Daily Archives: 27 mars 2012

La réponse vient du Créateur

каббалист Михаэль ЛайтманQuestion: Nous avons eu des séminaires très réussis au cours du Congrès européen. Pourquoi nous ne pouvons pas mener de tels séminaires chaque semaine, avec votre participation?

Réponse: Il faut toujours remettre en question les décisions qu’on prend, parce que la vraie réponse vient du Créateur et j’enseigne cela à mes élèves quand je leur dis franchement que je ne sais pas encore exactement quoi faire. Je suis un enseignant et j’enseigne à mes élèves qu’ils ne doivent pas attendre des réponses ni de soi-même ni de moi – mais uniquement du Créateur.

L’atterrissage final de l’égo

Dr. Michael LaitmanD’une certaine façon, nous avons toujours su quoi faire et où aller. La nature nous a toujours poussés par derrière: nous voulions évoluer, faire plus et nous développer, faire progresser la science et la technologie -tout ce qu’on pouvait.

Aujourd’hui, nous ne voulons rien. Nous sommes coincés, nous restons silencieux. Notre ego, qui à travers l’histoire  a été la force motrice de l’humanité, a cessé de travailler. Il n’évoque en nous aucune pulsion ou impulsion, il ne nous pousse pas vers l’avant. Nous avons vécu de nombreux changements dans la société, nous avons développé, construit, créé, et fait des révolutions. L’humanité a toujours essayé de faire quelque chose, d’aller de l’avant. Nous cherchions.

Aujourd’hui, il n’y a pas de recherche. Il n’y a pas de paradigme de pensée, aucune précision, ni plan clair de ce que nous voulons et dans quelle direction nous développer. C’est ce qui caractérise notre époque.

Le principal problème est que cela s’applique à tout le monde. Il n’y a jamais eu quelque chose comme ça dans l’histoire. Tous les pays et les continents: Océanie, Asie, Amérique du Nord et du Sud, en Europe, Extrême-Orient, Japon, Chine et Afrique, tous se sont développés à leur manière, à leur propre rythme et n’étaient pas dépendants les uns des autres.

Tout à coup, nous sommes devenus si dépendants que ce problème est devenu mondial. Nous nous trouvons dans un monde où tout est relié mutuellement. Nous n’en voulons pas, mais la connexion mutuelle est si forte qu’elle se manifeste tous les jours et touche pratiquement chacun d’entre nous. Si quelque chose se passe quelque part dans le monde, elle est sûrement et immédiatement répercutée sur nous. Nous voyons ce qui se passe dans les marchés boursiers à New York, Tokyo, en Allemagne, ou à Francfort, ce qui se passe avec le pétrole ou les métaux …. Si il ya un tremblement de terre, un ouragan, ou un volcan qui éclate quelque part, cela se propage sur tout le monde. Nous sommes dans un tel monde en mutation que nous ne pouvons même pas imaginer ce qu’il faut faire ensuite.

Si nous tracions un schéma simple de l’évolution de l’ego sur un axe du temps, nous verrions que nous avions l’habitude de nous développer plus ou moins de façon égale. C’est seulement au 20ème siècle que notre égo a augmenté très fortement. Nous avons fait une percée dans tous les aspects de la vie: dans la technologie, l’éducation, et la formation, dans le développement des terres et la conquête de l’espace. Soudain, nous nous trouvons en phase d’« atterrissage ». Nous avons atteint le maximum de notre ego, et il ne nous pousse plus nulle part. Nous avons atteint cet état depuis la fin du siècle dernier.

C’est un problème très grave, auquel les grands hommes et les grands esprits sont confrontés. Mais aujourd’hui, nous commençons à rechercher et à comprendre, et commençons à réaliser ce qui s’est passé.

Du 22/03/12 Congrès de Vilnius, cours  préliminaire

S’agit-il de services spéciaux ou de nous ?

Dr. Michael LaitmanQuestion: nous racontons qu’en raison de notre unité, la situation dans le monde a changé: Il est devenu plus pacifique, il y a moins de terrorisme. Si un employé des services secrets nous entendait, il dirait : «Nous travaillons du matin au soir pour neutraliser les terroristes, de sorte que la situation s’est améliorée grâce à nous, et non pas parce que vous vous êtes unis ensemble. » Que pouvez-vous dire à ce sceptique ou est-ce préférable de ne pas le contredire ?

