Daily Archives: 28 mars 2012

Ressentir la force qui contrôle le destin

Dr. Michael LaitmanTout notre travail est de trouver en nous-mêmes la possibilité de détecter la force qui remplit le monde, contrôle le monde et notre destin, nous conduit à travers la vie, et détermine tous les événements de celle-ci – ce qui arrivera à chacun de nous, à chaque minute.

Pour ce faire, nous devons constamment plonger dans nous-mêmes, notamment à travers nous-mêmes. Nous ne serons pas en mesure de trouver quoique ce soit dans le monde mécanique qui nous entoure. Seul par l’affinement de nos sens, l’augmentation de notre sensibilité intérieure, nous commencerons à sentir les fines couches de la nature ainsi que sa couche d’informations. Cette couche va nous révéler la totalité du programme de la création, tout ce qui doit nous arriver, et ce qui s’est déjà passé, et va nous élever au-dessus de la sensation du temps, de l’espace et du mouvement mécanique vers une zone tout à fait différent.
Ainsi, nous devons constamment aller plus loin et chercher en nous-mêmes la sensation de cette couche d’information, de cette force qui contrôle tout. On peut l’appeler la force fondamentale de la nature, la force supérieure de la nature, ou le Créateur, car elle crée tout et contient tout le programme de la création. Pour y parvenir, nous nous réunissons pour accroître notre impact sur l’autre et ainsi aider chacun de nous à nous unir.

Nous commençons à créer un nouveau détecteur dans un sentiment collectif, qui sera capable de nous révéler la force qui nous entoure et qui pénètre tout. Dans une relation constante et correcte entre moi et les autres, je m’élève au-dessus de moi, je sors de moi-même et commence à ressentir ce qui est entre nous. Cela devient de la plus grande importance.

Mais tout le reste m’appartient, comme mon corps animal. Quand je désire sortir totalement de moi-même, pour ressentir ce qui est en dehors de moi, là je trouve cette force supérieure de la nature.

Tisser des liens avec elle est le but de notre existence. Et nous voulons tous atteindre cet objectif.
Du congrès de Vilnius du 24/03/12, Leçon 3

Ne pas laisser la porte se fermer

Dr. Michael LaitmanQuestion : Une nouvelle porte s’est ouverte pour nous au congrès de Vilnius. Comment puis-je mettre un pied à l’intérieur et ne pas laisser la porte se refermer ?

Réponse : Tout d’abord, nous devons avoir peur de perdre cette ouverture, être dans la crainte devant la grandeur de l’état que nous avons réalisé, et renforcer notre impression, autant que possible.

Nous n’entrerons pas par cette porte en une fois. Il faudra des mois pour le faire. Après tout, nous entrons dans une période de travail, et l’accouchement se passe de différentes manières : Parfois, il prend quelques jours, et parfois quelques semaines. Quoi qu’il en soit, peu importe combien de temps il nous faut, nous parlons d’un processus qui inclut les douleurs du travail, mais pas d’un événement soudain.

Nous sommes en route, et si vous souhaitez que le processus continue à se développer, vous devez l’accepter correctement. Vous continuez votre chemin non pas parce qu’il est agréable et passionnant. Vous ne vous souciez pas de l’état lui-même – la chose principale est de savoir qu’il apporte un maximum de plaisir au Créateur. Vous devez tourner le vecteur de la réception au don sans réserve.

Si vous ajoutez cette intention, vous progresserez. Certes, cela laissera immédiatement un goût fade dans la bouche, mais assurera votre progression. Plus tard, vous pourrez déguster la vraie saveur, mais  seulement une fois en contact avec le Créateur, dans le don. Et maintenant vous demander à la Lumière de réaliser cela.
Mais si vous êtes inspirés par des sensations agréables, si vous êtes heureux d’avoir enfin goûté à la joie de l’unité avec des amis, ce sentiment aura un goût amer d’égoïsme et ne perdurera pas en vous. Après tout, vous devez progresser, de sorte que votre état ​​vous sera enlevé. Vous obtiendrez un traitement équitable, vous l’oublierez, vous le chercherez, et vous vous en approcherez à nouveau, mais vous serez plus prêt à être imprégné de l’intention, et non pas de sentiments.


De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 26/03/2012, Questions sur le congrès

« Nous» est un nouveau détecteur

Dr. Michael LaitmanÀ compter d’aujourd’hui, nous sommes encore à un niveau de développement animal. Nous avons déjà traversé les niveaux de développement minéral, végétal, et animal, mais n’avons pas encore atteint le niveau « Humain ». Le niveau « Humain » est l’image collective dans laquelle nous sommes tous intégralement liés ensemble.

Qu’est-ce que la connexion intégrale nous apporte ? Pourquoi la nature nous pousse-t-elle dans cette direction par sa loi de l’équilibre, nous obligeant à nous connecter ?

Aujourd’hui, nous percevons le monde à travers nos cinq sens: la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût et le toucher. Si nous nous connectons intégralement, nous commencerons à nous sentir à la fois nous-mêmes et les autres, comme un seul tout, et une nouvelle sensation de «nous» apparaîtra en nous.

