Philosophie vide ou science pratique ?

Dr. Michael LaitmanAu cours des nombreuses années, pendant lesquelles j’ai expliqué la méthode de coopération intégrale, j’ai donné comme exemple notre corps physique constitué de différents organes. Tous les organes semblent fonctionner par eux-mêmes : le cœur, les poumons, les reins ou le foie. Chacun fonctionne selon son propre rythme et son propre ordre et, dans chacun se trouve un programme interne, un logiciel, mais tout est basé sur la coopération.

Bien qu’ils fonctionnent tous sur des plans différents, dans un rythme différent, avec des tâches internes entièrement différentes, ils devraient tous avoir une tâche collective : garder le corps entier dans un état d’équilibre, qui ne dépend que de la juste coopération de chaque élément corrigé. Un élément corrigé est celui qui coopère avec tous les autres, et dont ses travaux internes tendent uniquement à s’accorder avec toutes les autres parties du corps.

Nous aussi, nous devrions nous sentir comme de petits organes en un seul grand corps. La création de notre récipient collectif de perception, d’un nouvel organe sensoriel, repose sur le fait que personne ne fonctionne comme un organisme distinct, mais en accord avec toutes les autres parties du système.

Ainsi, tout ne devrait pas être axé sur notre développement interne individuel, qui en réalité n’existe pas, mais seulement sur la connexion !

Il y a encore beaucoup de gens qui viennent vers nous et qui étudient dans les livres, seulement pour savoir, pour voir ce qui y est écrit. Mais ils ne sont pas inclus dans l’ensemble des travaux de connexion et d’union, et ils ne comprennent donc pas à quoi mène tout cela. « Ah bon j’ai compris, c’est une science, une théorie, qui parle du changement de places et de mouvements dans un certain espace imaginaire, entre le haut et le bas, de différentes connexions entre certains types d’objets familiers. Où sont-ils ? Cela est d’autant plutôt abstrait que dans notre monde tout cela n’existe pas. Alors, que dois-je faire avec ça?  »

Ces personnes ne comprennent pas qu’elles doivent se connecter entre elles, et que, grâce à leurs connexions, elles ne commenceront à voir à travers ces liens : « Où sont ces parties? Où est ce niveau de Bina, le don, la réception, la restriction de la volonté, l’élévation au-dessus du désir dans la connexion avec d’autres, la réception et le don ? « Jusqu’à ce qu’elles essaient de mettre en œuvre tout cela dans le lien entre elles, la sagesse de la Kabbale sera pour elles une philosophie vide, qui ne dit rien.

Donc, la chose principale est de ne pas étudier ce qui est dans les livres, mais d’aspirer à ressentir ce que nous étudions, à le mettre en œuvre dans notre vie, dans la connexion entre nous. Sinon, comme nos enseignants nous le disent, une personne «se dessèche. » Elle ne verra tout simplement pas les résultats de ce qu’elle lit. Bien sûr, qu’on y trouver beaucoup de choses intéressantes, beaucoup d’informations, mais ce n’est qu’une étude abstraite et rien de plus.

La méthode elle-même est très pratique, et nous devons la mettre en œuvre entre nous.

Du Congrès de Vilnius du 23/03/12, Leçon 1

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