Réponse : J’ai pour habitude de ne pas entrer en conflit avec quiconque. Laissez-les parler, cela n’a pas d’importance. S’ils pensent qu’ils le font mieux, qu’il en soit ainsi !

De plus, je ne pense pas que nous pouvons remplacer les services de sécurité, ou autres, parce que l’humanité est loin d’être en mesure de progresser consciemment. Et ces gens qui veulent faire du mal doivent se heurter à un ordre public et organisé.

Je n’ai rien à lui dire, il ne voit pas et ne comprendra jamais ce que nous faisons, s’il ne vient pas à nos cours.

D’un «Discours sur l’éducation intégrale» N°14, 18/12/11

Développer une sensation pour le Créateur

Dr. Michael LaitmanMaintenant, nous créons un nouvel organe sensoriel. La science de la Kabbale n’est pas seulement la science de la réception, c’est la méthode d’élaboration de l’organe sensoriel le plus élevé en nous.

Il n’existe pas chez une seule personne, mais se révèle entre les gens, lorsqu’ils essaient de créer cette interaction entre eux qui révélera la Force Supérieure, Force qui remplira tout l’espace entre eux.

Nous ne pouvons que stimuler ce détecteur, ce capteur. Il ne peut apparaître qu’entre nous, non pas en chacun de nous, mais entre nous. Dans la mesure où nous nous efforçons de nous rapprocher les uns des autres et où nous nous transformons en un tout, nous découvrirons cette force qui nous remplit selon la loi de l’équivalence de forme, la loi de la similitude, de l’équilibre et de l’homéostasie. Telle est la méthode de la Kabbale.

Je me souviens quand j’ai commencé à étudier avec Rabash et ne comprenais encore rien, il m’a dit quelques phrases que j’ai mémorisées, bien que je ne comprenne pas ce qu’il voulait dire. Il a dit : « La chose la plus importante est de développer un sens pour le Créateur, Qui remplit tout, pour cette force de la nature qui nous entoure. »

Développer une sensation? Je ne savais pas ce que signifiait  » Développer une sensation ».  En général, je suis par nature un scientifique, je veux comprendre au lieu de se ressentir.

Il m’a fallu longtemps pour que je réalise que cela ne se fait pas par l’esprit, mais seulement par l’élaboration d’un organe sensoriel supplémentaire.

Mais la sensation ne se développe que si nous coopérons entre nous, si nous nous transformons en un tout, comme cette grande force qui nous entoure.

Nous sommes réunis ici pour nous unir, pour créer ces conditions entre nous, afin que cela  se réalise. En fonction de notre connexion, de notre rapprochement les uns des autres, cette force se manifestera.

Du congrès de Vilnius 23/03/12, Leçon 1

Il n’existe pas de troisième voie

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot, » Point 120: Ensuite, si une personne ajoute un seul commandement, le commandement de l’amour, on la considère généralement comme étant méritante et elle juge tout selon l’échelle du mérite. Ainsi, l’échelle des malvaillances devient aussi une échelle de mérites.
Il s’avère que même si l’on dispose d’une pleine échelle de transgressions et de malvaillances, elles deviennent tous des mérites. Alors, on est comme celui qui n’a jamais péché, et qui est considéré comme un «juste complet. » Telle est la signification du dicton selon lequel le monde et l’individu sont jugés par la majorité.

Sur les niveaux de l’échelle spirituelle, nous jugeons nous-mêmes et les autres en fonction de l’état actuel et non pas selon ce qui était ou ce qui sera. Cela signifie : «Il n’y a pas d’homme juste sur la terre qui fasse le bien et ne pèche pas. » Comment peut-on devenir un juste si l’on n’a pas corrigé nos attributs égoïstes en notre sein ? Tout le monde commence le chemin spirituel à partir de la brisure qui fut préparée pour nous à l’avance.

Par conséquent, tout ne dépend sur quel niveau de l’échelle une personne se trouve. Cela signifie que nous évaluons ce niveau non pas selon une échelle absolue, mais relative : selon les opportunités qui s’offrent à une personne et selon son attitude face à celles-ci. En fait, je ne peux jamais juger un autre, tant que je n’ai pas encore atteint sa place. L’important n’est pas à quel niveau la personne se trouve en ce moment, mais quelles sont les possibilités qu’elle avait, et comment elle les a réalisées. Personne ne sait cela, sauf la personne elle-même.