Cette nouvelle sensation intégrale, ce nouveau capteur, va nous permettre de ressentir la nature globale. Nous commencerons à ressentir la puissance de la nature, qui nous entoure, nous conduit, et nous dirige et qui produit tous les phénomènes. Elle est la force qui détermine notre avenir, notre destin.

Nous commençons à sentir le flux de la vie – le passé, le présent et l’avenir – comme un unique flux d’information. C’est ce que nous pouvons ressentir lorsque nous atteignons une connexion intégrale avec les autres. Ainsi, une personne s’élève à un niveau qui est supérieur à son corps animal et commence à ressentir ce qui existe au-delà de la matière – les forces, les courants existant hors de nous, au-dessus de nous.

On appelle cela le niveau de «l’homme», le niveau d’information supplémentaire, lequel détermine notre vie entière. La nature nous pousse vers ce niveau pour que nous connaissions le sens de notre vie et son but. C’est ce que nous apporte la connexion intégrale entre nous.

Nous sommes donc confrontés à un problème très intéressant, qui semble avoir une solution facile. Mais bien que la solution soit à portée de main, elle contredit totalement notre ego.

C’est pourquoi nous sommes préoccupés par la diffusion de cette connaissance, qui permet de réduire la souffrance : Nous voulons commencer à ressentir cette nécessité non pas par la souffrance mais par la reconnaissance ; Nous voulons comprendre à l’avance pourquoi tout se passe ainsi ? Quand une personne commence à voir que le monde est global, pourquoi et comment elle est interconnectée, elle commence déjà à prévoir les événements et comprend ce qu’il doit arriver et pourquoi, si nous agissons de telle ou telle manière.

Nous espérons que cette méthode sera employée pour prendre de nouvelles décisions, et que l’humanité sera capable de sortir de la crise – non seulement de la crise économique, mais aussi de la crise générale.
En fait, la crise est la naissance d’un nouvel état. C’est comme les douleurs de l’accouchement, lorsque le bébé fait des efforts pour sortir de l’utérus, dans notre monde. Nous aussi sommes actuellement en train de prendre le même tournant au niveau de notre conscience, de notre compréhension du monde et de nous-mêmes.

Du congrès de Vilnius du 22/03/12, Leçon préliminaire

La crise du système éducatif est la crise de l’humanité

Dr. Michael LaitmanAvis (Natalia Shlemova , Université pédagogique d’Etat de Moscou): « Le problème principal de l’ensemble du système de l’enseignement russe, du préscolaire à l’enseignement supérieur, c’est qu’il n’enseigne pas aux gens à penser, ni ne leur apprend à comprendre. En raison de l’absence d’une telle méthodologie et de structure dialogique, le système d’éducation est autoritaire, conçu pour l’acceptation passive de l’information par les étudiants. Il manque d’algorithmes, de mécanismes, et de paradigmes de compréhension, de sensibilisation créative et de développement des connaissances acquises.

« L’effondrement du système de l’enseignement secondaire et supérieur reflète la phase finale de la crise mondiale de la nature humaine.

« La panne du système de l’éducation, le noyau d’une société développée, indique un défaut grave dans l’évolution mentale de la race humaine, tandis que le développement du corps mental de l’humanité toute entière est la tâche principale à ce stade de son évolution. »

Mon commentaire: La transition vers une nouvelle phase de développement implique la négation de l’ancien, vers un état ​​d’être incapable d’exister en  lui, ainsi que vers une nouvelle vision: limpide, évidente, n’ayant rien d’utopique, perçue pratique, prévue, calculée, rien de révolutionnaire ni violente, mais fondée sur une nécessité. Presque tout le monde nie ce qui existe, mais ne voit pas son remplacement. Notre diffusion de l’éducation intégrale devrait être plus spécifique.

Quand l’argent mène le bal

Dr. Michael LaitmanLa catastrophe écologique à laquelle nous sommes confrontés est le résultat d’une poursuite sans fin de revenus accumulés par la vente de produits et la mise en concurrence de comptes bancaires de milliards de dollars. Nous avons eu l’illusion que cela ne finirait jamais, mais maintenant c’est fini, il n’y a plus de consommateurs et nous n’avons nulle part où avancer.

La crise se manifeste dans l’éducation, la culture (les interrelations), et les difficultés actuelles quand il s’agit de satisfaire des besoins immédiats. Les fabricants ont encore du potentiel à développer, mais il n’y a presque plus personne pour être en mesure d’acheter leurs marchandises. De grandes parties des populations des pays occidentaux qui ont perdu leur revenu ne peuvent pas acheter des biens à la même vitesse qu’auparavant. Avant, les marchandises étaient produites et consommées dans un cycle complet allant de l’argent aux produits. Maintenant, le cycle est rompu.

A certains points les capitalistes sont arrivés  à une mauvaise décision: ils ont commencé à jouer avec les finances seulement, séparément des produits. Une grande bulle gonflée a été créée, ajoutant sa contribution à la crise globale. Parce que la bulle est vide de contenu réel, elle a éclaté avec l’aide de la publicité et un jeu qui se déroule entre les différentes banques et les systèmes financiers.

