé » ou similaire à la nature, à l’attribut du don sans réserve et à l’amour), une personne qui s’élève est confrontée au problème d ‘«aller vers l’inconnu. » Pour nous aider à monter dans un état ​​inconnu encore et encore, il nous est offert un jeu, un exercice, afin de préparer en nous-mêmes, en collaboration avec le groupe, notre prochain état, plus altruiste. En outre, même si nous échouons, cela conduit à la bonne solution: une demande de la force du don sans réserve, une ascension au-dessus de notre égoïsme.

Aujourd’hui l’humanité toute entière doit maîtriser cette méthode de l’avancement dans tout ce qu’elle  fait. Nous devrions aussi être prêts pour les descentes, pour ressentir les erreurs, et leur faire comprendre que seule la force supérieure de la nature peut nous fournir les nouveaux attributs afin d’analyser, d’atteindre, et nous construire correctement, ainsi que la famille, la société, l’éducation, et l’économie.

Jusqu’à présent, les erreurs et les échecs n’avaient pas été reconnus par des personnes, sauf par des kabbalistes, car eux seuls se sont élevés au-dessus de la nature générale de l’humanité, de l’égoïsme, vers l’attribut de la nature, de l’amour. Mais aujourd’hui, nous devons acquérir cette nouvelle attitude en ce qui concerne nous-mêmes, ceux qui nous entourent, et le monde, et enseigner à nos enfants à se développer en apprenant de leurs erreurs.

Nous devons non seulement apprendre de nos erreurs, mais aussi comprendre d’où elles viennent: de l’apparition du nouveau niveau auquel nous ne sommes pas adaptés. Donc, une erreur (une descente) est la réalisation de notre manque de correspondance avec le nouvel état, et il devrait nous faire aspirer à le mettre en œuvre en interne. Ce but est atteint dans le groupe, en aspirant à la force générale de la nature et à la similarité avec elle.

Être mon propre maître

Dr. Michael LaitmanUne personne ne se soucie pas de savoir si elle reçoit ou donne sans réserve, mais plutôt comment elle se sent par rapport à cela. Si je me sens bien, je suis prêt à vous apporter chaque jour un cadeau, à chaque instant. La chose principale est que cela m’apporte du plaisir.

Le problème n’est pas de donner le cadeau, mais ressentir du plaisir en le faisant. A partir du moment où j’ai l’impression que le don sans réserve me remplit, je vous donnerai ce que vous voulez. Je ne pense pas à l’opportunité de donner ou de ne pas donner, mais sur la façon de tirer du plaisir.

Il n’y a pas beaucoup de place pour la philosophie ici parce que nous sommes tout simplement le désir de plaisir, et nous pouvons tout faire si cela nous apporte la satisfaction. La question est de savoir comment effectuer des actions sans recevoir aucune satisfaction?

C’est pourquoi on nous a donné le désir de nous combler égoïstement de telle sorte que ci-dessus, nous allons construire notre attitude à l’égard de la forme de satisfaction. Je dois vérifier moi-même: Comment puis-je avoir du plaisir? Cela signifie que je me saisie et maintenant je décide comment je devrais avoir du plaisir: de cette façon ou de l’autre. Jusque-là, je me suis étranglé et je n’ai pas pu recevoir quoi que ce soit.

Alors je deviens indépendant. Je suis libre en ce qui concerne le remplissage, et je suis capable de m’arrêter de recevoir ou, au contraire, de me combler. Cela me rend semblable au Créateur, car Il est le maître à la fois du désir et de l’accomplissement, et donc je deviens aussi le maître et j’ai le contrôle des deux.

Nous ne comprenons pas comment nous pouvons nous étrangler avec nos propres mains et la façon dont nous sommes libres lorsque nous atteignons cela! C’est un tel statut élevé que c’est seulement dans cela que je suis appelé «humain».

Jusque-là, il n’y a seulement qu’un calcul automatique en moi et rien de plus que cela. C’est comme vouloir arrêter de fumer car c’est malsain. Tout dépend de ce qui est plus important pour moi.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 11/03/2012, TES

Le but du groupe

Dr. Michael LaitmanNous nous sommes réunis pour poser les bases du groupe pour ceux qui sont intéressés à apprendre les lois de la nature et à les suivre. Notre développement représente un chemin qui nous permet de passer du développement inconscient sous la pression des forces de la nature du niveau animal et atteindre le niveau de développement conscient, approprié au niveau humain. La différence entre le développement animal et le développement au niveau humain est dans la compréhension du processus de notre développement naturel et sa prise de conscience.

L’essence du niveau humain est qu’au lieu de se développer dans le cadre des forces contraignantes de la nature, une personne étudie les lois de la nature et les suit consciemment. Ainsi, elle gagne doublement: Elle se déplace de son propre chef et rapidement, sans avoir à subir les coups et acceptant volontiers tous les changements au sein d’elle-même. Elle pénètre les lois de la nature et devient le maître de son destin.

Il devrait être clair que la cause de toute notre souffrance est notre manque de compréhension des lois de la nature à l’égard de l’individu et de la société. Nous étudions et nous sommes capables de comprendre la nature aux niveaux minéral, végétal, et animal, mais puisque nous sommes au niveau humain, nous ne pouvons pas comprendre ce niveau, c’est l’attitude de la nature à notre égard. Nous ne pouvons étudier que les niveaux en dessous de nous.

La nature est intégrale, entière, et développe progressivement toutes ses parties, y compris nous, dans cet état. Jusqu’à notre époque, nous étions en développement dans une progression simple, linéaire, et égoïste, obéissant instinctivement aux ordres de la nature en nous. Cependant, récemment, nous avons terminé la phase de notre évolution linéaire et égoïste et nous devons devenir davantage de manière individuelle et rassemblée, semblable à la nature intégrale. L’objectif de notre développement naturel est d’apprendre l’essence de la nature, son programme et le but.

En étudiant les lois des systèmes intégraux analogues, nous reconnaissons que cela signifie notre unité complète dans une seule société, le don mutuel sans réserve et l’amour. Nous nous rendons compte que c’est complètement à l’opposé de notre égoïsme, de la nature dans laquelle nous avons été créés. Nous tenons à remplir seulement nos désirs personnels. C’est contraire à ce niveau de l’interconnexion complète que nous avons à réaliser selon le plan de la nature.

En nous unissant en dépit du désir égoïste de chacun à travers nos actions de don mutuel sans réserve, nous construisons un modèle qui est semblable à la nature, de sa qualité à donner et à remplir ses parties. Grâce à nos efforts de don sans réserve et d’amour mutuel, nous laissons derrière nous l’impact des forces motrices brisantes du développement et nous avançons vers le but: l’intégration complète et la similitude à la nature.

Nous pouvons être fiers du fait nous évoluons consciemment, sans fuir les coups comme un animal, mais par la réalisation de la force qui nous gouverne. Ce qui nous élève au plus haut niveau de la nature, à sa réalisation complète, remplis par la force supérieure et la bonté.

Bien que nous n’ayons pas atteint le but, nous avons le désir d’y parvenir. Cela devrait aussi être important pour nous, même si nous sommes encore au début du chemin. Cependant, nous espérons que nous atteindrons ce but élevé.

Sur la base de l’article du Rabash « Le but de la Société (1) »