Dans l’ensemble, chacune peut être bénéfique ou peut nuire au récipient commun. Nous sommes dans un système global, et même si une seule personne où son action manque, le système ne fonctionne pas. Ce défaut est suffisant pour empêcher la connexion dans le système. Il est soit corrigé, soit défectueux, et il n’y a pas d’états intermédiaires ou approximatifs en lui.

Par conséquent, tout le monde doit participer en fonction de la situation qui lui est donnée. C’est ainsi qu’une personne est jugée, et il n’y a pas de verdicts à moitié rendus. C’est la même chose quand il s’agit d’aimer et de haïr, de donner et de recevoir, de péchés et de fautes. Il y a seulement deux valeurs, comme dans un système informatique : zéro ou un. A partir de ces deux «perspectives», vous pouvez réunir tout ce que vous voulez, même les états les plus raffinés et les plus élevés.

Le schéma est simple : Avez-vous réalisé l’opportunité, qui vous a été donnée, oui ou non ? Le système supérieur fonctionne, en suivant la même loi sur laquelle nous fondons nos systèmes numériques. Dans chaque situation il y a seulement deux options : Soit il y a un « clique«, une connexion, soit il n’y en a pas. Même les situations les plus complexes peuvent être décomposées en ces composants élémentaires.

Cela veut-il dire que le monde spirituel est un système numérique et non analogique ? Non, nous ne pouvons tout simplement pas le percevoir autrement. Une chaîne de corrections découle de cela, qui, étape par étape mène à travers de nombreux degrés. On peut penser comment est-il possible d’avancer vers l’intégralité par une voie « digitale », une voie progressive, en grimpant les marches de l’échelle ? Mais ces étapes sont divisées en de très petits détails qui composent l’image de notre monde. Nous pouvons travailler avec l’ego qu’en le brisant en petits morceaux. Quand il y a beaucoup de ces pièces, on en fait l’intégrale.

C’est exactement la façon dont nous utilisons les attributs de notre monde en matière de technologie. Cela découle de notre nature. Ici, nous pouvons voir clairement le lien entre la science traditionnelle et la science spirituelle: Ils ont la même approche envers ce monde et le monde spirituel.
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De la 4e partie de la Leçon quotidienne de Kabbale 21/03/2012, « Introduction à la TES »

Ressentir la force qui dirige notre destin

каббалист Михаэль ЛайтманCongrès européen. Leçon N°3.

Tout notre travail consiste à trouver en nous la possibilité de ressentir la force qui imprègne le monde, dirige le monde et notre destin, qui nous conduit à travers la vie, qui définit tous les événements dans notre vie – ce qui arrive à chacun de nous chaque minute.

Pour ce faire nous devons approfondir continuellement en nous-mêmes , et notamment à travers nous. Dans le monde mécanique qui nous entoure nous ne pourrons rien trouver. Seulement en raffinant nos sensations, augmentant notre sensibilité intérieure, nous commençons à sentir les couches minces de la nature et sa couche d’information, qui nous révélera tout le programme de la création, tout ce qui nous doit arriver et ce qui nous est déjà arrivé; nous élever au-dessus du temps, de l’espace , de mouvement mécanique dans une sphère complètement différente.

C’est pourquoi nous devons approfondir continuellement, rechercher à l’intérieur de nous la sensation de cette couche d’information, cette force qui dirige tout.

On peut l’appeler la force principale, la Force supérieure de la nature ou le Créateur, parce qu’elle créée tout et contient en soi tout le programme de la création. Pour ce faire nous nous réunissons pour augmenter l’influence mutuelle et aider chacun de nous à s’unir.

Dans notre sensation commune nous commençons à créer le nouvel organe de perception, qui peut notamment nous révéler la force qui imprègne tout, qui nous entoure, qui pénètre tout ce qui existe. C’est notamment dans cet état en se trouvant entre moi et les autres dans cette union continuelle et correcte, je m’élève au-dessus de moi-même, je sors de moi-même, je commence à sentir ce qui est entre nous. C’est le plus important.

Tout le reste est personnel, comme mon corps animal. Quand je veux sortir complètement de moi-même, ressentir ce qui est hors de moi, c’est alors que je trouve cette Force supérieure de la nature.

L’union avec elle est le but de notre existence. Et nous voulons tous atteindre cet objectif.

De la leçon n°3 du Congrès européen, 24/03/2012