Ainsi, dans toutes les sphères de l’activité humaine, dans l’éducation, la culture, les relations interpersonnelles, les gens ne sont pas capables de vivre comme ils  avaient l’habitude de le faire. L’humanité est impuissante.

Prenons l’Espagne comme exemple: les jeunes qui ont reçu une formation universitaire en Europe ne peuvent pas trouver d’emploi, ils ne peuvent pas se marier parce qu’ils n’ont pas la capacité de subvenir à leurs familles, ils ne peuvent pas faire de progrès dans leurs professions. Tout le monde veut mettre en pratique ses connaissances, avoir une famille, acheter une maison, etc., mais personne n’a besoin d’eux. Les gens ne peuvent pas se réaliser; ils ne peuvent trouver nulle part un endroit pour eux-mêmes ; ils ne peuvent pas mener une vie normale. Tout ce qu’ils ont, c’est le chômage et l’incertitude.

Cela se répand partout dans le monde. Une personne n’a pas de solution dans une situation où je ne me soucie que de moi-même et ne me soucie pas du monde ; si nous ne se soucions pas des autres, nous ne pouvons pas fournir aux autres des moyens de subsistance. Nous ne se soucions pas des uns des autres ; par conséquent, d’une part, nous lançons une énorme quantité de marchandises en surplus, et d’autre part, l’excédent ne va pas vers les destinations correctes où ils en ont désespérément besoin. Notre ego ne nous permet pas de nous soucier des autres. Ce n’est que si nous nous sentons une menace que nous commençons à satisfaire leurs besoins.

Comme autre exemple, regardons l’Afrique, qui, autrefois fois produisait de nombreux produits et se développait de façon remarquable. Mais ensuite les Européens ont commencé là-bas le dumping de leurs importations en cassant les prix. Ceci a détruit le marché local;  les Africains ont cessé de produire des biens de première nécessité, les gens ont abandonné leurs emplois précédents et leurs professions. Plus tard, les mêmes entreprises qui faisaient artificiellement baisser les prix tout en introduisant leurs produits ont commencé à les augmenter une fois que la concurrence locale a été éliminée. En conséquence, les Africains ont été laissés sans moyens, et leur situation de pauvreté persiste à ce jour.

Il y a des conditions très difficiles dans le monde et elles sont exacerbées par une aggravation de la crise mondiale. Elle a un impact tant sur les pays développés que sur les nations du Tiers-Monde, dont certaines ne font que commencer à se développer. Tout cela est causé par l’égoïsme humain. Mais nous avons déjà aussi  le sentiment que nous sommes connectés: nous sommes tous en train de naviguer sur un seul bateau, si quelqu’un endommages le bateau, cela touche tout le monde. Nous ne pouvons pas avancer. Notre égoïsme fonctionne comme un boomerang et frappe chacun de nous.

En Europe, cela apparaît d’une manière très particulière. Afin de parvenir au pouvoir et au succès, les nations européennes ont engagé des connexions mutuellement bénéfiques, et il est impossible de les faire éclater. La séparation entre eux causerait une disparition complète. Par conséquent, au lieu d’un marché commun, d’une production conjointe, et d’une société unie, nous assistons à une situation dangereuse, qui interdit à quiconque de bouger un doigt sans le consentement des autres.

Nous avons déjà abordé la nécessité de prendre en considération les uns les autres. Même si l’histoire européenne est remplie de guerres et de conflits et de nombreux événements tragiques, tueries , et asservissement d’une nation par une autre … encore aujourd’hui, il n’existe aucun autre moyen pour les Européens, sauf d’aller vers la coopération, même si elle aura encore pour origine la haine et l’indifférence. Il ne suffit pas de juste compter avec d’autres ; nous voyons que cela ne fonctionne pas. Il devient progressivement évident qu’un marché commun ne tolère pas les anciennes lois économiques qui sont construites sur une fondation égoïste. L’ancien système n’est plus fonctionnel.

Aujourd’hui, à la fois la nature humaine et l’environnement apportent une nouvelle condition: la compassion égoïste ne fonctionne pas, nous avons à mettre en œuvre l’amour de notre prochain.

Il est difficile de prononcer ces mots. Ils semblent tellement irréalistes, si loin de nous. Nos cœurs les rejettent.

Cependant, nous continuerons d’aborder cet état si nous ne parvenons pas à attirer la force irrésistible sur nous. Aujourd’hui, la nature nous oblige à gagner l’amour pour notre prochain, car la seule alternative à cela est la mort, la faim, les maladies et les cataclysmes. C’est notre devoir de former une force de rechange qui nous oblige à aller vers l’amour mutuel.

Quel type de force est-ce ? C’est nos environnements qui sont organisés d’une manière qui nous pousse à nous unir plus encore que l’écologie, l’économie, l’éducation, l’absence possible de l’approvisionnement alimentaire, etc. La société doit être suffisamment solide pour soutenir notre nature égoïste, imposer un nouveau type de relations entre nous, et donc nous conduire d’un bord à l’autre-de la haine à l’amour.

De KabTV: «Une nouvelle vie » Episode 13, 1/11 / 12